[Broc] L'honneur des Ombres

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La surprise se lisait encore dans les yeux du garde albionnais alors qu'il s'écroulait doucement. La vie le quittait peu à peu, chacune de ses respirations se faisant plus lentes, plus difficiles, plus douloureuses. Il tourna la tête en un effort desespéré pour jeter un dernier regard sur son agresseur et reconnu sans peine les armes d'un assassin elfe. Son visage demeurait masqué, mais il aurait juré qu'il souriait, qu'il a pris plaisir à se glisser derrière lui pour frapper. Il tenta d'hurler, de prévenir quelqu'un, mais ses cordes vocales tranchées ne laissèrent passer qu'un gargouillis informe.

La forme vétue de noir et de rouge se redressa en gémissant doucement, voilà plusieurs heures qu'elle attendait pour frapper et s'introduire dans la demeure. Toutes les lumières étaient masquées et le garde restait le seul obstacle entre elle et sa proie. Elle repensa quelques instants aux directives laissées par ses employeurs, crocheta la serrure et se glissa silencieusement à l'intérieur de la maison.

En dépit de la température hivernale, il régnait une chaleur bienfaisante à l'intérieur. Si ses renseignements étaient exacts, elle devait provenir de la forge installée au sous sol, là où se trouvait sa cible.

Elle ouvrit délicatement la porte et fut surprise par une nouvelle bouffée de chaleur. D'ordinaire habituée à des forges moins brulante, elle dut s'arréter quelques instants pour reprendre son souffle. L'escalier menait directement à la cave et une lueur rougoyante nimbait l'ensemble de la vaste pièce. Des armes par dizaines, de toutes les formes, de toutes les tailles étaient éparpillées sur plusieurs tables.

L'assassin pris entre ses mains graciles une rapière et en apprécia le toucher. Celui qui avait façonné cette arme avait un talent qui la laissait réveuse et un peu jalouse. La garde était un peu quelconque mais fonctionnelle, sans fioriture particulière, en revanche, la lame était une pure merveille. Il regretta un instant qu'il faille détruire tout ce travail merveilleux et en éliminer l'auteur.

<une voix> : Qui êtes vous et que faites vous là ?

Elle se retourna doucement, gardant l'arme entre ses mains et fit face à son interlocuteur, un solide gaillard à la barbe broussailleuse.

Selicia : Vous êtes Alister McCaernough ?
Alister : Je ... oui ! Vous êtes une elfe !
Selicia : Inutile d'appeler le garde, il ne viendra pas et nous sommes suffisamment loin pour que tout aide soit illusoire.
Alister : Vous êtes là pour ?
Selicia : Vous faire une proposition, mes employeurs sont intéressés par votre travail et seraient prêts à vous accueillir en Hibernia.
Alister <crache au sol : Plutôt crever que me mettre à votre service démons !
Selicia : Qu'il en soit ainsi

Elle posa la rapière au sol, sortit ses armes et salua le forgeron. Celui-ci empoigna une hallebarde et lui fit face, seul un léger tremblement trahissait sa peur. Elle porta la première attaque, blessant son adversaire à la jambe et esquiva au dernier moment la lourde arme. L'Highlander riposta en une série de coups violents que l'elfe évita difficilement. L'homme avait été élevé dans le respect des armes et cela se sentait à chacun de ses mouvements.

En un dernier assaut, l'ombre se cambra à l'extrème et allongea son bras pour enfoncer la pointe de sa lame dans le coeur du forgeron. Elle ne put cependant empécher la pointe de la hallebarde de lui déchirer légérement le côté et chuta. Elle se relevait en gémissant tandis que son adversaire tombait à genoux. Alors que leur regard se croisaient, elle regretta de devoir mettre fin à la carrière d'un tel artiste, même si c'était pour le bien d'Hibernia.

Son flanc la lançait terriblement, l'armure avait dévié partiellement le coup, mais partiellement seulement. Elle noua un chiffon pour préserver la plaie du froid et jeta une partie des armes dans la forge avant d'activer celle-ci. Mais elle n'eut pas le coeur de détruire la magnifique rapière et s'en empara, ainsi que d'un stylet à la lame ouvragé. Elle n'aurait qu'à refaire la garde pour pouvoir la manier.

Selicia remonta de la cave, une torche à la main et s'arréta en voyant une fillette qui la dévisageait, le regard inquiet. Elle avait toujours un peu de mal à déterminer l'âge des humains, mais l'enfant devait avoir trois ou quatre ans, guère plus.

Fillette : Où est mon papa ? Vous êtes qui ?

L'elfe retint sa respiration et sortit sa lame courte ...



Une demi-heure plus tard, elle contemplait la maison qui se consumait dans la glaciale aube albionnaise. Les habitants savaient accourus dès l'incendie déclaré, mais trop tard, il ne resterait plus que des cendres. Il était temps de retourner sur ses terres et de rapporter le succès de sa mission. Elle jeta un regard à la petite forme emmitouflée et hissée sur son cheval avant de reprendre la direction des lignes hiberniennes.
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l"affaire fut ebruitée jusque dans la contrée de notre chere capitale !
Des eclaireurs ont sû remonter la piste jusqu'a une denomée Sélicia .

Silveur, Maitre armes au service d'albion, Offre une recompense a qui tuera Sélicia et en apportera la preuve.

Ainsi soit vengé ces albionais sans grande defense !
Message supprimé par son auteur.
Pfff 50g c'est pas assez.
Et merci à l'elfe là d'avoir assassiné un confrère. Comme cela j'aurais moins de concurrence!


Mouahahahaha!

Gweltas, hallebardier, forge votre future arme.

PS. J'ai été faire provision de cuir donc maintenant, les commandes peuvent affluer.

PS2. J'ai plein de colliers et d'anneaux (lvl 30 à 45) qui encombrent mon coffre et m'empechent de stocker suffisamment de matériaux différents. Donc si vous êtes intéressés, contactez moi.
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Oedipe, Inquisiteur 53 / Ravitailleur 60
<Les Voix de l'Amour>
Storms
La cour du fort retenti du bruit des marteaux modelant l’acier et l’asterite
Les gens s’affaire s’apostrophant en riant se moquant des drôles d’objets sortant parfois des mains des apprenties . Il règne une atmosphère joyeuse et les affaires vont bon train, on négocie le prix d’une épée autour d’un pichet d’hydromel le lubrifiant obligatoire pour toute affaire sérieuse




Tel une ombre l’assassin se glisse dans le fort de bledmeer faste , il prend un malin plaisir a surprendre l’archer sensé stopper ce genre de rôdeur

<L’archer sursautant > Grr maudit kobold rend moi cette bourse immédiatement ou je te clou a la porte du donjon d’une flèche

Catoipaspolidabord capasdires’ilteplaitvilaintoutrose
Gentilkoboldgardermoitiédetonor caachetersonsilencecapasdireaseigneurtoipietregarde

Le kobold s’enfui en ricanant emportant avec lui la moitié de la bourse de l’archer dépité

Il court vers la forge et s’adresse aux artisans présent

Caavoirrenseignementsimportantspourartisans

Un nain couvert de sueur en train de forger une hache se tourne vers lui

Tu me doit de l’or petit tu est venu me payer cette magnifique épée qui pend a ta ceinture ?

Nonnonnoncatoujoursgrosproblemefinancier capleindefiancéequej’aijamaisvuvouloirmonorsoisdisantpournourrirprogenitureamoi

Capaslesujetdemavisite

Caméchant’oreillepointuevenirtuerlesmeilleursartisansduroyaumes

Cadéjaavoirfaitchezboitesenfersisisicamemmemangerpetitenfantduforgeronpfuitdisparurienlaisser

Catoifaireattentionpasresterseulprotegerenfant vivivi

Cafaireunereductionpourbonrenseignementsheindit ???

Le nain se tourne vers les autres artisans présents

C’est la deuxième foi que l’on me rapporte cette histoire nous devrions nous méfier


Il se retourne vers l’assassin mais celui ci a déjà disparu

L’atmosphère joyeuse et affairée de tout a l’heure a laisser la place a un sombre silence certains cherchent leurs enfants du regards ou se demande ou ils sont.
Certains artisans commencent a ranger leurs outils

<Le nain raille >vous me faites pitié nous sommes sur nos terres dans l’un de nos fort les mieux défendu et vous aller fuir ? Le récit de ce kobold vous a vraiment fait peur ? Organisons plutôt des tours de gardes plus efficace que cet archer qui somnole la haut depui ce matin

<Une immense Trollesse l’apostrophe> toi pas avoir d’enfant toi pas comprendre

Mais enfin c’est un mensonge les elfes ne mangent pas les enfants <raille encore le nain>

Enfant disparu !! mangé ou enlevé tout pareil, si enfant disparaître moi mourir noyée dans lac d’yggdra, être moins douloureux que colère de son père ou douleur de maman qui perd son enfant

(bien que la qualité du premier message soit bien loin d’être approchée bump J)
bravobravo !
(
Si c'est très bien ce que tu proposes comme suite ptimulot, il ne faut pas avoir honte d'écrire

Par contre pour les répliques de dialogues, afin de les différencier du texte du conteur, il faudra envisager des guillemets, ou un tiret devant, ou encore des italiques.
)
La lame s'enfonçait une fois, dix fois, cent fois dans le mannequin qui perdait sa paille comme si cela était son sang. L'elfe enchainait les attaques, les esquives, les contre-attaques, jusqu'à ce que ses armes fassent corps avec elles, jusqu'à ce qu'elles ne soient plus qu'une extension de son être. Alor qu'elle reprenait sa respiration, elle entendit un petit bruit dans son dos.

Selicia : Tyliana, tu devrais encore être au lit ma chérie
Tyliana : Je n'arrive pas à dormir et je ... je fais des vilains rêves, ma maison brûle et ... et <renifla>

L'elfe laissa sa lame longue dans le pauvre mannequin déchiqueté et pris la fillette dans ses bras, presque avec tendresse. Celle-ci se pelotonna presque aussitôt et noua ses bras autour du coup de l'assassin vêtue de pourpre.

Selicia : Il ne faut plus y penser tu sais, c'est du passé, c'est fini
Tyliana : Oui, mais mon papa ... il ...
Selicia : Ton père est parti en te laissant seule, maintenant, c'est moi qui m'occupe de toi.

Elle écarta une boucle de l'épaisse chevelure brune et déposa un baiser sur le petit front, geste inusitée chez elle.

Selicia : Tu n'est pas heureuse ici ?
Tyliana : Oh si, c'est très joli et il y a beaucoup d'enfants, mais c'est tellement grand et l'école c'est difficile.
Selicia : Je sais, je sais ... il est temps aussi que tu apprennes à faire de nouvelles choses. Attends moi là, je reviens.

L'elfe fouilla dans un coffre et revint en portant un objet emmitouflé dans un tissu épais. Elle s'agenouilla devant l'enfant et en écartant les pans pour révéler une dague finement ouvragée. Les yeux de la petite fille se mirent à briller en voyant la lumière danser sur la lame.

Tyliana : Elle ... c'est pour moi ?
Selicia : Elle le sera quand tu auras appris à t'en servir, tu es assez grande maintenant pour suivre le sentier des armes et il faut commencer ton entraînement

D'une main hésitante, l'enfant pris l'arme dans ses mains et l'agita maladroitement. Avec un sourire, l'elfe replaça correctement ses doigts sur la garde et lui montra le mannequin.

Selicia : Pour aujourd'hui, c'est avec lui que tu vas te battre, regarde bien ce que je fais et comment je le fais ...
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Ton talent pour l'écriture est à la hauteur de ta beauté

/clap, tjr aussi bien (tes récits nous manque sur notre forum )
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"L'intelligence c'est comme un parachute, quand on en a pas... on s'écrase"
Pierre Desproges
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