Politique et économie au Venezuela

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Publié par Trool
C'est aussi un bon signe, ça veut dire qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps avant de crever.
Je lui ai porté la poisse, bon je vais pas le regretter lui.
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Publié par Mystic Machine
Ici une vidéo qui exprime bien toute l’ambiguïté du personnage, voila pourquoi Chavez est à la fois détesté et adoré, c'est pas politiquement correct mais qu'est ce que c'est bon de voir ça dans un monde ou le fric fait la loi à peu prêt partout :

On croirait Julien Courbet.
J'imagine qu'au Venezuela, ça se passe comme ça : dès qu'on a un problème avec sa banque, son assurance, son syndic, son employeur, etc. on en parle à El Presidente et le problème est réglé...
Consultez l'article pour tous les liens web intégrés
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5666
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Avec Hugo Chavez, disparait une incarnation sans équivalent de la prise en otage de l'information par l'idéologie, dans le système médiatique (notamment français). Un enjeu acharné, sans merci, entre "pro" et "anti", comme s'il ne pouvait pas exister, sur la "révolution bolivarienne", d'approche contradictoire des faits. Sur tous les aspects de la situation vénézuelienne, on se battit pied à pied, des années durant, entre médias dominants, Le Monde en tête, et médias alternatifs (acrimed et Le Monde diplo menant la résistance). Sur le respect de la démocratie, du pluralisme médiatique, sur les incessantes escarmouches entre le pouvoir et les médias privés au Vénézuela, ce n'étaient, ici, qu'arguments et contre-arguments, comme s'il était impossible à quiconque de délivrer une information fiable sur la complexité des rapports de force locaux.

Il est peu probable que la mort de Chavez désarme les combattants. Sur la situation économique dans laquelle le commandante laisse son pays, il faut lire par exemple le tableau apocalyptique, brossé par Les Echos, de la situation "désastreuse" de cette économie, ruinée par les "effets pervers" de la rente pétrolière Effets pervers ? "Hugo Chavez, écrit Yves Bourdillon, disposait ainsi d'une cassette personnelle dotée de dizaines de milliards de dollars pour arroser dans la plus grande opacité ses obligés, qu'il s'agisse de groupes sociaux à l'intérieur du pays ou d'appuis à sa « révolution bolivarienne » sur le continent sud-américain". Quelle horreur, que cette manne déversée par l'Etat sur ses "obligés", à savoir les pauvres. Mais le meilleur de Bourdillon est dans ses concessions: "Il faut toutefois reconnaître que le régime Chavez n'a jamais basculé dans la dictature absolue ; les partis d'opposition fonctionnent presque librement et les cas documentés d'arrestations arbitraires ou de tortures d'opposants sont quasi inexistants. Le régime a aussi organisé nombre d'élections dont les dernières n'étaient, apparemment, pas caractérisées par des fraudes massives". Savourons ce "toutefois", ce "presque", ce "quasi", ce délicieux "apparemment".

Autre enjeu d'empoignade, l'insécurité et la criminalité au Venezuela. Dès les petites heures du mercredi, Le Monde a dégainé un article de son spécialiste de l'Amérique latine, Paulo A. Paranagua, rappelant que le pays est "le deuxième plus meurtrier au monde". La faute à Chavez ? Ce n'est pas dit, mais c'est sous-entendu, si fort que tout le monde l'entend. Un coupe-gorge, le Vénézuela ? Incontestable: même Maurice Lemoine, du Monde diplo, le reconnaissait lui-même en 2010. Mais le régime chaviste en est-il responsable ? Les choses sont plus compliquées, et le long papier de Lemoine remonte aux racines de la violence vénézuelienne, sur fond de boom pétrolier...au début du XXe siècle. Pour autant, Chavez n'y est-il vraiment pour rien ? Pas tout à fait. "Le gouvernement bolivarien ne serait-il pas tombé dans l'analyse réductionniste qui attribue la violence à la seule misère ?" interroge Lemoine, qui répond dans une savoureuse litote: "on peut le supposer". Bref, reconnaissons-le: au prix d'un surf acrobatique, et d'un patient slalom entre les suppositions, les concessions, et les adverbes restrictifs, il est possible de s'informer sur le Vénézuela. De quoi se plaint-on ?
Ce qui est incroyable dans cette vidéo c'est qu'on à l'impression qu'il n'a pas réussi à mettre en place un Etat en capacité de marche au Venezuela malgré 13 ans de présidence. Pas de corps intermédiaire, un président qui se substitut à l'organe de justice, c'est affolant. Sortir un pays de la pauvreté c'est d'abord le structurer, mettre en place des corps intermédiaires indépendants, où du moins créer une situation favorable à leur développement, pas juste arroser avec les dollars du pétrole. Et finalement, on a surtout l'impression que le Venezuela reste totalement un pays du tiers-monde malgré son immense manne pétrolière (production équivalente à celle de l'Arabie Saoudite paraît-il). Si c'est ça la révolution bolivarienne c'est quand même pas bien brillant.
Il est totalement possible d'avoir une vision mitigée sur Chavez.

Le problème pour moi, c'est quand on érige Chavez en modèle. Sa grande réussite est d'avoir utilisé intelligemment les recettes des exportations de pétrole, ce qui lui a permis de réaliser des programmes sociaux ambitieux tout en gardant une fiscalité light. C'est une grande réussite, car il y a plein d'autres pays débordant de matières premières énergétiques, mais où cette richesse ne profite qu'à un petit cercle de pouvoir corrompu et aux compagnies pétrolières. C'était un peu le cas du Venzuela pré-Chavez.

Mais on ne peut évidemment pas appliquer cette politique dans un pays comme la France qui ne dispose pas de matières premières si précieuses en aussi grande quantité.
Et quand on enlève ces programmes sociaux financés par le pétrole (et ce qui serait donc applicable, même sans pétrole), ce qui reste ne me plaît pas vraiment : arrestations arbitraires, emprisonnements sans jugement, fermeture de média d'opposition, délire mystique (ça fait jouir Albion, mais pas moi), théatrâlisation de son action à la télé (genre, "je vais régler votre problème avec votre banque, madame")...

Bref, dire que Chavez a fait beaucoup de choses positives, à côté du négatif, oui. Espérer s'en inspirer pour la France ou un autre pays Européen, là non.
Etienne Chouard, c'est la démocratie par le tirage au sort. C'est pas la top référence quand même.
Citation :
Publié par Mr. House
Une vidée intéressante sur Chavez puisque pas mal de gens ont l'air assez ignorant sur ce personnage (ce qui ne les empêchent pas de le juger ou de souhaiter sa mort):

"Chavez, à un moment, il va être à la recherche du pouvoir pour le pouvoir, il va pas être capable de laisser la place".
Bingo.

Au passage, c'est amusant de constater que toute personne ayant une opinion un tant soit peu nuancée est qualifiée d'ignorante sur le sujet, alors même que c'est le fait d'avoir une connaissance approfondie qui permet d'avoir cette opinion nuancée.

Toujours dans la même problématique, il n'y a que moi que les vidéos gonflent ? Surtout quand les gens qui nous les linkent se cachent derrière pour prétendre être "ceux qui savent" ? La vidéo, c'est le média le plus pauvre en information et le plus manipulateur, celui sur lequel l'usage de l'esprit critique est le plus complexe et le plus chronophage, celui qui sert à rendre passif et acquiesçant son observateur. Foutez-nous la paix avec vos vidéos, donnez nous des textes.
Citation :
Publié par Meine
Etienne Chouard, c'est la démocratie par le tirage au sort. C'est pas la top référence quand même.
Je ne vois pas en quoi ça le disqualifie, lui ou ses propos.
En tout cas ça ne le disqualifie pas plus que les médias qui trouvent que c'est ok d'épurer l'information si c'est pour la bonne cause.
Parce que ça s'appelle plus une démocratie.
Citation :
Publié par Meine
Parce qu'un ça s'appelle plus une démocratie.
En fait, si, au contraire, c'est même la démocratie au sens le plus pur, avec le référendum. Les élections sont un processus aristocratique. Les Grecs l'avaient déjà théorisé il y a fort longtemps de cela.
Si tu parle du Boule athénien, tirée au sort, elle n'est que la courroie de transmission des doléances et de projets de loi, elle ne les vote pas si ma mémoire est bonne.

Edit : je vais pas débattre la dessus des heures vu que j'y connais quasi rien, mais les magistrats étaient là pour appliquer les lois votées par l'ecclesia qui était le pouvoir législatif et qui était totalement dévolu au peuple, non ?

Dernière modification par Compte #22540 ; 06/03/2013 à 12h06.
Un grand nombre de magistrats athéniens étaient tirés au sort. Mais quand je dis que le tirage au sort est démocratique et l'élection aristocratique, je ne fais que répéter ce que disaient les penseurs grecs eux-mêmes. Qui du reste, en bons conservateurs, étaient plus favorables à l'aristocratie qu'à la démocratie.
Citation :
Publié par Aloïsius

Au passage, c'est amusant de constater que toute personne ayant une opinion un tant soit peu nuancée est qualifiée d'ignorante sur le sujet, alors même que c'est le fait d'avoir une connaissance approfondie qui permet d'avoir cette opinion nuancée.
Je n'ai pas d'avis sur la vidéo et je m'en tape.
Je veux juste faire remarquer que c'est Aloïsius qui a une "opinion nuancée" et les autres qui sont des sectaires. C'est un peu facile, non Aloïsius?
Citation :
Publié par Lugnicrat
C'est un peu facile, non Aloïsius?
Une opinion nuancée, c'est effectivement facile à définir : c'est quand on est capable de dire que tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir. Et inversement pour les positions binaires. Dans un sens ou dans l'autre, du reste. Du coup, l'héroisation de Chavez, tu devines facilement ce que j'en pense. Ce qui ne signifie pas que sa politique sociale soit à rejeter : ce n'est pas cet aspect là que je critique.
Personnellement j'espère juste que la criminalité et l'insécurité vont diminuer les années à venir et que ce sera le principal objectif du prochain gouvernement car c'est réellement ce qu'il y a plus grave là bas.
Rien de très nouveau... http://www.lefigaro.fr/international...-le-cancer.php

Pour ma part, je trouve son bilan plutôt positif.. Le monde est plein de dirigeants qui auraient choisi des politiques différentes et plus égoïstes avec les cartes qu'il avait.

On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne. Et a mon avis, le peuple venezuelien va plus y perdre qu'autre chose dans les années a venir.
Citation :
Publié par Aloïsius
"Chavez, à un moment, il va être à la recherche du pouvoir pour le pouvoir, il va pas être capable de laisser la place".
Bingo.

Au passage, c'est amusant de constater que toute personne ayant une opinion un tant soit peu nuancée est qualifiée d'ignorante sur le sujet, alors même que c'est le fait d'avoir une connaissance approfondie qui permet d'avoir cette opinion nuancée.

Toujours dans la même problématique, il n'y a que moi que les vidéos gonflent ? Surtout quand les gens qui nous les linkent se cachent derrière pour prétendre être "ceux qui savent" ? La vidéo, c'est le média le plus pauvre en information et le plus manipulateur, celui sur lequel l'usage de l'esprit critique est le plus complexe et le plus chronophage, celui qui sert à rendre passif et acquiesçant son observateur. Foutez-nous la paix avec vos vidéos, donnez nous des textes.
Tiens un texte, de la part d'un journaliste de gauche qui s'appuie sur des propos du PCV (ce qui me plaît bien) :
Citation :
Un antimodèle à gauche
LE MONDE | 04.10.2012 à 16h19 • Mis à jour le 04.10.2012 à 16h19
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Présenter aujourd'hui l'expérience chaviste comme une inspiration pour la gauche européenne est tout simplement une escroquerie intellectuelle. Si l'on prétend débattre du Venezuela, mieux vaut ne pas substituer à une analyse sérieuse des demi-vérités propagandistes glanées lors de visites guidées dans les villages Potemkine du cirque bolivarien.

Observateur et militant sur le terrain des processus politiques et sociaux sud-américains depuis quinze ans, je suis aussi électeur du Front de gauche. C'est à ce double titre que je souhaite apporter mon point de vue.

Bénéficiaire de la plus abondante manne pétrolière de son histoire, le Venezuela a engagé à partir de fin de l'année 2003 une politique de réduction de la pauvreté méritoire mais très problématique dans ses méthodes comme dans sa substance.

Elle se heurte depuis cinq ans à des limites intrinsèques tandis que persistent ou s'aggravent des problèmes aigus d'insécurité, d'inflation, de logement et de sous-emploi. Quant à la marche vers le "socialisme", signalons simplement que la part du secteur privé dans la formation du PIB vénézuélien a en fait augmenté sous les mandats d'Hugo Chavez.

Parallèlement à la décadence avérée des "missions" bolivariennes - brièvement revitalisées à coups de pétrodollars avant chaque élection -, ce qui fait défaut, c'est une véritable politique sociale articulée à une réforme cohérente de l'appareil d'Etat. Le social, au Venezuela, ce sont des opérations de commando extra-institutionnelles, sans horizon soutenable défini, parfois militarisées, ou bien directement gérées par un Etat étranger en échange de cadeaux pétroliers.

Nul besoin de prêter l'oreille à la propagande de la droite locale pour comprendre comment cette politique velléitaire s'inscrit dans la logique perverse du pétro-Etat vénézuélien. Dans un document datant de 2011, le Parti communiste vénézuélien, allié discrètement réticent d'Hugo Chavez, signale que non seulement "le modèle de capitalisme dépendant rentier et improductif dominant dans notre pays se perpétue, mais qu'il se renforce".

On ne constate "aucun progrès en matière de diversification de l'économie" mais au contraire un grave approfondissement de sa dépendance - technologique et alimentaire en particulier - et le triomphe d'une bourgeoisie importatrice parasitaire.

Les communistes vénézuéliens soulignent en outre que les initiatives économiques de type coopérative ou "entreprise de production sociale" promues marginalement par le régime ont "très peu de succès" - un euphémisme poli vu les désastres observables sur le terrain.

Dénonçant les dégâts de l'hyperprésidentialisme et l'absence totale "d'instances de direction collective ", ils décrivent l'Etat bolivarien comme "hautement inefficace", constatent une "intensification de la corruption" et déplorent, à côté d'avancées sociales partielles et fragiles, une véritable "régression en matière de planification, de coordination et de prestation d'une série de services publics fondamentaux". Conclusion : "On ne peut plus occulter le fossé entre le discours "socialiste" de certains acteurs gouvernementaux et la pratique concrète du gouvernement, et la tension qui en résulte atteint un point critique."

C'est le même diagnostic qu'émettent les nombreuses organisations politiques et sociales de gauche et les dizaines de milliers de militants progressistes honnêtes qui, ces dernières années, ont pris leurs distances à l'égard du processus bolivarien. Aussitôt traités de "traîtres" et d'"agents de l'Empire" par les sbires du régime, ils ont pourtant cent fois raison de dénoncer ses contradictions criantes et la culture politique ultra-autoritaire constamment réaffirmée par la voix de son maître : "J'exige la loyauté absolue envers mon leadership. Je ne suis pas un individu, je suis un peuple... Unité, discussion libre et ouverte, mais loyauté... Tout le reste est trahison." (Hugo Chavez, janvier 2010.)

Résumons. Sur le plan social, aux efforts redistributifs des années 2004-2006 - passablement erratiques mais ayant eu le mérite de mettre la question sociale au centre du débat politique - a succédé une phase de stagnation liée aux gravissimes dysfonctions d'un Etat rentier colonisé par la boliburguesía (la "bourgeoisie bolivarienne").

Sur le plan économique, on constate l'approfondissement vertigineux d'un modèle parasitaire, dépendant et corrompu que Chavez n'a pas inventé, mais dont il a porté à l'extrême tous les traits les plus néfastes. Sur le plan international, il y a longtemps que tout le monde sait en Amérique latine que, du fait de ses incohérences et de son histrionisme stérile, Chavez a perdu la bataille du leadership régional.

Le discours "anti-impérialiste" du régime, dont les relations pétrocommerciales avec les Etats-Unis sont excellentes, se résume à un soutien indéfectible et tonitruant à Mouammar Kadhafi, Bachar Al-Assad, Mahmoud Ahmadinejad ou Alexandre Loukachenko. Qui plus est, Chavez est pathétiquement dépendant des multinationales brésiliennes et mange dans la main de son "meilleur ami", le président colombien Juan Manuel Santos, allié crucial de Washington.

Au niveau des pratiques institutionnelles, le gouvernement de Chavez n'est certes pas une dictature, mais, pour prendre une comparaison européenne, sur un gradient d'autoritarisme manipulateur qui irait de Silvio Berlusconi à Vladimir Poutine, il est très proche dans ses méthodes et son esprit d'un régime comme celui de Viktor Orban en Hongrie.

Justice aux ordres, criminalisation des mouvements sociaux et du syndicalisme de lutte (les "affaires Tarnac" de Chavez se comptent par dizaines), incarcérations arbitraires, interdictions professionnelles, confusion systématique du parti et de l'Etat, mépris des mécanismes et des garanties définis par la Constitution bolivarienne, tolérance complice de la corruption dans les rangs du pouvoir et protection éhontée des nouveaux riches au service du régime, la liste des abus et des violations est copieuse.

Enfin, en termes d'éthique militante, Chavez et son parti croupion incarnent un modèle hyper-caudilliste caractérisé par ses tendances mafieuses et son charlatanisme idéologique.

Malgré une érosion électorale constante depuis 2007, Chavez conserve suffisamment de capital charismatique pour gagner les élections, et les Vénézuéliens ont le droit de choisir leurs dirigeants sans ingérences extérieures ni campagnes de diabolisation. Mais sur le fond, le "modèle" bolivarien est exactement le contraire de ce à quoi devrait aspirer une gauche digne de ce nom.

© Marc Saint-Upéry

Par Marc Saint-Upéry, essayiste et traducteur
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Se référer à son livre "Le rêve de Bolivar : le défi des gauches sud américaines" pour une critique constructive plus consistante du début de sa présidence (jusqu'à 2008).
Citation :
Publié par Meine
Etienne Chouard, c'est la démocratie par le tirage au sort. C'est pas la top référence quand même.
C'est tellement plus démocratique de se faire élire en dépensant une quantité de fric inaccessible à la plupart des citoyens (équipe de campagne, supports de communication, déplacements).
Citation :
Publié par Ex-voto
Tiens un texte, de la part d'un journaliste de gauche qui s'appuie sur des propos du PCV (ce qui me plaît bien) :

Se référer à son livre "Le rêve de Bolivar : le défi des gauches sud américaines" pour une critique constructive plus consistante du début de sa présidence (jusqu'à 2008).


Voilà : en moins de temps qu'il ne m'en a fallu pour subir les trois premières minutes de la vidéo qui m'a agacé, j'ai eu une argumentation plus claire, plus facilement vérifiable (suffit de faire un petit google sur tel ou tel point) et plus informative. Vive le texte, vive l'écrit.
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