Provient du message de Vitriol
De toute façon pour rentabiliser 12 milions d'€ de developpement + les frais à venir, ils ont intérêt à avoir vraiment enormement d'abonnés (au moins 100 000 pendant plusieurs années).
Si le financement de Ryzom avait été le fait d'un éditeur ou d'un emprunt, certainement..., ce serait même impossible de rentabiliser...
Mais Nevrax, comme NCube (D&L) sont financées par du capital risque. Ce que ça change ? ces boites non aucun endettement, le premier Euro de bénefice sera directement du capital. C'est le grand avantage du capital risque pour des projets d'envergures.
Evidement il y a un inconvénient, Nevrax comme NCube n'appartiennent plus à leur fondateur, elles appartiennent aux investisseurs, sous forme de parts de ces sociétés.
Maintenant comment ces investisseurs rentrent dans leur frais ? si la boite marche et fait du bénéfice (ce qui veut dire que les rentrées dues aux abonnements est supérieur aux frais () serveurs + CS + GM), et la on ne tient pas compte de l'investissement, alors la boite vaut une certain somme d'argent concrétisé par son introduction en bourse, ou les investisseurs rentrent dans leurs frais en revendant tout ou parties de leurs parts sur le marché en faisant un bénéf si ils avaient raisons d'investir dans la dite boite (d'ailleur si la boite marche fort, elle peu racheter une partie de ses actions pour se mettre à l'abri d'une prise de contrôle par achat de 51% des parts).
En général le capital risque ce rentabilise (avec bénéfice) sur une boite parmi 10 essais (enfin c'était comme ça pendant la bulle financière de la nouvelle économie...)
Donc non, ni Ryzom ni D&L ne seront difficile à rentabiliser car leurs financements ne vient pas d'un éditeur ou d'une banque qui compte rentabiliser les sommes investies sur la vente du jeu, mais sur du capital risque qui rentabilise sur la vente de part de la société sur le marché boursier (en simplifiant). C'est même un avantage par rapport à un financement classique par éditeur, ou au moment de passer le jeu commercial, les comptes sont à ce qu'il reste en caisse et non pas négatif du montant qu'il a fallu pour produire le jeu...
Sans ce type de financement, ni Ryzom ni D&L ne serait possible..., en tout cas pas par de petite structure faisant leur premier produit...
Edit: c'est d'ailleur la grosse différence avec un jeu produit, financé, par un éditeur comme SWG. Lui à besoin de 500000 abonnés pour être rentable..., alors qu'avec juste des frais de fonctionnement, il doit y avoir déjà de jolie bénefs avec 100000 abonnés des la premiére année.