Le Pôle nord à la nage.

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LONDRES (Reuters) - Un aventurier britannique surnommé "le brise-glace humain" en raison de sa détermination à atteindre le pôle Nord géographique a accompli un nouvel exploit.

Tirant un traîneau insubmersible derrière lui, Pen Hadow, 41 ans, a parcouru les 770 kilomètres séparant la côte nord du Canada du le pôle Nord à ski, à pied et à la nage. Il a atteint son but lundi, en 64 jours, devenant apparemment le premier homme à accomplir cette prouesse.

"Le premier sentiment qui m'ait envahi, écrasant, était un soulagement total", a déclaré Hadow, à Resolute Bay dans l'Arctique canadien, au Times qui avait suivi son expédition.

"Mais je suis épuisé. E-pui-sé", a-t-il ajouté.

La technique de Hadow, qui nage dans les eaux gelées entre les plaques de glace dans une combinaison de plongée spéciale, le distingue des autres explorateurs.

"Il évite ainsi de faire de grands détours pour contourner l'eau", explique-t-on sur son site internet, www.polartravel.co.uk. "Mais il devient une proie potentielle pour n'importe quelle baleine tueuse ou ours polaire qui constitueraient une menace en-dessous, dans l'eau sombre et profonde."

Hadow n'a pas rencontré de signes de vie durant son périple que l'un de ses confrères, l'explorateur Sir Ranulph Fiennes, a décrit comme "un des derniers grands défis d'endurance au monde".

"Invincible est le mot qui vient à l'esprit", estime Mary, la femme de Hadow, sur son site internet.

L'explorateur n'a pas reçu de soutien sous la forme de largages aériens de nourriture ou de carburant, mais une équipe improbable lui tenait compagnie : "Mavis", un balai à neige, et "Baskers", son traîneau de 127 kilos.

Hadow a découvert à un moment donné de mystérieuses empreintes de pieds humains, avant de réaliser qu'il avait tourné en rond.

Il avait auparavant perdu un de ses skis, après être tombé à travers une mince couche de glace dans l'eau glacée. Au lieu de battre en retraite, il a continué à pied.

A la question de savoir si personne n'avait jamais tenté avant lui d'atteindre le pôle à pied, au lieu de le faire à ski, Hadow a répondu: "Je n'ai jamais pensé que quelqu'un serait aussi idiot."
J'ai froid, d'un seul coup.
Dans le même style :

Citation :
Une compétition qui fait froid dans le dos
[2003-05-17 15:17]


PATTAYA, Thaïlande (Reuters) - Sakdipat Musibunrart a remporté samedi en Thaïlande une compétition consistant à rester le plus longtemps possible en apnée dans un bassin d'eau glacée.

A 19 ans, le jeune Thaïlandais, vêtu d'une combinaison de plongée et des haltères aux poings, a donc passé 3 minutes, 32 secondes et 50 centièmes dans une eau à 5°c.

Il s'est vu décerner un certificat d'authenticité de son exploit ainsi qu'un chèque de 614 euros.

Je n'ai jamais compris ce qui pousse les gens à risquer leur vie comme ça. Le défi, l'aventure, le goût du risque et de l'adrénaline, aller au delà de ses propres limites... Tout cela ne me semble pas justifier leur actes. J'admire leur courage et leur ténacité mais d'autre part je trouve que c'est un geste un peu capricieux et irresponsable étant donné qu'ils ont souvent une famille. Je respecte leur choix mais je ne les comprends pas.
[QUOTE]Provient du message de Aloïsius
Dans le même style :
Citation :
Une compétition qui fait froid dans le dos
[2003-05-17 15:17]


PATTAYA, Thaïlande (Reuters) - Sakdipat Musibunrart a remporté samedi en Thaïlande une compétition consistant à rester le plus longtemps possible en apnée dans un bassin d'eau glacée.

A 19 ans, le jeune Thaïlandais, vêtu d'une combinaison de plongée et des haltères aux poings, a donc passé 3 minutes, 32 secondes et 50 centièmes dans une eau à 5°c.

Il s'est vu décerner un certificat d'authenticité de son exploit ainsi qu'un chèque de 614 euros.
Bas, c'est pas enorme enorme ca... Au contraire, le froid permet de moins se focaliser sur le manque d'air.
A part que l'apnée statique est une des plus belles conneries au monde, c'est hyper dangeureux. Perso, je tiens 1mn50 en palmant a 4metre de profondeur.
Quand on y pense, il est sûrement plus facile de traverser le pôle Nord à skis, à pied et à la nage avec une combinaison que traverser le Sahara à skis, à pied et à la nage avec la même combinaison.
Citation :
Provient du message de Panzerjo MILKS
Moi j'ai saute la tete la 1er dans un broyer a ordure. Oui je suis mort mais j'ai fais quelque chose que personne n'avait jamais fais!
Ne pas lire si vous avez l'âme sensible.

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Si. Mais pas volontairement. Ce genre de rafinement était en usage en Irak pour les opposants à Saddam. Ceux qui avait de la chance tombaient effectivement tête la première. Pour les autres, la mort était tout aussi certaine, mais plus longue.
Unhappy
J'espère qu'il va s'en sortir, quand même...

Citation :
Tentative de sauvetage manquée pour le "brise-glace humain"
[2003-05-24 08:05]


LONDRES (Reuters) - Après avoir atteint le pôle Nord géographique à la nage, à ski et à pied, le Britannique Pen Hadow, surnommé le "brise-glace humain", a perdu le contact avec son équipe de soutien, ont annoncé ces derniers.

Le Britannique de 41 ans a achevé lundi un périple de 770km de la côte nord du Canada au pôle Nord, devenant le premier homme à relier ces deux points seul et sans aucune aide extérieure.

"La nuit dernière deux avions ont tenté de récupérer Pen mais ont dû revenir à leur base en raison de la mauvaise visibilité sur leur lieu de ravitaillement", a déclaré son équipe de soutien dans un communiqué diffusé vendredi soir.

"Entretemps, la batterie du téléphone satellite de Pen s'est épuisée, le laissant sans aucun moyen de communication et dans l'attente d'un avion dont il ne comprend pas pourquoi il n'arrive pas."

Au vu du mauvais temps qui sévit dans la région, "Dieu seul sait quand il reverra un visage humain", a ajouté son équipe.

"Hadow dispose de suffisamment de vivres pour tenir jusqu'à samedi, ensuite il ne pourra compter que sur des noisettes et du chocolat pour se nourrir jusqu'à mercredi", ont-ils expliqué.

A la fin de son périple, Hadow avait confié par téléphone au Times, qui avait suivi son parcours: "Je suis en train de devenir un peu fou, bizarre. Je m'ennuie beaucoup et je me sens tellement isolé."

Un autre explorateur, Sir Ranulph Fiennes, a estimé que le périple de Hadow était "l'un des derniers grands défis d'endurance au monde".

Hadow s'est distingué notamment par sa technique consistant à nager dans les eaux gelées entre les plaques de glace dans une combinaison de plongée spéciale.

Il n'a pas reçu de soutien sous la forme de largages aériens de nourriture ou de carburant et avait pour toute compagnie "Mavis", un balai à neige, et "Baskers", son traîneau de 127 kilos.
Ce serait bête de disparaitre au retour.
lol les glands , j'espère qu'ils vont le choper ça serait bien bête d'avoir parcouru des milliards de km pour rien du tout parmi le froid la neige les eaux glacées les ours et autres animaux sauvages.
Bonne nouvelle
Le brise glace humain a été secouru (source ).
Citation :
LONDRES (Reuters) - L'aventurier britannique Pen Hadow, surnommé "le brise-glace humain", a été secouru mardi au pôle Nord où il était bloqué depuis une semaine et commençait à manquer de nourriture, a déclaré son porte-parole.

Le Britannique de 41 ans a été évacué de la banquise en avion, huit jours après être devenu le premier homme à atteindre le pôle Nord à skis et à la nage, seul et sans aide extérieure. Parti de la côte nord du Canada, il a parcouru 770 kilomètres.
J'up donc ce post pour ceux qui s'inquiétaient de savoir s'il serait sauvé
Le désir est le maître mot de tout acte miraculeux.

Désir de survivre, désir de trouver quelque chose, désir de croire en quelque chose...

Le désir est un élan.

Je ne vois que du désir dans l'acte de cet homme.... qui de surcroît a de l'humour.
Citation :
Provient du message de Ariendell
Bonne nouvelle
Le brise glace humain a été secouru (source ).


J'up donc ce post pour ceux qui s'inquiétaient de savoir s'il serait sauvé
Une bonne nouvelle, hop. C'est toujours ça de pris.
Ce n'est pas seulement une histoire de défi. C'est également l'occasion de se ressourcer.

Regardez les navigateurs en solitaire. Ils tirent des moyennes de 20 noeuds sur des engins qui ne sont pas ce qui se fait de plus solide. Dans des creux de plus de 10 mètres la plupart du temps. Tout ça pour se retrouver un peu seuls au contact de la mer, et de l'immensité.

« Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer,
et peut-être aussi pour sauver mon âme »


Bernard Moitessier, message au « Sunday Times », balancé sur le pont d'un cargo avec un lance-pierres, au cours de la Longue Route. C'était le premier tour du monde sans escale en solitaire, Moitessier, course gagnée ou presque, a choisit de ne pas remonter en Angleterre, mais de continuer sur sa lancée. Il a tenu dix mois bercé par les vagues et l'océan.

Ces types vont au bout d'eux-mêmes, et je les envie un peu (surtout les navigateurs, j'aimerais pas nager vers le pôle ).

(Message subliminal : lisez « Tamata et l'Alliance »)
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