[Wiki] Découverte : un anime par semaine

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Yuri Kuma Arashi (2015)
(Comédie dramatique, fantastique, romance)

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Format: 12 épisodes de 24 minutes.

Synopsis: Quelque temps avant le début de l'histoire l'explosion d'un astéroïde dans l'espace provoqua une pluie de météorites sur la Terre. Suite à ça tous les ours de la planète se mirent à dévorer les humains. Une guerre interminable commença alors entre les ours et les humains, et pour y mettre un terme un mur fut érigé pour séparer les deux espèces.
L'histoire débute avec deux jeunes filles, Kureha Tsubaki et Sumika Izumino qui sont deux amis très (trop ?) proches qui ont pour habitude de se retrouver devant un parterre de fleurs. Malheureusement leur quotidien paisible va être interrompu par un signal d'alarme les avertissant que les ours ont pénétré le territoire des humains.
Pourquoi les ours redeviennent ils hostiles et comment ont ils fait pour franchir le mur ? C'est l'un des nombreux mystères qui vous attendent dans Yuri Kuma Arashi...

Avis scénario: Avant tout il faut préciser que c'est du Yuri (qui s'en serait douté en lisant le titre ? ), donc attendez vous à voir des histoires d'amour entre jeunes filles. Personnellement je n'aime pas particulièrement le genre mais là c'est passé comme une lettre à la poste.
Le scénario est le principal atout de cet animé selon moi. Il n'est pas forcément facile à appréhender au premier abord et demandera plusieurs niveaux de lecture au spectateur pour comprendre la signification des différents éléments qui composent cet univers, mais au final c'est une réussite indéniable. Ne vous fiez pas aux premiers épisodes qui peuvent être assez déstabilisants par leur côté "grand n'importe quoi", leur aspect faussement niais et le système de narration employé, parce que la suite est d'un tout autre niveau.

Avis graphismes: Les décors sont très réussis et l'ensemble est agréable et coloré. J'avoue tout de même avoir eu un peu de mal avec le design des personnages, mais c'est totalement subjectif.

Avis bande son: L'opening est très agréable, j'ai trouvé l'ending un peu plus quelconque. Les différents thèmes collent bien à ce qui se passe à l'écran et certains sont vraiment réussis.

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En résumé: Cette série est une espèce d'OVNI comme j'aimerais en voir plus. C'est typiquement le genre d'animé qui a l'air léger et débile au premier abord et qui offre au fur et à mesure une vision complètement différente de l'oeuvre en mettant en place une histoire bien ficelée et un message bien plus profond que ce que laisse présager les premières impressions. Les réalisateurs ont réussi à bien jouer sur ce décalage en utilisant différentes métaphores et symboles.
Il ne plaira cependant peut être pas à tout le monde. Mais si vous arrivez à franchir le cap des premiers épisodes il y a de fortes chances que vous ne soyez pas déçu à la fin, qui est très réussie d'ailleurs.

Dernière modification par Nephizz ; 11/08/2015 à 22h35.
Et ouais, le fil n'est pas encore tout à fait mort ! Je n'ai pas forcément autant de temps que j'aimerais pour faire découvrir de nouvelles séries, mais il y en a une qu'il me dérangeait de présenter depuis que je l'ai finie il y a quelques mois. Aujourd'hui, je vais donc vous parler de :

Kemono no Souja Erin


Infos diverses : Série de 50 épisodes produite en 2009 et adaptée d'une série de romans écrite par Nahoko Uehashi, également à l'origine de Seirei no Moribito. Deux volumes (grosso modo l'anime) sur quatre ont été traduits en français sous le titre de La Charmeuse de bêtes.

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Présentation : Kemono no Souja Erin se déroule dans un monde agité, où les guerres sont monnaies courantes. On suit l'histoire d'Erin, une petite fille de dix ans qui vit dans un village d'éleveurs de Tohdas, de grands reptiles utilisés comme cavalerie de choc pour la défense du royaume. Dotée d'une curiosité insatiable, Erin se fascine pour ces bêtes qu'elle souhaite toujours mieux comprendre, et rêve ainsi de devenir une aussi bonne docteur pour Tohda que sa mère. Cependant elle ne se rend pas encore compte à quel point ces animaux sont dangereux, et l'avenir lui apprendra sévèrement qu'il n'est pas facile, et encore moins sans conséquences, de vouloir créer un lien avec de tels prédateurs.

Avis : Pour faire court, Kemono no Souja est une perle rare. Conçue comme tous publics (et non pas "pour enfants", notez la différence), c'est une série qu'il est facile d'aborder, mais qui s'aventure aussi dans une panoplie de thèmes assez poussés. On y retrouvera bien entendu le lien homme-animal ou la relation mère-enfant, mais aussi des notions de croyances et de tabous, ou encore des intrigues et de la guerre civile. Avec ses 50 épisodes, c'est un très gros morceau, mais là où la série peut perdre des points par sa lenteur, elle y gagne aussi en développement de son monde et de ses personnages comme on peut rarement en avoir (les autres séries étant pour la plupart soit trop courtes, soit trop épisodiques ça n'aide certes pas).

Niveau réalisation, les graphismes sont très chaleureux avec ces décors pastels, et la bande musicale retranscrit très bien les ambiances calmes (souvent) ou agitées (parfois). L'animation et/ou le storyboard peuvent parfois donner une impression de cheap, en particulier avec les multiples flashbacks et recyclage de séquences, mais je m'y suis surpris à y trouver un petit côté symbolique, où les images vont aller remplacer le monologue interne pour exprimer ce qu'Erin (ou d'autres protagonistes qui apparaîtront plus tard) peut ressentir. La symbolique est également de mise sur certaines scènes un peu trop extrême, typiquement des Tohda en pleine action sur un champ de bataille, mais ça reste assez graphique pour ne pas nuire à la lisibilité.

Pour ceux qui ont retenu l'élément "même auteur que Seirei no Moribito", comme vous l'aurez lu plus haut Erin a quelques défauts de plus comparée à cette autre oeuvre des studios IG. Cependant, au niveau storytelling les deux sont de fascinants contes à mettre entre toutes les mains.

Le mot de la fin : Kemono no Souja Erin est franchement un bol d'air parmi la production général d'animes, que ce soit maintenant ou lors de sa diffusion en 2009. Dans la pratique, malgré que ce soit un sacré chef d'oeuvre, j'ai un peu de mal à le recommander à cause de son rythme étalé sur 50 épisodes. Mais si vous avez le temps de déguster tout ça au calme, n'hésitez pas à tenter le coup pour une dizaine d'épisodes voir si ça vous branche autant que ça a pu me fasciner !
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