[Broc] La malédiction de Yogensh...

Répondre
Partager Rechercher
... ou La légende des cheveux roux

Laisse moi te conter, petit homme, une légende de mon pays. Cette histoire est née il y a fort longtemps en Shézaël, au cœur du désert. Il y a plusieurs opinions face à ce qui s’est réellement passé… et puis peut-être n’est ce que conte pour amuser petits et grands… mais mon peuple est si superstitieux…

Shezaël
Tu ne connais pas mon pays, petit. Alors laisse moi te dire que Shezaël est terre hostile. C’est une terre qui se dit unifiée par l’Empire, son centre étant en la cité de Jhade, la Capitale. Et bien au-dessus, parfois masqué des nuages, flotte la divine cité Tentou; Son nom même signifie "Justice Divine"… Oui elle vole enfant. Tu ne me crois pas? Libre à toi, mais laisse moi ajouter qu’en cette cité vit le peuple ailé, surnommé les "Shiro Fenikkusu", les Blancs Phoenix. Cette cité est le bastion de la religion sur Shezaël. Sa puissance divine n’a nulle pareille. Et la force militaire de la Capitale en dessous fait de leur alliance une force à prime abord invincible! Mais des peuples échappent à cette influence, de par la distance et l’hostilité du terrain… ou du peuple. Le désert de Sunayama fait partie de ces terres lointaines, où le vent et ses esprits sont maîtres. Là-bas vit un peuple, au teint basané, aux cheveux roux ou dorés et aux yeux reflétant les couleurs apaisantes des oasis, du vert au bleu, parfois même un peu ambré, rappelant le sable couvrant l’immensité de leur terre. Ce peuple ne croit nullement en la suprématie de la religion lumière de l’Empire. Pour eux, chaque esprit est égal et maître en son élément. Ainsi s’accordent les cinq esprits élémentaires que sont l’eau, le feu, le vent, la terre et le bois. En la cité marchande du désert, Sabaku, ont entend de plus parler de Kinzoku, le dieu du métal et de l’intelligence… la guerre commence à prendre son influence même au cœur des croyances des hommes…

Oui la guerre, enfant. Shezaël est constamment en guerre. Non pas avec les royaumes frontaliers, mais en elle-même. Car au "Shiro Fenikkusu" s’opposent les "Kuro Fenikkusu", les Noirs Phoenix. Entre les murs de leur citadelle volante, au cœur des ombres des Monts Hikage, ils ne cessent de penser, de préparer leur vengeance. Car c’est l’ère des ténèbres qu’ils désirent voir tomber sur le royaume. Ce sont des savants fous, des mages qui dépassent les limites du permis. Leurs travaux ne sont pas acceptés, ni de l’église ni de l’autorité royale, leurs recherches lugubres et immorales bannies du royaume. Mais leur puissance n’en est que plus terrible et à eux seuls, ils tiennent l’Empire et ses alliés occupés à longueur d’année… ce qui rend difficile pour l’Empire de contrôler les autres problèmes au sein du pays.

Esprits du désert
Je ne vais pas t’accabler plus longtemps de politique, petit homme. Je sais ce que tu désires entendre. Je t’ai dit que cette histoire prenait ses racines du désert… alors c’est de son peuple dont je te parlerais.

Fort travaillant et respectueux des croyances ancestrales, le "Peuple des Dunes" est parfois un mystère pour les peuples nordiques. Pourtant leur vie est simple, ci ce n’est de ceux qui ont désiré s’impliquer dans le commerce, le désert étant riche en produits rares, telles des plantes médicinales et des pierres de grande beauté, prisée par la noblesse et la classe bourgeoise des grandes villes. Mais tous ne vivent pas de commerce. Plusieurs familles, jointes depuis des temps immémoriaux, forment des clans, décimés ici et là à travers le désert, regroupés près des oasis ou des formations rocheuses que le vent n’a pas encore mit à terre ou transformé en sable et poussière. En chaque clan se trouve un chef spirituel, le seishin te’kishidousha, un que l’ont dit capable de communiquer véritablement avec les esprits du désert; Car tous peuvent les entendre et leur parler, mais peu savent se faire écouter de ses esprits turbulents et frivoles. De ces maîtres spirituels, un se démarquait des autres. De forte stature, la chevelure rousse typique de son peuple et un regard bleu-grisé, comme les brumes, qui jamais ne se lèveront sur les dunes pourtant. Il avait pour nom Yogensh, et sa parole était divine, car les esprits l’écoutaient comme nul autre avant lui. Lui, l’enfant prodige, qui fit même venir la pluie lors de son rituel de passage… la pluie, au cœur du désert.

Divine était sa parole et grandes ses aspirations pour son peuple, trop grandes. Yogensh était ivre de savoir, de tout connaître. Les vents lui apportaient tant de nouvelles, tant de merveilles! Il avait eu vent des "Sûhaisha", les servants du dieu de la terre, de la source et de la fin, Daïshizen; Les seuls, en ce royaume aveuglé par la lumière - ou perdu dans les ombres- , à pouvoir comprendre les croyances de son peuple, les seuls… Yogensh prit donc l’initiative de partir en pèlerinage vers le Nord pour trouver ceux dont les vents lui portaient nouvelles. Quelques membres de son clan le suivirent, puis d’autres, de clans rencontrés en son voyage vers le nord. Quand il arriva enfin aux abords du désert, ils étaient plus 30, agiles guerriers, fins commerçants, moines et artisans. La route fut dure plus leur pas les menaient vers le cœur de Shezaël, ils n’étaient pas vu d’un bon œil de voir un tel regroupement de Sunay si loin de leur terre. Malgré les regards hostiles, partout, Yogensh demandait :"Les Sûhaisha, où puis-je les trouver?". Et ce sont des regards encore plus sombres qu’il recevait en échange.
Message roleplay
Le feu répond aux vents
Son pèlerinage le mena, lui et sa compagnie, en les terres gouvernées par l’Empire; Car tous chemins mènent à l’Empire… Guère au courant des coutûmes locales mais toutefois conscient du peu de tolérance vis à vis de son peuple, Yogensh avança prudemment dès que la Capitale fut en vue. C’est avec moins d’espoir qu’il demandait encore et toujours : "Les Sûhaisha, où puis-je les trouver?" … Et cette fois-ci, ont lui répondit.

"Ce que tu cherche l’ami tu l’as trouvé." Et l’homme auquel il s’était adressé retira sa capuche pour révéler un visage orné d’un tatouage. "Vient Sunay, suis-moi. Toi et les tiens seront bienvenu en ma demeure." Et d’un geste ample il désigna tout le paysage; La nature ne fait distinction des peuples. Ce soir là, Yogensh Le Divin et sa compagnie eurent droit à bon repas et une nuit sans crainte sous les étoiles; Ci ne n’est d’un rêve qu’il fit, étrangement clair : Un village brulé, amas de cendre et de pierres noircies.. et un homme au loin, regardant la scène de son œil unique, d’une couleur ambrée, tel les blés un jour d’été.

La compagnie se leva tôt le lendemain, une habitude de son peuple pour profiter de la fraîcheur des matins du désert. Les Sûhaisha étaient quant à eux déjà debout aussi. Prêt pour le chant du matin pour célébrer le roy céleste, le soleil.

Sauvages esprits, écoutez, écoutez-nous!
Emportez une pensée éteinte de ce monde.
Ö esprits du feu, porteur de chaleur et de vie
Par la force incantatoire de ce chant, répondez!
O vents! Portez nos prières jusqu’au roy céleste!


Le feu… Yogensh se rappela son rêve étrange et son souci du se lire sur son visage buriné par le soleil, car un sage de l’ordre de Daïshizen vint à ses côtés.

"Quelque chose trouble ton esprit frère des dunes. Ici tu peux laisser ta voix s’exprimer, nous comprenons le tourment du cœur et le doute de l’esprit."

Et Yogensh lui conta son malheur.. qui suscita chez le vieil homme un regard étonné. Les rêves sont le centre de la divination de l’ordre de Daïshizen, une source inépuisable de connaissance, un don de la nature. Le vieux sage sembla réfléchir un moment puis dit ceci au Prophète des Dunes : "Tu es Prophète parmi les tiens, tu comprends l’importance de tes rêves. Mais même le plus sage des sages, le plus Divin des hommes, ne peut comprendre tout ce que les Dieux daignent nous montrer. Mais ce rêve est troublant de vérité car vois-tu frère, un des nôtres à vu ce que tu as vu en cette dernière nuit!"

Cette autre personne s’avéra être une jeune femme fort séduisante du nom de Muin. Intriguée de tout cela, elle décida de se joindre au Prophète des Dunes pour chercher le sens de cette vision commune. Curieux de visiter la cité lumière Jhade, Yogensh prit donc la direction de la capitale avec sa jeune guide, laissant ses fidèles et amis en la compagnie des Sûhaisha. Ils y restèrent longtemps; Avide de tout connaître, Yogensh prenait note de tout et envoyait des missives par le biais de ses compagnons de voyage jusque dans le lointain désert. Mais tout ceci commençait à déranger les autorités. Des Sunay venaient et quittaient la Capitale de plus en plus fréquemment, certain même avaient commencé à étendre leur commerce jusqu’au cœur de l’Empire. Yogensh prenait de la renommé en tant que Prophète et avait prit domicile en un petit village non loin de la capitale, en compagnie de sa femme, la douce Muin; Ils s’étaient unis vers la fin de l’été, un an après l’arrivé des Sunay. Elle attendait d’ailleurs un enfant très prochainement qu’ils désiraient nommer Maël, un nom évoquant le feu…
Message hors-roleplay
Il est plaisant de voir que certaine personne s'accroche un peu au Role play.

je suis d'accords que quand on chain des mob pendant 8 heures pour xp on a pas envie de RP.

Je suis heureux de voir que certaine personne continue à RP, et je l'encourage autant que possible. Que se soit en mon nom ou au noms de la Garde d'Albion, continué a Rp on se fait tellement plaisir
Message roleplay
Naissances et renaissances
Je te passerais les détails de la vie mondaine petit homme. Sache toutefois qu’il se passa 3 années suite à l’arrivée des Sunay au cœur de l’Empire. En ces années, par le biais de la renommé de Yogensh le Divin, l’ordre des Sûhaisha prit de l’ampleur aussi. D’autres événements d’importances se tramaient au même moment, ce qui empêcha le clergé de s’occuper de ce cas qu’il jugeait troublant. Sans obstacles à leur croissance, le culte de Daïshizen prit de l’importance. Car vois-tu enfant, le pays était en crise; Une guerre comme nulle autre était sur le point de se préparer. Une guerre de magie! On racontait partout au pays, même au cœur du lointain désert, que le règne du Phoenix était venu. Tous attendaient le retour de celui qui porterait en lui le pouvoir de cet oiseau de légende... car tous craignait l’ombre de mort qui planait sur leur cité lumière, une ombre prenant naissance en les ténèbres des Monts Hikage. Mais comment le peuple aurait-il put prévoir que plus il implorait la force divine du Phoenix, plus il prenait en puissance... plus son ombre grandissait avec lui…

Bien que cela soit une autre histoire enfant, cela influença grandement celle que je te conte. Yogensh n’avait pas quitté son petit village en la capitale pour autant, malgré les préparatifs de guerre. Le fils que lui avait donné Muin, nommé Mael comme il en avait été décidé, avait la chevelure rousse de son père, mais les yeux verts de sa mère, bien que cela lui donna une apparence digne du plus pur des Sunay. Depuis sa naissance, les divinations de Yogensh étaient d’une netteté déconcertante. Et celle de Muin aussi, toujours les même que son mari. Et puis d'ailleurs, cet enfant était étrange. Il n’avait pas usage de la voix et ce depuis sa venue au monde. Et ses parents le surprenaient souvent à fixer le feu crépitant dans le foyer et à lui sourire, portant ses petites mains vers les flammes. Muin devait donc le veiller de près, craignant qu’un jour il ne s’y brûle.

Yogensh étant souvent sur la route, et Muin ne voulant pas rester seule à la maison, le couple amenait avec eux leur fils dans tous leurs voyages dans la région. Mais les routes étaient de moins en moins sures, et les gens apeurés regardaient d’un œil noir les Sunay, arrivés étrangement au moment où commencèrent les rumeurs de Guerre Divine; Et puis l’ascension que trop rapide des Sûhaisha en cette même année… Malgré tout, Yogensh recueillait des informations et cette dite Guerre Divine l’intéressait au plus haut point, ses divinations en faisant souvent l’objet. Et puis il avait vu une arme en un rêve; Une lance argentée, sa pointe entourée de feu. Ses voyages avaient un but, celui étant de trouver l’arme de ses visions. Peut-être avait-il un rôle à jouer dans cette histoire? Un destin si grand qu’il n’osait imaginer?

Et puis n’avait-il pas vu, aussi clairement que s’il y était, la renaissance de l’oiseau divin et sa terrible ombre, sous ses ailes auréolées de lumière?


hrp -- Merci pour les encouragements ^^
Malédiction
Pendant une année, il chercha. Sans relâches, sans faiblir; Ses visions toujours là pour lui rappeler sa mission divine. Une année… à suivre de fausses pistes. La guerre entre les peuples ailés faisait rage dans le ciel teinté rouge de l’Empire. Et toujours Yogensh avait cherché. Seulement n’avait-il rien trouvé, mais la folie l’avait rattrapé aussi.

Muin le voyait, jour après jour, poursuivre une quête folle. Son époux était devenu hargneux, impatient. La description de ses visions était cauchemardesque; Il y a bien des mois qu’elle ne voyait plus la même chose que lui, leurs rêves ayant perdus leur harmonie. Yogensh le Divin en avait même perdu le nom qu’on lui avait jadis donné; Yogensh le Maudit le nommait-on maintenant par ironie. Cet homme, accablé par la folie, poursuivait toutefois sa quête de trouver une arme légendaire née des flammes. Les flammes… s’en devint une obsession. Dans son esprit embrumé, il désirait appeler les esprits du feu à lui, pour l’aider dans sa tâche. Et c’est ce qu’il fit.

En un matin brumeux au cœur de l’été, les habitants d’un petit village virent leurs demeures avalées par les flammes. Non loin de là, un homme vêtu de haillons regardait la scène, la moitié du visage dissimulé sous capuche, laissant toutefois paraître traces de brûlures sévères; Un sourire fou sur les lèvres, son œil unique ambré; Le reflet des flammes dansant dans son regard. Celui qui avait sut faire tomber la pluie au coeur du désert, celui qui avait conduit un peuple… le ciel le maudissait et le feu consuma la parcelle de lucidité qu’il ai put garder.

Muin dut quitter la région précipitamment avec le jeune Mael, âgé de 4 ans. Les esprits seuls savaient ce que son époux pouvait encore bien faire sous l’emprise des démons. Des jours et des nuits elle pleura, portant son enfant vers les Sûhaisha, sa famille. Sans doutes Yogensh viendrait-il ici, mais elle avait de l’avance et ceci lui permettrait de se préparer pour un voyage bien plus long…

Rumeurs
C’est les bras ouverts qu’on accueillit Muin au sein de l’ordre de Daïshizen mais avec sévérité qu’on lui répondit quand elle conta la folie de Yogensh. Plusieurs représentants de l’ordre se réunirent donc au cercle de pierre, le centre du culte. Muin, un peu à l’écart, son enfant dans les bras, dut attendre patiemment que les sages aient finit de discuter de la marche à suivre. Le plus âgé d’entre tous vint la voir la réunion terminé. Il avait le regard pâle, ses yeux ne voyant déjà presque plus le monde où y foulaient ses pieds, mais il affirmait toujours voir bien au-delà.

"Tu n’es pas sans savoir ma fille que ton époux est damné." Sa voix était douce et calme, bien qu’un peu éraillée, une trace du passage de la vie "Les esprits du feu se sont révoltés contre lui. Peut-être son don n’était-il pas don… Ou ses visions auraient causé sa perte. Qui aurait put se vanter d’avoir vu la renaissance du Phoenix sans sombrer dans la folie! À moins d’être fou déjà. Les hommes n’ont pas à se mêler de querelles divines."

Le vieil homme secoua la tête tristement, puis poursuivit.

"Ma fille… tu ne peux rester ici. Ton enfant s’entend que trop bien avec les flammes." Ce disant, il porta son regard brumeux vers l’enfant endormi dans les bras de Muin. "Ton époux viendra ici assurément. S’il te trouve et trouve l’enfant ici, ce sera ta perte, la sienne ou la notre. Déjà les vents circulent des rumeurs sur un homme possédé du démon. Comme si la guerre ne suffisait pas, un homme damné sème la peur là où il pose pied. Tu connais bien ce royaume superstitieux…"

Muin acquiesça. Le feu, le démon… et la superbe chevelure rousse de son époux. Elle maudissa la stupidité des hommes… tout en comprenant leurs peurs. Ce ne fut question que de quelques heures et Muin était prête à partir. On lui avait fournit vêtement, nourriture et une monture fabuleuse; Un Drak, cet animal reptilien, à l’apparence d’un dragon sans aile mais de la taille d’un cheval tout au plus. En général, seul les Chevaliers Divins au service de l’église montent ce genre d’animal, ou les quelques rares qui peuvent se permettre de se payer telle monture. Les Sûhaisha quant à eux savent comment apprivoiser ses bêtes qui vivent en troupeau un peu partout en Shezaël. Inégalés en rapidité et en endurance, ces bêtes en font le moyen de transport le plus prisé du royaume, si ce n’est la légendaire "Hansen", le navire volant de la cité flottante de Tentou. Mais je m’égare enfant…

La belle Muin quitta donc sa famille et son peuple pour leur protection ainsi que la sienne et celle de son fils. Quatre années passèrent. Les rumeurs, circulant dans les villes comme les villages, racontaient que les Kuro Fenikkusu recherchaient partout l’enfant porteur du pouvoir de l’oiseau légendaire, ce dernier envoyé quelque part en Shezaël dès sa naissance pour le cacher jusqu’à maturité. Dès lors, aucuns endroits n’étaient accueillants, les portes fermées à tout passant. La peur était palpable. Muin avait finit par s’installer dans une forêt. Lasse de voyager sans but et voulant offrir à son fils quelques moments paisibles, elle construisit une chaumière près d’une rivière. Elle avait apprit pendant son errance que les Sunay venus du désert se faisaient peu à peu repousser vers leur terre, traités de démons, de porteurs de mort, de damnés. Yogensh semblait encore en vie, sa démence faisant maintenant partie des histoires vouées à la légende.

Les nouvelles allaient et venaient, les rumeurs naissaient et disparaissaient. Muin, coincé entre tout ceci, tentait d’offrir à son enfant quelques bons souvenirs, que leur vie soit longue ou courte. Et Mael, dans toute son innocence, continuait de parler avec les flammes.
Si ça ne te dérange pas, peut tu donner tes sources d'inspiration?

Me semble que j'en connais quelques unes notamment quand tu dis ça:

Citation :
Et puis n’avait-il pas vu, aussi clairement que s’il y était, la renaissance de l’oiseau divin et sa terrible ombre, sous ses ailes auréolées de lumière?

Overcome your fears and load the matrix Aivnar.
hrp -- ça vient de ce qui me sert de cervelle Non ce n'est pas du plagiat d'autres textes, je vous assure. Ça vient peut être aussi de là... http://www.geocities.com/dreamofcapr...ry_phoenix.htm

Mais c'est mon site web alors c'est normal Bien sur, des histoires liées au Phoenix ce n'est pas rare bien que la mienne diverge un peu, alors peut-être as tu vu similitudes quelques part, je ne sais. Si tu as vu ça dans un texte d'auteur reconnu... j'en suis super flattée
C'est juste que ça me faisait penser à "La quête de l'oiseau du temps", la bande dessinée.

Et puis pas besoin que ton texte contienne des phrases d'un autre reconnu pour qu'on l'apprécie

Bonne continuation
Message hors-roleplay
Pour connaître aivnar, la ldj derrière a une imagination débordante, une çapacité à inventer et vivre les histoires qu'elle raconte. ( PS: je trahis rien du fait qu'aivnar est joué par une joueuse vu qu'elle le dit elle même )

je traîne derrière elle ( loin derrière elle ) depuis maintenant plus de deux ans et je n'ai jamais vu un joueur plus RP qu'elle. Lire ses récits sont comme lire certains romans. Et je pense même qu'elle a plus de talents que bien des auteurs publiés.

J'ai la chance de faire partie de la même guilde qu'elle et même en faisant de l'xp, elle trouve le moyen d'être RP. Et en plus, ca déteint sur les autres....

Laissez vous guider par la folie de vos rêves et que s'accomplisse votre destinée! rejoignez les chasseurs de rêves! ( Alb/Broc )
__________________
"Que la folie de vos rêves guide votre destinée"
Message roleplay
Vérités
C’est par un matin froid d’automne que le jeune Maël vint voir sa mère lavant leurs vêtements à la rivière. Il était affolé, les yeux rougis par les larmes. Inquiète, Muin voulu le serrer contre lui mais son fils refusa.

"Je l’ai vu maman! Je l’ai vu! Il était tout près, j’ai eu peur… il voulait m’attraper mais j’ai couru! Mais il allait bien trop vite! <sanglots> Alors les esprits sont venus pour m’aider, je leur ai demandé de le faire fuir.. mais, mais... il a brûlé! Je l’ai fait brûler parce que je le voulais!"

Maël poursuivit un moment son charabia entre ses sanglots puis finit par se jeter dans les bras de sa mère. Muin n’y comprenait rien et tenta d’apaiser son fils. Les pleurs cessèrent finalement et Muin posa à nouveau ses questions, calmement pour ne pas qu’il s’affole. Le petit homme s’essuya les yeux d’un revers de manche et prit dans sa petite main celle de sa mère puis la mena vers un dégagement dans les arbres, non loin de leur chaumière.

Muin se mit les deux mains sur la bouche pour ne pas crier; Un homme gisait là, brûlé sévèrement… mais quelques mèches rousses avaient échappé au brasier et son œil unique ambré, fixait le vide du ciel pour l’éternité… Muin tomba à genoux, accablée de sentiments contradictoires. Son époux… son tendre mari; Yogensh, jadis dit le Divin, gisait mort devant elle et leur enfant.

"Ses visions l’ont rendu fou maman… je ne voulais pas qu’il te fasse du mal. Le feu purifie, c’est toi qui me l’as apprit."

La petite voix de son fils lui paraissait étrange à son oreille; Son état de choc? Ou bien autre chose? Muin leva la tête vers son enfant et cru, le temps d’un battement de cil, apercevoir son ombre, non elle d’un garçon de 8 ans mais celle d’une lance, la pointe enflammée. Muin osa un maigre sourire, sa vision floue de par ses larmes, et attira son garçon contre elle. C’était toi que ton père cherchait pensa t-elle. C’est toi que les esprits du feu ont choisi. Ils restèrent ainsi un long moment, jusqu'à ce que la vision du corps méconnaissable de Yogensh leur soit insupportable.

"Maël mon ange, le feu purifie. Tes amis t’écouteront-ils pour donner, à celui qui fut ton père, le repos?"

Le jeune Maël acquiesça à sa mère. Il serra ses deux mains ensemble et attendit. Quand il les sépara, une petite flamme s’en libéra, virevoltant dans l’air frais. Elle finit son parcours sur la poitrine du prophète, ce dernier s’enflamma subitement; Que son âme rejoigne ces esprits qu’il a tant chéri, qu’ils lui pardonnent sa démence…

Don ou malédiction
Muin et Maël n’avaient plus aucunes raisons de rester dans ces bois. Ils reprirent donc la longue route qui les mènerait à nouveau vers leur peuple, les Sûhaisa. L’histoire raconte qu’ils y restèrent et que le jeune Maël fut baptisé pour intégrer l’ordre de Daïshizen, dieu du cycle de la vie. Il avait un don évident ce qui lui valu une place importante dans l’ordre. Seulement, la réputation de son défunt père avait donné naissance à de nouvelles superstitions en Shezaël. Le peuple du désert eu fort à faire pour retrouver un semblant de confiance de la part de l’Empire quand la guerre Divine prit fin avec la mort de l’enfant Phoenix et son rival. Certains voyaient les cheveux roux comme une marque du démon, d’autre comme une bénédiction des esprits. Bien que la tolérance prit de l’importance avec les années passantes, certains anciens du royaume se souviennent encore… Shezaël est si superstitieux.

Vois-tu enfant, si le peuple de Shezaël pouvait raisonner et pardonner, ceux bénis des flammes ne seraient voués à un destin tragique… Je connais que trop bien un enfant, qui fut arraché à sa famille, qui vécu l’esclavage et la torture pour se retrouver à errer, 4 longues années, tentant de reconstruire cette vie qu’on lui vola sans scrupules. Un gamin comme les autres pourtant, si ce n’est ses cheveux roux…

… je ne t’ai jamais dit que cette histoire aurait une belle fin romanesque petit homme. La vie est dure et les histoires qui la construisent sont autant de peines que de bonheurs. Ne l’oubli pas enfant et chéri ce moment où tu vis dans l’insouciance.
…Tu as remarqué? Oui j’ai la chevelure rousse comme ceux de cette histoire… Ce pourquoi je suis en Albion est une autre histoire. Peut-être aurais-je le courage de te la conter un autre jour. Mon nom? Mais tu es curieux, ceci te vaudra des ennuis si tu ne sais tenir ta langue…

… … Hikage enfant. Oui… comme les Monts de ténèbres de mon récit… Tu as bien suivit, tu m’impressionne petit homme. Mais tu ferais mieux de m’oublier; Je ne sais encore si je suis maudit ou béni…

[The end]
__________________
http://pages.infinit.net/ithil/corbeau_signature.jpg
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés