[Les veilleurs] Les cinq mercenaires

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Confortablement installé dans un siège président la tablée de mercenaire, le grand nordique au regard acier observait ces hommes jouer, la tête posé sur son poing massif, une coupe d’hydromel dans l’autre main, son regard mauvais observait les deux bouclier de facture Turanienne et l’épée Vanir qu’il venait de perdre au dés. Ulfwald était d’une stature impressionnante, digne fils de la lointaine Cimméria, sont regard gris bleu était contrasté par de long cheveux noirs, le tout souligné par un nez de boxeur qui rendait son visage brutal. Ce barbare du nord avait une attitude franche et bourrue commune a ceux de son pays, et était ce qu’il semblait être. Un mercenaire. Ce métier lui avait valu de belles cicatrices et un équipement prélevé sur ces ennemis. A l’instant il était vêtu d’une cuirasse Vanir, les ennemis de son peuple, parure qui tranchait dans cette taverne peuplé de marins et attirait les regards, son teint halé trahissait un retour d’expédition d’un pays chaud.
Il leva brièvement sa coupe en direction d’un homme a la peau d’ébène dont la taille rivalisait avec la sienne puis la porta a ces lèvres.
Assit dans l’ombre d’un pilier, le Kushite marqué du sceau de Seth leva à son tour son hanap en réponse au cimmérien, avant de le porter a ces lèvres en observant ces compagnons d’aventure, compagnons qui arpentaient le monde a ces cotés depuis deux ans. Ces derniers riaient et jouaient au dés, pariant leur couronnes pour les charmes d’une catin ou ceux du hasard. Une crête surplombait un visage à la peau noire dont le coté austère donnaient a ces traits la noblesse des guerriers des jungles Kushites. Ceux-ci taillés au burin de l’âge révélait le regard d’un loup de mer, ou peut-être d’un loup de guerre venu de la lointaine Kush et de ces jungles étouffantes, mais avant tout un vétéran. Un mercenaire, même si, a la différence du nordique, sa Tunique maillée d’acier aux symbole de l’Iranistan ne semblait pas le désigner de ce lot, mais plutôt d’une armée régulière. De plus son attitude calme et professionnelle le rendait irréel dans cette atmosphère de rufians.
Dwamba le Kushite, car tel était son nom, sourit a Aendorf, un fils de la lointaine Cimméria, devenu mercenaire et qui s’apprêtait a se marier avec une fille de son village au retour de ces aventures, ce dernier s’approcha de lui
Le Kushite arbora un franc sourire d’amitié, ces dents blanches tranchant avec la noirceur de sa peau.
« Alors Dwamba? T’es sur d’pas vouloir une d’ces jouvencelles ? Ulfwald est d’sale humeur et a envoyé paître la dernière qu’nous avons essayé d’lui offrir»

Le Kushite éclata d’un rire franc et tapota le bras de son interlocuteur
« Mon ami, je te remercie de ton offre, mais je me contenterais de te voir te tordre et geindre de douleur sous le poids de la maladie. Offre moi plutôt autant de bières que de temps que tu passeras a maudire cette catin. »

L’humain prit un air outragé
« Hola sombre Kushite ne casse pas cette belle soirée riches d’aventures avec tes sermons de pucelle! Votre ponction dans notre butin a déjà été suffisamment dure, oublie tes bières ! Bourse maigre ne s’apitoie pas»

« Peut être penses-tu que nous nous apitoierions sur ta carcasse pourrissante ? »

La voix qui répondit a la place du Kushite fit tourner le regard d’Aendorf sur un personnage qui aurait put être le frère de Dwamba, celui-ci l’observait, l’air mauvais et a ces cotés l’Aquilonnien qui conversait un instant plus tôt avec lui l’observait d’un œil noir. De ces deux hommes, l’un était noir comme Dwamba, son nom était Jafar.
Une simple tresse sur le haut de crane rasé surplombait un visage se terminant par un bouc de style Stygien, hormis cela son visage était presqu’identique a celui du Kushite, même le tatouage, ce qui avait fait courir de vagues rumeurs de fraternité entre les deux hommes pourtant radicalement opposé, a commencer par cette lueur dangereuse qui luisait dans le regard du Stygien en une promesse de mort constante a qui oserais le contrarier ou le dévisager une fois de trop.
Son compagnon, un Aquilonnien nommé Meneias, avait la couleur de peau trop sombre pour être de pur souche était aussi bien connu que son compagnon du culte de Set, il passait pour être un adorateur du démon, mais si toutefois personne ne pouvais le jurer, sa soif sanguinaire en combat avait assis son autorité

Le sourire de Dwamba s’élargit
« Oui, excuse moi d’être sombre mon ami, la mort de notre chef est pour moi… Malheureuse et difficile a supporter, tout comme elle l’est pour mes compagnons.»

Le Kushite avait tendu la main pour désigné le Cimmérien dont l’attention fut attiré. L’homme rit a son tour, jaune, mais il rit. Le ton du Kushite sonnait faux et il le savait, mais n’osa rien dire a présent que les quatre frères d’arme le détaillait, mains négligemment posées sur leurs armes, et cette délicate odeur d’ozone qui électrisait l’air lui signalait que rien de bon ne se solderait par son affront. Il estompa le malaise naissant de sa remarque en ricanant une réplique peut amène
« Bah ! Oublions, après tout le plaisir….C’pour ça qu’on vient là, non ? Offrons une dernière soirée a notre chef... Mort. »

Il leva sa coupe vers celle qui occupait une place vide en bout de table, puis se retourna vers le Stygien. La lueur haineuse dans les yeux du mercenaire amusa Jafar par son silence, puis l’homme regagna la tablée ou l’attendait une magnifique rousse édentée, probablement vérolée. Encore une rasade de chaude-pisse a soigner... Mais cette fois ce ne serait pas lui et ces décoctions qui soigneraient ça…
Dwamba soupira en souriant à Jafar, deux ans de campagne dans les compagnies franches avait donné or et gloire a ces compagnons. Ceux ci rentraient chez eux à présent, la mort de leur chef avait éclaté le groupe.
Une mort étrange, son corps n’avait pas été retrouvé, mais le sac d’or prélevé par Jafar et ces compagnons, sur le butin du groupe pour honorer leur meilleur ami avait rétrécit les sourires. Le Stygien et ces amis, inflexibles, n’avaient pas transigé.
De plus, nombreux sur la cinquantaine d’hommes qu’il avait rejoint deux ans plus tôt, n’étaient pas revenu. A présent ils guidaient une quinzaine d’hommes tout au plus, dont un manchot, un cul de jatte et trois borgnes, ce qui vis a vis de leurs tailles respectives et de leurs compétences martiales n’encourageait pas a la rébellion.
Néanmoins c’était ici qu’ils allaient tous se séparés… Il couva du regard ces deux biens les plus précieux qui le ramenèrent vers le passé, un arc court Stygien, et son sabre de cavalerie a lame courbe.
Bien étrange aurait pensé un inconnu, que ce Kushite portant la marque de Seth sur le crâne suivant un fléau de Set qui aurait put être son jumeau, un Cimmérien et deux Aquilonnien, ils auraient défier à eux cinq toutes les croyances populaires, car il semblait que l’un fut un ancien officier subalterne, l’autre un mercenaire sanguinaire, un autre encore un fou furieux quand au Stygien.. Un Stygien et avoir les striures dans le dos du Kushite qu’il ait été un ancien esclave… Tolérance était une maîtresse des plus difficile chez les mercenaires, parfois le destin liait des personne opposées… Toutefois le regard de Dwamba semblait annoncer qu’il n’était pas prêt a retourner en esclavage, ni a se laisser manquer de respect. Beaucoup avaient raillé le vétéran, jusqu'à ce qu’ils se retrouvent avec trente centimètre d’acier Stygien dans le ventre, la main serrée sur leurs tripes, tournant leurs plaintes vers leurs catins de mères.

D’ou venaient-ils ? Personne ne le savait, tout comme personne ne connaissait réellement leurs passés. A une vingtaine de personnes on aurait put en reconstituer une partie, mais sans plus. Dwamba et ces compagnons, faisaient partit de ces hommes qui confessait les cadavres qu’il laissait derrière eux, si un mercenaire était dans un tel besoin de connaître leur passé il savait ou trouver le laconique éclaireur a la peau sombre ou le sinistre Stygien ou tout autres ces compagnons, mais les intéressé a troquer mort contre savoir ne se bousculaient pas au portillon.
Alors les rumeurs circulaient, certains disaient qu’Ulfawald était né en captivité, esclave d’un marchand disciple de Seth, d’autres un esclave devenu vagabond, poussé sur les routes après avoir regagné sa liberté a la force de son poignet et de sa lame.
En variante, que Meneias avait perdu celle qu’il aimait, ou sa famille et qu’il fut emmené en esclavage sur les fameuses galères Stygiennes d’ou il s’était évadé. D’autres qu’il était un Kushite expatrié qui avait été éclaireur dans l’armée Stygiennes puis, suite a son retour, pirate dans les navires de rufians de Thortage. Moins nombreux pour le dire, disait que Jafar venait d’une compagnie anéantie, dernier rescapé d’une unité prestigieuse de la Stygie. Pour Ernst leur ancien chef…. Parfois les histoires les plus folles circulait sur lui, les plus jeunes allant jusqu’ a dire qu’il avait servit au cotés du roi Conan lui même dans les batailles contre la Stygie ou il aurait été capturé…
Ces mercenaires sans passé, semblant connaître et être connu de nombreux autres mercenaires tout en étant avare en discours sur leurs faits d’arme suscitaient l’intérêt de leurs compagnons, personnages étranges, devenant presque un jeu sur savoir qui arriverait a leur faire parler ou percer le mystère de ces derniers. Cela les amusaient, ils savaient que les caisses des pari se remplissaient a chaque campagne et ils n’hésitaient pas a lâcher quelques informations, parfois vraies, souvent fausses pour une partie du butin qu’elles contenaient.

En fait Dwamba comme ces amis ne dévoilaient pas son passé pour une seule raison, un mercenaire n’en avait pas ou était obscur, les leurs jouaient sur ces deux choses et surtout qu’ils s’en moquaient. Ils avaient fait bien des choses dans leur vie, certaines bien sombres et ça ne regardait qu’eux… Bien sur , Dwamba aurait put être l’éclaireur d’une armée régulière Kushite ou Aquilonnienne, mais il avait coutume de dire qu’il était plus simple de suivre les compagnies mercenaires en se taisant et en s’enrichissant, plutôt qu’en ergotant dans la régulière pour une solde de car là ou ils allaient, la guerre était là avec son lot d’horreur et de courage, un homme qui en avait suffisamment pouvait se tailler un empire.
Sage, assez intelligent pour être suspicieux tout en ne présentant aucune ambition en apparence et armé d’une discrétion a toute épreuve, avec ces deux compagnons, il avait survécut et s’était taillé une bonne réputation dans les milieux du mercenariat, banditisme et de la piraterie. Tantôt éclaireur, il faisait souvent le lien entre les compagnies en manœuvre, chassant l’ennemi, le débusquant, l’harcelant, parfois bandits des grands chemins il tendait d’expertes embuscades, ne laissant personne pour parler, quelque fois pirate, il occupait la fonction d’archer, une place avec suffisamment de risques pour justifier sa part de rapine tout en le plaçant près de la chaloupe au cas ou. Sa place dans le monde était simple et celle dans les compagnies l’était aussi… Il était en fait un survivant, et comme il le disait : à chaque maux un remède, a chaque problème sa solution et a chaque combat sont chemin de ‘replis’.
Il avait rapidement appris une chose, si les hommes d’une compagnie n’avait pas la fierté en leur drapeau ou couleur, la fin n’était pas loin, si ils étaient trop confiant, aussi. Ainsi savait il quand les choses commençaient a sentir le roussi et quand tirer sa révérence, et cela leurs avait maintes fois sauvé la mise a lui et ces deux compagnons... Comme aujourd’hui

Dwamba sortit de ces pensées, ramené a l’auberge par des cris et des rires. L’heure était tardive, ces souvenirs teinté de sang et de cris désespérés issus d’un millier de raids l’avaient emmené bien loin de cette taverne. Il observa le Cimmérien, a sa différence, Ulfwald n’attirait pas autant l’attention sur lui. Toutes les compagnies qu’ils avaient connues l’avait rapidement accepté grâce a sa formidable capacité d’adaptation, et il gravissait souvent les échelons aux cotés d’Ernst.
Ceci dit sa peau était de couleur commune et passait plus inaperçue que celle de Dwamba, de plus, les Cimmériens étaient moins rares en Aquilonie que les Kushite. Non Ulfwald était surtout réputé pour sa sauvagerie et son goût du sang, contrairement au Kushite tout son esprit était tourné vers le besoin du combat sans éprouver le besoin de s’aménager une sortie de secours. Les gens auraient pu dire qu’il était même miséricordieux envers les faibles ce qui aurait fait hurler de rire le Kushite. Non, Hulfwald ne choisissait pas le camp des faibles par pitié, mais par challenge. Souvent il disait qu’ainsi il était sur d’attirer l’attention de son dieu cruel.
Les deux autres quand a eux semblaient avoir des raisons que nul ne connaissait pas même la raison…
Dwamba ne les comprenait pas sur ce point et avait du parfois accepter des périls trop important a ces yeux pour permettre a ces amis de se sortir d’une mêlée perdue d’avance. Un jour, il le savait, il serait le seul survivant.
Dans la salle, les rires se turent lentement tandis que le premier mercenaires disait adieu a ces camarades et prenait son butin, le silence s‘épaissit, les têtes se baissèrent. Le Kushite sentit la nostalgie s’inscrire dans l’atmosphère. Les hommes étaient ainsi, ils avaient besoin de sentir une fraternité tout en ne la respectant pas, prêt a se mettre une dague dans le dos pour une piece d’or, mais capable des pires actes d’héroïsme pour s’entraider dans le combat.
Ulfwald brisa le silence de sa voix rauque aux accents nordique, il savait que l’éclaireur Kushite répugnait a parler en groupe ou au gens qu’il ne connaissait pas, voir même tout court.
« Allons compagnons, nous savions tous que cela ne serait pas éternel. »

Les hommes l’observèrent en hochant la tête, la tristesse restant entière, l’un d’eux porta son attention sur Dwamba
« Et toi Kushite ? Que vas-tu faire ? »

Dwamja sourit et surmonta son aversion
« Moi ? Je vais aller au putes et me saouler la gueule a mort pour rattraper l’avance que vous avez sur moi et ne pas en être jaloux. »

Les hommes sourirent, amusés a leur tour. Imaginant mal le grand Kushite laconique courtiser des jouvencelles de petites vertues, Ruwulf un guerrier Cimmérien au regard stupide reprit la parole
« Et toi Ulfwald ? »

Ulfwald reporta son attention et vida sa coupe avant de répondre, la voix de paysan de Ruwulf l’avait toujours amusé, un paysan Cimmérien maniant la lame avec une précision remarquable
« Ouvrir une paroisse de Mytra, m’installer en Stygie et devenir un fervent habitué des prêtresses de Derketo. »

L’effet escompté se produisit, l’ambiance se relâcha, les rires fusèrent dans les rangs de ces anciens compagnons, la fête reprit son cours sous le regard néanmoins acéré de colère de Jafar, entrecoupée d’ombre se retirant au creux de l’oubli d’une nuit d’ivresse.

Le matin blême se leva, le dernier était partit, le Kushite, resté seul avec Jafar et Meneias, sortit une carte du vieux monde de son sac et se pencha dessus. Il resta ainsi plusieurs heures, détaillant chaque nom de ville ou village visiblement a la recherche d’un endroit ou aller et surtout de l’itinéraire. Lorsque la sentinelle cria midi, il avait enfin le doigt sur un morceau de la carte. Un passant peu scrupuleux ayant observé par dessus l’épaule du vétéran, aurait vu le pays qu’indiquait le doigt de l’éclaireur, il aurait put lire avec effroi : « Stygia » et découvrir un tracé pour s’y rendre longeant les endroits les plus reculés de ce monde. Peut être s’il eut été croyant aurais il lâché une prière face à une personne normale dont la folie douce lui aurait parut idiote… Mais le puissant Kushite ne semblait ni fou, ni démunit de ressource et bien loin d’être un agneau de douceur, tout comme les deux compagnons qui l’observait en silence.

« Ici ? »
Le Kushite leva les yeux et sourit, le passant curieux n’était autre que son vieil ami Ernst.

« Pourquoi pas mon vieil ami. La mort n’a pas été trop douloureuse ? Tu as eu pourtant un enterrement somptueux digne d’un grand héros et tu te relève d’entre les morts ?»
Ernst, ancien officier Aquilonnien, feu le chef de la bande sourit lorsque Dwamba étala la part de son ami sur la table plus le sac d’or prélevé pour son enterrement.

« J’ai put constater ça de loin, mais je n’ai pas vue votre soit disant Caïrn funéraire, ni les veuves éplorées que j’ai laissé derrière moi, perdues dans une multitude de mioches que mes pauvres valseuses aurait eu du mal a porté... Enfin l’oraison De Jafar a été très émouvante, j’en aurais pleuré. De rire ou de peine je ne sais pas trop.»

Riant le Kushite tapota dans un tintement la lourde bourse
« J’ai du, hélas, limiter les dépenses de ton enterrement… Pour laisser une part pour tes épouses et tes batârds, mon frère »

Ernst compta les pièces d’or poussant un sifflement éberlué par le compte
« Ainsi ça a marché ? Maudits fils de catins pictes ! Votre plan était bien ficelé, je l’avoue, même si je pensais plus vous retrouver cloué a la palissade en arrivant. Bien prépare ton arc, et va le réveiller si il accepte de sortir du lit de sa serveuse ! Par Mytra, tu as gagné ton pari, même Jafar et Meneias pensaient que ça foirerait et s’attendaient a devoir retapisser les murs de cette auberge avec le sang de ces crétins avant la fin de la nuit, mais ils n’ont pas eu les tripes de se retourner contre vous…. Bah ! Qu’importe, demain nous seront loin et des hommes mourrons dans les mois a venir, leur sang nous offrira de quoi vivre comme des Princes. »
Jafar rit tandis que Dwamba roulait sa carte

« On recrutera du monde sur la route, ou nous nous joindrons a un de ces groupes qui rêve d’or et de gloire, les frontières ne sont pas sures, le travail lui le sera ; nous ferons couler le sang de nos ennemis, Par Set le très saint miséricordieux ! Nos bourses seront garnies d’ici peut et non pas comme celles de Princes, mais de Rois! Bandits, mercenaires ou pirates, la fortune nous sourira »
Quelques heures plus tard les cinq loups de guerre cavalaient dans leurs silence coutumier en direction du sud, une route qui allaient les emmener sur des sentiers bien étranges pour cinq mercenaires peux scrupuleux… Un chemin de galérien sous l’œil d’un vieux sorcier. Un chemin ou le passé allait peut être leur offrir une vie plus honnête dans sa mort.

……………………………


Les vagues léchèrent sont visage, il vomit un peut plus d’eau de mer avant de rouler sur le coté saisit de vertiges. Le pépiement des oiseaux, le cri de singes sautant d’arbre en arbre dans une jungle touffue, une chaleur moite… Il était en Stygie… Non… Ces souvenirs semblaient fuir sous ces paupières roulantes, il ne se souvenait plus. Les vagues l’échouèrent un peut plus sur la plage, ces muscles le brûlait. La taverne lui revint en mémoire, puis éclatant a la surface de l’oubli. Une haute pyramide des files d’esclaves…. Soudain sur sa poitrine, puis dans sa tête une douleur indicible et l’esclavage, mais celui ci fut différend d’un autre, impie. La haine s’éveilla, lui insufflant une énergie nouvelle, ces bras le tirèrent plus loin.
Dans son esprit délirant, une chose finit par devenir tangible, il s’y accrocha de toute son âme. Libre. Il était a nouveau libre, libre de faire résonner la fureur de sa vengeance et celle de Set! Il ouvrit les yeux et la lumière explosa à la surface de sa rétine, lui noyant le regard de larmes et d’une douleur cuisante. Depuis combien de temps n’avait il pas vu la lumière du soleil ? Petit à petit ces yeux s’habituèrent, il explora du regard les environs cherchant une trace de ces vieux compagnons, il ne les trouva pas. Sa rage et sa haine s’était nichée dans son cœur, un sourd besoin de vengeance et de réponses a ces questions palpitait en lui, il ressombra a nouveau dans l’inconscience

La voix de l’homme le tira de sa semi-inconscience
« Ainsi il reste encore un peut de vie en toi ? »
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