[bigzeff]

En bien, voilà, je me lance. Je vais poster la première partie d'une nouvelle que je viens d'écrire (enfin juste le tome 1), dont le héros est Jsepa un petit Kobold. Je vais affronter votre critique qui je l'espère sera constructive (soyez indulgents, quand-même).
Je tenais à vous signaler que cette nouvelle a été éditée sous forme de fanzine accompagnée de dessins originaux faits par un ami, avec l'accord de Goa. Tirage très limité pour le moment, seulement 6 exemplaires de vendus.

voilà, le texte (plus ça va, plus je m'améliore, je trouve) :

L’enfance de Jsepa


Jsepa est né dans un petit village kobold du sud-est de Midgard, tout près de Galplen, dans la forêt de Myrkwood.

Son père, Çavatayé, était un des grands assassins du royaume. Il avait, d’ailleurs participé à plusieurs grandes batailles au sein des armées midgardiennes ; aussi bien pour défendre le royaume contre les raids des barbares voisins que pour attaquer les royaumes d’Albion ou d’Hibernia. Sa grande valeur au combat, sa capacité à infiltrer les lignes ennemies, lui avaient valu le surnom de Çacéungranfufu et le titre de Einherjar, le rang le plus élevé des combattants midgardiens.

Sa mère, Titefam quant à elle, restait au village avec les autres femmes pour s’occuper des enfants lorsque les hommes étaient à la chasse ou à la guerre.

Jsepa était vraiment admiratif lorsque son père rentrait à la maison. Il pouvait rester des heures à écouter Çavatayé narrer la partie de chasse contre un Kraken ou comment ils avaient repoussé, lui et ses quinze amis, plus de trente albionnais au fort Nottmorr Faste. Jsepa voulait lui aussi devenir un grand combattant des forces midgardiennes, il en avait déjà parlé à son père qui lui avait dit que seuls les kobolds adultes ayant prouvé leur valeur à la chasse de bêtes sauvages pouvaient prétendre participer à la défense du royaume.


Jsepa lui avait, alors, répondu :

« Çamoijeseraibientôtungrandguerrier ! ! ! », tout en fendant l’air de la lame de sa dague de bois. Il n’avait que 10 ans, mais déjà un fort tempérament.

Depuis maintenant quelques jours, il avait adopté un petit louveteau, Çatilou, dont la mère, les frères et sœurs avaient été tués par plusieurs Hodgoblins. Jsepa qui chassait les crapauds, n’avait pu sauver qu’un seul des louveteaux.

L’été suivant, Çatilou avait bien grandi et il était devenu la mascotte du village. Il restait souvent assis au milieu du village, la truffe au vent pour prévenir le village au moindre danger. Il accompagnait aussi les femmes et les enfants lorsqu’ils partaient cueillir des baies, ramasser quelques champignons ou déterrer quelques bulbes.

A la fin de l’été, par un matin brumeux qui annonçait l’arrivée des pluies, Jsepa fut réveillé par les hurlements de Çatilou. Il sauta de son lit, et couru vers la place du village. Tous les Chasseurs, Assassins, Prêtres de Hel et d’Odin…enfin tous les hommes de la région aptes à se battre étaient là. Le jeune Kobold demanda à sa mère ce qui se passait. Titefam, inquiète, lui répondit :

« Çaêtregroupedechasse çabocouarachiteprésduvilage papavaleschasser »

Jsepa s’approcha de son père pour lui demander de les accompagner. Çavatayé refusa et dit à son fils de garder le village avec l’aide de Çatilou. Puis, il leva son épée bâtarde de Mythril et cria :

«Çapourlagloiredemidgard ! ! ! ! »

Le groupe composé de Kobolds, Nains, Trolls et Vikings s’enfonça dans la forêt. Pendant, plusieurs heures, on entendit le vacarme des combats, les cris des arachites, les râles des trolls et malheureusement les cris d’effroi et de douleurs des combattants agonisants. Dans le milieu de l’après-midi, un Nain-guérisseur et un Troll-berserker sortirent de la forêt, couverts de sang. Le troll tenait Çavatayé dans sa main gauche. Il le déposa doucement près du puits du village. Toutes les personnes encore présentes s’approchèrent.

« çanainsoigneur aidemoiaparlé » chuchota çavatayé, dont le torse avait été ouvert de part en part par une mandibule d’arachite. Le nain, tout en prononçant une incantation de soin apposa ses mains sur la poitrine du Kobold qui réussit, alors, à se mettre sur ces jambes et à crier, dans un dernier souffle :

« Çaêtrefini bocoutrodemort bocoutropdarachite cavousfuirvite… çaviteellesarrive… »

Jsepa se jeta sur le corps de son père mourant, celui-ci lui donna la broche gravée de son nom qu’il avait reçu du Général des armées midgardiennes lors de sa nomination au rang de Einherjar. Puis il s’écroula sur le dos, sans le moindre souffle de vie… Jsepa n’eut même pas le temps de pleurer sur le corps de son père que plusieurs arachites venaient de sortir de la forêt. Le troll et le nain essayèrent bien de les maintenir à distance le plus longtemps possible, mais en quelques secondes les arachites étaient partout dans le village. Jsepa voyait tous ses amis et toute sa famille succombés aux coups des arachnides. Même sa mère mourut à quelques pas de lui. Ravalant sa peur et ses larmes, il se mit à courir de toutes ses forces vers le nord, vers la ville de Galplen. A peine sorti du village, il tomba nez à nez avec une Arachite-guerrière. Il crut sa vie terminée, mais Çatilou sortit d’un fourré et sauta sur l’effroyable créature. Jsepa put s’échapper et reprit sa course, il se retourna juste pour voir l’arachite éventrer son loup. Tout en courrant, au milieu des arbustes et hautes herbes, profitant de sa petite taille pour fuir les arachnides, il n’arrêtait pas de répéter :

« Çamoivengerpapamaman çamoituertouteslesarachites»

Après plusieurs heures de courses, en direction du nord, Jsepa s’arrêta à la lisière d’une clairière. Il se dit qu’il avait dû dépasser Galplen depuis bien longtemps. Il avait faim et soif. Tout en recherchant quelques baies bien juteuses, il réalisa qu’il était bel et bien perdu. En effet, malgré de bonnes aptitudes de chasseur, il était difficile de se diriger dans une forêt aussi dense que celle de Myrkwood. D’ailleurs, il ne savait même pas s’il était encore dans la forêt de son enfance, où s’il se trouvait plus au nord ou peut-être à l’ouest….. Jsepa se mit à pleurer, les images de son père mourant, de sa mère mortellement mordue au visage par une arachite-guerrière, de son loup éventré et de tous ces amis et cousins tombés en cette fin d’après-midi lui revinrent à l’esprit. De plus, il était seul, affamé et assoiffé perdu au milieu d’une forêt qu’il ne connaissait pas.

« Çafauttrouvéunvillage … çapasrestéici » se dit Jsepa en se levant.

Il regarda le ciel, essayant de trouver l’étoile du chasseur. Il eut de la chance car la nuit était claire, en quelques secondes, il trouva l’étoile qui lui indiquait le nord. Il reprit, donc, sa course espérant attendre cette fois, Fort Atla.




Mais au bout, d’une dizaine de minutes, Jsepa,épuisé,ne put continuer sa remontée vers le nord. Il s’assit entre deux racines d’un arbre et sombra rapidement dans un sommeil agité où les images des ses parents, de son village, de Çatilou s’entremêlaient avec celles d’arachites, de broussailles, d’arbres énormes qui dansaient devant ses yeux et d’un homme à la longue barbe blanche qui essayait de lui parler……

Le jeune Kobold fut réveillé par une agréable odeur de soupe de grenouilles aux baies sauvages. Il s’aperçut rapidement qu’il était allongé sur une couche de paille recouverte d’une peau d’ours de bonne qualité. Il regarda tout autour de lui….

« Oùçajesuis…toutestgrand…çapaskobold… »

Il devait être dans la hutte d’un humain, il distingua, sur une étagère, quatre statuettes de bois sculptées représentant un Kobold-chasseur, un Nain-thane, un Troll-chaman et un Viking-berserker… Puis plus loin, une pierre sur laquelle était sculpté le Marteau de Thor.

« ÇajesuistoujoursàMidgard ! ! ! » s’écria Jsepa en sautant de la couche.

Ses quelques plaies, dues à sa course effrénée en forêt, avaient été pansées. Il se sentait bien. Il avait faim. Il s’approcha de la cheminée. Le petit chaudron de bronze était rempli d’une bonne soupe de grenouilles. Au moment, où il voulut se servir, quelqu’un entra dans la hutte…

« Bonjour, ami Kobold. Es-tu bien reposé ? » dit un grand homme à la barbe blanche….

Jsepa reconnut l’homme de son rêve … aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche, il était partagé entre la joie de voir un humain à l’allure sympathique et la peur de l’inconnu. Qui était ce vieil homme qui l’avait apparemment aidé la nuit dernière ? … Combien de temps avait-il dormi ? … Où était-il exactement ?

L’homme voyant l’embarras de Jsepa, lui dit :

« Et bien, mon ami, prends donc de cette soupe et un peu de ce pain…. Manges à ta faim. Etanches ta soif avec cette bière naine. » tout en déposant, deux cruches de bière et un gros pain encore chaud sur la table. Puis, il s’assit sur un petit banc et se prépara une petite pipe de tabac gris….

[Sowulhildidaga]

çajolihistoireavechérokobold ! çatoubon !!!

(
Maintenant le tatillonnage.

- La société kobolde est réagi par un système matriarcale, chaque tribu étant régie par une ancienne matriarche aux nombreux maris et descendants.

- Les kobolds vieillissent vite, je pense qu'à 10 ans un kobold est adulte. Enfin, autant qu'un kobold peut l'être.

- Un einherjar est un combattant mort au combat, désigné par les Valkyries pour être convié au banquet d'Odin, et combattre à nouveau sans ne plus jamais craindre la mort jusqu'au Ragnarok.
)

[Gannon Darmon]

sympathique
dommage que nous n'ayons pas aussi les illustrations

[MelaOwnzZ]

BRAVO


je trouve sa super continu l'histoire !

Citation :

dommage que nous n'ayons pas aussi les illustrations

c vrai

[DarkAradon]

J'adore, à quand la suite ??

[bigzeff]

Merci à tous...

La suite viendra après, je vais essayer de recupérer les originaux des dessins et les scanner, pour les poster avec la suite, qui devrait bientôt suivre.

@sowu : oki, je ne suis pas un très grand spécialiste des Kobolds. Désolé pour les erreurs... Mais, cela va plus tôt être dur pour moi, de corriger par la suite. Et puis, pour ceux qui ne connaissent pas les mythologies scandinaves, je crois que c'était plus simple et plus abordable de ce baser sur une base dans temps proche de l'humain. En fait, tu le verra par la suite, Jsepa devient adulte vers 15 ans...