Une guerre au bout du monde

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Djokan écouta attentivement les paroles de Elnasar et Daranen, enregistrant les informations. Il n'insista pas concernant le payement...Au pire, il se servirait lui-même.
Lorsque la paladine se mit en chemin pour les remparts, il hésita à la suivre mais préféra en apprendre d'avantage sur cet étrange pays...et ses futures adversaires.

Il s'adresse alors à Elnasar et Daranen:
"Concernant Galandhal, désirez-vous simplement que nous l'éliminions ou, au cas où sa mort ne mettrait pas un terme à la malédiction, voulez-vous que nous le ramenions vivant ?
Et en dehors des morts-vivants et des miliciens, avez-vous l'habitude d'affronter d'autres types de menace ?"
Elnasar - Je veux simplement que vous détruisiez cet artefact qu'il utilise pour déchaîner la malédiction. Une fois que ce sera fait, nous aurons au moins un espoir de reprendre notre cité.

Daranen - Et pour ce qui est de votre autre question, sachez que les guerriers de Raashi sont bien plus que de simples miliciens. Vous vous en rendrez compte par vous même lorsque nous serons en territoire ennemi. En dehors d'eux et des animaux sauvages, il n'y a pas grand chose à redouter... pas de sauvageons, pas de brigands et pas non plus de ces horribles hommes verts et puants qui rôdent dans vos campagnes.
La jeune femme observait tout d'un oeil attentif, elle ne se jetta pas immédiatement dans la bataille, elle voulais dabord voir comment les défenseur s'en tirait et si elle avais des conseil a leur donner ou s'il s'en sortait tres bien de ce coté.

Les remparts était effectivement impresionnant, elle devrais s'informer sur comment l'ennemi avait réussie a ébréché les protections extérieur. Elle pris également conscience qu'elle ne devrais pas trop s'attarder ici, même si son réveil ne datais pas de loin, sa magie pouvant repousser les morts-vivants serait sans doute utile demain.

Elle alla rejoindre les guerriers a jetté des morceaux de Moellon et observant les environs si quelqu'un avait besoins de soins, même si elle se doutait que de meilleur guerrisseur qu'elle devais être dans les environs.
Groupe

Après que Daranen ait répondu à la question de Djokan, Elnasar passa au milieu des membres du groupe et les invita à le suivre. Il les mena à travers un large couloir décoré de scènes de bataille et bifurqua à droite pour les entraîner dans un immense escalier.

A l'étage supérieur, ils traversèrent un corridor dont les portes ouvertes donnaient sur des chambrées de quatre à cinq lits. Le tout débouchait sur une grande salle d'entraînement où des enfants dont les plus jeunes semblaient âgés d'à peine dix ans s'exerçaient au maniement des armes. Une sorte de maître d'armes supervisait cet entraînement d'une façon presque paternelle.


Daranen - ... J'espère que nous reviendrons avant d'être obligés de les pousser dans la bataille.

Elnasar ne fit aucun commentaire et laissa le groupe devant l'une des dernières portes.

Elnasar - Voila. Cette chambrée vous est réservée. Vous pouvez vous y installer et discuter un peu. Je n'ai malheureusement plus grand chose à vous dire sur votre mission, il vous faudra improviser une fois en terrain ennemi. Ecoutez Daranen et vous augmenterez grandement vos chances, sa connaissance du territoire vous sera précieuse.

Daranen - Je vous rejoindrai un peu plus tard. Je dois d'abord aller voir quelqu'un sur les remparts.

Le jeune homme les laissa là pour l'instant et s'en alla au pas de course. Au dehors, le crépuscule tombait.


Noémie

Trop contents de recevoir un peu de soutien et trop occupés pour poser des questions, les soldats accueillirent sans méfiance l'aide de la paladine. Les morts-vivants étaient nombreux en bas des murs et grimpaient avec une agilité qui attestait clairement qu'ils n'étaient pas de simples zombies. Heureusement, la raideur de leurs muscles rendait leur progression relativement lente.

A mesure que le temps avançait, Noémie se rendit compte que les projectiles diminuaient mais que le nombre de créatures qui s'accrochaient aux murailles restait plus ou moins constant. Certaines en étaient même à leur deuxième ou troisième tentative, toujours belliqueuses malgré plusieurs membres brisés ou un crâne enfoncé.

Alors que plusieurs des choses semblaient sur le point de poser leurs mains sur le sommet des murs et de se hisser, un cri retentit.


Jeune Fille - Arrière !!

La guerrière qui portait sur sa tunique le même symbole que Daranen écarta ses camarades et sauta sur les murailles à l'endroit où la percée semblait se préciser, puis elle tendit ses mains vers le bas et ferma les yeux. Après un court instant, un halo de flammes bleutées l'entoura. La jeune fille rouvrit grand ses yeux sombres et les baissa sur les morts-vivants qui n'étaient plus qu'à quelques centimètres d'elle. L'un d'entre eux avança sa main pour saisir sa cheville, mais il ne devait jamais l'atteindre.
Une tornade de flammes bleues s'échappa des mains de la guerrière et balaya toutes les créatures qui grimpaient de ce côté du mur en un instant.
Epuisée par le déchaînement soudain de ses dernières forces, elle descendit d'un pas peu assuré de son perchoir et vacilla un instant. Déjà les autres reprenaient leurs places dans un cri d'espoir et recommençaient de plus belle à lancer leurs morceaux de pierre sur les assaillants.

Ignorée de tous ceux qui l'entouraient tant ils étaient absorbés par leur tâche et aveuglée par l'épuisement, la jeune fille porta une main à son front et s'aventura dangereusement près du bord. Elle le longea pendant ce qui sembla une éternité, frôlant la chute mortelle à chaque pas. Le longea jusqu'à ce que ses yeux se rouvrent tout grands en sentant son pied gauche rencontrer le vide et qu'elle bascule.
Elle poussa un cri, mais celui-ci se transforma en une sorte de hoquet de panique lorsqu'elle sentit une main agripper la sienne au tout dernier moment et la ramener sur le sol de pierre.

La jeune fille tourna la tête. Son regard s'illumina un instant en voyant qui était venu à son secours, puis elle sombra et s'évanouit dans les bras de Daranen. Le jeune homme l'allongea délicatement un peu à l'écart des autres et déposa un baiser sur son front.


Daranen - Je prends la relève un moment ! Que quelqu'un s'occupe de Lynris !
Noémie en avait vue asser pour comprendre qu'elle ne ferrait guère mieu que Daranen pour le moment aussi elle s'avanca et inspecta rapidement la nomée Lynris elle joint ses main et laiss ala magie de sa déesse l'envahir, histoire d'être sur que les morts-vivant n'avait pas laissé de trace indésirable.

Puis elle souleva la jeune femme et se dirigea vers l'intérieur ne se gêna pas plus tard pour demander a une personne semblant avoir un minimum de commandemant ou aller porté la jeune femme.
Tithian avait suivi sans dire un mot. En passant devant la salle d'entraînement des jeunes cela avait raviver des souvenirs.

Lorsqu'ils firent seuls, ils dit aux autres :
- J'ai besoin d'un peu d'air. je vais inspecter les environs. Celui qui m'accompagne fait comme il veut. à tout de suite.

Il sortit s'arréta un moment devant la salle pour observer l'entraînement.
Des petits de tout age qui devriaient normalement jouer, étaient aussi sérieux que leur ainés et prenaient leur entrainement très à coeur.
Un léger sourire se dessina sur le visage de Tithian. Cela lui rapellait, lorqu'il apprenait l'art de l'assassinat, alors qu'il avait à peine 7 ans.
Il resta ainsi un moment, puis décida de visiter un peu les lieux.
Discrètement, il se faufilait en restant au mieux parmi les ombres. Il avait pour habitude, d'étudier toujours les lieux où il se trouvait.

Décorés principalement par les portraits de leurs héros, l'endroit n'étaient pas ceux que l'on pouvait appeler un endroit très acceuillant, mais cela convenu à Tithian qui aimait la simplicité de décoration.
Félis regardait tout cela sans émotion particulière. Ses compagnons étaient allés se familiariser avec les lieux, elle allait en faire de même. Se dirigeant vers l'endroit des altercations, elle regarda les morts-vivants tenter d'escalader les remparts. Ses vieux enseignements refirent surface.

Vois ma fille, regarde... vois tu cet arbre?
Oui, maman...
A ton avis, que se passerait-il si on accélérerait le temps juste pour lui?
Il se flétrirait et mourrait...
C'est ainsi le cycle de la vie, on vit, on meurt... Là où la nécromancie est considérée comme impie car on se met hors du temps. Mais comme toute chose, la nécromancie a ses bons et ses mauvais côtés, tu vois. Tout dépend de l'utilisation que l'on en fait.
Pourquoi t'y intéresses-tu maman?
Parce que je ne veux pas finir engloutie dans la cité des morts, à cause d'entités plus puissantes que nous. Mais rappelle toi d'une chose - la nécromancie ne devrait être utilisée que si elle n'empiète pas sur la vie des autres... hors, c'est l'utilisation majeure qu'on en fait.

Félis se rappellerait toujours du regard brun et étrange de sa mère à ce moment-là. Sa famille avait toujours été... pour le moins particulière. Quoiqu'il en soit, ses connaissances en nécromancie lui serviraient sans nulle doute à déterminer ce qu'il y a d'anormal chez les morts-vivants attaquants.

Par la suite, elle cherchera à regrouper tous ses compagnons et à tenir la réunion dans une salle isolée.
Noémie

Noémie fut accueillie en bas des remparts par des hommes blessés qui continuaient visiblement de se rendre utile en transportant leurs camarades hors d'état pour les mettre en sécurité. L'un d'entre eux boitait et avait un bras en écharpe.
L'autre avait perdu ses deux yeux.
Un bandeau ensanglanté couvrait ses orbites vides. Il se dirigeait grâce à son ami qui lui parlait continuellement pour qu'il puisse le suivre.


Homme boiteux - Vous êtes avec les étrangers que Aras Daranen a ramené du continent ? Vous devriez rentrer vous mettre à l'abri à l'académie.

Homme aveugle - Pouvez-vous emmener Feras Lynris et la confier aux soigneurs qui attendent là-bas ? Je n'ai en principe pas à vous le demander, mais puisque vous y allez... cela nous permettra de rester ici au cas où d'autres blessés devraient être évacués.

Homme boiteux - Ce serait aimable à vous. Faites attention à elle surtout, nous avons grand besoin d'elle aux remparts. Daranen va la remplacer un moment, mais il faut qu'il se repose en vue de votre mission.

La jeune Lynris s'agita et agrippa le bras de Noémie d'une main tremblante.

Lynris - ... Veux y retourner... Daranen...

La jeune fille lâcha prise et sombra à nouveau dans l'inconscience.

[HRP] Rkanjar : à toi de voir si tu es à côté d'eux ou si tu es déjà rentrée chercher un lieu de réunion si tu choisis la deuxième solution, tu trouves parmi les pièces de l'académie où il n'y a pas de blessés quelque chose d'adéquat pour vous accueillir tous. Avec chaises en nombre suffisant et table. [/HRP]


Tithian

Les déambulations du demi-drow ne furent troublées que par les allers-retours des soigneurs et des brancardiers qui transportaient les blessés. Certains étaient très gravement touchés mais criaient pour qu'on les remporte aux remparts. L'esprit de sacrifice des guerriers d'Ardehnor semblait ne pas connaître de limite.
L'agencement des couloirs et leur décoration témoignait d'une culture martiale très développée. Les tableaux et sculptures disposés çà et là ne représentaient que des scènes de bataille ou d'entraînement et des héros anonymes. La gloire semblait attirer bien peu ce peuple énigmatique, bien moins en tout cas que la discipline et la solidarité.
Partant de là, il était aisé de comprendre que Daranen se fut senti complètement perdu lors de son séjour sur Féérune...
Djokan n'ayant pas l'intention d'épuiser ses ressources dans un combat qu'il ne pouvait influencer, il s'installa confortablement dans la pièce qu'on leur avait réservé. Il posa la sacoche qu'il portait en bandoulière, avant d'en sortir un grimoire aux pages racornies, dont plusieurs feuillets dépassaient.

Il l'ouvrit à une page avant d'incanter son doigt se mit à luire alors qu'il survolait les symboles arcaniques. Il resta songeur un instant, parcourant des yeux le passage traitant de la nécromancie.

Il n'était pas un magicien accomplit mais son vieux maître lui en avait assez apprit pour qu'il puisse apprendre par lui-même.
Mais la nécromancie, cela restait quelque chose qu'il n'avait jamais abordé, bien que le grimoire traite du sujet sans mentionner de sortilèges.
Les paroles de Félis l'avaient intrigué et plus il en saurait sur le sujet, mieux ça vaudrait.
Noémie hocha de la tête avec respect a l'endroit des deux soldat blesser, puis suivit leur direction. Lynris avais manifesté son désir d'y retourner,m ias pour le moment, il ne pouvait en être question.

Elle s'approcha de la tente désigner et y entra, l'air était plus humide et frais, et des guérisseur et soigneur fessait leur possible alors qu'on sortait par l'autre coté les hommes définitivement blesser ou mort.

La Paladine avisa un lit libre et y dépossa son fardeaux et attendit pour s'assurer qu'on s'occupe de la jeune femme. Lorsqu'on vint le faire elle décrit les cause de la blessure et s'apprête a partir retourner a l'intérieur et demander ou ils sont loger
Tithian était revenu dans les quartiers, après sa bref inspection des lieux.
Il se disait qu'un peu de repos avant la grande agitation lui permettrait de mieux se concentrer ensuite.

Lorqu'il revint, il trouva Djokan en pleine lecture de ce qui semblait être un vieux grimoire de magie.

Tient il doit réviser ses sorts lui. Que c'est plaisant de ne pas avoir à faire ça tous les soirs. Cela me vient naturellement. Je ferais mieux de pas trop le déranger. S'il il veut me parler il le fera de lui même je pense.

Tithian lui fît un signe de tête, puis s'allongea un moment.

[hrp] Petite parenthèse ici un lien vers une petite oeuvre sous forme de blog que vous pouvez visitez[/hrp][
Félis, après avoir jeté un oeil aux morts-vivants et n'avoir rien pu constater d'anormal(hrp: car j'avais marqué qu'elle allait les voir pour analyse avant de réunir ses compagnons), elle alla chercher ses compagnons de route. Quitte même à bousculer les plus réticents, elle les réunit dans la grande salle qu'elle avait trouvé, non sans s'être munie au préalable d'une carte de la région.

Energique, elle étala la carte sur la table, puis prit la parole.

-Comme vous vous en doutez, la situation ici paraît précaire. Il est donc nécessaire de frapper vite et rester dans l'ombre le plus longtemps possible. Pour l'instant, je me doute que l'ennemi ne doit pas connaître notre présence ou, si c'est déjà le cas, cela nous donnera une raison supplémentaire d'être discrets et rapides. Nous devrons bénéficier de l'effet de surprise si nous voulons pas avoir une armée de morts-vivants fous furieux à nos trousses. Il est nécessaire de s'organiser, et je me place donc en tant que tel chef de groupe. Cela ne signifie rien à mes yeux, sauf peut-être la cohérence. Je ne prétends pas avoir la science infuse mais d'avoir la sagesse nécessaire d'écouter vos idées et de choisir la plus appropriée à la situation. Nous nous devons d'être groupés et soudés si nous voulons rester en vie en temps de guerre. Je ferai confiance à Daranen quant à la route à suivre... je lui laisserai la parole après avoir eu votre approbation à mes dires. S'il y a des contestations, c'est maintenant ou jamais... je vous écoute.

[hrp]ops lapsus ^^[hrp]
Daranen était également revenu parmi ses camarades d'expédition après avoir transféré à un autre gradé le commandement des troupes du rempart. Il leva un sourcil tandis que Rrkanjar énonçait ses directives.

- L'idée de céder le commandement ne me dérange pas. Je suppose que vous avez du voir plus d'aventures que moi dans votre vie... mais pour ce qui est du chemin, je suis le seul ici qui connaisse la région et ses dangers. Je connais aussi l'ennemi, leur langue, leurs troupes, leur façon de combattre...

Le jeune homme écarta les bras et haussa les épaules.

- Je ne crois pas que quelqu'un d'autre soit plus apte à vous guider ici que moi.

Daranen commença à faire le tour de la pièce, les mains jointes derrière son dos.

- L'ennemi connaît notre position, vu qu'il nous assiège depuis des mois. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'un petit groupe va traverser la ville et tenter une sortie à travers un antique chemin qui passe sous la montagne... cela dit, pour atteindre ce passage il faudra traverser la partie de la ville qui grouille de cadavres belliqueux. Alors, c'est comme vous avez dit... discrétion, rapidité.
Djokan était encore un peu hébété par la brusquerie de Félis mais il se reprit très vite. Il écouta en silence, jugeant l'idée générale assez bonne. Il tiqua quand elle s'imposa comme chef mais comme Daranen n'y voyait pas d'inconvénient, il ne souffla mot. Il s'avança vers la table et examina la carte.

"Bon, par où passerons-nous ? Si nous pouvions déjà nous faire une petite idée du chemin, je pourrais me préparer en conséquence.
Pour ce qui est du commandement, peu importe qui dirige, ma loyauté va d'abord à celui qui paye. Mais si je peux donner mon avis, Daraden connaît effectivement bien mieux la région et l'ennemi."
Thitian s'était légèrement assoupi, et avait senti Djokan qui venait d'un pas pressé.
Réunit dans la grande salle, il les écouta tous.

Je suis d'accord. La discrétion est primordiale et je suis maître en la matière. En ce qui concerne la direction du groupe. Bahh!! elle peut bien s'en occuper. J'ouvrirai ma bouche qu'en il le faudra

- Bien, je suis d'accord avec Djokan et Daranen. Regardant la carte. Maintenant, Si vous nous montriez ou nous devrons allez, les difficultés de chaque endroit, ce serait bien.
Noémie avait été rattrapé au passage par Félis alors qu'elle cherchais quelqu'un pour la renseigné sur l'endroit ou était logé ses compagnons de voyage.

Depuis le début de la réunnion, elle se contentais de hocher de la tête, discrétion et vitesse allais de soit a moins que ce groupe soit apte a botter le derrière d'une armée de non vivant.

- Pour le passage dans le cimetierre je devrais pouvoir ouvrir un passage suffisament discretement en renvoyant leur âmes au dieu, c'est moins bruyant que de féreiller et lancer des boulles de feu...bien sur sa dépend encore du nombre, toutefois si notre mobilité est bonne on en évitera la majorité et le nombre a éliminé sera plus restreind.
- Les bâtiments sont assez resserrés dans la partie de la cité que nous allons traverser. Je suppose qu'ils sont eux aussi infestés, mais nous aurons de toute façon une meilleure chance en passant de bâtiment en bâtiment jusqu'au passage qu'en fonçant à travers la voie principale.

Daranen pointa sur la carte des environs les petits dessins qui indiquaient les lieux importants de la ville de Selohar.

- A une trentaine de mètres des remparts intérieurs se trouve une grande caserne. Elle était vide quand nous nous sommes repliés, mais elle ne doit plus l'être maintenant... cela dit, si nous la traversons, c'est un tiers du chemin que nous ferons à l'abri des hordes qui rôdent dehors. En sortant, nous aurons les forges un peu sur notre droite, de l'autre côté de la rue. Elles sont grandes, car elles fabriquent les armes pour toute la cité. Si nous traversons, c'est encore un autre tiers de fait.

Le jeune homme traça une courbe à l'aide de son doigt. Elle partait des forges et décrivait une boucle jusqu'à un autre grand bâtiment.

- A cet endroit, nous avons formé une barricade de fortune. Elle n'a pas tenu plus d'une heure, mais ses restes pourraient suffire à cacher notre avancée jusque-là...

L'index ganté s'arrêta sur un grand bâtiment. Il était deux fois plus gros que tous les autres et semblait bâti à flanc de montagne.

- La nécropole. Le passage vers le tunnel dans la montagne est au premier niveau souterrain... c'est le dernier tiers du chemin.
Le chemin indiqué semblait tenir la route : progresser à couvert, de bâtiment en bâtiment. Au pire, ils auraient à ferrailler quand ils arriveraient à la caserne. Néanmoins le mercenaire fronça les sourcils en entendant la dernière phrase de Daranen.

"-Hum...une nécropole, dites vous? est-ce que c'est vraiment une voie raisonnable? La ville est infestée de mort-vivants, il ne vous est pas venu à l'esprit que la plupart d'entre eux puissent venir précisément de ce lieu?
Nous faufiler entre les lignes ennemies ne sera pas une partie de plaisir mais nous devrions nous en sortir. Mais plonger au beau milieu des catacombes quand la ville entière pue la nécromancie...
Enfin, je vous suivrais mais j'espère que les talents de notre amie paladin seront suffisants..."
- Je suis inquiet moi aussi, mais les guerriers qui sont enterrés dans cette nécropole le sont dans des caveaux de pierre et sous de grandes dalles qu'il est impossible de soulever à moins de quatre ou cinq. Je ne pense pas que nous risquions plus à l'intérieur que dehors... toutefois, il ne faudra pas trop s'attarder. Les deux ou trois premiers niveaux sont en bon état, mais cela fait au moins deux décennies que les plus profonds ne sont plus entretenus.
Tithian avait écouté tout ses compagnons avec attention. Tous semblait être prêt, donc les préparatifs serait immédiats.

- Bien qu'attendons nous pour partir. Moi je suis prêt, informa Tithian. C'est quand vous voulez.

Sur ces mots, il examina ses lames et les remis dans leur fourneau respectifs. On entendit quelque craquement lorsqu'il passa sa tête de droite à gauche.

Remettant sa capuche, il passa dans un état de constante surveillance. Brièvement ses yeux s'illuminèrent d'un rouge rubis et revinrent à leur état normal.
L'aube pointait son nez et tous et chacun avait été réveillier depuis un peu plus d'une heure histoire de se préparé et manger. Noémie était assisse dans la salle de réunion et observait fixement les cartes en attente de se scompagnons de voyage.
HRP : merci... MERCI

Daranen entra dans la salle de réunion. Il ne portait que ses bottes et un pantalon noir. Derrière lui apparurent deux jeunes guerriers qui portaient les pièces métalliques apparemment très légères d'une armure d'un beau bleu nocturne.
Le jeune homme s'installa à la table de réunion et entama la petite miche de pain qu'il tenait dans la main droite. Son petit déjeuner.


- Nous partons dans une trentaine de minutes. Vous vous sentez d'attaque ?
Noémie ne bougea pour ainsi dire pas
- Autant que faire ce peu. Nous n'auront peut-être pas le temps de réellement s'arrêté, il faudra frappé e maniere précise en cas d'attaque, nos adversaire ne sont pas mobile, il faudra toucher les têtes ou les jambes, qui sont plus accesible.

Elle, tendit la main et prit un morceau a sa miche de pain.
- Le plus simple serait de ne rien emporté ou presque pour progressé plus vite et de se téléporté pour le retour, on minimiserait les risques en dminuant leur capacité a riposté. On gagnerait en mobilité en ayant moins de bagage. Mais bn nous devont pouvoir nous téléporté pour que ce soit viable

Elle posait les questions sans vraiment attendre de reponce, elle semblait attendre....autre chose.
Les yeux encore gonflés par le sommeil, Djokan entra dans la salle de réunion en traînant son sac d'une main, le fourreau de son épée bâtarde jeté sur son dos. Il s'était déjà levé un peu plus tôt pour réviser quelques sorts et faire quelques exercices, histoire de se réveillé...sans succès.
"Mmmh...je vois que je ne suis pas le plus matinal... je suis prêt à partir..."

Il bailla à s'en décrocher la mâchoire, s'étirant avec vigueur
"...ou presque : malgré le rationnement, vous n'auriez pas de quoi se caler l'estomac ? Noémie, vous parliez d'abandonner les bagages. Bien que l'idée semble logique, je dois m'y opposer: Nous ignorons à quoi nous attendre et qui sait si nous n'aurons pas à prolonger notre expédition ?"
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