Enfants martyrs des années 50

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Réflexion « réac », mais pas nécessairement idiote.





L’enfant des années 50 allait à pied à l’école, et y arrivait un peu essoufflé et les joues bien rouges.



Au signal, il formait le rang, entrait en classe, et attendait silencieusement derrière son pupitre que le professeur autorise la classe à s’asseoir.



Durant la journée, s’il faisait preuve d’indiscipline, il devait quitter la classe et faire un travail silencieux dans un local ad hoc. Et s’il ne connaissait pas sa leçon, le professeur, au lieu de culpabiliser, lui donnait de mauvais points.



Rentré chez lui, il goûtait d’une pile de tartines à la confiture, et faisait ses devoirs tout seul.

Les mauvais points ne faisaient pas foncer les parents à l’école, mais l’enfant était consigné dans sa chambre jusqu’à ce qu’il connaisse par cœur ses tables de multiplication ou ses règles grammaticales. Et le pire, c’est que ça marchait !



Tous les enfants savaient lire et écrire en fin de première primaire et aucun ne quittait ce cycle sans avoir une excellente orthographe, connaître parfaitement le calcul, l’histoire, la géographie, etc.



Le soir, les petits étaient au lit à 7 heures, les grands (jusqu’à 15 ans) à 9 heures, avec toutefois la latitude de lire encore un peu au lit avant de s’endormir. Personne n’était jamais fatigué en classe !



Lorsque les parents étaient invités à dîner chez des amis, ils n’imposaient évidemment pas leurs rejetons, lesquels restaient calmement à la maison avec une bonne ou une personne de confiance. Ils étaient ravis, pouvaient choisir leur menu en ces occasions exceptionnelles, et se couchaient à l’heure. Si le « dîner » avait lieu à la maison, les enfants mangeaient avant à la cuisine, et venaient discrètement dire bonsoir au salon avant de monter ; jamais un enfant de moins de 15 ans n’avait sa place à table dans ces occasions.



Ces années abominables ont produit d’excellents élèves, toujours en forme, des enseignants efficaces et sans culpabilités socio-douteuses, des parents consacrant beaucoup de temps à leurs enfants dans la journée et disposant parfaitement du leur en soirée …



Sur la voie publique, la sécurité des enfants ne devait rien à des dos d’ânes ni à des comités de quartiers : jusqu’à six ou sept ans, aucun enfant ne circulait en rue sans donner la main à une grande personne ; passé cet age et même avant, le simple fait de poser le pied à côté du trottoir valait une sanction sévère ! Il y avait sans doute moins de voitures, mais elles roulaient plus vite, et les enfants écrasés étaient rarissimes …



Les cas de pédophilie et autres sévices aux enfants étaient peu fréquents, pour l’excellente raison qu’hormis les heures de classe, les parents s’occupaient personnellement de leurs enfants : pas de crèches, de stages, de découchés chez de vagues relations, ou d’autres collectivisation des enfants. Les parents assumaient tout, et la vie sociale des enfants se limitaient à des goûters chez des copains de classe et à des activités familiales ludiques, physiques et culturelles.



Les fonctions étaient parfaitement définies entre les parents et l’école, le rôle de la seconde se limitant à produire des élèves instruits et bien élevés.



Evidemment, tout cela ne créait pas d’emploi pour les psychopédagogues ou les animateurs en tous genres : les enfants étaient bien dans leur peau, affichaient une forme physique insolente qui se répercutait sur leurs performances scolaires et remplissaient leurs « devoirs » le cœur léger, sans se préoccuper de leurs « droits ».



Ce système redoutable a donné des individus équilibrés, capables d’abnégation et de force, d’un niveau intellectuel et culturel qu’on n’ose même plus envisager, et d’une condition physique à toute épreuve.



Quelle chance que tout cela ait changé !
Message supprimé par son auteur.
Re: Enfants martyrs des années 50
Citation :
Provient du message de Scany Jad
Ce système redoutable a donné des individus équilibrés, capables d’abnégation et de force, d’un niveau intellectuel et culturel qu’on n’ose même plus envisager, et d’une condition physique à toute épreuve.
super, je n'en vois pas vraiment l'intérêt, la vie n'ayant aucun sens.

edit : non attends, faudrait que j'arrive à expliquer pourquoi cette citation m'énerve autant.... tant pis.
Citation :
Les cas de pédophilie et autres sévices aux enfants étaient peu fréquents, pour l’excellente raison qu’hormis les heures de classe, les parents s’occupaient personnellement de leurs enfants
Sachant que dans 99% des cas de pédophilie, c'est le père qui est coupable, cette phrase gagne le pompon de la crétinerie insultante, dans un post où la concurrence était pourtant rude.

P.S. : Indique sur quel site tu as copié-collé ce ramassis d'âneries, j'aimerais être sûr de ne jamais y tomber par hasard.
Mais nan c'est FautVoir, ce texte lui a rappelé la dure periode de son apprentissage scolaire, ou il devait aller a pied a l'ecole accompagné de ses parents sans mettre un pied sur la route

patapé patapé

Pfiou, je crois qu'il est temps que j'aille jouer un peu pour me detendre mes nerfs tous nerveux la
C'est ridicule ce post.

A te croire, ton époque était formidabe , extraordinaire. Je suis sur que ton grand-père disait que la meilleure époque était la sienne aussi....

le monde évolue, et celui qui qui s'accroche pas, il tombe. C'est dur mais c'est comme ça :baille:
Citation :
Provient du message de FautVoir
Sachant que dans 99% des cas de pédophilie, c'est le père qui est coupable, cette phrase gagne le pompon de la crétinerie insultante, dans un post où la concurrence était pourtant rude.

P.S. : Indique sur quel site tu as copié-collé ce ramassis d'âneries, j'aimerais être sûr de ne jamais y tomber par hasard.
Argh, c'est ce que je me suis dit en lisant ça!! (enfin pour la pédophilie, pas pour les insultes lol!! )
Citation :
Les cas de pédophilie et autres sévices aux enfants étaient peu fréquents, pour l’excellente raison qu’hormis les heures de classe, les parents s’occupaient personnellement de leurs enfants : pas de crèches, de stages, de découchés chez de vagues relations, ou d’autres collectivisation des enfants. Les parents assumaient tout, et la vie sociale des enfants se limitaient à des goûters chez des copains de classe et à des activités familiales ludiques, physiques et culturelles.

faudrait lire les statistiques la majorité des actes de pedophilies
sont issues de l entourage proche de la victime


oups avait pas vue fautvoir
Re: Re: Enfants martyrs des années 50
Citation :
Provient du message de Coin-coin le Canapin
edit : non attends, faudrait que j'arrive à expliquer pourquoi cette citation m'énerve autant.... tant pis.
Moi je sais, suffit de regarder mon père

En ce qui concerne mon "équilibre, niveau intellectuel, etc...", ben peut être que le cinquantenaire en question a fait une trop grosse fixette sur la "normalité" de son fils.

Pousser le balancier de toutes ses forces dans un sens est voué à l'échec, on va s'épuiser un jour ou l'autre. Par contre c'est dangereux, on lui donne plus d'énergie.
Citation :
Ce système redoutable a donné des individus équilibrés, capables d’abnégation et de force, d’un niveau intellectuel et culturel qu’on n’ose même plus envisager, et d’une condition physique à toute épreuve
[Oh et puis merde]
Tout ce post est un ramassis de stupidités.
Si le systéme éducatif des années 50 a engendré de telles perles, comment on est arrivé à une situation aussi merdique dans les années 80/90 ?

spice de sale belge ! ( j/k )

PS : merci pour la suppression du doublon kisux, coin².
Tout les enfants se couchent exactement à la même heure précise, fonctionnent selon les mêmes horaires, pensent de la même façon, ont les même centre d'intérêts..
Il fait peur ton texte
Mouais. Beaucoup d'âneries en effet... Je peux comprendre que certaines personnes regrettent cette époque "brillante" qui a donné des "individus équilibrés", mais à mon avis ce sont précisément les mêmes personnes dont parle le texte... Les gens nés dans les années 40/50.

A+
__________________
My life is all that I've known, and it's all that keeps me here
My time is all that I own, so I won't let it slip away
Devin Townsend - Life
Citation :
Provient du message de Coin-coin le Canapin
scany est de 1977.
Oui, et une simple recherche sur quelques-uns de ses posts montre qu'il fait habituellement dix fautes par phrase, a de gros problèmes avec la syntaxe, les signes diacritiques, et a un vocabulaire bien plus limité que celui de ce post. Bref, c'est un copier-coller, et il n'a pas la moindre idée de ce dont il parle (et pour cause...).

Par contre, ça ne vient sans doute pas d'un site, mais plutôt d'un document Word. Des guillemets comme ça (« »), ça sent plus son traitement de texte qu'une page HTML ou un mail.

P.S. : Le point Godwin était déjà franchi dès les premières lignes de cette vibrante évocation pétainiste. Plus rien à craindre, donc.
Citation :
Provient du message de Soroya Ravachol
Mais nan c'est FautVoir, ce texte lui a rappelé la dure periode de son apprentissage scolaire, ou il devait aller a pied a l'ecole accompagné de ses parents sans mettre un pied sur la route
Euh... je ne veux pas vous contredire pour le plaisir mais ce texte parle de la vie des enfants dans les années cinquante... FautVoir avait déjà fait la fac et il travaillait depuis longtemps déjà à cette époque.
Citation :
Provient du message de Corwin Elentári
Euh... je ne veux pas vous contredire pour le plaisir mais ce texte parle de la vie des enfants dans les années cinquante... FautVoir avait déjà fait la fac et il travaillait depuis longtemps déjà à cette époque.

Que c'est vil.


Quand au texte de Scany Jad, je suppose qu'il l'a trouvé au même endroit que son précédent sur les joie de la jeunesse d'antan par rapport a celle d'aujourd'hui.

Mais ne soyons pas mesquin, Scany doit trouver ce texte plus amusant qu'autre chose, sinon il ne l'aurait pas posté ici, où le risque de rencontré une opposition quelque peu argumenté est plus faible.

Non?
Moi, je vois mal un enfant aussi cultivé que moi a mon âgé en 1960... Toutes pretentions degagées, je suis désolé, mais une epoque plus libre dit aussi une epoque où il est plus facile de satisfaire sa curiosité et par consequent, pour les gens curieux et ayant des capacités, il est plus facile de develloper ces capacités.
Si mes parents m'avait empeché de squatter les café-librairies, la mediatheque municipal et d'aller sur le net, je crois sincerement que je ne connaitrai rien...

Sinon, je suis encore navré, mais c'est du pur nazisme ce que tu racontes, et même un anarchiste (mais qu'est-ce que l'anarchisme? On peut trouver des éléments de la pensée anarchiste au début de l'histoire de l'humanité, puisque les être humains ont toujours rêvé d'une société libre et égalitaire. Mais l'anarchisme comme idéologie et mouvement définis date, tout comme le marxisme, du XIXeexposant siècle.

Au cours des cent cinquante années de son existence, il a sans aucun doute produit sa part, et peut être plus, de héros et d’héroïnes - des individus célèbres ou méconnus, qui ont consacré, voire donné leur vie, à la cause révolutionnaire. Mais il ne fait aucun doute que les faiblesses que nous avons identifiées dans ce mouvement ont resurgit de façon récurrente dans la pratique anarchiste.

Dans les limites d'une courte brochure comme celle-ci, il est évidemment impossible de passer en revue l'ensemble de l'histoire de l'anarchisme, en tenant compte de ses multiples variétés et de toute sa complexité. Nous ne tenterons pas de le faire. Nous tenterons plutôt d'illustrer, et donc de renforcer, l'argument que nous avons déjà avancé en nous référant à trois épisodes de son histoire : l'activité de Bakounine dans les années 1870 ; l'anarchisme pendant la Révolution russe ; le rôle de l'anarchisme dans la Guerre civile espagnole.

Le but n'est pas de tirer le bilan de l'anarchisme en dressant une liste de scandales, de trahisons et de bêtises - un exercice sans intérêt, qui pourrait aussi facilement être réalisé pour l'histoire du marxisme. Il s’agit d'examiner les moments clés de l'histoire de la lutte révolutionnaire afin d’étudier des périodes décisives de la pratique anarchiste. Cette critique remettra donc en cause l'anarchisme sur le terrain où il est le plus fort et sur celui où il est le plus faible.

BAKOUNINE

Michel Bakounine (1814-1876) est probablement le personnage le plus renommé de l'anarchisme. Par son apparence, son style de vie et sa passion pour l'action, il a représenté sans aucun doute l’archétype du héros anarchiste romantique. Il a participé personnellement à plusieurs insurrections avortées. Il a été emprisonné de nombreuses fois et a même subi un confinement solitaire de cinq ans dans la tristement célèbre forteresse Pierre et Paul de la Russie tsariste. Bakounine, plus que quiconque, a été le fondateur de l'anarchisme comme tendance organisée et distincte du mouvement socialiste.

Mais il a incarné aussi avec une acuité particulière les contradictions inhérentes de l'idéologie anarchiste.

Dans ses attaques contre le marxisme, qu'il qualifiait " d'étatiste ", d'" autoritaire ", et ses multiples déclarations démagogiques, Bakounine se présente comme l'opposant le plus radical de tout pouvoir, de toute autorité, de toute direction et de toute soumission. Ainsi, le programme du mouvement auquel il donna naissance, l'Alliance de la démocratie socialiste, déclare :

" Avec le cri de paix pour les travailleurs, liberté pour tous les opprimés et mort pour les dominants, les exploiteurs et les conservateurs de tous genres, nous voulons détruire tous les Etats et toutes les églises ainsi que leurs institutions, leurs lois religieuses, politiques, juridiques, financières, policières, universitaires, économiques et sociales, afin que les millions d'être humains trompés, réduits à l'état d'esclavage, persécutés et exploités, enfin libérés de tous leurs dirigeants, bienfaiteurs officiels et officieux, collectifs et individuels, puissent finalement respirer librement. " trouver références exactes

En 1871, il déclara :

" En un mot, nous rejetons toute législation, toute autorité, tous les pouvoirs officiels et légaux, privilégiés et autorisés qui s'exercent sur nous, même s'ils sont issus du suffrage universel. trouver références exactes"

Et en 1872, il ajouta :

" Nous rejetons, même pour les besoins de la transition révolutionnaire, les conventions nationales, les assemblées constituantes, les gouvernements provisoires ou les prétendues dictatures révolutionnaires. trouver références exactes"

Pourtant, dans sa propre pratique politique, Bakounine s'adonna principalement à l'organisation de conspirations secrètes et hiérarchisées, fondées sur le principe de l'obédience totale à sa propre personne. Il décrivit ses méthodes dans une lettre adressée au célèbre conspirateur russe, Netchaiev :

" Les sociétés dont les buts sont proches des nôtres doivent être contraintes à fusionner avec notre Société ou, tout au moins, doivent y être subordonnées à leur insu, tandis que les éléments nuisibles doivent en être écartés. Les sociétés qui nous sont hostiles ou carrément nuisibles doivent être dissoutes et, finalement, le gouvernement doit être renversé. Nous ne pouvons réaliser tout cela en propageant la vérité ; la ruse, la diplomatie et la tromperie sont nécessaires "...

Bakounine employa ces tactiques pour tenter de prendre le contrôle de l'Association internationale des travailleurs, la Première internationale. Ses partisans et lui-même la rejoignirent en 1869 et déclarèrent la dissolution de leur propre formation, l'Alliance de la démocratie socialiste. En fait, ils la maintinrent sous la forme d'un réseau secret. En 1872, Bakounine écrivit à un de ses partisans italiens :

" Je crois que tu comprendras tôt ou tard la nécessité de fonder, à l'intérieur [des sections de l'Internationale] des noyaux composés des membres les plus dévoués, les plus intelligents et les plus énergiques, en un mot les plus proches de nous. Ces noyaux étroitement liés entre eux et avec d'autres noyaux similaires qui sont établis ou le seront dans d'autres régions de l'Italie ou dans d'autres pays, auront une double mission. D'abord, ils formeront l'âme inspiratrice et vivifiante de cet énorme corps que constitue l'Association internationale des travailleurs, mais exerceront aussi leur influence ailleurs. Ensuite, ils se consacreront à des questions qu'il est impossible d'exposer et de traiter publiquement... Pour des gens aussi intelligents que vos amis je pense en avoir dit assez... Naturellement, cette alliance secrète n'admettrait dans ses rangs qu'un très petit nombre d'individus. "trouver références

Cette contradiction entre principes proclamés et pratique n’émane pas d’un simple penchant de Bakounine pour la domination. En réalité, il fut l'incarnation vivante de la contradiction inhérente au rejet par l'anarchisme de toute direction : en d'autres termes, au lieu d'une direction démocratiquement élue et révocable, il y a chez les anarchistes non pas absence de direction, mais des dirigeants non démocratiques, non élus et irrévocables.

La conspiration secrète de Bakounine violait les principes mêmes de l'anarchisme et sa méthode de direction de la révolution ouvrière ne pouvait mener qu'au désastre. Un groupe de personnes méticuleusement sélectionnées ne peut pas plus comprendre qu’influencer la conscience de la classe ouvrière. La conspiration mena par conséquent au putchisme, c'est-à-dire à des tentatives par de petites minorités de déclencher des insurrections indépendamment des actions ou des aspirations de la majorité des travailleurs. Bakounine participa à plusieurs de ces aventures, dont celle de Lyon, conduisant toutes à des échecs pathétiques. A Lyon, en septembre 1870, alors que soufflait un vent de révolte populaire, Bakounine et ses partisans occupèrent l’hôtel de ville, se proclamèrent Comité de salut national et annoncèrent l'abolition de l'Etat. Malheureusement l'Etat refusa d'admettre son abolition et rapidement, par l'envoi de compagnies de la Garde nationale, "abolit" le coup d'Etat inspiré et organisé par Bakounine. Celui-ci fut contraint de fuir vers Gênes. Il s’isola de toute possibilité de participer à une véritable révolution ouvrière, la Commune de Paris, qui explosa l'année suivante.

Fait intéressant, Bakounine appliqua son concept de pouvoir invisible non seulement à l'organisation du mouvement révolutionnaire, mais aussi à l'organisation de la société post-révolutionnaire. Dans une lettre à son ami et partisan, Albert Richard, il expliqua comment, une fois l'anarchie établie, ses amis et lui constitueraient une "dictature invisible" :la citation suivante ne correspond pas exactement à celle que donne Molyneux. Il faut trouver l'original.

" Rejetant tout, à l'aide de quel pouvoir, ou plutôt de quelle force, dirigerons-nous la révolution populaire ? " Et Bakounine répond : " Au moyen d'une force invisible qui n'est reconnue par personne, et qui ne s'impose à personne, au moyen de la dictature collective de notre organisation qui sera d'autant plus puissante qu'elle restera invisible et méconnue et qu'elle sera privée de tout droit et positions officielles. "

Cette conception d'un pouvoir invisible, pure fantaisie, doit être rejetée. Car si elle était mise en pratique elle donnerait naissance à la forme de pouvoir la plus antidémocratique qu'on puisse imaginer.

Enfin, Bakounine incarne par sa carrière d'agitateur les diverses racines sociales de l'anarchisme du XIXeexposant siècle que nous avons décrites dans le précédent chapitre de cette brochure. Sa première inspiration lui vint de la rage et de la violence des révoltes paysannes, en particulier celles dirigées par Stenka Razine et Pougatchev, de sa Russie natale. Il idéalisa les brigands ruraux en les qualifiant de traduction libre, trouver l'original." justiciers du peuple, ennemis irréconciliables du régime et de l'Etat... les seuls, les véritables révolutionnaires - les révolutionnaires qui ne font pas de phrases ni de rhétorique livresque. "

En 1867, Bakounine porta son attention et celle de ses partisans sur la Ligue pour la paix et la liberté, organisation bourgeoise menée par John Stuart Mill. expliquer qui fut Mill.Très vite déçu par l’hostilité des bourgeois à ses idées, il se tourna alors vers la Première internationale et "adopta" pendant une période le prolétariat. Au sein de l'Internationale, il obtint ses principaux soutiens des artisans ruraux de la Fédération du Jura en Suisse et du Sud de l'Italie, région à forte majorité paysanne. Il considéra également avec beaucoup de faveur les étudiants et les intellectuels rebelles " jeunes énergiques et fervents, totalement déclassés, sans carrière ni issue ". Après son exclusion de l'Internationale en 1872, il dénonça le concept marxiste de classe ouvrière qui, à ses yeux, entraînerait traduction libre, trouver original" la domination aristocratique des ouvriers d'usine et des villes sur les millions de gens qui constituent le prolétariat rural. "

Certains anarchistes pourraient désavouer Bakounine. Mais, nous le verrons, les défauts fondamentaux du bakouninisme refont surface dans l'anarchisme du XXeexposant siècle, même pendant ses heures de gloire.

John Molyneux

) je disai, même un anarchiste n'accepterai de cracher sur ce genre de propos, de peur de salir le dit crachas.
Hop, j'ai eu Pierre!
quant a ca
Citation :
Le soir, les petits étaient au lit à 7 heures, les grands (jusqu’à 15 ans) à 9 heures, avec toutefois la latitude de lire encore un peu au lit avant de s’endormir. Personne n’était jamais fatigué en classe !
Dans ma famille, ca a encore lieu, jusqu'a la 2nde je pouvais creuver pour mater la télé le soir (a partir du film en prime quoi) en semaine quand j'avais cours le lendemain, et encore maintenant, je suis censé etre dans mon pieu vers 22 heures quand j'ai cours.
Mais ca n'empeche que c'est totalement idiot, quand j'etais petit je lisai sous ma couette jusqu'a une heure du mat' alors que j'etais couché a 8 heures, et maintenant je suis incapable de m'endormir avant 2 heures du mat', j'ai toujours une peche d'enfer a partir de 21 heures, et je lutte pour ne pas dormir en cours...

Je hait les horaires fixes des cours
Citation :
Provient du message de FautVoir
Sachant que dans 99% des cas de pédophilie, c'est le père qui est coupable, cette phrase gagne le pompon de la crétinerie insultante

J'aimerai bien savoir d'où tu sors ce chiffre..
Le texte de Scany n'a strictement rien d'anarchiste bien au contraire, il a juste quelque relent de travail, famille, patrie.

En fait ton copier-coller et le sien non tellement rien a voir que l'on se demande ce qu'il vient faire là.


Citation :
Provient du message de Keitaro
J'aimerai bien savoir d'où tu sors ce chiffre..
Il est effectivement possible que le chiffre exact se trouve plus au alentour de 96 ou 97% ...
j'ai eu une education dans ce genre la à qques details pret , et je ne m'en plains pas. Le fait de ne pas regarder la télé m'a appris à lire beaucoup et à aimer ca. J'ai évité un tas de conneries que , me connaissant, j'aurai réalisé. Et dans le quartier ou j'ai grandit, une connerie en amenait souvent une autre ...

Je ne trouve pas que cette forme d'education soit si dure que ca, elle fixe juste certaines limites à l'enfant sans le brider pour autant . Des conneries j'en ai fait qd meme , plus que certains mais aussi moins que d'autres , et peut etre que ce "moins" decoulait des limites posées par cette facon d'eduquer ses momes .

Quand on voit le comportement de certains rejetons aujourd'hui , ou leur niveau d' érudition , on peut meme se demander si ce systeme n'avait pas du bon par certains aspects . Bien qu'au final, dans un cas comme dans l'autre, on se retrouve avec des gens equilibrés et d'autres qui ne vaudront jamais rien .
Citation :
Provient du message de Aratorn
@FautVoir : Le point Godwin, c'est Momo le Morbac qui l'a gagné.
Je n'ai pas vu dans le texte de Scany Jag la moindre référence au nazisme.
Le texte entier est la vision fantasmée de l'éducation telle que chantée par la propagande pétainiste. Inutile de dire (quoique ?) que la réalité était tout autre.





- Soroya, Corwin !
- Dans mon bureau !
- Now !
Message supprimé par son auteur.
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