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agressif le bot
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10/04/2008, 01h33 |
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Les stratégies militaires de la 2nd WW en Europe (titre changé)
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Kathar - Alleria - Lango |
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#20997
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Message supprimé par son auteur.
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10/04/2008, 11h44 |
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#20997 |
#22540
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10/04/2008, 12h17 |
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#22540 |
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[Modéré par azed : hs ] |
10/04/2008, 17h57 |
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#20997
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Message supprimé par son auteur.
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10/04/2008, 22h12 |
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#20997 |
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Oui, à Perpignan et ailleurs, les panzerchaussettes ont permis à la droite de limiter la casse. Enfin, la libération judiciaire viendra...
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10/04/2008, 22h33 |
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11/04/2008, 00h30 |
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11/04/2008, 01h37 |
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Citation :
Je penche pour plusieurs raisons : - l'attention du GQG était littéralement aspirée par l'affrontement en Hollande et Belgique, dans un espèce de salmigondis d'idées préconcues ("Ardennes infranchissables", "ils ne peuvent arriver que par la Hollande"), d'analyse faussée de la situation à la vue de la nouvelle arme secrète des Allemands : les paras ("ils ont sorti les paras à cet endroit, c'est que c'est leur axe d'attaque"), et le fait que les Allemands semblaient vraiment rééditer Schlieffen. Gamelin était aux anges, Georges itou, leur contre-plan fonctionnait à merveille et les Allemands semblaient foncer là où on les attendait, ils allaient morfler. Sauf que. Frieser (je ne saurais que trop conseiller ce bouquin) a démontré que l'OKH avait délibérément laissé croire à l'ennemi ce que ce dernier voulait voir. Suite à un gigantesque cafouillage allemand, le plan Schlieffen bis était tombé entre les mains alliées, et les Allemands avec des yeux émerveillés ont vu le dispositif allié s'enclencher pour des clous ; ils savaient donc exactement leurs intentions. A partir de là, ils ont agité la muleta du matador en engageant le groupe A en premier, avec des "armes secrètes" - qui n'ont servi qu'à dire "ohééé les Alliés viendez on attaque par là". Les Alliés l'ont gobé. Et du coup, les observations contradictoires ont été repoussé comme des tentatives allemandes de diversion pour diluer l'effort allié. Ils auraient pu ne pas avoir tort. Leur erreur tragique a été cependant de tout miser sur la course à la Hollande, sans avoir de réserve stratégique. Citation :
Ca a marché pour la France. Ca a foiré pour l'URSS. Citation :
Citation :
1) après le coup de faux, l'armée française avait perdu énormément de ses divisions d'élite, toutes ses divisions blindées sauf une je crois (la 4me, un bricolage hétéroclite), énormément d'artillerie, ses positions stables, un paquet d'avions, une bonne partie de sa mobilité opérationnelle - et surtout son moral. Il est à son crédit d'avoir réussi à coaguler le front de Somme pendant un temps avec la tactique des hérissons ... mais lesdits hérissons étaient condamnés sans troupes capables de contre-attaquer et les dégager, et ces dernières troupes demandaient des hommes au moral solide et à capacité de mouvement minimal. On n'envoie pas des réservistes pour ce job. Le premier mouvement allemand a fauché l'armée française de ses meilleurs éléments, et pire encore son moral ; restabiliser la situation était très difficile à ce niveau. Mais ils ont collé Weygand au GQG 2) à partir de 38, le gouvernement était loin d'être pacifiste : l'effort d'armement et le budget de l'armée ont atteint des proportions assez impressionnantes (pour exemple, le S-35, en proto en 35/36, équipait en 1940 4 divisions, soit quelques centaines de chars ; le MAS-40, conçu en 39, était déjà pissé à 10 000 exemplaires en 1940). Faut arrêter un peu avec "le Front Populaire pacifiste qui ouvre la voie à Hitler", même si certains compromis sont durs à avaler. Le pacifisme bêlant est plus à chercher du côté de Chamberlain, qui lui n'a pas fait masse d'efforts pour réarmer l'Angleterre - même si encore une fois Daladier a accepté des compromissions énormes. Après, il y a l'inactivité française lors de la campagne de Pologne - olol² la campagne de la Sarre. Je pense qu'il y a plusieurs trucs : - les politiques ont (sagement ?) laissé les militaires décider, eux se sont concentrés sur l'effort d'armement. Et ça, ils l'ont correctement fait. - les militaires étaient persuadés de la supériorité du feu sur la manoeuvre - et donc de la position défensive. De plus, ces vieux se sont très bien rappelés de 1914, et du fait que le plan XVIII (attaque en Lorraine) a bien failli faire sombrer la France vu que les Allemands les ont frappé dans le dos par la Belgique ; du coup, ils n'étaient pas chauds d'engager leurs meilleures divisions dans une "attaque difficile sur un front fortifié" (bon, ils n'ont pas calculé que Hitler, fidèle à ses coups de poker, avait dégarni le front Ouest), coincés tout à l'Est alors que les Allemands allaient (selon leurs idées) frapper à l'Ouest. Du coup, selon leur idée, il valait mieux attendre que les Allemands frappent le premier coup en Belgique/Hollande pour foncer à leur rencontre avec les meilleures unités, stabiliser le front le plus loin possible des usines du Nord, et attendre calmement que l'Allemagne s'étouffe dans le blocus imposé - solution à économie d'hommes. Encore une fois, je souligne qu'on parle d'hommes qui ont connu les horreurs de la première guerre, et qui étaient moins que chauds de rééditer la chose - sentiment valable chez les Allemands aussi, c'est pour ça qu'ils ont tenté une manoeuvre désespérée quitte ou double, Halder l'a assez bien exprimé en finissant par se convertir au plan Manstein. Pour une fois, je vais défendre un peu le commandement français : leur raisonnement, compte tenu des éléments à leur disposition, n'était pas si foireux que ça - ils auraient dû donner plus de crédit à la manoeuvre, ça aurait permis une vraie offensive en Sarre avec des divisions correctement entraînées pour. Bon, ils ne l'ont pas fait, ils ont préféré jouer la carte de l'enlisement, c'est un choix. Là où ils ont gravé foiré, c'est qu'ils ont pris de plus en plus leur plan comme un dogme, qu'ils se sont donc mis des oeillères monstrueuses, qu'ils ont écarté l'idée de toute manoeuvre à posteriori (et là on est d'accord, pour des héritiers de la pensée militaire de Napoléon ça craint vraiment un max), et qu'ils se sont privés de toute marge de manoeuvre opérationnelle. Et ils ont été totalement déroutés lorsque les Allemands, qui semblaient si bien coller au Plan, ont commencé à faire "n'importe quoi" - d'où la paralysie ... Ils auraient dû réagir plus rapidement. Joffre était mauvais, mais au moins il ne s'embêtait pas avec les plans préétablis s'il y avait urgence et savait réagir souplement au besoin - c'est comme ça qu'il a abandonné l'offensive en Lorraine pour donner un uppercut à la machoire allemande. C'est cet esprit "bordel ça craint on change tout et on refait nos plans" qui a cruellement manqué en 1940, à mon avis. j'ai ri. Noir mais j'ai ri |
11/04/2008, 09h30 |
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