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Topic OVNI
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Ghainor/Rodrek |
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Il ne s’agit pas de balayer l’édifice scientifique pour affirmer ce qu’on veut. La science, c’est un cadre référentiel. Dans ce cadre référentiel, on ne peut pas édifier une théorie sans en respecter les règles. Partant de là, dire « cette théorie est fausse » rend nécessaire des expérimentations, un discours raisonné, argumenté et étayé par la preuve, pour pouvoir être légitime. On peut aussi édifier une contre-théorie, ce qui est un exercice encore plus délicat. Si on sort de ce référentiel, on ne peut plus prendre la science comme point de référence ou la contredire, et la science n’est plus un argument. C’est pourquoi on ne peut ni affirmer ni infirmer l’existence de dieu par les outils scientifiques. En aucun cas. Car l’existence de dieu relève du dogme. Dogme et science sont incompatibles. L’un ne peut pas contredire l’autre car le premier énonce des vérité absolues là où l’autre avance le doute absolu comme principe fondateur. C’est la différence entre la foi et la conviction (qui est différente de l’opinion ou de la certitude). Il existe des gens, parfois même des chercheurs, qui dévoient les outils de la science pour tenter d’établir des vérités. Ça, c’est du scientisme. Le scientisme, c’est une croyance, un foi, un dogme, une logomachie mais en aucun cas un discours. Un exemple de scientisme ? Le darwinisme : une croyance en une théorie scientifique de l’évolution donnée (il en existe d’autres, et des mieux foutues) qui est censée tout expliquer de l’origine du vivant actuel. D’une part, Darwin n’a jamais voulu expliquer l’origine du vivant mais l’origine des espèces, et d’autre part cette théorie a été prise à défaut à de nombreuses reprises (Gould, Kimura, entre autres, mais aussi sur le plan empirique, où les modèles de spéciation qu’elle défend, et qui excluent l’hybridation, ont été pris à défaut à de très nombreuses reprises). On se retrouve dans des situations où ces scientistes entrent en confrontation avec des croyants en d’autres dogmes pour savoir qui a raison quant à l’établissement du vrai. C’est a-scientifique au possible. La science sait qu’elle a tord. La différence, c’est justement qu’elle en est consciente, et donc prudente, et se dote des outils nécessaires pour établir avec certitude le non-vrai. Dans le cas présent, Darwin à tord, c’est obligatoire. Gould et Kimura aussi, mais leurs théories sont plus précises car en un siècle on a eu l’opportunité de mieux étudier l’évolution des espèces et d’éliminer les propositions erronées de la théorie darwinienne. Au lieu de dire « Voici la vérité » on dit « Il se pourrait que ça fonctionne comme ceci. Mes expérimentations me permettent de définir le réel dans le périmètre circonscrit par mes expériences, dans le cadre défini par l’environnement expérimental ». Seulement pour comprendre ça, il faut être formé au discours qui sous-tend les travaux de recherche scientifique. Comme on ne le fait ni en philosophie (on passe très vite sur Bachelard, Popper et les autres) ni en sciences au lycée (bien au contraire, c’est scientiste au possible), il faut avoir eu la chance d’avoir un prof qui prenne le temps de l’expliquer ou faire des études en sciences et lire Bachelard et autres soi-même. On pourrait citer d’autres scientismes : le genre neurologique (démonté et rendu caduque il y a quelques temps pour plusieurs équipes de recherche, il reste la base de travail de nombreuses organisations anglo-saxonnes et participe de l’édification d’un nouveau sexisme particulièrement insidieux et vicieux), « sapiens, sommet de l’évolution » (et le refus maladif de concevoir l’hybridation inter-spécifique au sein de la lignée humaine… bizarrement, les seuls équipes d’anthropologie biologiques à faire des progrès significatifs à l’heure actuelle sont celles qui ont embrassé cette notion et l’ont assimilé dans leur boîte à outil) et bien d’autres. Dernière modification par Fenrhyl Wulfson ; 01/04/2013 à 14h22. |
01/04/2013, 14h04 |
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02/04/2013, 20h47 |
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Citation :
Lockheed Martin, ce sont des clowns ? La question est sérieuse, hein, j'aimerai savoir si ce truc est valable, ou pas, et pour l'instant je n'ai pas eu de réponses. Avec mon faible niveau, je peux tout juste dire "ça n'a pas l'air complètement con, c'est pas le moteur à eau". Mêmes questions pour ça : http://futureinnovation.larc.nasa.go...eactions.html# Là aussi, si je pars du principe que la NASA n'est pas un repaire d'escrocs et d'allumés, et si j'utilise ma faible culture en science physique, je ne vois rien d'absurde. Dans les deux cas, ça permet d'envisager des sources d'énergies intéressantes. Et pour ça aussi : http://www.youtube.com/watch?feature...&v=jVif4hUAJ8c http://fr.wikipedia.org/wiki/Dense_plasma_focus Mais là, je ne connais pas ces gens et j'ai encore plus de mal à avoir une idée de la pertinence du truc. |
02/04/2013, 22h49 |
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Juste pour préciser qu'en anglais on parle de "special relativity", je ne sais comment elle était appelée en allemand (qui était la langue importante à cette époque en science), mais le mot restreint est présent en français par opposition à la relativité générale, qui d'un certain point de vue est certes plus générale, mais d'un autre côté ne s'intéresse qu'à la gravité alors que la relativité restreinte peut-être utilisé dans la description des autres intéractions (forte, faible et électromagnétique).
Citation :
Je passerai sur leur baratin de l'interaction faible (merci les mecs on connaissait pas en physique nucléaire on est trop cons) ou de "condensed nuclear matter" (c'est une étoile à neutron ?). Mais d'une façon générale, il faut faire la différence entre ce que fait la NASA et ce que peuvent faire de manières personnelles certaines personnes faisant parties ou ayant collaborées avec la NASA. Je ne suis pas sûr que la NASA finance réellement ce projet, enfin j'espère pas. Mais de toute façon j'ajouterai que la spécialité de la NASA ce n'est pas la physique nucléaire. * au sens de la culture populaire, car la fusion froide est un terme aussi utilisé en physique nucléaire pour désigner certaines réactions de fusions. Dernière modification par Jargal ; 03/04/2013 à 12h22. |
03/04/2013, 12h11 |
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Citation :
Ce qu'il faut comprendre avec la fusion c'est le point d'ignition. Il s'agit du point ou les conditions de température et de pression sont telles que la réaction de fusion s'auto-entretient sans apport d'énergie extérieur. Hors les conditions du point d'ignition du deuterium et du tritium est de 100 millions de degré. La question que soulève cette vidéo est comment on t'il réussi à confiner cette réaction dans un petit si volume ? La théorie n’empêche pas l’existence d'un réacteur à fusion compacte, mais comme Railgun le soulève plus haut c'est plus une question d'ingienerie. |
03/04/2013, 13h14 |
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03/04/2013, 15h04 |
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