Keelala Chapitre II : Apprendre

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Encore un épisode et puis......

Pour ceux qui attendent du SEXE, Breihtlag rentre bientôt dans l'histoire .
Patience...

Aieu.... non, pas taper, pas taper Keekee ....Epargne moi, je te laisse le bon PC toute la nuit....Aller pitié...

Au secourssssssssssssssssssssssssssssss


PS: Euh ? Dit Calli t'est d'accord ?
__________________
Héhéhéhé j'aime beaucoup le passage avec les décapitations...
De toute manière, ils ne m'aiment pas les siabras...

Continue comme ça, j'attends la suite, toujours avec la même exitation

Jaha Effect
Cool
Super , je ne m'attendais pas a une entrée en matiere si violente mais le parallele avec ses sens confus et son jeune esprit perturbé par la bestialité de ses actes restent dans le prolongement du personnage .

Quel talent

Ps: apré l'effort , le réconfort : Du Sesk! Du sesk!
Citation :
Provient du message de Breihtlag Philos
oups trompé de post.........
Hannnnnnnnnnnn qu'est ce qu'il a inventé encore pour remonter le post, c'est pas biennnnnnnnnn.

Tu devrais plutôt motiver Keekee a continuer son histoire

Jaha Effect
Maintenant ce serait sympa de donner plus de profondeur aux autres personnages, cela parait difficile de construire un roman interessant avec un seul personnage qui soit ettofé.
La Forge

. . . Le retour fut simple et rapide. Bien que le fait d’avancer en compagnie d’Azale me donnait l’impression d’être repérable sur des lieues, nous ne rencontrâmes rien de significatif. A notre arrivée à Howth, le chef Pronisias eut un lourd froncement de sourcil en voyant Azale à mes cotés. Mais lorsque nous lui fîmes part de notre découverte, il se désintéressa immédiatement de la question pour ne plus que bavarder avec excitation en manipulant l’argent. Il me remercia et malgré nos refus répétés, il insista pour nous offrir un objet à chacune. Alors que je prenais congé, il me pria de porter le minerai chez une enchanteresse de Mag Mell dont les connaissances encyclopédiques lui permettraient de déterminer les propriétés et l’usage de l’argent. Je partis, suivie de près par Azale.

- J'habite Tir na Nog alors je vais faire la route avec toi. Enfin... Si tu veux bien ?

. . . Ayant vu son caractère à l’œuvre, cette timidité soudaine me fit rire. Toute la tension de la nuit dernière et de la journée précédente s’effaça. Jusqu’à présent, les elfes avaient toujours été, pour moi, des êtres mystérieux et intimidants. Azale ne m’intimidait pas. Elle m’avait intrigué et maintenant m’amusait. Nous quittâmes Howth puis parcourûmes la route jusqu’à Mag Mell en discutant. Ce que nous transportions m’incitait toutefois à la prudence et je ne me détendis réellement que lorsque nous l’eûmes confié à sa destinataire. Laquelle était si excitée qu’elle nous salua à peine et partit s’enfermer avec le minerai.

. . . J’invitais Azale chez moi. Elle semblait ravie et nous reprîmes la route jusqu’à Ardee. Mon intuition ne m’avait pas trompée. Azale était plus jeune que moi. Elle était née à Tir Na Nog et n’avait jamais connu le voile. Sa connaissance du clan Sabria lui venait de complexes histoires de familles que j’eus du mal à comprendre. Elle ne ressemblait en rien à Mavelle. Elle était exubérante et volubile, emportée et drôle. Comme elle me l’avait annoncé, elle devint mon amie, simplement.

. . . Lorsque nous arrivâmes devant ma maison, nous descendîmes de cheval. A ma grande surprise une fumée provenait de la cour et le bruit caractéristique du travail de la forge retentissait jusque dans la rue. Azale et moi contournâmes la maison. Devant le feu, nous tournant le dos, se tenait un immense firbolg. Un marteau à la main, il travaillait une pièce de métal avec concentration. Le hennissement de mon poney le fit s’interrompre. Il se tourna vers nous.

. . . Sa chevelure verte coiffée en arrière dégageait un large front ridé par le froncement de ses sourcils. Ses yeux sombres se posèrent brièvement sur Azale puis sur moi. Il inclina légèrement la tête pendant que nous nous détaillions mutuellement. C’était la première fois que je fixais avec tant d’insistance un firbolg. Outre la couleur de ses cheveux, sa peau mate et sa musculature saillante m’évoquèrent immédiatement l’image d’un arbre. Son regard, bien que persistant, demeurait calme, presque sans émotion.

. . . Ce fut Azale qui rompit le silence.

- Salutations ! Dit-elle avec entrain.
- Bonjour mesdames. Répondit-il avec une nouvelle inclinaison de la tête.
- Bonjour… hésitais-je. Je suis Keelala, j’habite ici. Ajoutais-je précipitamment comme pour justifier ma présence et l’inciter à expliquer la sienne.
- Alors nous sommes voisins, j’habite moi-même au rez-de-chaussée. Répondit-il à ma question muette. Je suis Corwin.


. . . Il s’avança de quelques pas et après avoir fait passer de sa main droite à sa main gauche un gigantesque marteau, il me tendit une main d’une taille non moins impressionnante. Je tendis la mienne qui se retrouva brièvement engloutie dans une poigne rugueuse et puissante. Il s’inclina ensuite légèrement à l’intention d’Azale.

- Veuillez m’excuser, mais je retourne à mon ouvrage avant que celui-ci ne refroidisse définitivement.

. . . Il retourna alors devant la forge et activa le soufflet qui attisait les braises. Le rougeoiement de celle-ci, leurs crépitements, les étincelles qui s’envolaient, le souffle chaud qui parvenait par vague jusqu’à mon visage captivèrent mes sens et les ramenèrent devant une autre forge. Je revoyais ma mère s’activer devant la sienne… La main d’Azale sur mon épaule me ramena dans le présent. Je tournais la tête vers elle et lui sourit comme pour la rassurer. Nous installâmes nos montures à l’écurie puis montâmes dans mon appartement. Je préparais un repas léger que nous prîmes en discutant. Nos propos rythmés par les coups de marteau du firbolg. Nous l’entendions parfois s’exclamer ce qui ressemblait fort à des jurons et je devins de plus en plus distraite. J’éprouvais l’irrésistible envie d’aller l’observer. Azale du le sentir car elle m’annonça son départ avec un sourire malicieux. Je l’accompagnais jusqu’à l’écurie. Une fois en selle, elle m’envoya un baiser du bout des doigts puis mit sa monture au trot et partit rapidement. Lorsqu’elle eut disparue de ma vue je me tournais vers la forge.

. . . Le spectacle restait le même si ce n’était pour un pile d’objet en métal d’une forme indéterminée sur le coté de celle-ci et pour la sueur qui faisait une large auréole sur le dos de la chemise de mon immense voisin. Je le regardait faire en silence et comprit vite qu’il débutait. Tachant de me trouver une contenance quelconque au lieu de rester plantée sans bouger, j’allais bouchonner mon poney dans sa stalle. Rapidement, je brossais sa robe au rythme du marteau. Brusquement, celui-ci s’arrêta et je vis Corwin ranger son matériel en maugréant puis rentrer chez lui d’un pas lourd. Je restais un moment, les yeux perdus dans le rougeoiement des braises.

. . . Prise d’une inspiration subite, je me ruais chez moi et cherchais le sac avec lequel j’avais voyagé. Je le trouvais tout au fond de la gigantesque armoire de chambre. J’en sortis une pochette de cuir que j’ouvris sur mon lit. A l’intérieur, retenus par des lanières, se trouvaient un marteau, une plane et une grosse aiguille destinée aux travaux de maroquinerie. L’ensemble avait été intégralement fabriqué par ma mère et c’était plus par nostalgie qu’avec l’intention de m’en servir que je les avait emmené. Je pris le marteau et le soupesais lentement. Il était plus petit et plus léger que celui de Keemoma et surtout quasiment neuf. Je le remis dans la pochette, refermais celle-ci puis l’emportais. Je dévalais les escaliers et contournais la maison pour revenir devant la forge.

. . . Elle dégageait encore une forte chaleur mais les braises du dessus avaient déjà noircies. J’accrochais ma pochette à ma ceinture. Parcourant la cours du regard, je trouvais un billot de bois. Je le roulais jusqu’à la forge puis montais dessus. J’activais le soufflet avec moins d’effort que je ne l’aurait cru. L’entraînement intensif que je suivais depuis mon arrivée avait fortement développé ma frêle musculature. Le souvenir des gémissements que cette activité me faisait pousser autrefois me fit rire. Et je m’activais avec d’autant plus d’énergie à raviver le foyer.

. . . Lorsque les braises rougeoyèrent à nouveau et que des étincelles se mirent à voler tout autour, je laissais le soufflet. Je pris un morceau de métal sur la pile de rebus laissés par mon voisin. Je reconnu immédiatement du cuivre. Un métal peu propice à la construction d’arme mais que sa malléabilité rendait parfaite pour la fabrication d’écailles que l’imposant firbolg semblait s’être échiné à vouloir réalisé. Manifestement, il destinait ces écailles à lui-même ou à l’un de ses semblables car la taille des ces dernières étaient dix fois supérieures à celles qui composaient les armures de ceux de mon peuple. Par jeu, je fabriquais quelques une de ces écailles géantes. Puis lorsque je sentis que j’avais mon marteau bien en main, je me lançais dans la construction d’un couteau. Un simple couteau. Pourtant je travaillais longuement la lame, la frappant, la refroidissant dans un baquet d’eau pour observer son évolution puis la chauffant à nouveau pour corriger les imperfections que j’y trouvais. J’affinais son tranchant. Je donnais forme à l’extrémité qui serait assemblée à la garde de cuir et de bois. Le foyer cuisait mon visage et des gouttes de transpiration coulaient sur ma nuque et dans mon dos.

. . . Lorsque j’en fut satisfaite, je la trempais une dernière fois et la laissais refroidir sur l’enclume. Je choisis alors un bout de bois au milieu du tas de bûches contre le mur de l’écurie. Je pris ma plane et entrepris de donner au morceau la forme d’un petit cylindre. Je creusais ensuite une fente dans l’un des bouts. Je taillais un morceau de cuire de ma pochette. J’enfonçais l’extrémité pointue de la lame dans la fente de la dague puis assemblait les deux avec le cuir. J’entourais précautionneusement la garde et l’extrémité de la lame avec afin de les rendre solidaire. Je nouais enfin deux morceaux de cuir au bout de la garde. Je testais alors la solidité de mon assemblage en plantant le couteau dans le billot plusieurs fois de suite. Il résista.

. . . Je m’assis alors sur le billot et regardais ma fabrication en la faisant passer d’une main à l’autre. C’était, honnêtement, le couteau le plus laid qu’il m’ait été donné de voir et pourtant j’éprouvais une intense satisfaction à voir le reflet des braises dans sa lame.

- C’est un beau couteau. Dit une voix retentissante derrière moi.



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