Incursion dans le Valbataille...

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Bienvenue à tous!

J'ai vécu, il y a quelques mois, une expérience extraordinaire sur le module [FR] Valbataille, conçu et animé par Verchanal . Suite à ces sessions de jeu pleines de rebondissement, je me suis mise à écrire le journal de mon personnage, journal que j'aimerais vous faire partager ici... Malheureusement, le module Valbataille est aujourd'hui fermé, l'histoire s'arrête un peu brusquement... Mais ce qui semble être une fin ne l'est pas toujours, qui sait ce que nous réserve l'avenir?

Je commencerai par camper mon personnage, et j'ajouterai peu à peu les morceaux de son histoire... Bon voyage à ses côtés

Kythalandra Demetrios est une elfe verte farouche et obstinée. Plutôt grande pour sa race, coiffée de courts cheveux d’un brun-roux et dotée d’yeux d’un gris brumeux, elle projette une image de garçon manqué. Elle a toujours su s’exprimer et faire valoir ses idées. Dès sa plus tendre enfance, on la disait consciente et réfléchie, bien que légèrement pugiliste. Les longues heures de solitude en forêt lui ont formé un caractère dur, et un manque de patience pour ceux qui ne peuvent pas suivre. Un puissant désir de justice a toujours régné sur son esprit et dirigé le moindre de ses mouvements.

Kyth a été élevée dans un Cercle druidique du Cormanthor, méconnu, presque secret. Le Cercle d’Élanor est une communauté quasi-sauvage à forte tendance matriarcale. Des femmes et des elfes ont construit le petit village d’Umbliat en protestation contre l’abus fait aux femmes dans les Royaumes, et la protectrice du premier Cercle est une puissante druidesse, une humaine du nom d’Antalie, surnommée l’Antilope Sauvage. Antalie porte un lourd passé et même ses plus proches amies n’ont su en percer complètement le mystère. On sait seulement qu’elle s’est retrouvée engrossée et seule, qu’elle a donné naissance à un garçon, Bralim, qui a fini par se retourner contre sa mère et qui l’a abandonnée pour retrouver son père. Le destin n’a jamais été doux pour cette femme qui fut, dans sa jeunesse, une sensible jeune fille aux charmes divers. Au crépuscule de sa vie, Antalie est devenue une froide druidesse, couvant une haine innommable pour les mâles et menant d’une main de fer le Cercle d’Élanor. C’est dans cette ambiance que grandit la petite Kythalandra, dont la mère, Evilianna, adhérait totalement aux principes d’Antalie. On lui appris à vénérer la Grande Mère et la jeune elfe manifesta une entière dévotion à Chauntéa. Le père de Kyth fut repoussé de la vie de sa fille dès qu’elle eut 25 ans, elle n’en garde que de rares souvenirs.


À l’aube d’un printemps tout neuf, celui qui vit la 134e année de la jeune druidesse, Antalie fit mander la petite elfe auprès d’elle. La couvant d’un regard maternel, elle lui parla longuement. Personne n’a jamais su exactement ce qu’avait raconté la grande Druidesse à la jeune elfe, mais le lendemain, Kythalandra avait paqueté ses effets et avait quitté tout bonnement le village d’Umbliat en saluant à peine sa propre mère… Corlyk, son loup noir et son seul ami, jaillit d’un buisson et se mit en marche à ses côtés, prêt à suivre sa jeune maîtresse partout où les chemins pourraient les mener.

Ses pas la mènerent dans le Valbataille, où commence sa folle épopée…
[RP] Extrait du journal de Kythalandra Demetrios

"Oh grande Mère, comme tes voies sont impénétrables!

À peine avais-je pose le pied dans l'avant-garde de la ville d'Essembra que je rencontrai dame Dalambress, paladine de Lathandre. À première vue, cette petite écervelée me sembla bien peu digne d'attention, mais son histoire me captiva. L'avais-tu donc placée sur ma route, Ô Chauntéa, pour que ma lame débarrasse tes vertes forêts de ces affreux morts-vivants? Je la suivie dans cette clairière, lugubrement surnommée la Clairière Noire, qui se révéla être un lieu maudit et souillé par la présence d'êtres régis par une puissance toute autre que celle de la Nature. Les zombies et les squelettes pullulaient, si bien que Dalambress, Corlyk et moi durent nous replier en serrant les dents. Au pas de course, j'allai quérir le Capitaine Vandroy qui me suivit jusque dans la clairière, alarmé. La disparition de Dalambress, qui devait monter la garde, nous fit frémir et dans notre hâte de la retrouver, nous nous aventurâmes à nouveau dans le charnier mouvant. La rencontre que nous y fîmes nous bouleversa profondément. (...)"

Le lendemain

« Aujourd’hui fut autant, sinon plus mouvementé qu’hier. Grande Mère, où donc peut bien mener le chemin sur lequel je m’engage? Est-ce le bon?

J’ai parlé au Chancelier aujourd’hui. Lui et son maître des Guildes m’ont apporté moult informations au sujet du roi Aencar, de son frère félon et de Saramay des Marais… Saramay... quelle étrange dame. Le Chancelier me semble être un brave homme, je me fierai donc à ses dires quant à Saramay. On annonce d’ailleurs la venue express d’Elminster de Valombre, le célèbre archimage, à ce sujet. J’espère pouvoir m’entretenir avec lui.

J’ai aujourd’hui fait la rencontre d’une jeune dame, Rose, dont la tranquille bien qu’étrange présence m’est agréable. Alors que je conversais avec elle, Dalambress nous a rejoint, toute alarmée. Décidément, cette paladine aimait l’action. Et de nous raconter l’histoire de ce géant qui avait attaqué des caravanes et qui avait failli lui enlever la vie par la suite. Pour le moment elle devait, selon ses ordres, localiser ce monstre qui coupait la route de ravitaillement de l’Abbaye de l’Épée. Nous partîmes donc toutes trois à la recherche du géant alors qu’un nain croisa notre route. Comme Rose semblait le connaître et que Dalambress ne sembla pas s’y opposer, je me mentionnai pas mon désaccord lorsqu’il rejoignit nos rangs.

Drôle d’équipée, deux elfes, un loup, une jeune demoiselle et un nabot! À travers les vallées et les collines, je sermonnai haut et fort mes compagnons lorsqu’ils firent mine d’attaquer un loup sauvage! Oh grande Mère, est-ce si difficile de comprendre qu’ils ne sont pas nos ennemis? Je frayai donc un chemin à travers ces loups et mes compagnons et moi progressâmes jusqu’à l’affreuse et énorme créature qui terrorisait les convois. Le géant, flanqué de plusieurs morts-vivants, lança ses sbires sur nous qui n’eûmes le temps que de fuir en vitesse! Le nain tomba toutefois au combat, prouvant ainsi une nouvelle fois que mes idées sur cette sous-race n’était pas dénuées de vérité. La course vers le temple fut bien difficile, nos blessures et nos émotions pesaient bien lourd sur nos épaules… Le nain fut tiré d’affaire par la bonté de Tempus et de sa grande prêtresse. Dalambress nous avait quitté pour reprendre son service, j’étais donc avec le nain et Rose alors que j’aperçue la silhouette sombre et gracile d’une femme… qui ressemblait étrangement à celle que m’avait décrite la paladine un peu plus tôt, hantant les abords de la Clairière. Je me lançai à sa poursuite, mes compagnons sur les talons. La femme courait vite et elle disparut de notre vue. Le nain abandonna, préférant sans doute retrouver une chope de bière bien froide. Rose et moi avons donc interrogé les passants pour finalement retrouver la trace de la femme. Après un face à face bien déplaisant, j’eu la « joie » de rencontrer Nada. Bien que Dalambress me révéla plus tard en riant que Nada n’était pas du tout la femme dont elle m’avait parlé, je ne relâchai que peu ma méfiance à son sujet, cette femme semblait cacher beaucoup trop de choses. Nous n’avions pas apprécié ses espions à nos trousses, Rose et moi le lui avons bien fait sentir.

Après un cidre doux en compagnie de Rose, je pris congé, la laissant à ses occupations. Je croisai Dalambress qui rentrait de son quart de travail alors que je m’apprêtais à pénétrer de nouveau dans la Clairière Noire. Je fus particulièrement heureuse, et disons le franchement, soulagée, de retrouver celle que je nommerai dorénavant mon amie. Sa lame jointe à la mienne, côtoyée par les crocs de mon cher Corlyk, s’avère une puissante et efficace association. Bien sûr, elle se joignit à moi, nous voulions tirer au clair cette histoire de femme en noir… La clairière me sembla encore plus maléfique que la dernière fois, si toutefois c’est possible. Nos lames tailladèrent la chaire morte et pourtant animée de ces cadavres pourris, et d’une suite impressionnante d’esquives et de coups d’estocs, nous parvînmes au plus profond de la clairière. Corlyk flaira quelque chose qui fit étinceler de rage ses prunelles d’un noir profond. D’un grognement sourd, il se jeta sur une femme en noir, au visage livide et au regard vide qui incantait pourtant en levant les bras au ciel, relevant les zombis par dizaines. Mon valeureux loup l’abattit de violents coups de crocs et de griffes, la laissant tomber sur le sol telle une poupée désarticulée. Dalambress s’approcha et reconnu la femme en noir qu’elle avait vu se glisser dans la nuit. Quelques instants plus tard, horreur et damnation, telle un funeste phénix , la mystérieuse femme se releva de ses cendres et nous renvoya un lot entier de zombies et squelettes en furie. Prenant nos jambes à nos coups, Dalambress, Corlyk et moi sortîmes de la clairière, des morts-vivants sur les talons. Lorsque que finalement nous les avons semés, les poumons en feu, nous nous sommes effondrés d’épuisement. Dalambress convint que nous ne pouvions laisser ces morts-vivants errer hors de la clairière et après avoir à peu près repris nos énergies, nous repartîmes sur la traces de ces aberrations. Un grand squelette se dressait devant nous, entouré d’une petite troupe de goules. Je vis sa monstrueuse lame noire s’abattre sur moi, incapable d’esquiver… D’un seul coup, il m’avait transpercée de bord en bord et la vie me quitta d’un grand choc vif.

Quand j’ouvris les yeux, je ne compris pas tout de suite… Des hommes, des femmes, des enfants arpentaient l’endroit brumeux et étrange dans lequel je me trouvais. Je cherchais Dalambress et le squelette parmi eux. Ils ne semblaient pas capable de parler, ni même de me voir. J’aperçue soudain une lueur briller au bout d’une longue et noire silhouette. Drapée dans sa robe, elle me toisait, presque amusée de m’entendre parler. La Grande Faucheuse en personne se tenait devant moi. Elle écouta mon histoire avec attention et horrifiée à l’idée de laisser cette puissance maléfique lui voler ses âmes, la Mort consentit à me renvoyer sur Faerun, à condition toutefois que je lui renvoies ces âmes ravies par les forces de la Clairière Noire. Pour ce faire elle me tendit une épée scintillante et m’insuffla la force de la porter et de bien la manier. Ce prêt pour l’accomplissement de sa volonté, et de la mienne, allait être repris à la fin de ma mission, accompagnée de mon âme si j’échouais. Ébranlée, je m’inclinai respectueusement devant la grande Faucheuse … Quand je me redressai, j’étais dans le temple de Tempus. La grande prêtresse me souriait avec bonté, je lui racontai donc mes péripéties. En me rappelant toute la chance que j’avais eu, elle me souffla quelques bénédictions de son dieu avant de m’envoyer à la hâte éliminer ce squelette.

Malgré ma nouvelle lame et les efforts de la Prêtresse, mes efforts s’avèrent vains et je m’apprêtais à fuir à nouveau alors que le grand monstre venait de renvoyer Corlyk dans les limbes de son plan astral. Surgit alors une belle dame au poignard acéré qui découpa le revenant en quelques coups. Interloquée, je vins la remercier alors qu’un elfe, apparemment un puissant mage, apparut à nos côtés. Je reconnus le Seigneur Verchanal, proche du Chancelier. Je me présentai et commençai à leur raconter les évènements quand nous fûmes interrompus par de nouvelles attaques de morts-vivants. Affaiblie et sans ressource, je laissai passer le mage et la belle dame qui eurent tôt fait de décimer la meute de revenants. Une nouvelle vague de cette vermine fit chanceler mes défenseurs et je joignis mon épée à leurs pouvoirs pour exterminer ces horreurs. Le Seigneur Verchanal usa finalement de ses pouvoirs pour nous téléporter en sûreté, loin de ce lieu maudit.

Comme l’auberge de l’Elfe et du Cerf-Volant est un lieu agréable pour qui revient de la Clairière Noire! Je convins avec Verchanal et son amie de joindre, du moins pour éclaircir les évènements récents auxquels j’avais pris part, la milice du Val. J’y serai rejointe par d’autres aventuriers. Je me promis d’en parler à Rose, et peut-être même à ce bougre de nain. Nous nous donnâmes rendez-vous le lendemain et je pris congé de ces bonnes gens, épuisée par mon incroyable journée.

Pelotonnée contre Corlyk dans un arbre creux du Cormanthor, alors même que j’écris ces lignes, mes pensées vont vers Dalambress de qui je n’ai aucune nouvelle depuis ma visite chez la Grande Faucheuse. Je sais bien que mon amie est débrouillarde et qu’elle retentira probablement demain avec une nouvelle histoire… Pourtant, une inquiétude demeure et si ce n’était cette lassitude infinie qui m’habite, j’irais à sa recherche… Chauntéa, protège la bien, si son Lathandre ne le fait pas… »

(Merci Halaster, c'est toujours chouette à entendre )

« Cher journal,

Dalambress est sauve, sois louée grande Mère… Mon amie est rentrée à son poste bien que je ne l’ai toujours pas revue. C’est un immense soulagement…

Comme convenu avec le grand mage Verchanal, j’ai mis ma lame au service du Chancelier Ilmeth. Je fus heureuse d’apprendre que Rose et Durin, le nain, seraient à mes côtés pour affronter la périlleuse mission que nous avait confié le Chancelier. Il s’agissait d’aller quérir à l’Abbaye de l’Épée une précieuse relique, une graine prismatique. Ce arbre merveilleux, une fois poussé, permettra de repousser tous ces morts-vivants et d’ajouter un clou à la tombe de la guenaude noire, Saramay des Marais. La lumière sur ses intention m’apparu clairement lorsque le Chancelier narra son histoire, à notre retour. Ayant charmé le frère du roi, elle avait déclenché un trouble immense qui ne pu se conclure que par son enterrement vive dans cette petite clairière… J’avais senti le froid de son cœur dès notre première rencontre, mais je n’avais pas encore pris ma décision…

Nous primes donc la dangereuse route de l’Abbaye, car le géant que nous avions localisé plus tôt y rôdait toujours. Le nain se glissa dans l’imposant bâtiment alors que Rose et moi le couvrions. Il revient sans heurt, portant la relique avec la plus grande attention. Il la remit à Rose, à qui incomba l’importante mission de la planter dans le terrain approprié. La Clairière nous sembla aussi noire et cauchemardesque que les fois précédentes, peut-être même plus, si toutefois c’est possible. Les coups de crocs de mon fidèle Corlyk, les puissantes attaques du nain, les projectiles rusés de Rose et ma lame offerte par la grande Faucheuse, s’enfonçaient sans cesse dans ces abominations, plus il en tombait, plus ils se relevaient, toujours plus nombreux, plus puissants… Ce fut là de longueur heures de labeur ignoble, à se tacher les mains de sang mort plus d’une fois… Un frisson me parcouru lorsque nous parvînmes à l’entrée de la prison de la Sorcière… Nous y entrâmes, mes compagnons étaient beaucoup trop curieux à son sujet, je les pressai de sortir… Durin fut plus rapide à s’éloigner, mais Rose tint à s’entretenir avec la guenaude. Je patientai à ses côtés, inquiète de voir le charme de Saramay s‘emparer de mon amie. Nous sortîmes finalement de l’Antre et Rose planta la graine dans le sol jouxtant la porte. Satisfaits, nous prîmes le chemin du retour, tailladant à nouveau maints cadavres animés par une sombre force.

Le retour fut quasi triomphal, le Seigneur Verchanal nous accueillit avec joie et nous conduisit devant le Chancelier. Revoir le Seigneur Ilmeth raffermit ma conviction à son sujet. J’estime cet homme, il règne avec honneur et sagesse. Devant les demandes du nain, le Seigneur Ilmeth s’s'esclaffa et nous récompensa grassement. L’armure qu’il m’a offert me sied parfaitement et je la porte avec fierté. Je n’aurai pas cru un jour m’attacher tant à un endroit… mais Essembra… Essembra est une jolie ville.

Lorsque s’élèvera vers le ciel l’arbre prismatique, véritable gloire à ta grandeur, Ô Chauntéa, la lumière reprendra sur l’ombre le terrain qu’on lui a volé et l’équilibre se rétablira un peu, je l’espère… Mais je n’aurai nul repos avant que ces zombies et autres aberrations ne soient retournés dans les bras de la grande Faucheuse, foi de druidesse. »
« Cher journal,

Quel mauvais sort s’acharne donc sur le Cormanthor? J’ai retrouvé Dalambress aujourd’hui, les joues toutes roses, pomponnée dans la dentelle de sa nouvelle robe. Hélas, voici le printemps de retour, je croyais que ses effets ne s’appliquaient que sur Corlyk… Bien que ce Capitaine n’est, ma foi, pas rebutant du tout, ah mon amie, ne laisses pas ton cœur sans armure… Lathandre seul saura le garder comme il convient! Elle reprit vite son sérieux lorsque je lui parlai de la relique… Il semblerait effectivement que Durin le nain ait retrouvé l’emplacement de notre artefact vide et entouré d’un cercle brûlé, comme si on y avait mis feu… Cette mauvaise nouvelle tombe bien mal, d’autan plus que les morts-vivants se répandent et sortent maintenant de la Clairière… Fort heureusement, une escouade d’archers de Bristar ont rejoint la ville, fortifiant ainsi les défenses du Val. L’arrivée du sage Elminster de Valombre est également sur toute les lèvres, ce prestigieux personnage est finalement des nôtres.

Dalambress me proposa d’aller jeter un coup d’œil à l’ancien emplacement de la graine prismatique, j’acceptai, bien sûr, de l’y accompagner. Sur la route, la paladine m’attira vers une étroite gorge où elle avait aperçut une créature étrange… C’était un gigantesque monstre aux puissantes pattes destructrices. Il nous aperçut malheureusement et nous dûmes l’affronter… J’invoquai alors un allié de la forêt alors que Dalambress dégainait en prononçant une muette prière à son dieu, et nous allâmes répondre au défi de cet insectoïde géant. Le combat fut rude mais nos lames furent victorieuses et la bête s’effondra en projetant un nuage de poussière. Nous nous faufilâmes bien vite loin du corps de la bête, par delà la gorge, et ce que nous y avons vu m’empli encore d’émotion. D’étranges dents de cristal pointaient du sol, nous offrant une chaude lueur bleutée. Je ne saurais décrire mieux ces pierres d’une étrange beauté, mais Ô Chauntéa, je remercie la grâce qui m’eut permis de les voir. C’était comme des étoiles soudainement détachées du dôme du ciel et qui se seraient posés au sol. Absorbée par la contemplation de ces merveilles, je n’aperçus pas tout de suite l’homme qui arpentait la corniche, non loin de nous. Dalambress et moi découvrîmes un camp d’éclaireurs d’Essembra chargés de garder une immense porte qui ne semblait mener nul part. Mon amie me raconta un peu les légendes et les mythes qui s’attachaient à la porte... On raconte en effet qu'elle mène dans un endroit sombre peuplé de créatures plus effrayantes les unes que les autres... Peut-être même dans un autre plan! Frissonnantes, nous primes congé des éclaireurs.

Un nouvel insecte géant avait remplacé celui que nous avions envoyé ad patres et nous dûmes le combattre à nouveau pour reprendre le chemin de la Clairière Noire. Lorsque enfin le monstre eut rejoins son frère dans l’autre monde, j’implorai mon amie de passer quelques moments à Essembra, histoire de prendre un peu de repos. Tous ces combats avaient sapé mon énergie, et les dieux savent à quel point la pleine forme était de mise pour affronter la Clairière Noire.

Nous primes place autour du feu, à l’entrée de la ville. Une nouvelle tête s’y tenait, un regard que je n’aimai pas du tout. Cet homme semblait si faux que cela en crevait les yeux! Dalambress, toujours aussi loquace, se mit à converser avec l’inconnu… Je le toisai, il comprit sans doute que je l’avais à l’œil, mais mon amie, insouciante, n’en réalisa rien. J’eus la joie de voir Rose s’approcher, je retrouvai avec bonheur la tranquille humaine qui avait partagé mes aventures des derniers jours. Une gamine, haute comme trois pommes, la suivait pas à pas, à mon grand déplaisir. Excédée par tout ce cirque, Corlyk qui rechignait devant les taquineries de la fillette, le rire gras et stupide de l’homme et les courses sans fin de la gamine eurent tôt fait d’épuiser ma patience et je me dirigeai fin seule vers la forêt, signalant à Dalambress que je l’y attendrais. Elle m’y rejoint sans tarder, avec cette douce Rose… et les deux hurluberlus… Je poussai un long soupir et pris la tête du groupe, m’éloignant le plus possible de la gamine et du type étrange… Nous tombâmes sur des gardes d’Essembra à l’entrée de la Clairière, ainsi qu’un des elfes de Bristar, un puissant mage, venu prêter main forte au Chancelier. La visite dans la Clairière fut une horreur sans précédent! Les souvenirs que j’en garde restent confus et, par dessus tout, très désagréable. Il semblerait que les gardiennes, les femmes en noir, se soient multipliées, j’en ai dénombré une bonne dizaine qui relevaient les morts avec acharnement. La tombe de Saramay est bien gardée…

Nous tombâmes finalement sur l’emplacement de la relique pour effectivement constater cette brûlure sur le sol et l’absence de la graine. Nul indice ne nous révéla de piste, à notre grand désarroi. La retraite fut sonnée, et dans la cohue, l’homme tomba sous les coups répétés d’un solide zombi. Le mage détruisit les morts-vivants à nos trousses et je tombai d’épuisement aux côtés de mes compagnons.

Le moral miné par l’échec de notre visite, nous prîmes le chemin du retour, la tête basse. Je me rendis tout de même au temple de Tempus pour mander l’aide des prêtresses, cet homme, si désagréable soit-il, avait tout de même aidé… Quelle ne fut pas ma surprise de l’y trouver indemne, errant dans le temple. Il ne voulu pas me révéler le secret de sa survie, mais j’ai quelques doutes. Nous allâmes rejoindre Rose et la petite Mikahella, que je finis par prendre en affection. Cette petite savait si bien ridiculiser l’homme, « la grande blonde », comme elle l’appelait, qu’elle me fit éclater de rire maintes fois.

Nous étions à deviser devant le temple de Gond alors qu’un étrange homme vint chuchoter quelque chose à l’oreille du prêtre qui arpentait les marches. Agacée par ce manque flagrant de politesse, je l’interpellai. Il se présenta comme l’Alchimiste, il était à la recherche d’un ingrédient pour ses expériences… La fureur s’empara de moi alors qu’il nous révéla être à la recherche de… cœurs de loups! Grande Mère, je ne pus conserver mon sang froid et je passai bien près d’étriper cet Alchimiste de malheur là, sur la place publique, et d’y exposer son cœur! Il fila en douce, qu’il prie pour ne jamais recroiser ma route. On ne prononce pas impunément pareilles paroles devant un druide!

Après un verre à l’auberge de l’Elfe et du Cerf-Volant, j’offris quelques pièces à la petite Mikahella pour qu’elle se trouve un gîte puis je partis pour la forêt. L’homme se joignit à moi, et nous débarrassâmes le Cormanthor de quelques vauriens avant de découvrir un étrange manoir, entouré de morts-vivants, pour faire changement… Avec un soupir, je dégainai ma fidèle lame et découpai cette chair putride sous les applaudissements de l’homme. Je me demande encore comment j’ai pu retenir mon bras, j’avais une folle envie de lui couper la tête… Il partit finalement de son côté, et je sombrai dans une rêverie des plus agitées. »
En fait les femmes en noir dans la clairière noir, ce sont des vampires? Des prêtresses vampires.

Enfin, tout ce la est bien passionnant:



La Suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!
Citation :
Provient du message de Frolo Xeres
Je crois que tu as un admirateur Cyriane Qui moi ? ... heu non je parlais de Halaster... heu bon d'accord moi aussi
Papillon va être jalouse!
Contente que ça vous plaise, mais bon, faut pas m'accorder tout le crédit hein, toute la trame de l'histoire vient de l'imagination débordante de ce génial Verchanal

La bibliothèque du sage Oghma serait donc ouverte pour le récit d'une humble druidesse?

Et oui, les admirateurs... je les collectionne la suite demain les enfants...
Superbe Cyrianne j'ai dévoré cela d'un trait......

Espere que tu en auras encore plein a nous faire partager

tu acceptes les admirateurs filles aussi??? car moi naime ta façon d'écrire et nen veux nencore nencore pleins tout pleins par beaucoup à la fois.
hum désolé je m'égare parfois.....




Halaster mon cher sache que frolo fait ce qu'il veux avec qui il veux tant qu'il me revient toujours après............ et qu'il m'aime toujours comme au premier jour.......
na!
Citation :
Provient du message de Narusegawa Naru
Halaster mon cher sache que frolo fait ce qu'il veux avec qui il veux tant qu'il me revient toujours après............ et qu'il m'aime toujours comme au premier jour.......
na!
J'ai adoré le rime à la fin de ta phrase (volontaire ou pas)



.............

Moi aussi je devrais raconter mes aventures sur nwn.
Mais vu que je joue souvent en md....
Oh! Un auditoire élargit! Juste pour moi? Ne vous bousculez pas, faites un rang pour les autographes!

Sans blague, merci de votre soutien et de votre intérêt, ça fait tout chaud dans mon piti coeur Puis si jamais ça devient un peu nébuleux (bah vi, j'ai écrit certaines parties à des heures indues après des séances de jeu intensives) ou que vous voulez des détails sur les personnages ou les lieux, ne vous gênez pas. Halaster, les femmes en noir sont pas des vampires, du moins je crois pas, j'ai pas fait d'autopsie mais je crois plutôt que c'était des prêtresses maléfiques, je vais voir avec mon MD si ça te chicote...

Et hop, la suite :

*attablée dans sa maisonnette, ses amis à quatre pattes dormant paisiblement à ses côtés, la druidesse reprend enfin sa plume et la fait courir sur le papier*

Quel étrange destin... Ô Chauntéa, tu guide mes pas sur un bien étrange chemin...

L'ironie a voulu que cette Clairière Noire devienne mienne, je loge aux côtés de la Guenaude noire enfermée et je veille sa captivité. Le Chancelier a deviné, par je ne sais quelle magie, mon affection pour cette clairière qui reprend doucement vie et m'a fait construire une merveilleuse cabane en remerciement pour services rendus. Aux aguets, sous la douce lumière de l'Arbre d'Elminster, je renais avec la vie du sous-bois.

Une messagère du cercle des druides du Cormanthor est arrivée dans le Val. Elle me conseille et me guide, son cerf blanc réjouit ma vue et mon coeur. À sa demande, j'ai libéré, aidée de quelques compagnons, le coeur noircit de la princesse de la Cour des fées. Ce fut une périlleuse mission, et malgré tout, avoir Savlune
(Savlune est l'homme dont j'ai parlé un peu plus tôt, celui que Mikahella a surnommé la grande Blonde) à mes côtés fut d'un grand réconfort. Nous avons du chasser le souvenir d'un drow au trône de son coeur en traversant une tempête sous un vent de passion et c'est seulement après avoir trouvé la vérité en tuant une immense araignée que le Prince des contes voulu finalement s'effacer et se rendre à la Mort. La princesse nous remercia généreusement, elle m'offrit le bâton de Saramay, ma voisine... Et nous appris nombre de chose... d'abord, le véritable nom de Savlune est Ulvas... ensuite, Saramay des Marais est la soeur de la princesse, elle siégeait à la Cour féerique avant que son coeur ne soit soudé à celui du frère du roi. L'histoire de la princesse vient troubler un peu la claire vision que j'avais jusqu'alors du Roi Aencar et des mages des Vaux. Son récit est sans doute teinté de haine et voilé de douleur, mais il cache certainement des éléments de vérité. Elle doit s'entretenir avec le Chancelier sous peu, sans doute pour exiger la liberté de sa soeur... Saramay, la noire guenaude, est-elle passée pour de bon du côté des ombres? Ou alors existe-t-il un moyen de l'en ramener, en explorant son coeur, comme nous l'avons fait pour la princesse...? Je me garde bien de juger trop vite et espère tes sages conseils, Grande Mère...

Les dieux savent comme les histoires de coeur me sont inconnues, exceptée pour les enfants des forêts... Pourtant, le lointain chant du rimeur et l'arrêt brusque de mon coeur lors de son bref passage dans l'au-delà... sont peut-être les premières lueurs de l'aube d'un sentiment qui m'était jusqu'alors inconnu. Je te comprends mieux, Dalambress mon amie... Maudit printemps!
Le chant du guerrier sur la Colline, par Nicolas aka Inumino Jolumina, à lire bien attentivement pour comprendre la subtilité et la beauté de ce poème. Un petit défi, à qui trouvera en premier le clin d'oeil

Citation :
Chaque matin, le guerrier se plait à contempler du haut d'une colline la ville sous ses pieds. La nuit froide laissé ses jambes et ses mains raides et son verbes enchanté par les rêves encore tièdes.

Le ciel peut bien tomber sur les cîmes des chênes
la terre peut bien trembler comme le monde se déchaine
les fée peuvent se pleuvoir sur la ville effrayée
se jeter sur nos armes furies folles à lier
on dit que même les morts reviennent nous hanter
des choses innomables hantent les clairières sacrées
on dit tant de choses mais on ommet l'essentiel
on oublie ton visage, la chaleur d'un soleil

Essembra tu t'eveilles, et cent bras qui t'acclament
et il me semble à moi que les sombreurs se calment
et sans bras même j'irai ceuillir sur les murailles
du bout mon épée la rosée des batailles
Et s'embraser vermeille l'aube neuve sur les champs
Essembra tu t'eveilles noble et veuve à mon chant
Mais on dit tant de chose sans dire l'essentiel
sans dire les mirages qui hantent mes sommeils

Mais là, sur les collines baignées d'un ciel sanglant
Qui t'attendra demain sous le soleil naissant ?
Alors que comme neige, les plaintes de la nuit
en flocons de souffrance tomberons sans un bruit
Qui te tendra la main pour t'emmener sans moi
mener d'autres victoires, pourchasser d'autres proies
quitte à l'entendre geindre la faucheuse vorace
autant que ca soit moi qui l'attende à ta place

qui t'attendra ? quitte à tendre le drap,
qui te tendra les bras, quitta l'endroit tout bas..
Car on dit tant de choses, mais ton nom on le tait
Tout au plus on le sens sous ces vers camouflé
Si on dit tant de chose mais qu'on tait l'essentiel
C'est qu'il n'est point de mots pour décrire tes merveilles
Complément d'informations par Verchanal:

Citation :
On murmure en ville que hier soir, une étrange femme sale et sauvage aurait été vue le long de la route, menant avec elle un immense cerf blanc. Les autorités de la villes pensent qu'une druidesse s'est déplacée et redoutent un tel rassemblement de forces qu'ils doutent arriver à contrôler.

***

Les forces féériques semblent en pleine activité ces soirs-ci. Beaucoup de Valbattants ne s'en réjouissent pas pour autant. Après des disparitions mystérieuses, trois rescapés délivrés hier soir par un petit groupe d'aventuriers ont parlé de leur détention au sein de la cour féérique et de l'intention de la Princesse Fée de les faire creuser le sol. Après une brève escapade en sous sol, on a pu appercevoir divers mineurs humains completement fous creuser les sous sols en bavant sous la garde de créatures fées plutôt hostiles.

Il est plus que temps de découvrir le fin mot de l'histoire

***

Avant hier, un petit groupe de gens ont poussé leur exploration dans les profondeurs féériques de la terre. Les conditions de leur exploration ont semblées si déroutantes qu'ils n'ont pas fait de commentaire dessus.

Vous pourrez peut être les entendre rire au sujet des chauve-souris qui parlent, des tempêtes de passion et de la déesse Lolth. les autorités se posent encore des questions sur leur santé mentale mais aucun débordement n'a été signalé pour l'instant.

Il semble cependant que la princesse Liana, protectrice de la Cour de Crystal soit montée à la surface pour essayer de s'entretenir avec le Chancelier.

Des nouvelles de la Guenaude Noire ont affluées l'autre soir avec l'arrivée de la princesse Liana de Crystal. Elle a nommé Saramay des Marais sa soeur et a prétendu que, autrefois, Saramay était une fée comme les autres, ayant sa propre Cour et tombé amoureuse du frère du roi Aencar.

Ce dernier aurait fait supprimer la Cour dans d'étranges circonstances pour récupérer son frère cadet. La tour qui git dans la forêt protègerait le corps du frère mort et la tombe devant serait celle de l'ancêtre du Chancelier Ilmeth, destiné à veiller la scépulture pour l'éternité.

***

Par décision du Chancelier de Guerre Ilmeth, la Clairière Noire est placée sous la protection de la druidesse Kythalandra Demetrios qui la gèrera en son nom.
La Dame est autorisée à faire appel à la garde en cas de problème grave.
La légende de la Clairière Noire et l'histoire de Saramay des Marais:

Citation :
Voici les paroles rapportées par le maître des Guildes Jales suite au conseil qui s'est déroulé entre le groupe d'aventuriers et le Chancelier Ilmeth le soir dernier.

"Il y a fort longtemps, à l'époque du règne du Roi à la Pelisse, une évènement fort trouble agita les Vaux. Le propre frère du Roi fut porté comme déserteur après qu'il eut quitté le commandement de son armée sans explication. Des recherches fastidieuses retracèrent sa piste jusqu'à une clairière inconnue, nichée au coeur de la forêt du Cormanthor.

Là, il fut trouvé dans les bras possessifs d'une créature de grande beauté qui refusa de rendre celui qu'elle appelait "son amant". Devant l'évidence de sortilèges de charme lancés sur lui pour obtenir son consentement, le Roi Aencar ordonna que son frère soit libéré coûte que coûte de l'emprise de la femme.

Malheureusement pour lui, elle se révela être d'une puissance fort peu commune et les soldats du roi ne résistèrent pas à ses sortilèges. Il fit alors appel aux plus grands mages des Vaux de l'époque qui vinrent parler puis combattre contre la créature.

Aux termes d'une longue lutte, le pouvoir de la clairière fut brisée et le prince arraché à ses bras avides. Il fut ramené au palais du roi mais sombra dans la folie pour finir par décéder lors d'une crise de démence.

Des années durant, la créature rumina sa vengeance, étendant son pouvoir dans le Cormanthor et la noirceur des sentiments qu'elle éprouvait changea peu à peu sa nature. Elle devint une guenaude noire à la bouche pleine de fiel et d'amertume. Elle attira à elle tous ceux qui pouvaient l'aider à accomplir sa vengeance et l'on commença à parler de Saramay des Marais, la terrible sorcière qui hantait le Cormanthor. De nombreux aventuriers se frottèrent à elle et ses sbires mirent à mal beaucoup de plans du roi Aencar.

Jusqu'au jour où il en eut assez et décréta sa mise à mort comme prioritaire sur toute autre action. Les meilleurs hommes et mages des Vaux vinrent achever le travail commencé quelques années auparavant, menés par Eglisorme de Valombre, visiblement soucieux de l'extension du pouvoir maléfique.

La colère, la haine et la magie noire avaient bien renforcé la guenaude noire qui avait lié son âme même en un réceptacle dont la survie la protégeait de la mort. Adversaire invincible, Eglisorme décida alors de l'enfermer pour toujours dans son lieu de pouvoir et scella, en compagnie d'autres mages l'entrée de la Clairière, établissant trois clefs: une pour y retenir son esprit, une pour y retenir son coeur et une pour y retenir son corps. La clairière disparut bel et bien devant les yeux des soldats du roi et le nom même de Saramay fut petit à petit effacé des mémoires.

Il semble aujourd'hui que quelqu'un ai retrouvé l'une des clefs et se soit permis de rappeler en ce monde la légendaire Clairière. Et bien plus que Saramay des Marais, cette personne là est l'ennemi à abattre."
Rhoo merci Halaster, enfin je devrais dire Elordil

WIB

Oui le poème est super hein? Nicolas, son auteur, est tombé dessus avant que je n'ai eu le temps de l'avertir que son oeuvre était dorénavant publique (coucou Chaton ) Ça m'apprendra Heureusement qu'il est trop chou pour m'en vouloir Mais bon, un peu de nerf, personne n'a trouvé la subtilité de son poème :P

bon, la suite

Dieux que l'aurore est douce sur ma Clairière...et que les ombres me semblent encore plus menaçante quand je la quitte...

Grande Mère, l'Arbre lumineux à ta gloire érigé semble se faner doucement... Mon coeur en saigne et cet affront que te fait la Guenaude noire ne saurait être pardonné. L'heure est obscure, peut-être même plus sombre que lors de mon arrivée en ces lieux... Une sourde menace flotte dans l'air, et pour la première fois, j'ai peur, comme j'ai peur, d'échouer... J'ai besoin de toi Chauntéa, plus que jamais...

Il y a du nouveau dans le Val, chaque matin semble amener sa part de surprise... D'abord, l'arrivée de nouvelles têtes... Helm, un rôdeur, a le don de m'exaspérer... Il se dit ami des forêts, mais il tue sans cesse les animaux, et ce sans raison! Son ours est aussi agressif que lui, et je l'ai bien averti que je ne peux tolérer ses agissements plus longtemps. Il me répugne d'enlever une vie, mais si cette vie est destructrice, je n'ai guère le choix. Un étrange mage et son diablotin sont arrivés en ville... Adrien,, le pauvre... Dalambress a décapité son familier à sa seule vue! C'était somme toute plutôt amusant puisque Rose a posé le même gestes quelques heures plus tard! Il semble que ce soit un grand ennui que d'avoir un tel être comme compagnon. Je me compte bien heureuse d'avoir Corlyk, malgré son mauvais caractère et sa tête dure. J’ai rapidement croisé une jeune femme du nom de Mélisandre, trop rapidement pour mieux juger d'elle, mais il semblerait que Savlune, je devrais dire Ulvas, ait porté atteinte à sa personne… Bien que les idées et valeurs d’Ulvas soient diamétralement opposées aux miennes, j’ai peine à croire une telle chose… enfin, laissons courir le temps. Finalement, une petite paladine de Mystra a rejoint nos rangs. Eloise est une jeune femme attachante bien que trop peu sure d’elle. Elle manque de maturité, surtout pour les tâches qui l’attendent. On la dit élue de Mystra, c’est un honneur aussi immense que dangereux… Nous avons exploré un vieux temple aujourd’hui, la petite a craqué quand un autre paladin a succombé au vampire qui hantait les lieux. Nous nous sommes repliés en grande hâte, mais il était trop tard pour le pauvre homme, le fils de la nuit avait aspiré son âme… À grand renfort d’encouragement, la princesse Liana elle-même étant venue voir Eloise, elle a fini par reprendre contenance et la soirée s’est bien terminée, Dal, Eloise, Corlyk et moi attablés autour d’un jus de fruit dans ma demeure…

Aujourd’hui plus que jamais, je goûte les bonheurs de l’amitié… Jamais je n’eu cru que cela me soit aussi indispensable. Mes sœurs du Cercle comptaient énormément pour moi mais… Rien n’égale le lien solide comme fer que j’ai forgé avec mes compagnons… Certes, les temps sont sombres et l’avenir promet de ne pas être facile, mais je sens qu’ensemble, eux, Corlyk, toi, Ô Chauntéa, et moi, nous arriverons à ramener la Lumière sur le Val et à reverdir ses forêts par dessus les cadavres de ces immondes créatures… Le cauchemar n’est pas terminé, mais j’ai espoir… j’ai foi… Comme toi, Grande Mère, j’attends l’aube, son soleil naissant, sa chère guerrière à l’épée de lumière et le doux chant du guerrier sur la colline….
Citation :
Provient du message de Fröhnir
Bienvenue au Théâtre des Illusions. Vos oeuvres, très chère, ont désormais leur place dans l'illustre Bibliothèque d'Oghma

Vous m'en voyez fort honorée, cher Fröhnir


Et nooon Essembra est le véritable nom de la capitale du Valbataille

Bon d'accord un indice... C'est encore plus évident quand on se concentre sur la dernière strophe du poème...
La personne qui a fait le poeme. C'était quel personnage?


Citation :
qui t'attendra ? quitte à tendre le drap,
qui te tendra les bras, quitta l'endroit tout bas..
Car on dit tant de choses, mais ton nom on le tait
Tout au plus on le sens sous ces vers camouflé
Si on dit tant de chose mais qu'on tait l'essentiel
C'est qu'il n'est point de mots pour décrire tes merveilles
Chauntéa ou Lathandre?
Citation :
Chaque matin, le guerrier se plait à contempler du haut d'une colline la ville sous ses pieds. La nuit froide laissé ses jambes et ses mains raides et son verbes enchanté par les rêves encore tièdes.

Le ciel peut bien tomber sur les cîmes des chênes
la terre peut bien trembler comme le monde se déchaine
les fée peuvent se pleuvoir sur la ville effrayée
se jeter sur nos armes furies folles à lier
on dit que même les morts reviennent nous hanter
des choses innomables hantent les clairières sacrées
on dit tant de choses mais on ommet l'essentiel
on oublie ton visage, la chaleur d'un soleil

Essembra tu t'eveilles, et cent bras qui t'acclament
et il me semble à moi que les sombreurs se calment
et sans bras même j'irai ceuillir sur les murailles
du bout mon épée la rosée des batailles
Et s'embraser vermeille l'aube neuve sur les champs
Essembra tu t'eveilles noble et veuve à mon chant
Mais on dit tant de chose sans dire l'essentiel
sans dire les mirages qui hantent mes sommeils

Mais là, sur les collines baignées d'un ciel sanglant
Qui t'attendra demain sous le soleil naissant ?
Alors que comme neige, les plaintes de la nuit
en flocons de souffrance tomberons sans un bruit
Qui te tendra la main pour t'emmener sans moi
mener d'autres victoires, pourchasser d'autres proies
quitte à l'entendre geindre la faucheuse vorace
autant que ca soit moi qui l'attende à ta place

qui t'attendra ? quitte à tendre le drap,
qui te tendra les bras, quitta l'endroit tout bas..
Car on dit tant de choses, mais ton nom on le tait
Tout au plus on le sens sous ces vers camouflé
Si on dit tant de chose mais qu'on tait l'essentiel
C'est qu'il n'est point de mots pour décrire tes merveilles
Il y a beaucoup de clins d'oeil à l'aube...
La spécificité de Lathandre...
Non plus

L'auteur du poème est Inumino Jolumina, un guerrier qui ne parle qu'en rime et en poésie et qui est amoureux de ma nelfe...

Dernier paragraphe, suffit de lire
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