Aller à la page... |
[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
Zangdar MortPartout |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Zangdar MortPartout |
Zangdar MortPartout |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Zangdar MortPartout |
Marquis
|
Citation :
Effectivement on peut en débattre sur JoL, mais pas en tenant des positions trop extrêmes, selon l'article que je cite. Je suis pas allé voir s'il y avait eu des condamnations pour cette raison, n'étant pas juriste. L'accroche plus classique aurait été : "Hey, voici le classement des pays par ordre de prélèvements obligatoires décroissants, et la France caracole en tête, vous considérez vraiment que nos services publics correspondent à ça ?" Beaucoup plus prosaïque et moins en rapport avec l'actualité Citation :
Mais je suis tout à fait preneur de prendre l'information à sa source. Peux-tu partager les chiffres d'une fiche de paie type ? Pas forcément la tienne, mais quelque chose de vraiment représentatif. Je connais des gens qui étaient au Canada, au Québec, je pourrais leur demander aussi. Si l'employeur paie 100, combien reçoit le salarié ? En France il reçoit 50, puis il paie facilement 5 d'impots sur le revenu, puis ça monte lentement. Un salarié moyen reçoit 45% de son cout total employeur. C'est combien au Canada ? Pour le reste du débat, c'est évidemment plus compliqué que juste un problème de taxe. Ce qui compte aussi, et beaucoup, c'est la répartition des gens sur l'échelle de revenus. Si les riches sont entre eux, ils pourront avoir un haut niveau de service public pour des taxes raisonnables. Si un pays voit affluer des gens qui diminuent la moyenne des revenus et/ou bien sûr si les gens déjà dans le pays descendent sur l'échelle des salaires, on aura beau taxer fortement les plus riches restants, ils n'auront pas un niveau de service en adéquation avec leur contribution. Ensuite, l'efficacité de la dépense publique peut fortement influer sur le niveau de service. Il est facile de gaspiller de l'argent et difficile d'optimiser réellement la dépense dans un système si complexe. Clin d'oeil ici à Bjorn qui semble réaliser un lien d'équivalence entre qualité de l'éducation et budget. Lien qui me parait vraiment secondaire. Enfin, pour Tzioup qui caricature mon message, l'objectif n'est pas d'avoir nécessairement des chercheurs dans son pays. L'objectif, en économie classique, est de maximiser le niveau de vie matériel des citoyens. Et il cite justement quelques uns des pays dont le PIB par habitant est très élevé. Les Bermudes, les UAE, Brunei.. Différents pays n'ont pas le même niveau de revenu pour les mêmes raisons, mais certains pays arrivent effectivement à booster leur économie en étant un paradis fiscal. L'Irlande en est un exemple proche et ils ont effectivement un PIB par habitant (en PPA au moins) supérieur au notre. Je note également le débat sur notre niveau d'exigence vs notre niveau de râlerie. J'attends plus de chiffres pour conclure. Toujours est-il qu'en tant que Français je ne vois aucunement où est le débat. Tous les exemples que j'ai autour de moi (pour des gens plutôt éduqués et dans le haut du panier de l'échelle des salaires) considèrent que l'expatriation est financièrement très rentable, et rentrent soit suite à des problèmes de santé trop lourds et mal anticipés (un jeune qui pensait ne pas avoir besoin du tout d'assurance santé..), soit suite à un mal du pays. Mais jamais parce qu'ils pensent avoir un meilleur niveau de vie en France. Une meilleure qualité de vie familiale et culinaire, ça oui. Mon propos peut de toutes façons se résumer à quelque chose de simple : nous sommes l'un des pays les plus redistributifs au monde, au détriment notamment de la classe travailleuse aisée (puisque la classe rentière est fortement favorisée par la flat tax à 30%, vs la TMI à 45% pour les travailleurs les plus contributeurs) et rien ne nous obligeait à l'être. https://fipeco.fr/commentaire/Les%20...us%20en%202021 Cette source est particulièrement pertinente. Sur les chiffres bruts, nous avons l'une des redistributions les plus efficaces d'Europe. Ensuite, l'article précise que certains aspects de la redistribution ne sont pas pris en compte (les retraites, les services publics..) tandis que d'autres aspects anti-redistributifs ne sont pas pris en compte non plus (la TVA, la TICPE...). Il y a beaucoup d'exemples et la situation ne peut être décrite simplement. Mais il est tout de même évident que notre très haut niveau de prélèvements obligatoires est plutôt efficace sur la redistribution. Je pense que c'est vraiment sur la qualité du service public, et l'efficacité de la dépense que ça pêche. Dernière modification par Lesterknob ; 10/04/2024 à 01h53. |
10/04/2024, 01h33 |
|
Zangdar MortPartout |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Zangdar MortPartout |
|
Pour le Canada, tu as par exemple tous les taux (fédéral et par Etat) ici: https://www.canada.ca/en/revenue-age...ous-years.html
Y a quelques cotisations sociales qui se rajoutent en plus (CPP pour la retraite par exemple ou assurance chômage, mais c'est assez faible sur une année, et il me semble qu'il y a un plafond annuel qui s'atteint assez vite si tu as un bon salaire). |
10/04/2024, 03h44 |
|
|
Le ménage coûte plus cher au noir que via CESU, à taux horaire équivalent évidemment. Mais sinon oui, les célibataires payent davantage. Je suis autour des 11% avec 34k imposable.
|
10/04/2024, 10h18 |
|
Metalovichinkov |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Metalovichinkov |
|
Ouai enfin le crédit d'impôt pour les aides à domicile ça devient un peu marginal quand tu commences à dépasser les 20% d'impôts sur le revenu.
|
10/04/2024, 10h27 |
|
|
Faut arriver a 75k annuel seul environ, me semble t'il, pour etre e peu près a 20% d'IR. Ce sont des revenus confortables.
|
10/04/2024, 10h35 |
|
|
Je n'ai pas dit le contraire, je dis juste que quand tu es très au dessus de 10% d'IR ce n'est pas le fait de prendre une femme de ménage qui va te ramener vers ce taux.
|
10/04/2024, 10h39 |
|
|
Citation :
Pour quelqu'un payé au SMIC (sur 12 mois, sans prime, etc ...) quand l'employeur paye 100, le salarié reçoit 67 et il paye 0 impôt. En réalité avec la prime d'activité il a en général un impôt négatif. Un célibataire sans enfant au SMIC touchera 150€/mois de prime d'activité par exemple. Soit au final pour 100€ payé par l'employeur, environ 77€ dans la poche du salarié après impôts. Les aides employeur sont dégressives jusqu'à 1,6 SMIC, et la prime d'activité dépend de beaucoup d'autres paramètres que les revenus. Difficile de faire les calculs au final mias tu peux t'amuser avec le simulateur de France Travail Je l'ai fait pour un célibataire au salaire médian (2600€ brut, soit au dessus de 1,6 SMIC), et au final pour 100 payés par l'employeur il restera 55 dans la poche su salarié après impôts |
10/04/2024, 12h02 |
|
Amhron / Makswell |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Amhron / Makswell |
Marquis
|
Citation :
Ensuite, concernant cette exonération sur les bas salaires, elle agit comme une trappe à bas salaires. Un patron qui veut augmenter de 100e un employé doit lui payer 400e de plus, je crois (un billet de François Lenglet le racontait mieux que moi). Donc même pour ceux qui ne sont pas tant taxés que ça, le modèle social possède aussi des effets pervers. |
10/04/2024, 18h15 |
|
Suivre Répondre |
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|