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Chapitre 8: Je ne suis pas invité !
-Dire que je n'ai pas été invité à cette conférence, dis-je à Velenor pendant que je le suivais discrètement.
-Voyez le bon côté des choses, chef, j'ai gardé des potions d'invisibilité de notre dernier voyage.
-J'avoue que sur ce coup là, Velenor, je t'en dois une fière chandelle. Bon, dépêche-toi de rejoindre les autres, je te surveille de loin. Fais attention à toi.
-Je pense que le seul danger au quel je vais me frotter, c'est la mort d'ennuie !
Alors que je m'étais caché derrière un pilier, j'entendis des pas inquiétants. Au début, elles semblaient se diriger vers la porte d'entrée de la salle de conférence puis le bruit devenait de plus en plus hâtif et de plus en plus proche. M'aurait-t-on déjà repéré. Je préparai ma dague et ma sacoche de virus puis, soudainement :
-Reborne, c'est moi, le chevalier de l'ombre, chuchota-t-il alors qu'il se mit à mes côtés.
-Ah, tu m'as fait peur mais que viens-tu faire ici ?
-J'ai lu ta lettre concernant cette étrange conférence. Tu es un officier, Reborne, t'aurai du être invité. Tout cela me semble louche .
-Bon, un peu de compagnie, ça ne sera pas de refus.
Alors que nous nous approchâmes de plus près des invités, le maître de l'Ordre pris siège. Il portait à sa gauche un calice d'or serti de pierres précieuses, à sa droite, une étrange épée ensanglanté.
-Chers invités, chers chevaliers blanc ! Si je vous ai réuni ici pour la cent et unième réunion secrète de l'Ordre des Chevaliers Blancs, c'est pour vous annoncer une nouvelle des plus délicieuses. Nos décennies de recherches ont porté leur fruit. Nous touchons...ENFIN...à notre but ultime. Cet épée, vous voyez, appartenez au porteur de source. Cette épée réagit au sang des elfes comme un détecteur. Si l'elfe à le coeur pure, l'épée lui fera grâce de sa puissance. Au cas échéant, elle s'animera et infligera une blessure m...minable à son utilisateur, signe de rejet bien évidement.
C'est alors que soudainement, l'épée se mis à léviter puis à tournoyer dans tous les sens.
-Est-ce possible ? L'épée aurait trouvé son utilisateur, mais enfin, où ? Ici, ou là ? Derrière ce pilier.
C'est alors que mon coeur se mit soudainement à battre la chamade. L'épée m'aurait-elle repéré ?
-Ah, apparemment non, un pilier ! Haha ! Bon, mes frères, chacun devra toucher l'épée. Vous avez peut-être le coeur pure, qui sait ?
-Et pourquoi mon chef n'a pas été invité, maître ? S'écria Velenor en levant son gobelet de bière.
-Velenor, mon cher, tu sais très bien que Reborne est bien trop faible. En plus, c'est un nécromancien, il ne peut avoir le coeur pure. D'ailleurs, Velenor, si jamais ton coeur est assez pure pour porter l'épée, je te nommerai officier, qu'en pense-tu ?
-Merci, maître ! Dit Velenor en brandissant avec fierté son gobelet de bière.
-Commençons le processus de purification ! J'en appelle à l'originel puissance, dupliquez cet épée en de milliers de cendres, que ces lames aillent réduire le coeur malsain au silence et que la purification soit complète, pour réanimer ces ailes noirâtres !
C'est alors que du sang se mit à jaillir du corps des invités, telle un geyser.
-Minable, disait-il, mortel oui, dis-je.
-Il faut les sauver ! S'écria le chevalier de l'ombre avant de boire la potion de visibilité.
-C'est beaucoup trop dangereux, attend !
Mais ce fut trop tard, le chevalier de l'Ombre sortit l'épée qu'il avait dérobé à notre première rencontre puis, d'un revers de la main, la fit exploser en milles morceaux. Il souffla sur les éclats blanchâtres et prononça une incantation inconnue. Les cendre disparaissaient et les invités tombaient les uns après les autres.
-Pauvre fou ! C'est trop tard, le sang a coulé à flots, que la résurrection des ailes azure commence !
-Reborne, occupe-toi de Velenor, il est toujours en vie, soigne le pendant qu'il en est encore temps. Tu es un nécromancien, après tout. Je me charge du boss !
-Reborne, ici ! Quoi rêver de mieux ! Je vais....
Un éclaire vint soudainement frapper le calice encore frais du maître et l’électrocuta.
-Tu ne devrais pas tourner le dos à ton adversaire !
-Tu...ton sang me sera utile, il renforcera mon sort de résurrection. Prends garde à toi.
Je profitai de l'ouverture pour prendre le corps de Velenor et lui faire des transfusions sanguine après avoir fermé ses plaies.
-Chef, j'ai...je suis désolé...
-Ne soit pas désolé, c'est ma faute, j'aurai du t'empêcher de venir ici. Maintenant, repose-toi un peu. À mon signale, j'ouvrirai la porte et tu fuiras.
-Mais, mais chef....
-Ne t'occupes pas de moi, je vais m'en sortir. Il est temps d'exterminer cette menace. J'aurai une faveur à te demander, protège ma Carla, elle est tout ce que j'ai au monde. Emmène là loin de la ville. Si jamais ma dernière mission se révèle être un échec, je souhaiterai qu'elle puisse vivre en sécurité.
-Promis, chef !
J'essayai d'imaginer une petite boule de feu puis la faisait grandir petit à petit. Je voyais la boule de feu se matérialiser puis je la lançai vers la serrure de la porte. La serrure fendu en deux temps trois mouvements puis, sans même l'imaginer, je fis un geste de la main pour créer une bourrasque de vent. Comme par intuition, mon voeux prit forme et la porte s'ouvrit.
-Maintenant Velenor !
-Maître, je...au revoir !
-C'est ça, Velenor, nous nous reverrons au puits des rêves !
-Oui, chef !
Velenor courra de toute jambe en direction de la sortie. C'est alors que soudainement, je vis un corps voler en éclat.
-Augustus, ça va bien ? Criai-je avec inquiétude.
-Oui, ça va, rien de cassé. Tu vois les ailes là-bas, elles sont déjà bleu ciel ! Essaye de les voler avant qu'il ne soit trop tard.
Trop tard, c'était le mot qui décrivait le mieux la situation car à l'instant où Augustus terminai son dernier mot, un violent éclaire rouge le frappa de plein fouet à sa poitrine.
-Augustus, non !
Je lançai une boule de feu sur le vieil homme puis une bourrasque de vent pour renforcer le sort. La boule de feu devint soudainement une tornade de feu. Je profitai de cet instant de répit pour me diriger vers Augustus et essayer de le soigner.
-Comment, un nécromancien qui utilise la magie blanche, quelle ironie !
-Tais-toi, vieux bougre ! Criai-je
-Reborne...écoutes-moi ! Chuchota Augustus tout en toussant.
-Ne parles pas, j'essaye de te soigner.
-C'est trop tard, Reborne, mon heure est proche. Tu dois...
-Non, Augustus, je ne le permettrai pas !
-Donne-moi ta main, Reborne. Ceci est un parchemin contenant l'incantation la plus puissante de magie blanche. Seule le porteur de source a pu la maîtriser. J'ai confiance en toi. Tu dois....tu dois détruire ces ailes car c'est une puissance démoniaque et factice, ce n'est pas la source.
-Alors. qu'est-ce dont cette puissance effrayante ?
-Une pierre philosophale. Il a crée une...pierre philosophale en sacrifiant des centaines de vies elfiques ! Tu dois détruire...cette pierre ou notre monde courra un grand danger !
-Je ne peux vous laisser, nous devons fui...
-Non, Reborne, tu as la force, tu dois sauver notre monde de la destruction ! Laisse-moi mourir en paix.
Soudain, un éclaire d'un bleu azure jaillit de la tornade de flammes puis vint frapper Augustus à son coeur. Du sang jaillissait de son torse tiraillé et ses yeux se fermaient peu à peu. Quelle mort atroce !
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