Repenser la société, fin du travail et évolution de l'humanité

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Publié par Dok Slayers
Parce que je vois rien là dessus. Par contre ouais de toute manière, des stages de 12 mois, ça n'a pas vraiment de sens sauf si c'est pour occuper des postes à moindres frais.
Pas forcément. J'ai fait le choix durant mes études de faire un choix de 12 mois et ça a été un de mes meilleurs choix à date. 9 ans après il me sert encore d'excellente référence compte tenu du travail de recherche qui y a été effectué. Il est toujours sur mon CV car il constitue mon expérience principale dans ce domaine précis de mon expertise.

Ce n'est pas la durée d'un stage qui fait son interêt ou non: c'est son cadre, et son contenu.

Par contre moi j'étais rémunéré (522€ / mois).

Tous les stages devraient être rémunérés, day one. C'est la seule et unique façon que les entreprises arrêtent de jouer aux putes (oh on coupe les périodes ...). En France y'a que cette façon là qui fonctionne : ne laisser aucune échapatoire possible.
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Publié par orime
Nulle part, cest moi qui le defends. Problem ?
Merci, tu défends bien ce que tu veux après tout.

Pour le reste de ton message, tu confonds déjà les auto entrepreneurs avec les freelance (bien que ce dernier terme n'ait pas de valeur juridique en France). Les auto entrepreneurs sont pour une grosse moitié des gens qui veulent se faire un complément de revenu, on est pas dans le cas des entreprises unipersonnelles qui ont des charges à payer quoiqu'il arrive. Le rapport avec la choucroute c'est qu'on a d'un côté une démarche de confort (ou d'essai avant de se lancer) et de l'autre une démarche qui peut être soit de survie, soit d'émancipation.

Et si je distingue les deux, c'est que ce n'est pas rédhibitoire. La crise a créé l'économie collaborative en partie c'est vrai. Ou plutôt a accéléré son développement puisque les comportements issus de l'économie collaborative sont nés des comportements de partage et d'organisation horizontale qu'on trouve dans les communautés Internet.

Le média devenant l'habitude, on se retrouve avec une génération dont le premier réflexe est d'aller croiser plusieurs infos sur Internet et de ne pas croire les médias, d'aller chercher un appart ou une piaule sur le Bon Coin, et pourquoi pas d'aller chercher à bosser de la même façon. Même si l'arrivée dans le monde des indépendants se fait rarement par choix et souvent dans la douleur, ceux qui y sont (dans mes connaissances, ça n'a aucune valeur statistique) ne se verraient pas redevenir salariés.

Et si ce n'était que l'expression d'une tentative de survie à la crise, pourquoi est-ce que certains en déduiraient des propositions pour un modèle de société ?
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Pas forcément. J'ai fait le choix durant mes études de faire un choix de 12 mois et ça a été un de mes meilleurs choix à date. 9 ans après il me sert encore d'excellente référence compte tenu du travail de recherche qui y a été effectué. Il est toujours sur mon CV car il constitue mon expérience principale dans ce domaine précis de mon expertise.

Ce n'est pas la durée d'un stage qui fait son interêt ou non: c'est son cadre, et son contenu.

Par contre moi j'étais rémunéré (522€ / mois).

Tous les stages devraient être rémunérés, day one. C'est la seule et unique façon que les entreprises arrêtent de jouer aux putes (oh on coupe les périodes ...). En France y'a que cette façon là qui fonctionne : ne laisser aucune échapatoire possible.
522€ / mois c'est une blague, surtout pour un stage de 12 mois. Et tu as eu de la chance si ton stage était si valorisant, mais bon pour moi une mission acceptable pour un stagiaire peut largement être définit pour 6 mois. C'est-à-dire pédagogiquement intéressant pour le stagiaire. Gratter 6 mois de plus c'est juste pour pouvoir sous-payer un employé la plupart du temps, j'ai du mal à trouver l'intérêt.
Citation :
522€ / mois c'est une blague, surtout pour un stage de 12 mois. Et tu as eu de la chance si ton stage était si valorisant, mais bon pour moi une mission acceptable pour un stagiaire peut largement être définit pour 6 mois.
C'est le prix de la fonction publique pour un 4ème année. J'aurais touché un peu plus si j'avais été en 5ème. Ensuite on parle d'il y a presque 10 ans.

12 mois de pure autonomie en recherche & développement, la réalisation d'un modèle entier de ligne de métro, des tonnes de contacts dans tous les services, le tout pour finir sur une embauche 1 an après: j'ai vraiment pas eu à me plaindre. Clairement: 6 mois n'étaient pas assez pour la mission. Quand à mon stage de fin d'études (6 mois), et bien il n'y avait pas assez de contenu.

Et étrangement, tous ceux qui ont fait une césure cette année là ont eu le même ressenti à la fin: ils ont pu pleinement se développer, aller au fond de leur stage, et en retirer quelque chose, alors que le stage de fin d'étude a été bah ... un stage.

Les années de césure sont très prisées dans l'ingénierie, et d'une façon générale les gens qui en font une - quel que soit le domaine - se placent mieux sur le marché de l'emploi.
Et 1 an d'entreprise a probablement tout autant d'intérêt, sauf que t'es payé correctement. Mais oui je veux bien croire que faire 1 an de stage d'xp en plus ça t'aide à mieux te placer sur le marché de l'emploi. Probablement qu'une fois que ça sera la norme, alors faire 2 ans de stage d'xp en plus ça aidera encore mieux à trouver du boulot.

Pas sûr que ça soit positif pour le chercheur d'emploi au bilan.

Si on devait mettre qqchose en avant, ça serait plus l'alternance je trouve. Jamais compris d'ailleurs pourquoi les diplomés alternants n'étaient pas mieux payés que les diplomés classiques en début de carrière. Ils ont un niveau carrément au-dessus de ce que j'en ai vu.

Dernière modification par Dok Slayers ; 13/05/2015 à 19h04.
Je suis assez d'accord sur l'alternance, c'est une excellente méthode d'étude.

Mais pour les parcours classiques, le stage s'impose: c'est la façon d'acquérir l'expérience que la théorie ne donne pas, et souvent dans des métiers plus intéressants que ceux des diplomés (qui dans mon secteur se retrouvent dans la gestion et non le technique). Dans ces cas là mon avis c'est que quand on a le choix de faire un an de stage au lieu de 4 mois, on devrait prendre un an.

Ça n'ôte rien au fait que je suis totalement opposé aux stages hors cursus, et que selon moi tous les stages devraient être rémunérés dés le jour un, au moins à 75% du smic.
Les stages de 12 mois, quand ils les ont viré, çà a bien fait chier les gens, là ou je bosse, y compris les stagiaires potentiels...

C'etait utilisé dans le contrôle de gestion, et clairement, les stages de 6 mois, c'est juste... Déjà pour rentrer dans le taf "vraiment", ils leur faut 2 mois faciles minimum... Et si ils tombent "mal", ils ratent les periodes de "rush" intéressante (professionnellement) (genre compatibilité de fin d'année).

Après, c'est vraiment au cas par cas... Qu'ils remettent les stages de 12 mois me gène pas trop tant que c'est les écoles qui décides des durées et que ca passe toujours par une ecole/formation.

L'alternance c'est bien aussi, mais c'est tellement merdique et cher les contrat pro que pas mal de boite lache l'affaire... (enfin y a aussi les stages en alternance, ca fait un peu double emploi mais c'est moins cher et plus simple, donc c'est mieux...)
Une question pour les participants :

Si nous analysons les motivations qui poussent l'homme à se regrouper en Mégalopoles......elles n'ont pas vraiment changés depuis les villages du néolithique.

Protection contre l'environnement , meilleur qualité de vie et de santé , socialisation.

Or aujourd'hui je commence à me demander sérieusement si nous n'avons pas les moyens technologiques de nous affranchir de ce modèle.

La technologie Hololen qui semble regrouper de façon ultra mobile l'ensemble de nos besoins sociaux ( capacité de travail à distance , communication à distance , localisation , socialisation , jeu etc.... ) tout en permettant de modeler la perception que nous avons de notre environnement ne nous donne elle pas les clefs de cette évolution urbaine et sociétale si d'aventure nous osions l'intégrer dans un vêtement ( combinaison ) se tournant entièrement vers la protection environnementale du porteur au point de rendre nos appartements et maisons obsolètes.

Qu'en pensez vous ?
Citation :
Publié par Valerdris
La technologie Hololen qui semble regrouper de façon ultra mobile l'ensemble de nos besoins sociaux ( capacité de travail à distance , communication à distance , localisation , socialisation , jeu etc.... ) tout en permettant de modeler la perception que nous avons de notre environnement ne nous donne elle pas les clefs de cette évolution urbaine et sociétale si d'aventure nous osions l'intégrer dans un vêtement ( combinaison ) se tournant entièrement vers la protection environnementale du porteur au point de rendre nos appartements et maisons obsolètes.
Qu'en pensez vous ?
Que l'avancée techno est encore trop hétérogène à travers le monde pour que les priorités changent de sitôt du point de vu de nos vies, mais ce que tu anticipes peut correspondre à un terme assez court dans l'échelle de temps de l'humanité.

J'ai découvert le transhumanisme vers l'an 2000, et depuis je pense que la prochaine évolution majeure de la techno viendra rencontrer celle de Darwin pour finir par se confondre: j'imagine que l'humain va fusionner avec l'environnement qu'il crée. Ça se rapproche assez de ton idée qui serait une sorte de transition.

Citation :
Publié par Ron J.
personne ici n'a déjà entendu parler du transhumanisme?
ça mériterait un topic dédié: http://fr.wikipedia.org/wiki/Transhumanisme
il y a plusieurs théories sur la prochaine étape de l'évolution, fini darwin.
Citation :
Publié par Gardien
Les stages de 12 mois, quand ils les ont viré, çà a bien fait chier les gens, là ou je bosse, y compris les stagiaires potentiels...
C'est clair que ça fait toujours chier le monde de pas avoir des esclaves à disposition, y compris les esclaves eux-mêmes.
Citation :
Publié par Valerdris
Or aujourd'hui je commence à me demander sérieusement si nous n'avons pas les moyens technologiques de nous affranchir de ce modèle.
Les moyens technologiques commencent à arriver (les équipes d'IBM par exemple sont disséminées où bon leur semble sur les projets de recherche et de conseil depuis des années), les freins sont essentiellement matériels et sociaux.

Matériels puisque comme le dit Assurancetourix, ce n'est pas parce que tu décides de télé-travailler depuis le pôle nord que les infrastructures de santé, de communication, de commerce même ... Vont te permettre de le faire. Donc le fait de s'affranchir des barrières de distance physiques implique encore de poser ses valises près d'une gare ou d'un aéroport pour faire face aux contraintes sociales.

Contraintes sociales qui sont doubles : d'une part, on est encore prisonniers en France de la vision selon laquelle un manager n'est pas "bon" s'il n'agite pas constamment le fouet sous le nez de ses équipes. En découle un fléau qui est le présentéisme, et qui mine motivation des équipes et productivité de tout le monde. Et d'autre part, dans certaines fonctions la présence physique régulière est encore un besoin. On n'achète pas un consultant à 1k€ la journée sans jamais le voir. On ne fait pas prendre de décisions sur un projet de façon aussi efficace en vidéo-conférence qu'autour d'une table. Mais là encore, ce sont des contingences exceptionnelles qui n'empêchent pas le télé-travail régulier.
Citation :
Publié par Assurancetourix
Je suis sûr qu'ololen va permettre au samu de me transporter rapidement du fond de la creuse vers un hopital avec un équipement et du personnel de pointe.
Sans doute que que cela ne va te téléporter à l’hôpital mais en imaginant une combinaison remplies de capteur suivant ta santé en temps réel via un programme médicale de type Watson on peux très bien imaginer que de nombreuses situations médicales d'urgence pourraient être traités nettement plus vite en automatisant l'appel de secours de façon optimum tout en maximisant la prévention médicale.

Si le design général de la combinaison est axé autour de la protection de son porteur et articulé autour d'une interface Hololens l'homme serait alors très vite capable de s'affranchir de nombreuses choses qui aujourd'hui nous semblent impératives malgré leur cout élevé en ressource et leur impact écologiste.

Citation :
Contraintes sociales qui sont doubles : d'une part, on est encore prisonniers en France de la vision selon laquelle un manager n'est pas "bon" s'il n'agite pas constamment le fouet sous le nez de ses équipes. En découle un fléau qui est le présentéisme, et qui mine motivation des équipes et productivité de tout le monde. Et d'autre part, dans certaines fonctions la présence physique régulière est encore un besoin. On n'achète pas un consultant à 1k€ la journée sans jamais le voir. On ne fait pas prendre de décisions sur un projet de façon aussi efficace en vidéo-conférence qu'autour d'une table. Mais là encore, ce sont des contingences exceptionnelles qui n'empêchent pas le télé-travail régulier.
Je dirai que c'est là que va intervenir la capacité de modeler l'environnement d'une technologie comme Hololens si une vidéo conférence classique n'est pas suffisante une conférence holographique entre les différent protagonistes pourrait bien l'être tout autant qu'une conférence physique dans un même espace.
Citation :
Publié par Valerdris
Je dirai que c'est là que va intervenir la capacité de modeler l'environnement d'une technologie comme Hololens si une vidéo conférence classique n'est pas suffisante une conférence holographique entre les différent protagonistes pourrait bien l'être tout autant qu'une conférence physique dans un même espace.
Je pensais pareil et c'est la raison pour laquelle je vis à 600km des bureaux de ma boite, gérant 80% des interactions via Skype ou confcall. Pour autant, je fais en moyenne 2 visites à Paris ou Lyon par mois pour aller voir les gens, clients ou partenaires, et faire avancer les choses. L'être humain reste un foutu mammifère qui a besoin de renifler le cul de ses semblables à intervalles réguliers apparemment
Citation :
Publié par Valerdris
... malgré leur cout élevé en ressource et leur impact écologiste.
J'ai coupé le discours marketing high tech pour garder l'essentiel: l'habitat dense tel que pratiqué en France (on ne parle pas de buildings de 30 étages partout) a évidemment un coût en ressource moins élevé et un impact écologique moindre que l'étalement...
Un travailleur sur deux dans le monde n'est pas salarié.

Et l'Organisation Internationale du Travail commence à dire qu'il faut se pencher sur tous les cas

« Jusque-là, la réponse de l’OIT était d’assurer les formes standards de l’emploi, a expliqué au Monde, Guy Ryder, son directeur général. Il ne s’agit pas d’abandonner cette optique, mais d’assurer un traitement égal à tous les travailleurs ne bénéficiant pas de la sécurité et de la protection attachée aux formes dites classiques. »

Ca fait plaisir, ça avance !
Le libéralisme, le vrai, pas celui que les Français associent à des noms comme Sarkozy, propose depuis des siècles le revenu universel:

Citation :
Dans Agrarian Justice (1795)1, il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Paine

http://en.wikipedia.org/wiki/Agrarian_Justice

Citation :
Précurseur du libéralisme, il s'exprime en faveur de la liberté individuelle, de la liberté d'expression, de la liberté économique, de l'usure, de la séparation de l’Église et de l'État, du droit des animaux, l'égalité des sexes[réf. nécessaire], du droit au divorce, de la décriminalisation des rapports homosexuels, de l'abolition de l'esclavage, de l'abolition de la peine de mort, et de l'abolition des peines physiques, y compris celle des enfants.
Il propose donc que l’État :
garantisse un revenu minimum pour tous
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Bentham

C'est aux libéraux de s'emparer à nouveau du sujet aujourd'hui. C'est légitime.
Citation :
Publié par Ron J.
Le libéralisme, le vrai
Le soucis, c'est que celui qui fait le plus de bruit, c'est celui des "contribuables associés" et le "libéralisme" des lobby derrière l'AMI ou TAFTA.
Si on ajoute à ça la confusion avec le terme "liberalism" tel qu'il est utilisé en Amérique du Nord, ça devient incompréhensible. Et je ne parle pas du bordel supplémentaire que constitue l'utilisation des termes "néolibéral", "ultralibéral", "libertaire-libéral".
A mon sens, le terme "libéral" a été totalement dévasté par les vicissitudes de l'histoire, puisqu'il désigne tout et n'importe quoi selon le contexte. Par comparaison, le mot "socialiste" est moins sujet à confusion. Sachant qu'on utilise ce terme pour désigner des politiques allant de Kim-Jong Il à Tony Blair, ça laisse songeur.
Citation :
Publié par Aloïsius
A mon sens, le terme "libéral" a été totalement dévasté par les vicissitudes de l'histoire, puisqu'il désigne tout et n'importe quoi selon le contexte. Par comparaison, le mot "socialiste" est moins sujet à confusion. Sachant qu'on utilise ce terme pour désigner des politiques allant de Kim-Jong Il à Tony Blair, ça laisse songeur.
Totalement d'accord avec ça, c'est la raison pour laquelle je ne me retrouve pas du tout dans ce terme (au grand dam de certains joliens qui aimeraient bien me le coller )

Un nouveau terme serait à inventer, pour sortir de l'hémiplégie droite/gauche. Tu viens Ron, on fait un parti ?
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
pour sortir de l'hémiplégie droite/gauche.
Je ne suis pas certain que ce soit pertinent. Quelque soit l'emballage du moment, le débat politique fonctionne toujours sur le spectre gauche-droite, d'une manière ou d'une autre.
Révolutionnaires<->réformistes<-> conservateurs<-> réactionnaires
Certes, selon les époques les révolutionnaires d'un temps (libéraux ou républicains par exemple) peuvent devenir les conservateurs d'une autre époque, avec l'émergence ou la disparitions de mouvements plus à gauche ou plus à droite. Mais le combat entre la minorité dirigeante et possédante et la majorité plus ou moins brutalement exploitée, il existe depuis la fin du néolithique. On en voit même les traces archéologiques dans notre pays à l'âge de bronze (avec la constitution d'une aristocratie dominante qui est ensuite "abaissée" lorsque la diffusion des techniques a permis une société plus égalitaire), puis l'âge du fer (là, les structures de domination se remettent en place, de manière définitive désormais).

Après, d'autres problématiques/conflit peuvent s'ajouter à ce combat fondamental (environnement, religion, ethnies...), mais lorsqu'elles l’éclipsent, c'est signe que la démocratie est en très mauvais état, puisque la base de cette dernière c'est certes d'admettre l'existence de conflits, mais qui peuvent être résolus par le débat plus que par le combat. Si tu débats de la supériorité de telle religion sur telle autre, ou de telle ethnie sur telle autre, c'est en général très mal barré pour le "vivre ensemble". Et si tu débats (comme les Américains) sur la nécessité de préserver ou pas la planète, c'est très mal barré, à terme, pour le "vivre".

En revanche, débattre du niveau d'inégalité, de solidarité et d'exploitation, ça n'implique pas forcément la guerre civile ou l'autodestruction.
Je suis tristement d'accord avec votre constat, le terme est totalement dévoyé de son usage classique.
La difficulté, c'est de se revendiquer d'un certain classicisme libéral de la fin du 18ème, sans être associé au libéralisme contemporain d'outre atlantique.
Si vous avez un terme pour ça, je suis preneur!

Concernant l'axe droite gauche, Alo, je pense que l'ajout de l'axe de croisement du degré d'autorité/dirigisme est intéressant.
Par exemple Valls et Sarkozy sont deux politiques très autoritaristes et dirigistes, tout en se dissociant sur l'axe droite gauche.

J'ai déjà posté le diagramme de Nolan:

.ppf-02-14_m.jpg

Cette image est par exemple hébergée par le site de la gauche libérale. C'est troublant aujourd'hui pour ceux qui ne connaissanet pas l'histoire, mais la gauche libérale fût un mouvement de grande ampleur.
Ce n'est pas pour rien si Valls se réclame de Clemenceau. C'était un anti-libéral de gauche.
La gauche libérale a bel et bien existé et son importantce est conséquente à certains moment de l'histoire.

En conclusion, l'ajoute de cet axe est assez pertinent pour faire la différence des gauches et des droites, les dirigistes et les libérales.
je pense même que cet axe est au final plus important que l'axe droite gauche, car une droite libérale devrait mieux s'entendre avec une gauche libérale qu'avec une droite autoritariste.

Dernière modification par Ron J. ; 20/05/2015 à 14h23.
Tu prends le nom de l'auteur qui correspond le plus à ta pensée, et tu ajoutes "iste" ou "ien" à la fin. Marxiste, Tayloriste, Malthusien... Au moins, pas d'ambuiguité possible.

Après, si ton idole c'est Smith, ça donne un nom qui pue d'un point de vue euphonique...
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