[Thanadrielle]

Les événements se bousculent dans ma tête, tout va beaucoup trop vite pour moi. Bonheur et malheur s’entrechoquent et me tiraillent dans tous les sens.
Quand cela va-t-il s’arrêter ?
Quand vais-je enfin respirer, prendre le temps de vivre, de rire, d’aimer en toute quiétude ?
Je sens un torrent d’émotions m’envahir, de la haine mélangée à de l’amour. La haine de mes ennemis et de ceux qui m’enlève une part de mon bonheur, de l’amour pour un être unique si beau qu’il ne peut être qu’irréel.
Je me rappelle ce que me disait mon tuteur à l’Académie :
- Gamine, les émotions ne sont pas faites pour le guerrier, quand vient l’heure du combat ton esprit doit être vide de rancœur, de haine ou d’autres choses. Ce sont ces émotions que tu dois combattre. Projette les hors de toi, apprend à les connaître. Si un jour tu te laisse envahir par celle-ci au combat, hé bien ce jour la tu mourras !

Je ne comprenais pas ce qu’il me disait à l’époque, j’étais jeune et naïve. Maintenant je comprends tout.
Je me mets devant mon bureau, taille ma plume et je projette mes sentiments sur la feuille de papier. J’en ai besoin.

Sœurs, nous sommes sœurs
Notre amour fait reculer la peur
Farouche et insoumises
Rebelles et incomprises

Sœurs, nous sommes sœurs
Un mot qui peut faire peur
Aux bigots et aux faux dévots
A tous ceux qui veulent notre peau

Sœurs, nous sommes sœurs
Pour cela nous luttons sans peur
De simple partie d’un grand tout
Pour lequel nous lutterons jusqu’au bout

Sœurs, nous sommes sœurs
Grâce à elles je n’ai plus peur
Chaque jour, sans relâche
Je m’applique à accomplir ma tache

Je relis cette feuille de papier, je souris. Décidément je ne suis pas une poétesse.
Je me lève, froisse la feuille et la jette dans la corbeille. Je me dirige vers mon armure, la met doucement, je prends mon arme, ce fléau mortel fabriqué par une de mes sœurs, et je me dirige vers la porte.

Au moment de sortir, je ne peux m’empêcher de murmurer ces quelques mots

- Allons faire la seule chose pour laquelle je suis douée : tuer.

[DunkhelzaN -CM-]

<epie la jeune guerriere sortir de chez elle le regard sombre>
<a appris le depart recent d'une de ses soeurs, apres la mort d'une autre>
<se dit que la vie est bien miserable de faire souffrir autant les siens>
<prie la Dame et la remercie de ne jamais plus connaitre ce genre de sentiments>

<se prend a esperer que Thanadrielle surmontera l'epreuve du coeur qu'elle subit en ce moment>

<depose un petit mot sur le pas de la porte, et repart en s'interrogeant sur le pourquoi de son geste>


longue vie aux faucheuses,
que de nouvelles soeurs aussi joyeuses et agreables puissent venir en ce monde grossir vos rangs,
et que toutes a la fin, dans le repos, avec nous, soyiez en paix

(dunkhy, blessé malgré la mort dans son coeur, par certaines pertes...)

[Murmures]

Citation :

Allons faire la seule chose pour laquelle je suis douée : tuer.

et aimer.



à DunkhelzaN : merci, tu as de la classe.

[Lilith ° Maelwenn]

Oh combien je comprends tes sentiments...