Histoire de Nicholas

 
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Premier chapitre :

L’homme saignait abondamment de la cuisse. Une profonde entaille lui allait du genou à la fesse, sillonnant sa jambe comme le serpent enlace le caducée. Il serrait les dents pour ne pas crier, pour ne pas gémir. C’était un guerrier, un vrai, un dur. Qu’auraient donc dit les gens de son village, là-haut dans les collines, s’ils l’avaient vu céder à la souffrance. Les hommes des Highlands savaient y résister. Il tenta d’ignorer sa blessure, de se relever pour aller reprendre le combat, loin au nord. Mais ce mouvement était de trop, et il ne put se retenir ; il cria.

Immédiatement, des mains blanches et délicates vinrent se poser sur son torse, pour l’obliger à se rasseoir. Puis examinèrent ses bandages. Le guerrier leva les yeux vers la jeune femme à qui elles appartenaient. Son visage, pale et délicat, était un délice pour les yeux. Ses longs cheveux blonds tombaient sur ses épaules avec la légèreté d’un voile. La bouche, fine, et toujours souriante, semblait appartenir à un ange. Le guerrier fixa cette bouche, oubliant sa douleur, oubliant sa blessure, oubliant les combats.

Puis elle le regarda, intriguée. Ses yeux contrastaient étrangement avec ses traits. Tout en elle respirait la jeunesse, l’innocence et la gaîté, mais son regard était celui d’un être fatigué, épuisé par les remous de la vie. Un regard endurci par la souffrance. Un regard qui transperçait le guerrier plus sûrement qu’une flèche hibernienne, et l’incitait à tenir ses distances. Il détourna les yeux.

La jeune femme finit de panser la cuisse meurtrie puis s’éloigna. D’autres patients l’attendaient. Le dispensaire de Costwold était plein aujourd’hui. Une grande bataille avait eu lieu entre les forces albionnaises et ces couards de vikings. Cette guerre à trois lui amenait toujours plus de blessés, et toujours plus d’inquiétudes. Tous ses supérieurs avaient été appelés au front. Elle était la seule clerc à disposer d’assez de pouvoirs pour soigner les blessés graves. Et Dieu sait s’il y en avait. Toujours plus de blessés…. Cette guerre, cette maudite guerre ! Elle n’avait même plus de raison d’être. Aucune des trois nations en conflit n’était assez puissante pour dominer totalement une autre. Elle le disait depuis longtemps, cette guerre se finirait dans le chaos. Dans le chaos…

Perdue dans ses pensées, elle continuait son tour d’inspection des malades. Le dispensaire était plein à craquer. Des gémissements montaient de toutes parts. On avait du mal à reconnaître la salle de rassemblement que cet endroit était avant la guerre. Un lieu de fêtes… Un lieu de joie. Maintenant, on n’y trouvait plus que douleur et tristesse. Peut-être quarante pieds sur dix de douleur et de tristesse. Et trente-quatre blessés. Certains n’avaient que des blessures corporelles, mais pas tous. La clerc supportait de voir un cul-de-jatte, mais il lui était bien plus difficile d’entendre les délires d’un guerrier ou d’un mage ayant perdu l’esprit.

Elle arriva bientôt à Polmera, une ménestrelle expérimentée qui avait longtemps côtoyé le « grand Amour » de la jeune clerc, Nicholas, Nicholas Wolfwood. Il était parti « se battre » depuis plusieurs mois maintenant, et n’était jamais revenu vers Costwold. Elle l’avait pensé mort jusqu’à l’arrivée de Polmera. La ménestrelle lui avait assuré qu’il était encore en vie, mais sûrement avec une autre. Un ménestrel ne garde pas ses attaches bien longtemps au même endroit, disait-elle. Et Nicholas était parmi le pire des ménestrels.

Elle était jeune, tellement jeune quand il s’était présenté à l’auberge de son père. Ménestrel itinérant, d’une vingtaine d’années. Il lui avait chanté des ballades, l’avait ensorcelé avec ses mots, et elle avait succombé. Pendant deux mois il était resté auprès d’elle, logé, nourri par sa famille, contre quelques chansons dans la salle commune de l’auberge. Mais un jour, elle ne le trouva plus : seul un mot restait de lui, expliquant qu’ « il devait se battre pour sa patrie ». Et elle l’avait cru. Quelle idiote elle était !

Elle se sortit de ses souvenirs et étudia la blessure de Polmera :
« Et bien, Pol… Tu seras bientôt sur pieds ! »
« C’est pas trop tôt ! Depuis le temps que j’attends ça. Et depuis le temps que tu me gardes loin de mes instruments…»
« Pas de folies quand même. Tu peux quitter le dispensaire demain, mais le repos reste de mise. Tu pourras jouer de ton luth, ou chanter… Mais la danse … Je te la déconseille fortement.»
« Allons, Clarice, je ne suis pas du genre à trop m’activer sans urgence, tu devrais le savoir, depuis un mois que tu me vois plusieurs fois par jour. Et toi, comment va ta grossesse ? », demanda la ménestrelle en pointant du menton le ventre proéminent de la jeune femme.

Clarice ne répondit pas. Elle qui avait été si fière de porter un enfant du beau ménestrel, elle n’en ressentait maintenant plus que honte. Honte à l’idée de s’être laissée prendre par les belles promesses de ce chanteur, honte à l’idée de devoir élever seule un enfant, elle qui avait choisi la voie de l’Eglise. Et pourtant, elle allait devoir le faire. Le bébé arriverait dans moins d’un mois, selon ses calculs. Elle décida ce jour-ci de l’appeler Wardenne, si c’était une fille, ou Nicholas, comme son père, si c’était un garçon. Et elle espéra que son avenir serait plus grandiose que celui de ses parents.
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Camlann : Nicholas (moine 5L5), Nicholason (healer 4L0)
Ys : Wardenne (sentinelle 5L7), LGM tailor
Glastonbury : Bazin (ménestrel 50 4L), Nicho (nécro, LGM tailor), Nicholas (wizard 3L)
Deuxième chapitre :

La rue était vide. Nicholas fit un signe rapide de la main, et une ombre fila vers la réserve du magasin de magie de Camelot. Vérifiant avec soin que le passage était libre, le jeune garçon s’engouffra à sa suite. Il avait l’âge auquel les enfants aiment le risque. Sous toutes ses formes. Et cette nuit, il était comblé. Eviter les gardes quand il s’introduisait dans les réserves ne lui procurait plus aucune excitation, et ce depuis déjà longtemps, bien que le nombre de ses années ne dépasse pas treize. Aujourd’hui, lui et son ami de toujours Sao avaient bien mieux en tête.

Il passa la porte et se plaqua au mur, le souffle court. Il fit signe de la main à Sao de se taire, et écouta. Rien… Il relâcha sa respiration et regarda autour de lui, laissant ses yeux s’habituer aux ténèbres qui régnaient dans la pièce. La nuit était sombre, mais les étoiles éclairaient tout de même légèrement l’extérieur. Ici, aucune lumière ne pénétrait, maintenant que Sao avait délicatement refermé, et bloqué, la porte. Les deux jeunes complices n’osaient allumer leur bougie, de peur d’alerter un quelconque passant, ou même un garde, qui traverserait la rue à une telle heure. Nicholas commença à distinguer les contours de la pièce. Les murs étaient couverts, du sol au plafond, d’étagères et le sol était jonché de coffres et de malles. La pénombre et le silence donnaient un air mystique à l’endroit. Les jeunes garçons avaient l’impression d’être dans un rêve, et pourtant…

Le plus dur était fait. Toute une réserve de trésors s’ouvrait maintenant devant eux… Il n’y avait qu’à se baisser pour ramasser. Nicholas regarda autour de lui, et croisa le regard pétillant de Sao. Depuis combien de temps ils se connaissaient, il n’aurait su dire, mais ils se connaissaient sur le bout des doigts. Sao était légèrement plus âgé que Nicholas, mais cela ne faisait aucune différence aux yeux des deux garçons. Ils se ressemblaient beaucoup, à ceci près que Nicholas était blond alors que son compère arborait des boucles noires qui lui tombaient sur les épaules au plus grand plaisir de la plupart des fillettes de Costwold. Le nez saillant, les pommettes hautes et le sourire angélique, qui leur accordait bien des pardons, qu’ils arboraient tous deux les faisaient se ressembler comme des frères.

Frères ou pas, ils savaient tous deux ce que l’autre pensait, et ils pensaient la même chose : Victoire ! Sao s’avança le premier vers les nombreux coffres qui jonchaient le dépôt, à la recherche d’une arme aux pouvoirs terrifiants, ou d’un talisman d’invisibilité, comme celui que portait le héros dans l’histoire qu’avait racontée Clarice la veille. Nicholas le suivit bientôt dans sa recherche. Il passa rapidement devant les étagères pleines à craquer de parchemins dont un œil entraîné aurait immédiatement remarqué la valeur, et le danger qu’on aurait à les ouvrir, mais ni Nicholas, ni Sao, ne savaient lire. Ni écrire, évidemment. En fait, à part se chamailler, traîner dans Camelot et observer les cavaliers qui traversent le pont de Costwold au grand galop, ils n’avaient pas fait grand-chose de leurs treize années.

De toute façon, ils ne se voyaient pas en érudits ou en mages. Eux, ils en étaient persuadés, étaient de la trempe des grands guerriers, des héros de légende, capables d’écraser un dragon de leur seule épée. Ceux dont la présence pouvait amener une armée ennemie à se rendre sans même combattre. Ceux dont les exploits poussaient les ménestrels, ces bons à rien de ménestrels, comme aurait dit Clarice, la mère de Nicholas, à écrire des sonnets, et à chanter leurs louanges de Snowdonia à Lyonesse. Ceux dont la bravoure était une arme à elle seule. Ils s’entrainaient d’ailleurs souvent, dans leurs jeux enfantins, à vaincre des ennemis, et à recevoir les récompenses qui allaient avec. Plusieurs fois, ils avaient vaincu le célèbre Golestandt, à deux. Plusieurs fois, ils avaient mis en déroute une armée. Mais à chaque fois, cela se finissait en duel entre les deux jeunes garçons.

Sao gagnait la plupart du temps. Il était plus robuste et plus fort que Nicholas. Nicholas était petit, et fin. Il ne résistait que rarement aux chocs titanesques qui ébranlaient les deux jeunes bras tenant fièrement chacun un morceau de bois, ressemblant vaguement à une épée. Parfois, sa vitesse prenait le grand brun en défaut, mais toujours le petit blond recevait quelques bleus dans les cotes et sur les jambes.

Cette fois, ils voulaient aller plus loin. Ils allaient trouver des armes aux propriétés magiques, et s’aventurer dans les plaines entre Costwold et Prydwen combattre les loups et les squelettes qui peuplaient la région la nuit. Cette fois, cela dépassait le stade du jeu. Soudain, Sao étouffa un cri de joie. Il venait de mettre la main sur une rapière, longue mais légère, qui luisait légèrement entre les mains du jeune garçon. Nicholas fixa l’arme. Il l’avait désirée si longtemps, et pourtant, maintenant, il ne pouvait y croire. Ils avaient une arme magique à leur disposition. Ils allaient devenir des héros. Son ami faisait tourner la lame dans ses mains, admirant les gravures qui ornaient la lame.

Mais c’était un autre acier, une autre épée que Nicholas fixait. Celle dont la pointe était appuyée contre sa gorge, celle de l’homme qui le bâillonnait fermement de la main gauche. Il gémit, et Sao se tourna brusquement vers lui, quand un autre homme, sorti de l’ombre comme par enchantement, le bâillonna, de la même façon que Nicholas.
« Alors les mioches, on se prend pour des pies ? », demanda l’homme qui tenait le petit blond. « Ici, elles sortent toutes du même nid, et vous n’en êtes pas. Alors vous allez gentiment nous suivre et on va régler ça entre nocturnes… »
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Camlann : Nicholas (moine 5L5), Nicholason (healer 4L0)
Ys : Wardenne (sentinelle 5L7), LGM tailor
Glastonbury : Bazin (ménestrel 50 4L), Nicho (nécro, LGM tailor), Nicholas (wizard 3L)
Troisième chapitre :

L’humidité se conjuguait au froid pour faire grelotter Nicholas. Cela pouvait faire dix minutes comme dix heures que Sao et lui s’étaient réveillés au fond de cette cellule, qui d’ailleurs était plus un placard qu’une geôle… Ils se rassuraient l’un l’autre sur leur sort futur, se persuadaient que Clarice avait déjà dû les faire rechercher, et qu’on les ramènerait chez eux dans quelques instants… Mais au fond de lui, Nicholas savait qu’ils avaient de gros problèmes. Et il était terrifié à l’idée du châtiment.

Il avait déjà été corrigé par sa mère, parfois même par un garde du château, lorsque ses jeux dépassaient la simple bêtise d’enfant. Comme cette fois où il avait poussé un jeune noble dans la rivière depuis le pont. Mais il savait quel était la peine encourue pour vol. Il aurait la main tranchée, il le savait, il en était terriblement sûr ! Il se recroquevilla dans le noir, caressant sa main comme pour vérifier sa présence, ou lui faire ses adieux. Sao savait-il ce qui les attendait ? Nicholas n’aurait pu dire. Son ami était silencieux depuis quelques minutes déjà, perdu dans ses pensées. Ou peut-être priait-il…

Soudain, sans aucun bruit, la porte s’ouvrit, et la lueur d’une chandelle éblouit les deux garçons. Sur le seuil se dressait l’homme qui les avait capturés dans la réserve du magasin de magie. Il les avait ligotés, puis ballottés par dessus les toits dans tout Camelot comme de vulgaires sacs, pour finir par les déposer dans cette cellule. Il se tenait dans l’encadrement de la porte, un sourire en coin sur les lèvres. Mauvais augure, selon Nicholas. D’autant que l’homme portait à la ceinture une dague qui pouvait tout à fait trancher un poignet d’enfant de treize ans.

Le geôlier, ou qui qu’il fût, leur fit signe de se lever, et de le suivre. Ses gestes étaient brusques, et son silence poussait la nervosité des jeunes garçons à un point difficilement supportable. La bougie éclairait son visage de face en lui donnant un air presque fantomatique. Sao et Nicholas se levèrent d’un bond et suivirent tête baissée. Ils suivirent un couloir, dépassèrent quelques portes, tournèrent à gauche et arrivèrent dans une grande salle, aux murs de pierre, et dans laquelle étaient assis quatre autres personnes.

Ils avaient tous le regard dur, mais l’un deux pétrifiait les deux enfants de terreur. La grande cagoule noire qu’il portait ne laissait voir de son visage que ses yeux. Nicholas savait ce que cet habit signifiait. Et, malgré tout son courage, il ne put s’empêcher de fondre en larme quand on l’emmena dans la pièce voisine, laissant Sao seul aux mains de ce bourreau. On le jeta sur le sol de pierre, et on l’enferma. Il se releva pour tambouriner à la porte, demandant pitié entre deux sanglots, mais en vain, la porte ne répondait pas à ses suppliques, et ceux qui se tenaient derrière encore moins.

Il n’eut même pas le temps de se demander pourquoi on l’avait sorti de sa cellule pour l’enfermer dans une autre que Sao hurla un « Non ! » à fendre l’âme, avant que ce cri ne se transforme en gargouillis étouffé par une main, un chiffon, ou n’importe quoi pouvant servir de bâillon. L’esprit de Nicholas se torturait en imaginant les sévices que pouvait subir son ami dans la pièce voisine. L’image d’un moignon au bout de son bras droit revenait sans cesse à ses yeux.

Le bruit mat d’une lame s’enfonçant dans le bois lui fit perdre le peu d’assurance qu’il avait réussi à rassembler, et il fondit de nouveau en larmes. Il aurait voulu ne pas pleurer, montrer à ces gens qu’il était un grand guerrier, un de ceux dont on fait les légendes. Mais la peur et le sommeil s’unissait pour vaincre le courage du jeune breton. Il n’avait pas besoin de ses yeux pour voir la main de Sao s’abattre mollement sur le sol de pierre. Et il avait suffisamment vu de blessures au dispensaire pour imaginer le flot de sang qui devait s’étendre aux pieds de son ami.

Il se recroquevilla dans l’ombre lorsque la porte s’ouvrit, dans l’espoir futile qu’on ne l’y verrait pas. L’homme, toujours le même, le prit sans précaution par le bras, le mit debout et le poussa vers la porte. Les jambes de Nicholas, tétanisée par la terreur, ne bougèrent pas, et il s’affala face contre pierre. L’homme l’attrapa par le col de la tunique et le traîna, comme une chatte le ferait de son petit, vers la table. Le jeune garçon leva la tête, mais la rebaissa immédiatement en voyant une hache plantée dans la table en bois massif. Il ferma les yeux, ne voulant pas voir le sang de Sao qui devait entourer cette hache.

On lui posa la main sur la table, à plat, et on lui ordonna de ne pas la bouger. Mais même s’il l’avait voulu, il n’aurait pas pu rester immobile. Ses jambes s’affaissaient sous son poids, et ses bras tremblaient intensément. On lui attrapa l’avant-bras, de façon à arrêter ce tremblement, ou du moins à faire en sorte que, malgré lui, la main ne bouge pas. Soudain, alors que Nicholas marmonnait encore une prière, la tête baissée, une voix retentit.

« Jeune Nicholas, tu as été pris cette nuit en flagrant délit de cambriolage, alors que l’autorisation ne t’en avait pas été donnée par notre Guilde. Connais-tu le châtiment réservé à ceux qui sont assez arrogants pour agir sans notre consentement ? »

Sans lever la tête, le garçon acquiesça, sans toutefois arriver à emettre quelque son que ce soit.
« L’acceptes-tu ? »

Il leva des yeux larmoyants, étonnés mais implorants, vers celui qui parlait. La cagoule noir donnait à l’homme une allure froide et impersonnelle qui aurait fait frémir Nicholas même s’il n’avait rien dit. L’homme le fixa, le regard dur. Puis il prit la hache, et la leva au dessus du poignet du garçon. Nicholas ne pouvait détacher son regard des yeux du bourreau. Ils ne reflétaient pas la cruauté qu’il aurait pensé y trouver, mais plutôt l’amusement, un amusement sadique à torturer le breton. Il leva la hache un peu plus haut, mais il ne l’abattit pas.

« Toutefois, nous t’accordons le bénéfice du doute. Tu es jeune, très jeune, aussi ne connaissais-tu peut-être pas l’existence de cette confrérie. Ainsi te proposons-nous un choix. Travaille pour la Guilde, ou soit manchot. »

Nicholas ne connaissait pas le terme « manchot » mais il comprit immédiatement l’alternative qui lui était donnée. Il accepta en pleurant, de soulagement cette fois-ci. Et celui qui tenait son bras le lâcha.

« Alors, bienvenue parmi nous, Nicholas de Costwold. Tu te présenteras demain soir à la tombée de la nuit devant le magasin que tu as tenté de dévaliser plus tôt. Maintenant, rentres chez toi, et lave ce pantalon sur ton chemin, ta mère pourrait être incommodée par l’odeur qu’il dégagera lorsqu’il sera sec. »

« Et… et Sao », parvint à articuler Nicholas.

« Il t’attend dans la pièce attenante… Lui aussi a fait le bon choix. A demain, Nicholas. »

Nicholas se dirigeait vers la porte, ouverte par le bourreau, lorsque :

« J’oubliais, Nicholas. Il est inutile de préciser que si tu parles de cette nuit à quiconque, ce n’est pas que la main que tu perdras… »
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Message hors-roleplay
je l'avais déjà posté sur ton forum... mais merci du compliment
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Citation :
Provient du message de Damoiselle
<écoute la douce voix du conteur>
...
<pose la main sur sa bourse>
mais PTDR !!

PAS TOUCHE AUX BOURSES DE NOT'MOINE Jeune malheureuse !!

tu vas encore nous le traumatiser !
la dernière fois il lui a fallu une semaine de monastère pour s'en remettre

il était tout convulsionné et répétait en boucle
Le Malin me met à l'épreuve!
Le Malin me met à l'épreuve!






Heureusement quznd il revient du monastère, il nous confie ses parchemins,
et ceux-là sont vraiment prenants.

/clap again Père Nicho
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Maxlin @ [DAoC 2002-2005] > [WoW 2005-2007] > [LotRO 2007-2014 ] > [Age of Conan 2008] > [Warhammer Online 2009] > [GuildWarsII 2012] > [Rift 2013] > [ESO 2014] > [ArcheAge 2015] > [Black Desert 2016] > [ESO 2019 - ∞]
Maxlin... ton esprit est aussi tordu que les ruelles de Camelot...
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Lilith, faut-il te répéter ce qui a déjà tant été dit?
Il faut distinguer trois choses, trois entités fondamentales qui constituent l'être humain :
le corps
l'âme
et l'esprit

Notre corps n'est plus rien. Nous sommes morts, et notre corps est, au bon vouloir de notre Maîtresse, en plus ou moins bon état.

Notre âme appartient à notre Maîtresse. Elle la contrôle en tout, si bien qu'on pourrait dire que nous n'avaons plus d'âme.

Notre esprit, par contre, est tout ce qu'il nous reste. C'est pourquoi nous pouvons parler en tant qu'individus, et non en tant que parties de Son tout. L'esprit est tout ce qu'il nous reste, ne nous l'enlève pas.
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