Est-ce que tout le débat s'est joué ici ?

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Publié par toutouyoutou
Juste un mot. Je suis aussi touché par le handicap mental dans ma famille (qui a contribué à fonder l'ADAPEI si ça te parle) dont plusieurs membres ont fait leur vie dans le monde associatif et médical chez moi. J'ai moi- même toujours été amené à fréquenter des handicapés mentaux.
Et en tant que prof, j'ai un élève handicapé en classe (handicap physique uniquement).
Il n'y a pas de problème particulier des profs à accepter tel ou tel élève en classe. Seulement, désolé, mais moi j'ai eu une crise de cet élève, et j'étais totalement désarmé pour y faire face : il s'étouffait, je ne savais pas quoi faire, et j'avais toute ma classe de furieux à gérer, qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Je ne pouvais pas quitter ma classe, et j'ai été amené à m'appuyer sur certains élèves pour qu'ils aillent prévenir d'autres adultes... Dans tous les cas, j'étais marron : je suis responsables de mes élèves, et si l'un d'entre eux était tombé dans l'escalier en courant, ou si cet élève c'était étouffé sur son fauteuil roulant, j'en prenait plein la gueule... On m'aurait reproché de ne pas avoir su gérer la situation ou de ne pas avoir trouvé de solutions... Mais le problème, c'est que je ne pouvais pas en trouver, puisque je n'ai jamais eu de formation pour cela : je suis prof, mon métier, c'est de transmettre des savoirs. Je ne suis pas capable aujourd'hui de faire face à certaines situations. Et désolé, mais l'accueil d'enfants handicapés, c'est une problématique compliquée, qui pose des tas de problèmes concrets et quotidiens (que tu connais bien évidemment).
Désolé encore, mais il ne suffit pas d'avoir du coeur ou de la pédagogie. Ca, c'est ce qu'on te dit et qu'on te répète, mais ça n'est pas : ça ne suffit pas.
Quant à la méfiance des profs, il faut la comprendre : le recours à la justice de plus en plus de parents leur font voir les choses sous l'angle de la responsabilité juridique, ce qui est bien normal. Car rien de pire que certains parents pour un prof, comme des parents atteints de déni de handicap (je ne parle pas pour toi, mais en général), qui pensent ou croient que leur enfant (je parle de handicap mental ici) sont en état de suivre une scolarité parfaitement normale. Toi, tu es prof, on te met un gamin handicapé dans les pâtes, et démerde- toi avec... Bah désolé, mais il faut comprendre que ça n'est pas simple. Et je suis bien entendu tout à fait convaincu que ça ne l'est pas non plus pour les parents.
Je comprends parfaitement ton désarroi. Je ne blâme pas tous les professeurs car je suis conscient que cela n'est pas facile.

En allant au bout de mon post tu aurais lu que ce qui me chagrine c'est plus particulièrement l'accompagnement de l'enfant handicapé en milieu scolaire "normal" que le rejet (par crainte/peur) par le corps professoral.

Si je sais parfaitement que vous n'êtes pas formés pour cet accueil et toutes les responsabilités qui vont avec, je désespère de voir un gouvernement miser dans la durée sur une formation gratifiante et qualifiante pour ceux qui pourraient s'engager dans la voie de l'accompagnement individuel d'enfants handicapés en milieu scolaire. Les CDD non renouvelés et les personnels non qualifiés, cela ne peut pas aider le professeur qui reçoit un tel élève dans sa classe. C'est dans la durée et le suivi de l'enfant par le même AVS qualifié que l'incorporation des enfants handicapés (pas tous non plus je suis conscient que cela n'est pas possible hein ) sera favorisée et mieux acceptée.

Merci en tout cas pour ton témoignage.

C'est sur le terrain que les politiques peuvent ouvrir les yeux et non pas dans des débats politiques ou dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, loin des réalités quotidiennes que tu as évoqué et que je connais aussi. Sarkozy s'essaie sur un plan juridique à formaliser un droit ... gageons qu'il poursuivra par d'autres mesures plus concrètes s'il est élu.
Citation :
Publié par Hordewillwin
Il a été déclaré (par le directeur de la presse régionale il me semble) que les seules pression subie par la presse régionale sont venues de l'entourage du PS.
Et son Vice-Président a démenti. Bref on s'en sort pas, lui est dans l'équipe de campagne du PS y va donc pas dire le contraire non plus et le Président comme l'a rappelé Sewen est lié directement au groupe Lagardère, donc les 2 sont loin d'être impartiaux.


J'arrète le HS là, mais voilà, c'était juste pour montrer que dans l'histoire, ce qui devait n'être qu'une simple confrontation entre deux personnalités politique a tourné à l'affaire médiatique.
Citation :
Publié par SekYo
J'arrète le HS là, mais voilà, c'était juste pour montrer que dans l'histoire, ce qui devait n'être qu'une simple confrontation entre deux personnalités politique a tourné à l'affaire médiatique.
Oserais tu dire qu'ils sont parfaitement étrangers à cette manipulation médiatique ? Qu'ils n'ont d'aucune manière attisé le feu par leurs attaques personnelles ? Surfant l'un et l'autre sur la vague "Sarko veut nous faire taire", ils n'ont que joué leurs rôles de parangons de la moralité ?

Ils en ont bien profité, il me semble ! Et Bayrou le premier !
Citation :
Publié par Sylken
[...]
Ah mais je dis pas le contraire hein et je dirais même que, d'un point de vue purement politicien, l'utilisation de cette affaire par Bayrou était énorme : il a perdu, mais pendant une semaine on parlait que de lui ( ou presque ).
Moi ce que j'en dit, c'est que si, a la base, comme ce qui avait été annoncé au début ce débat avait eu lieu sur Canal et via la PQR, ça aurait fait beaucoup moins de bruit. C'est bien le désistement de ces deux acteurs ( avec des excuses bidons et mal ficelées en plus, entre le coup du CSA - ah mais non sur ce plan là on a pas été consulté - et le coup du temps de parole - ah ? BFM TV est pas soumise aux même règles ? - ) qui a donné à ce "débat" un écho bien plus important qu'il ne le méritait.
Citation :
Publié par Trollesse & Faery
Si je sais parfaitement que vous n'êtes pas formés pour cet accueil et toutes les responsabilités qui vont avec, je désespère de voir un gouvernement miser dans la durée sur une formation gratifiante et qualifiante pour ceux qui pourraient s'engager dans la voie de l'accompagnement individuel d'enfants handicapés en milieu scolaire..
Il me semble qu'il vaut mieux former quelqu'un pour s'occuper d'un enfant Handicapé plutôt que de former les professeurs ...

TTYT a très bien présenté le problème si on laisse seul un prof face à une classe comptant dans ses rangs un enfant Handicapé, dans tous les cas, il y a des chances que cela lui retombe dessus, c'est une trop grande responsabilité.

Il n' y a pas un enfant Handicapé dans chaque classe, imho, si ils sont suivi tout au long de leur scolarité par un même Avs, cela n'en sera que mieux.

En fait l'idéal, imho, ce serait que l'Axiliaire de vie (noté que j'enlève "scolaire") soit engagé par les parents (A voir comment le payer), qu'il soit formé à une intervention en milieu scolaire et qu'il suive l'enfant.
Citation :
En fait l'idéal, imho, ce serait que l'Axiliaire de vie (noté que j'enlève "scolaire") soit engagé par les parents (A voir comment le payer), qu'il soit formé à une intervention en milieu scolaire et qu'il suive l'enfant.
Ben voyons ! Un emploi familial de plus à supporter par la famille concernée ... ou une charge financière de plus (même si l'on bénéfice d'allègements de charges ou d'aides financières) ! Non sérieusement, même avec des aides financières, il faut arrêter avec cette idée. Il n'y a pas que les familles aisées qui sont touchées par l'arrivée d'un enfant handicapé. De deux choses l'une soit on s'en fou et on va vers ce que tu suggères soit on considère que c'est aussi une cause nationale (ce que pensait Chirac et que semble penser Sarko) et on y met les moyens. Pas de demi-mesures, juste de la cohérence.

Et qui va assurer la formation et l'évolution professionnelle du salarié concerné ? Le papa et la maman de l'enfant handicapé ? Et quand ? Avec quels mouyens ?Allez soyons réaliste, seuls des organismes spécialisés (associations, entreprises para-publiques) pourront mener à bien cette mission en collaboration avec l'éducation nationale et les familles. C'est en tout cas mon avis et sauf démonstration contraire, je ne vois pas d'autre alternative crédible.
Citation :
Publié par Trollesse & Faery
Ben voyons ! Un emploi familial de plus à supporter par la famille concernée ... ou une .....................................en collaboration avec l'éducation nationale et les familles. C'est en tout cas mon avis et sauf démonstration contraire, je ne vois pas d'autre alternative crédible.
Bien sur, c'est pour cela que j'ai préciser "A voir comment le payer"

Cela pourrait très bien être un salarié d'association à but non lucratif missionné par les parents pour s'occuper de leur enfant, auquel cas l'association pourrait soit être subventionnée par l'état, pourrait recevoir des dons et ses salariés être formés pendant les moments ou les enfants sont sous la responsabilités des parents.....

Ces associations pourraient missionner des professionnels pour aider et conseiller par exemple les parents à aménager leur logement ou l'environnement proche de la famille (l'accessibilité au bâti, au lieu de travail) ....

Sans aller dans l'excès, si l'un des parents devenait salarié de l'association pour rester avec son enfant, je ne pense pas que cela soit mal perçu .....

Imho, le choix de l'Av doit rester sous l'égide des parents, mais pour moi, il doit s'agir d'un engagement bi-partisme.

Mais bon, peut être que je fais fausse route.
Citation :
Cela pourrait très bien être un salarié d'association à but non lucratif missionné par les parents pour s'occuper de leur enfant, auquel cas l'association pourrait soit être subventionnée par l'état, pourrait recevoir des dons et ses salariés être formés pendant les moments ou les enfants sont sous la responsabilités des parents.....
On est tous d'acord je pense pour dire que ce n'est pas au professeur de devoir gérer le handicap d'un élève. Il faut donc un autre individu, appelons le "auxiliaire" pour faire court. Mais pourquoi faire encore une usine à gaz d'associations subventionnées, quand cela pourrait directement découler de l'éducation nationale?

Je n'ai aucune compétence en la matière donc ce qui suit n'est qu'un avis perso: intégrer un handicapé dans un environnement valide est à mon avis préfèrable à une structure spécialisée ou il n'y a que des handicapés, c'est plus représentatif de la société dans laquelle l'enfant handicapé évoluera pas la suite. Pour les handicaps mentaux c'est effectivement plus délicat, mais pour les handicaps physiques au moins ca ne devrait pas poser de souci.
Que l'Education Nationale scolarise des enfants handicapés, et aide ainsi à leur intégration sociale, c'est une bonne chose au plan des principes. Je ne vois pas dans le fond qui pourrait se révolter contre un principe généreux. A priori, c'est de nature à faire consensus.

Mais le problème, ce n'est pas le principe, c'est la réalisation concrète, et donc, les financements, les moyens matériels, et les formations, et surtout, le suivi après la scolarité.

C'est un vrai problème à mes yeux, qui éclaire sur certaines dérives de notre société. Mon élève handicapé, c'est le meilleur de la classe. Il est très mature, il est dans une classe pourrie, mais lui, il est tranquille et il travaille autant qu'il le peut, parce qu'il est content d'être là, et qu'il se dit qu'il a de la chance. Bref, il aime l'école et il y fait ce qu'un élève normal doit y faire. Mon autre meilleur élève dans cette classe, c'est un jeune immigré russe, arrivé l'an dernier en France, et qui ne parlait pas un mot de français. Tous les deux sont les deux premiers de la classe. Ils ne sont pas des bêtes de guerre, seulement, ils travaillent et sont sérieux. Donc, ils réussissent.

Les autres gamins n'en foutent pas une, ne savent pas se tenir en classe, ne sont pas suivis par leurs parents pour près de la moitié d'entre eux, à tel point que je me demande parfois qui est handicapé et qui ne l'est pas. C'est rageant de voir un gamin cloué à vie sur sa chaise, qui aimerait être "normal" et qui ne le sera jamais, qui le sait, et qui pourtant fait sa vie tranquillement, sans faire chier personne et en demeurant gentil, et de voir que des valides qui ont tout qui fonctionne bien sont des grosses feignasses qui chialent que le monde est dur... J'avoue que quand je vois le décalage, j'ai moins de compassion pour les autres (je n'ai pas de traitement de faveur pour mon élève handicapé : il est là, il est comme les autres, point final).

Donc, moi, je veux bien accueillir des élèves en situation de handicap physique (pour le handicap mental, désolé, mais la place de l'enfant n'est pas dans une structure scolaire "normale" : la responsabilité est trop grande pour les profs, qui ne sont en rien formés pour accueillir ce type de public. Clairement, leur place est dans une structure adaptés, avec des professionnels du handicap mental). Mais qu'on les mette des classes capables de les accueillir dans les meilleures conditions : "bonnes" classes (et oui, parce que dans une classe de dingues, c'est plus que chaud !), effectifs adaptés (parce que quand on a 25 ou 30 élèves en plus, c'est assez difficile de s'occuper d'un élève qui a en plus besoin d'une attention un peu plus particularisée, surtout quand dans la classe il peut y avoir des problèmes de discipline ou d'autres élèves en grande difficulté scolaire).

Et j'aimerais bien que derrière l'intégration scolaire, l'intégration sociale suive, notamment grâce à l'intégration dans le monde du travail. Mais là encore, il y a pas mal de blabla, et pas mal de problèmes concrets pas ou mal résolus. Parce que c'est magnifique la scolarisation des enfants handicapés, mais si c'est pour qu'ils se retrouvent à la rue passées les années d'école, je ne vois pas en quoi leur intégration aura été favorisée en définitive. Bref, il faut avoir une problématique global du handicap (ce qui doit largement exister depuis un moment, sur le papier du moins, mais qui tarde à se réaliser massivement, en dépit de progrès pourtant bien réels).
Je vais appuyer ton propos sur la responsabilité engagée de l'enseignant étant moi-même enseignant en technologie collège). En effet ce dernier dans les cas énumérés par la loi (de façon super vague pour certaines situations ...) doit justifier de base que ce n'est pas de sa faute.

Exemples

* Situations considérées par les tribunaux comme relevant du défaut de surveillance
o Activités d'enseignement
+ l'absence momentanée, sans motif légitime, de l'enseignant de sa salle de classe (avoir un pied sur le pas de la porte suffit ...)
+ le fait de ne pas maîtriser un chahut débutant (C'est super subjectif ça ...)
o Interclasses
+ le fait, pour un professeur quittant son cours, de ne pas s'être assuré de la nécessaire continuité de prise en charge des élèves par un de ses collègues ou par le service général de surveillance de l'établissement

(exemple quand le cours finit, le professeur devrait emmener ses élèves au cours suivant mais comment acceuille-t-il les élèves qui arrivent à son cours ? )



+ le fait de s'abstenir de donner l'ordre aux élèves d'entrer dans la salle de permanence où ils seraient encadrés
o Récréation
+ professeur n'intervenant pas en temps opportun pour interrompre une bataille de boules de neige qui peut dégénérer
+ instituteur laissant de très petits enfants sauter par-dessus l'un d'entre eux étendu sur le sol
o Activités extra-scolaires

professeur d'EPS, détaché auprès d'une colonie de vacances, ne s'assurant pas au cours d'une baignade que tous les enfants savaient nager : noyade d'un élève



Donc oui ajouter à l'enseignant des contraintes de gestion de classe peut paraître très dangereux pour lui.
Citation :
Publié par Andromalius
On est tous d'acord je pense pour dire que ce n'est pas au professeur de devoir gérer le handicap d'un élève. Il faut donc un autre individu, appelons le "auxiliaire" pour faire court. Mais pourquoi faire encore une usine à gaz d'associations subventionnées, quand cela pourrait directement découler de l'éducation nationale?
Et bien disons, qu'imho, les Av seraient bien mieux encadrés, formés, disponibles dans une association qu'au sein de l'éducation nationale. Parce quand les cours sont finis, il n'y a plus de contact entre les parents et l'Av, alors qu'au sein d'un association, il y aura toujours une personne à contacter.

Toujours imho, hein !! les Av sont perdus au milieu de milliers d'enseignants, ils n'ont aucun moyens de comparer leurs expériences, de faire améliorer les choses mais aussi de demander de l'aide, seuls, perdu dans la masse de l'EN, ils n'ont aucuns moyens de se retourner contre leur employeur (l'EN) si celui ci ne respecte pas la réglementation ....
Les médias s'amusent a passer en boucle les "futilités" du débat (nucléaire, enfants handicapés, Royal qui attaque Sarkozy...)

Il y a une chose qui m'a marquée dans ce débat, la proposition de madame Royal d'instaurer une taxe sur les transactions boursières (plusieurs millions d'euros par jour tout de même.)

Mais personne n'en parle (ou presque), puisque la téléf1vision n'en parle pas.





PS : Quand je parle de futilités, je n'affirme pas que le sujet des enfants handicapés soit quelque chose de futile, bien entendu.

Imotep, un président doit s'énerver de temps en temps, pas devant n'importe qui mais doit montrer que c'est un président et qu'il faut le respecter. Le meilleur exemple est chichi en voyage jesaisplusoù qui voit un journaleux se faire malmener par les services de sécurité, grosse beuglade what do u want ? me to go back in france toussa et hop escalope.

Donc bon beugler oui mais pas devant KIM Jong-Il par ex

Je conclurai mon analyse par une citation d'un grand homme: on peut beugler de tout mais pas sur tout le monde
Citation :
Publié par Teliae
Les médias s'amusent a passer en boucle les "futilités" du débat (nucléaire, enfants handicapés, Royal qui attaque Sarkozy...)

Il y a une chose qui m'a marquée dans ce débat, la proposition de madame Royal d'instaurer une taxe sur les transactions boursières (plusieurs millions d'euros par jour tout de même.)

Mais personne n'en parle (ou presque), puisque la téléf1vision n'en parle pas.





PS : Quand je parle de futilités, je n'affirme pas que le sujet des enfants handicapés soit quelque chose de futile, bien entendu.

Et cette proposition t'intéresse en quoi ? Parce que moi elle m'a bien fait marré sur ce thème !

As-tu écouté que sur ce sujet précisément, acculée par Nicolas Sarkozy pour en dire plus, elle a renvoyé à la négociation avec les partenaires sociaux ? (sic)

Non mais sincèrement tu te rends compte une taxe sur le "grand capital" (jargon socialisto-communiste) décidée par les syndicats ???? J'ai cru réver en l'entendant. Je me suis demandé si j'étais en France et en 2007 !

Je pense sincèrement qu'elle débloquait complètement sur ce sujet ... Les décisions relatives à l'impôt appartiennent au corps législatif (avec bien sur proposition de l'exécutif, c'est à dire notamment du président) alors dire de manière démagogique que ce sont les syndicats qui discuteront/feront des propositions sur le sujet c'est soit de l'ignardise, de la connerie ou tout bonnement du romantisme digne des révolutionnaires du XIXème !!! M'enfin de toute façon, vu qu'elle va être rayée du paf Dimanche soir, on oubliera vite cette énième démonstration d'incompétence de la Dame
Il y a un truc qui m'a frappé quand elle s'est mise en colère, ça m'a beaucoup fait penser à Mitterrand quand il se mettait en colère, notamment quand pendant l'enterrement de Bérégovoy quand il disait qu'on l'avait livré aux chiens. Je me demande si elle a pas dévissé à cause de ça justement.

Quant à Sarkozy, ça m'a fait penser au duel Chirac-Fabius, où Chirac avait dit à Fabius de cesser de japper tel le roquet, ça avait bien fait plonger les socialistes déjà à l'époque.

En somme on aurait eu le droit à un duel Chirac-Mitterrand par procuration.
Citation :
Publié par Andromalius
Pour les handicaps mentaux c'est effectivement plus délicat, mais pour les handicaps physiques au moins ca ne devrait pas poser de souci.
Délicat, c'est un euphémisme...
Non, c'est envisageable en maternelle, presque impossible en élémentaire, et franchement impossible en collège et lycée...
Et quand je dis ça, je me place du côté de l'enfant. Comment peut-il envisager de s'épanouir s'il évolue dans un milieu qui ne lui correspond pas...

Et c'est pour ça que la législation en ce domaine est extrêmement dangereuse...
Il est obligatoire de scolariser les enfants handicapés... La belle affaire...
Ca veut dire quoi "un enfant handicapé"?
Il y a tellement de handicaps.
Si je suis absolument favorable à la scolarisation des personnes handicapés moteur avec une aide (ce qui n'est presque jamais le cas...), je continue à penser qu'un handicapé mental sera plus heureux dans des IME.

Au début de l'année scolaire, le problème est revenu sur le tapis...
Je ne sais pas si tu t'en souviens Toutoutyoutou, on en avait discuté rapidement sur un fil...
En tant que profs, on a eu, enfin surtout les profs des écoles, des formation sur la scolarisation des enfants handicapés...
Très bien, il faut en parler, car il est scandaleux que des enfants handicapés moteurs se voient encore refuser la scolarisation ; mais au passage, je répète et précise que les profs n'y sont pour rien, l'année dernière, j'avais une élève sourde dans ma classe, et ça ne se passait pas plus mal qu'avec les autres élèves, sauf quand elle n'avait pas appris et que, comme par hasard, elle n'arrivait pas à lire sur mes lèvres (au passage, elle devait se débrouiller toute seule, et n'avait pas d'AVS)...

Mais le côté pernicieux de tout ça, c'est que j'ai entendu un spot sur une radio parlant d'une jeune fille qui était en classe de 3ème et qui était heureuse et épanouie... Et la fin du spot, il précisaient que cette jeune fille était trisomique...
C'est ce genre de propagande gerbante que je veux éviter...
C'est à ce point éloigné de la réalité que ça en devient humiliant pour les gens qui écoutent ce spot et qui sont concerné par le handicap mental d'un enfant...

Beaucoup de parents cherchent à nier le handicap mental de leur enfant, et faire croire à ces gens là que leur enfant trisomique pourra aller au collège ne va servir qu'à une chose, à faire souffrir leur enfant qui sans cesse sera confronté à l'échec.
A la réflexion je pense que tout s'est joué sur l'Europe, Sarkozy a dit que les français avaient dit non et que ça serait non, c'était là ou il pouvait perdre et qu'il a fait le plein en définitive.
Citation :
Publié par Mésange
Et cette proposition t'intéresse en quoi ? Parce que moi elle m'a bien fait marré sur ce thème !
Ah il faut t'expliquer ça aussi ?

Laisse tomber, si t'as pas compris l'intérêt d'une taxe sur les transactions boursières, c'est même pas la peine de continuer.
Je pense qu'il faudrait déjà que tu suives un peu mieux la fiscalité boursière française avant de faire celle/celui qui sait tout. Les plus values sont déjà lourdement taxées en France. Alors avant de parler d'une taxe (comme si c'était la première fois qu'on en mettait une en place sur les produits financiers) c'est tout simplement fiscaliser un peu plus ce qui existe déjà.

Et avant de penser aux gros vilains capitalistes qui s'en mettent plein les poches comme tu dois le faire dans tes pires cauchemars, pense aussi aux petits épargnants qui lorsqu'ils placent leurs maigres économies en sicav, actions, etc. participent aussi aux fluctuations boursières et espèrent tous un gain ... qui ne sera pas surfiscalisé.
On s'est compris j'espère, sinon je conclurais comme toi "laisse tomber ce n'est pas la peine de continuer"
Citation :
Publié par Teliae
Ah il faut t'expliquer ça aussi ?

Laisse tomber, si t'as pas compris l'intérêt d'une taxe sur les transactions boursières, c'est même pas la peine de continuer.
Bah deja, ca serait bien que tu saches un minimum de quoi tu parles
Elle n a pas evoque de taxe sur les transactions boursieres, mais sur les plus values boursieres (profit meme, pour reprendre son terme exact)
Taxer encore plus les transactions boursieres (et we, ca existe deja, 0.30% de la transaction au dela de ~7500euro), ca equivaut a taxer l investissement. Il te faut un dessin ou tu comprends la betise de ce que tu as ecrit ?
Citation :
Publié par Victhor
Mais le côté pernicieux de tout ça, c'est que j'ai entendu un spot sur une radio parlant d'une jeune fille qui était en classe de 3ème et qui était heureuse et épanouie... Et la fin du spot, il précisaient que cette jeune fille était trisomique...
C'est ce genre de propagande gerbante que je veux éviter...
C'est à ce point éloigné de la réalité que ça en devient humiliant pour les gens qui écoutent ce spot et qui sont concerné par le handicap mental d'un enfant...
La trisomie, je pense pouvoir dire que je connais un peu le problème... Et un trisomique en 3ème, c'est au mieux une exception... Là oui, je pense qu'on peut parler de propagande gerbante. Personnellement, même si ça doit choquer ou me valoir des sanctions de ma hiérarchie, il est hors de question que je prenne un trisomique dans ma classe. Et ça n'a rien d'un rejet du handicap (que je connais bien...) : c'est simplement que je prendrais pas cette responsabilité.

Citation :
Publié par Victhor
Beaucoup de parents cherchent à nier le handicap mental de leur enfant, et faire croire à ces gens là que leur enfant trisomique pourra aller au collège ne va servir qu'à une chose, à faire souffrir leur enfant qui sans cesse sera confronté à l'échec.
Tout à fait. On peut comprendre que les parents cherchent un réconfort, mais on ne doit pas leur faire croire n'importe quoi. Et surtout pas qu'un enfant trisomique (par exemple) est en mesure de suivre une scolarité "normale" au collège.
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