Edit 2: Hmmm, a priori je ne vois pas ce qui est impossible. T'as juste un antielectron R et un electron L qui interagissent. La seule contrainte est placee par le spin du Z...
Je disais juste que les 2 autres (électrons R et positon L donc la moitié des gens de la famille) n'appartenait pas à un doublet avec un neutrino. Et que, si tant est que le neutrino correspondant existe (tout seul, hors d'un doublet), vu qu'il n'est pas dans un doublet, il n'est pas sensible à l'interaction faible. Et comme un neutrino n'est déjà normalement sensible qu'à l'interaction faible et à l'interaction gravitationnelle, ca ne laisse pas lourd comme interaction possible. Ce genre de gadget est bien évidemment pas facilement observable, mais il y a quelque phénomènes dont on pense qu'il pourrait être à l'origine (mécanisme see saw pour justifier de la faiblesse de la masse des neutrinos observés, matière noire à une époque ...)
Oui, mais c'est le cas de la forte et ce sans ces merdes de bosons ultra-massif.
Il y a plein de variétés dans la forte, mais si on rajoute la faible, ca fait encore plus de variété différente. Avec le même mécanisme de base, symétries de jauge locales.
Pour s'en convaincre, imagine que tu es dans ton salon et que ta copine te demande de vérifier s'il pleut ou pas dehors. Tu regarde par la fenêtre et constate qu'il pleut ou pas et tu lui donne la réponse. Tu as vérifié qu'il ne pleuvait pas aujourd'hui mais qui sait, il pleuvra peut être demain. Et le fait qu'il pleuve ou pas par chez toi ne garantie pas qu'à 100 km de chez toi le résultat soit le même. En science c'est pareil. Si tu as une théorie X que tu vérifies expérimentalement dans les conditions Y, Z, ça ne signifie pas qu'elle est vérifiée dans les conditions A ou B. Par contre tu as des théories que tu ne peux pas vérifier actuellement (et genre dans le domaine du topic je pense qu'il y en a qui ne sont pas encore très claires de ce que j'en ai compris) et qui ne seront peut être jamais vérifiées (parce qu'obtenir des preuves expérimentales pour ces domaines est plus dur que de regarder par la fenêtre).
Je pense qu'on est assez sur cette vieille blague des trois scientifiques et du mouton noir, en fait et qu'on a juste une différence d'interprétation sur la quantité de certitude que l'on peut tirer de l'expérience.
Personne ne s'amuserait à remettre en question que la matière est constituée d'atomes par exemple (c'est genre méga solide et il y a des milliers de preuves expérimentales disponibles au quotidien pour le confirmer).
Tant que il n'y a pas besoin, oui, personne ne s'amuserait à la remettre en cause. Parce qu'il n'y a pas de problème philosophique ou conceptuel autour de l'idée d'atomes, d'une part, et parce qu'aucune expérience n'indique actuellement que le concept pourrait avoir besoin d'un raffinement (ou d'une modification radicale, d'ailleurs). Ceci étant dit, même si c'est infiniment peu probable, si demain les résultats d'une seule expérience ne sont plus compatibles avec cette théorie, ca donnera beaucoup de travail aux physiciens parce qu'ils se mettront effectivement à chercher quelque chose de neuf.
En physique des particules, on a quelque chose qui, quand on le confronte à l'expérience, n'est pas à ce point moins solide que l'existence de l'atome (je pense sans être sur, d'ailleurs, que les mesures les plus précises effectués actuellement en physique vont être sur les caractéristiques fines de l'atome et justement en physique des particules), mais qui pose des problèmes conceptuels. Les physiciens théoriques des particules ont donc essayé de mettre au point des théories alternatives tout à fait compatible également avec les observations actuelles, mais qui n'aurait pas ces problèmes conceptuels (en revanche, elles sont à chaque fois pas mal plus complexe). A l'heure actuelle, les expériences menés ne permettent pas vraiment de faire la différence entre les 2 expériences (rien n'a encore exclus la théorie simple et les théories complexes le sont tellement qu'en ajustant les centaines de paramètres disponibles, il reste toujours un espace possible compatible avec les observations).
Le terme "vérifier une hypothèse" est utilisé couramment en science et il n'y a que trois réponses possibles : oui, non ou "on ne peut pas conclure".
Je pense que quand tu testes une hypothèse dans une expérience bien conçus, les deux résultats que tu peux obtenir son "ça ne marche pas ici" et "d'après ce qu'on voit dans le cadre limité de l'expérience, et à la précision que permet d'obtenir l'expérience, ça à l'air de marcher"
Je rappelle aimablement que je suis chercheur. Et non tu ne remet pas tout en question (ce serait une perte de temps et d'énergie), juste ce qui pose problème (genre si la théorie n'est pas en accord avec l'expérience ou si on se rend compte que la théorie qui faisait consensus ne marche pas à un point ou à un autre, et ça arrive souvent).
Si tu finis par la remettre en cause, ca veut dire qu'elle n'a jamais été vérifiée, dans le sens établi comme vrai. Et je me suis mal exprimé, effectivement. Ils ne remettent pas n'importe quoi en cause, mais en cas de besoin, ils pourraient remettre n'importe quoi en cause. Donc rien n'a été vérifié. Juste une question d'acceptation du terme vérifier, de toute manière, probablement. Je suis pas un grand fan du terme vérifier (on l'aura compris), parce que d'une part, quand on a vérifié quelque chose, cette chose est, par définition, vrai, ce qui a quelque chose de définitif que ne serait avoir à priori une théorie scientifique et d'autre part parce que quand je prétends vérifier quelque chose, l'idée de départ et que je sais déjà que mon expérience va très probablement confirmer mon hypothèse de départ, autrement dit que je lance l'expérience en sachant quasiment à coup sur quel sera le résultat.