Quelle est ton histoire ?

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Voilà une histoire introductive pour mon Templier. Il y a encore une phrase dont la sonorité me dérange, mais l'essentiel est là
Soyez libre de commenter, ou d'enrichir ce sujet de vos propres histoires.


Citation :
Mon histoire ? Je suppose que nous pouvons en parler. Mais je vous préviens, il n’y a pas grand-chose d’excitant à mon sujet.

Je viens d’une petite ville du nord. Un père soldat, une mère artiste, une vie banale. A ce stade, vous vous dites sûrement que ce début soporifique ne fait que cacher l’événement tragique qui allait me mener sur la voie des Daevas. Mais vous vous trompez. Il n’y eut jamais d’attaque, jamais de morts et de cendres comme dans les récits de milles autres guerriers que je fus amené à rencontrer et qui tombèrent pourtant sous ma lame.

Mon père n’eut jamais à combattre. De mémoire, je crois même qu’il ne vit jamais l’ombre bleuté d’un Asmodien. Heh ! Je ne suis même pas sûr qu’il puisse différencier un lézard d’un Balaur, quand bien même celui-ci serait juché sur le corps ensanglanté de ma mère. Mais malgré sa simplicité, je ne l’ai jamais connu autrement que passionné… les yeux tournés vers un ciel qui, faute de talent, lui serait à jamais refusé.

Au-delà de ce rêve inaccessible, seules trois choses comptaient vraiment pour lui. Ma mère bien sûr… moi, à n’en point douter, et son épée. Et je suis sûr que vous l’avez deviné… pas dans cet ordre.
Mon sourire vous étonne ? C’est pourtant ce qui fit de moi l’homme que vous aspirez à connaître.
Mon premier cadeau fut une dague… et c’était pour ma naissance. Inutile de préciser que je dus attendre quelques années avant de pouvoir la tenir, et plus encore pour m‘en servir. Mais aussi loin que remonte ma mémoire, je peux me souvenir de ma main reposant sur la garde d’une arme à mon flanc.

Je devins très vite la plus grande joie de mon père… et son plus grand démon. J’avais le talent qu’il n’aurait jamais. J’avais le pouvoir qu’il ne pouvait qu’imaginer tout en se sachant privé de lui. Et pire que tout, je n’avais pas une once d’ambition ou de désir.

Je n’ai jamais voulu tout ça. Pas la moindre plume de ces ailes qui font mon statut. C’est le combat lui-même qui vint systématiquement me trouver et me mettre à l’épreuve, alors même que l‘idée de gagner ou de perdre n‘ai jamais eut la moindre importance pour moi. Mais je n’y peux rien, je n’arrive juste pas à mourir.
Votre regard en dit long… et avant la fin de tout ceci, le choix vous appartiendra de décider si cela est vrai ou non. D’accepter le fait que je ne fasse pas aussi mal que la moitié de ceux qui se sont retrouvé a mes pieds… et que je n’ai pas une once de ces pouvoirs qui font la gloire des puissants. En bref, je vous suis inférieur en tout point. Et pourtant c’est vous qui êtes là, à écouter mon histoire pendant que mon épée fini de boire de votre sang…

Il semblerait que cette fois encore, la mort n’ai pas voulue de moi. Dommage pour vous. J’espère seulement qu’au moment de sombrer dans les ténèbres de votre dernière demeure, votre ultime pensée ne sera pas de vous dire que votre rêve fut brisé par une personne qui n’en avait aucun.
Merci

Il est délicat pour une personne qui aime écrire d'être a ce point inattentif. Et je l'étais tout autant durant mes cours de français *sigh*.

J'en profite pour rajouter deux autres bios. Pour m'entrainer, je proposais au gens de répondre à 2-3 questions... me laissant développer a ma guise sur cette base.

La première était pour un joueur nommé Winder, ou plutôt sa templière de soeur.

Citation :
« Tu es lent.
- Parle pour toi ! »

C’était une journée comme les autres. Rien de particulier, si ce n’est peut être ce parfum d’incertitude qui planait depuis le matin.

Ma sœur était a coté de moi, drapée de fourrures si bien que seuls ses yeux étaient visible. Elle regardait la montagne qui nous faisait face avec la même détermination glaciale que je lui connaissais, ce même regard qu’elle avait a chacune de nos missions. Mais le mouvement de ses doigts caressant la lame de son épée était inhabituel et trahissait sa nervosité. Elle devait avoir sentie comme moi que cette histoire ne serait pas aussi simplement réglée que les autres.

Nous étions des mercenaires. Un choix de vie comme un autre, et pourtant celui-ci semblait s’être imposé à nous de lui-même. Car depuis aussi loin que remontait mes souvenirs, nous avions toujours été sur les routes… ma grande sœur me tenant par la main alors que son regard transperçait les ténèbres qui se plaçaient devant nous.

Mais aujourd’hui un vieil homme nous avait arrêté aux abords d‘un chemin. Ma sœur ne l’avait même pas regardé néanmoins il insista pour nous raconter son histoire. Sa ferme avait été attaqué disait il, mais rien n’avait été prit. Rien, sauf la lumière.

Une nuit, le démon de la montagne avait fait son apparition à l’horizon. Celui-ci regarda un moment… puis il étendit ses ailes, des ailes si gigantesques que la nuit semblât se voiler. Et il n’y eut bientôt plus aucun scintillement dans le ciel sauf pour ses yeux de feu. Le monde était devenu obscurité.

Je pris l’homme pour un fou. Mais ma sœur se contenta de demander le chemin à prendre. Puis nous fîmes marche vers la montagne. C’est là que l’histoire du vieil homme se vérifia. Car plus nous avancions, plus l’air semblait devenir de la cendre dans nos bouches et de la glace sur notre peau. Nous touchions maintenant au but… et alors que tout bon sens aurait recommandé plus de prudence de notre part, j’observais silencieux ma sœur presser le pas.

« Il n’est pas loin.
- Dis quelque chose que j’ignore soeurette. Comme ce que peut bien être ce « il » par exemple. Tu crois à ces histoires de démon de la montagne ? »

Elle ne répondit pas… et fit marche vers ce qui semblât être un feu provenant d’un campement.

Près de celui-ci il y avait un homme d’envergue solide recouvert d’un épais manteau. Il ne bougea pas tout de suite, mais fit mine de renifler avant d’éclater de rire. Bien que l’ombre l’entourait je pu apercevoir le reflet de ses dents se dévoiler alors qu’il se mit a parler.

« Ainsi… vous voilà. »

Ma sœur écourta les présentations et fondit sur lui. Mais il esquiva l’attaque et riposta d’une claque lourde sur le flanc gauche de ma sœur, la projetant à quelques pas. Puis très lentement, comme si ma présence n’avait pour lui aucune importance, il souleva une énorme masse du sol et la fit retomber sur son épaule.

« Je ne saurai dire si vous avez mit trop de temps… ou pas assez. Mais à vous voir ainsi, je jurerai que pas assez. »

J’entendit les doigts de ma sœur craquer tandis que ses mains se crispaient sur la garde de son épée qu’elle tenait plus fermement que nécessaire. Puis elle bondit de nouveau sur lui.

Son style était unique quoique anti-académique, et rien ne me fascinait plus en ce monde que de la voir combattre. Elle sautait, s’inclinait, s’élançait… portant assaut sur assaut de manière aussi chaotique qu’incisive, et se laissant porter par cet instinct et cette soif de combattre qui nous avait condamné a cette vie d’errance, parsemé de guerres et de morts.

Mais l’adversaire était de taille, exécutant avec légèreté des mouvements d’une grande puissance et gardant ma sœur à distance. Et pire que tout, il ne me laissait aucune ouverture malgré la violence du combat qui faisait rage entre eux.

Ma sœur me lança soudain un regard d’une grande confusion, mêlant excitation, colère et empressement. Elle m’ordonna alors de lui lancer mon bouclier avant de reculer. Et sitôt qu’elle s’en saisit, le combat changea d’atmosphère.

Ma sœur détestait les boucliers. Ils étaient lourd, et encombrant. Mais elle se savait plus doué dans leur maniement que pour n’importe quel type d’arme. C’est ainsi que l’ayant plaqué contre son bras, son regard devint glace. Elle se mit alors à avancer par à-coup, chaque projection de son bouclier vers l‘avant provoquant un rugissement bestial alors qu‘elle-même restait de marbre, son corps dégageant à chaque fois une pression et une énergie écrasante.

Je reconnaissais là son attaque la plus offensive pour l’avoir vu maintes fois. 5 coups de boucliers en 5 pas… et je n‘ignorais pas le nombre de personnes que ce coups avaient laissé la nuque brisé sans qu‘il leur soit donné la possibilité de fuir, de réagir, ou de riposter.

Un. Cela commençait. Sous l’impulsion du coup, la fourrure entourant sa chevelure tomba au sol.
Deux. La masse du colosse percuta le bouclier et fut violemment projeté en arrière.
Trois. Il tenta de se protéger mais le coup vint briser sa garde.
Quatre. Il fut forcé de reculer, le coup parvenant à l’étourdir.
Cinq…

Il n’y eut pas de cinq. Un bras bleuté dont les doigts finissaient en lames s’allongeât brusquement, traversant le bouclier pour se saisir de la gorge de ma sœur.

« Pas cette fois ma fille, pas ce soir. Reviens une autre fois, trouve moi à nouveau. Et venge enfin ta mère que j’ai prise par deux fois. La première pour son corps, la seconde pour son âme. »

La seconde était pour un femme Assassin nommé "$anglante". Attention, le nom m'ayant fait partir dans un délire... c'est un peu sordide
Citation :
La pluie au dehors faisait toujours rage, le tonnerre grondant comme si ce jour était appelé à être le dernier. Et au fond, peut être était-ce vraiment le cas.

Je ne fus pas sûr de moi lorsque je l’aperçu pour la première fois. Devais-je aller lui parler, ou simplement passer mon chemin comme la sagesse le préconisait. Car si sa beauté déchaînait les passions, seul un simple d‘esprit n‘aurait pas prit garde à la multitudes d‘armes qu‘elle portait sur elle comme des bijoux, aussi naturellement que si elle avait ignoré que chacune aurait pu tuer à elle seule un homme de mon envergure. Mais en cette soirée plus que tout autre, je n’étais pas d’humeur à être sage.

Elle vint vers moi, l’air détaché mais sachant exactement ce qu’elle faisait. Puis passant une main délicate dans sa chevelure de feu, elle passa en me frôlant et continua sans s’arrêter vers l’escalier… le balancement de ses lames rythmant son déhanchement enivrant. Et avant même de le réaliser, je fus debout à la suivre, hypnotisé par l’attraction qu’elle m’insufflait.

Je la pris dans mes bras, l’ombre nous entourant comme un linceul alors qu’elle me traînait dans sa chambre. Délicatement je caressais sa peau d’un blanc nacré, mes doigts passant sur les lanière de cuir qui nouait son corset.

« Qui es tu… ? »

Ce fut un murmure. Rien de plus. Mais elle y répondit. Elle me parla d’elle, de ses années d’effort pour devenir ce qu’elle était, du courage qu’il lui avait fallu pour surmonter les difficultés de son enfance. Et plus elle parlait, plus elle me rappelait cette villageoise que j’avais connu autrefois et qui avait fait naître en moi une passion aussi intense qu’éphémère. La même douceur dans les cheveux, la même sensibilité dans la peau… et la même détermination. Tout ce que j’avais pourtant laissé pour courir l’aventure il y a si longtemps.

Son dos était maintenant nue devant moi, révélant un tatouage qui absorba mon attention en un instant.

« C’est ton nom ? »
« C’est le celui que je porte maintenant… »
« Pourquoi le S est il barré ? »
« Car j'ai tranché tous mes liens. »

Puis je sentis ma gorge se déchirer et une violente douleur envahir l’ensemble de mon corps.

Me revoilà maintenant au début de cette histoire, ma vie s’échappant hors de moi comme un torrent qu’on ne peut plus arrêter. Et tandis que j’emporte avec moi dans les ténèbres le souvenir de son parfum qui mêlait si délicatement la mort à la séduction… je ne peux refréner une dernière pensée.

« Ma fille… »
Chrome Shiel, t'es un fan des films ou des livres gores, non?
en tout cas sont géniales les bios: la tienne, celle de l'assassin(e) et celle de peau d'âne (et son frère). t'écrirais pas un peu dans la rl? si non, tu devrais essayer de faire des histoires courtes (10 pages); je serai un lecteur assidus.
Citation :
Publié par Y-Lan
Chrome Shiel, t'es un fan des films ou des livres gores, non?
en tout cas sont géniales les bios: la tienne, celle de l'assassin(e) et celle de peau d'âne (et son frère). t'écrirais pas un peu dans la rl? si non, tu devrais essayer de faire des histoires courtes (10 pages); je serai un lecteur assidus.
Je n'avais pas vu ce commentaire ! Désolé, j'aurai du y répondre avant !

Merci tout d'abord. Beaucoup. Il m'arrive d'écrire, parfois, pas autant que j'aimerai. J'ai un gros problème de base mais j'aime les histoires. Et je pense avoir une bonne créativité. Mais je manque de discipline.

Pour les livres gores... même pas en fait. En réalité, je ne savais pas ce que j'allais écrire avant de le faire. Pour ces histoires j'avais un nom et des caractéristiques de bases données par un joueur lambda, et je partais en impro totale, me laissant inspirer par le caractère décrit en quelques mots. On peut dire qu'une fois le personnage imaginé dans mon esprit, c'est lui même qui m'a raconté son histoire. Ou le plus souvent, un témoin. Celle de l'assassin m'a surpris moi même d'ailleurs.

Je vais penser à ta suggestion cependant
Pour le créateur du post : Excelent, je me suis imaginer ton personnage au dessus d'un agonisant et lui content cette histoire. On sent parfaitement l'arrogance propre aux élyséens et le côté je suis doué maisj m'en fou rend ton personnage "cool "

Bg conscis ( j'aime pas les pavé ) et facile à lire.
Citation :
Publié par Chrome Shiel
Merci

(Un de ces jours, il me faudra prendre le temps de gommer les fautes n'empêche)
Naaannnn les fautes ajoutent un côté ludique, on essaye de les trouver et on s'esclaffe d'auto satisfaction

Il faut que je prenne le temps d'écrire mon bg. J'ai la trame de fond et la ligne directrice mais ce qu'il me manque c'est l'inspiration pour implanter le décor et une situation particulière et originale comme tu l'as si bien fait.
Envois moi des détails de type : nom, personnalité, éducation, style de combat, classe, genre (homme ou femme) et ce que tu jugeras approprié avec, et je t'aiderai pour la trame tout en te laissant le plaisir de l'écrire si tu veux.
Bel effort, j'ferai un commentaire détaillé lorsque j'aurai tout lu, mais avant de continuer je voudrais souligner un point que je juge important.

Une histoire doit donner envie d'être lue, hors lorsque tu commences ladite histoire, celle de ton personnage, tu commets (selon moi) une double faute, qui n'a rien de grave, mais qui mérite peut-être d'être soulignée et évitée.

C'est au niveau de la phrase "mon histoire... n'a rien d'excitant/d'exceptionnel". Beaucoup d'écrits amateurs débutent comme ça. C'est un écueil rarement évité, qui essaye de titiller la curiosité du lecteur. Oui, mais le lecteur se dit : "puisque ton histoire n'a rien d'excitant, alors pourquoi la lire ?".

Je trouve que c'est une facilité de narration qui évite à l'auteur de trouver une formulation ainsi qu'un début/accroche plus fine.
En tout cas, ça m'a l'air d'être un bien joli texte. A tout à l'heure pour un commentaire plus détaillé !
Citation :
Publié par Johannis
Bel effort, j'ferai un commentaire détaillé lorsque j'aurai tout lu, mais avant de continuer je voudrais souligner un point que je juge important.

Une histoire doit donner envie d'être lue, hors lorsque tu commences ladite histoire, celle de ton personnage, tu commets (selon moi) une double faute, qui n'a rien de grave, mais qui mérite peut-être d'être soulignée et évitée.

C'est au niveau de la phrase "mon histoire... n'a rien d'excitant/d'exceptionnel". Beaucoup d'écrits amateurs débutent comme ça. C'est un écueil rarement évité, qui essaye de titiller la curiosité du lecteur. Oui, mais le lecteur se dit : "puisque ton histoire n'a rien d'excitant, alors pourquoi la lire ?".

Je trouve que c'est une facilité de narration qui évite à l'auteur de trouver une formulation ainsi qu'un début/accroche plus fine.
En tout cas, ça m'a l'air d'être un bien joli texte. A tout à l'heure pour un commentaire plus détaillé !
En fait, tu vois beaucoup plus loin que moi car le texte était vraiment spontané Ce n'est d'ailleurs pas une accroche que j'aime, pour la raison que tu cites, mais juste que ce personnage a vraiment cette vision de lui même. Par chance, les lecteurs ont déjà une certaine curiosité d'aller plus loin si il en sont déjà là et au fond, je peux exceptionnellement m'accorder le droit de ne pas tenter de les séduire dès la première phrase.

De manière générale, j'ai souvent essayé de faire des textes épiques mais j'ai plus de confort avec les personnages improbables.
Citation :
Publié par Chrome Shiel

De manière générale, j'ai souvent essayé de faire des textes épiques mais j'ai plus de confort avec les personnages improbables.
Qui la plupart du temps n'ont d'improbable que le caractère convenu et déjà vu de leur manque d'originalité, ou des raccourcis faciles habituels.
Ceci dit, je ne parle pas spécifiquement de ton personnage, c'est plus une réflexion générale. Partir avec pour objectif de "faire original", à mon avis, c'est plus difficile que de partir avec une idée précise (ou pas) que l'on va développer.

Quand j'parle du personnage ténébreux du fond de taverne qui se veut tout mystique, façon Grandpas au début du seigneur des anneaux, c'est que c'est l'archétype le plus utilisé dans les écrits amateurs. Et souvent, l'auteur s'illusionne (parce que pris dans l'élan de son écriture spontanée, et donc peut-être pas en position de voir son texte de manière objective, normal !).

Après, je n'ai pas la science infuse, et ceux ne sont là que les réflexion du bookworm blanc, presque aveugle et flétri que je suis - et ça n'a d'autre valeur que le commentaire d'un lecteur parmi d'autre !

Bonne continuation, Shiel.

ps : je me suis permis de commenter, vu que tu postes ton texte, j'imagine que tu attends des impressions honnêtes.
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