[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires

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Les présidents des grandes entreprises étatiques françaises ne sont mis en place que pour appliquer les décisions politiques qui, elles mêmes, sont prises pour tout un tas de raisons, mais surement pas l'intérêt de ces entreprises ou de leur filière. Ils n'ont aucune marge de manoeuvre et surement pas celle de pouvoir décider de la stratégie industrielle de leur entreprise.

La principale chose qu'on peut leur reprocher c'est d'accepter le poste en toute connaissance de cause, mais sûrement d'être les premiers responsables de la faillite de leur entreprise. Ils sont là pour être obéissants et fermer leur gueule, point. Le dernier exemple en date c'est Levy, qui a commencé à l'ouvrir une fois qu'il a été acté qu'il allait partir. D'ailleurs Macron a tout à fait admis que le président d'EDF n'est qu'un pantin, puisqu'il lui a reproché son culot et son manque de loyauté.

Dernière modification par Soumettateur ; 18/02/2023 à 22h15.
Citation :
Publié par Aloïsius
Mais du coup, comme on me le faisait remarquer il y a peu... Est-ce qu'en creux ça n'implique pas aussi que les acteurs de la filière (Proglio, Lauvergeon etc.) ont fait de la merde et se défaussent aujourd'hui sur les politiques pour masquer leurs erreurs avec d'autant plus de facilité que ces derniers sont totalement à l'ouest ?

Vous vous souvenez des luttes entre EDF, Framatome, Areva, Siemens et autres au début des années 2000 ? Les politiques étaient certes décideurs en dernier recours, mais ils n'ont fait que trancher entre les différentes propositions des différents patrons français. Lesquels rêvaient tous de l'entreprise sans usine réduite à des bureaux d'étude et ayant délocalisé la production en Chine ou au Japon.
Bien sur que les industriels ont leur part de responsabilité mais on ne peut que se demander si les guerres d'ego auxquelles on a pu assister auraient eu lieu dans un contexte de non privatisation d'EDF ou d'Areva et de la mise en concurrence de ces entreprises les unes avec les autres.

Par exemple dans : https://www.lefigaro.fr/societes/200...u-capital-.php

Citation :
En attendant le résultat de l'appel d'offres - qui ne devrait pas intervenir avant le début de l'année prochaine -, Areva a accueilli avec satisfaction, en fin de semaine dernière, la prise de position de François Fillon en faveur d'un groupe nucléaire intégré. Celle-ci intervenait après qu'Henri Proglio, le nouveau président d'EDF, s'est prononcé en faveur du démantè lement d'Areva et d'un leadership nucléaire entièrement confié à l'opérateur historique. Certes, l'in téressé a ensuite fait machine arrière, mais il n'en fallait pas plus pour semer la zizanie au sein de la filière française.

Dernière modification par Irvy ; 18/02/2023 à 23h07.
Citation :
Publié par Aloïsius
Mais du coup, comme on me le faisait remarquer il y a peu... Est-ce qu'en creux ça n'implique pas aussi que les acteurs de la filière (Proglio, Lauvergeon etc.) ont fait de la merde et se défaussent aujourd'hui sur les politiques pour masquer leurs erreurs avec d'autant plus de facilité que ces derniers sont totalement à l'ouest ?

Vous vous souvenez des luttes entre EDF, Framatome, Areva, Siemens et autres au début des années 2000 ?
Moi je le pense aussi : on est ici en général trop méchant avec les écologistes et trop indulgent avec le désastre politico-technocratique qui a conduit au naufrage du nucléaire français



Documentaire Arte qui vient de sortir sur les technologies de stockage : on y voit beaucoup de solutions en prototypage : du graphène pour les condensateurs sur le stockage très court terme jusqu'au test du processus de méthanisation confrontée à l'intermittence
En passant par la famille qui produit de l'hydrogène dans sa cave...
Je viens de voir que la canicule de l'été passé se continue en France: pas de pluie majeure sur l'ensemble du territoire en 28 jours. Aujourd'hui, il faudrait des mois de pluie en continue, suffisante pour innonder la France, pour rattraper le déficit.

https://www.tf1info.fr/meteo/previsi...r-2248529.html

Pendant ce temps:

https://fne.asso.fr/communique-press...es-territoires


Et absolument aucune action du gouvernement. Rien, zéro. Qui aurait pu prédire ?
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Et absolument aucune action du gouvernement. Rien, zéro. Qui aurait pu prédire ?
Ben, tout le monde ? Les gouvernements de droite ne sont pas au service de l'interet général.
Citation :
Publié par Touful Khan
Ben, tout le monde ? Les gouvernements de droite ne sont pas au service de l'interet général.
Ceux de gauche non plus, au demeurant, et malheureusement.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Il faudrait commencer par interdire l'exportation de l'eau potable en la considérant comme une ressource vitale/stratégique pour le pays, ce qui me parait pas deconnant a la vue des enjeux...
Nestlé est "juste" leader mondial du commerce d'eau en bouteille et de son exportation a travers le monde.

Sinon a coté de chez moi il y a un lac qui alimente en eau potable 5 ou 6 communes. Au plus bas genre fin novembre, il devrait manquer 4-5m d'eau, depuis c'est remonté de moins d'un metre.
Et la situation est pire dans le lac principal qui alimente toute la vallée et sert a reguler le niveau de la garonne, j'espere qu'on va avoir le meme été qu'en 2021 où il pleuvait tous les 2j parce que sinon ça va etre catastrophique...
vient de sortir (et déjà 29k vues) un débat assez posé entre Jancovici, que l'on ne présente plus et Yves Marignac de négaWatt


au menu, la sobriété (pas de dissensions réelles), la décroissance, faut-il laisser le pétrole sous terre (baisse de la productivité du travail dans un monde sans les fossiles) la croissance verte est-elle un leurre ? obsolescence programmée et durée de garantie

Janco se calme un peu sur le striatum là franchement cela ne tient pas la route dans la BD



vers 49', ils passent au 100% renouvelable
Citation :
climatique il me semble aussi que le chemin technique vers 100% renouvelable
dans l'électricité est aujourd'hui bien balisé à travers l'ensemble des
innovations et des potentiels qui s'ouvrent que ce soit du côté de la flexibilité de la demande que ce soit du
côté des différentes solutions de stockage à différentes échelles d'énergie et de temps
et que ce soit du côté plus technique de la tenue en tension et en fréquence du
réseau donc ce chemin pour nous c'est aujourd'hui une évidence
mais c'est une nécessité c'est à dire que les les personnes qui aujourd'hui disent
que nucléaire est nécessaire en France parce que le 100% renouvelable ne serait pas possible doivent nous expliquer comment
le 100% renouvelable ne serait pas possible dans d'autres pays où le déploiement du nucléaire ne semble pas
envisageable donc atteindre le 100% renouvelable ailleurs et nécessaire et du coup il devient possible en France je
rappelle que le scénario neutralité carbone de l'Agence internationale de l'énergie c'est 90% de renouvelables
dans la production d'électricité qui double ou plus que ça entre aujourd'hui
et 2050 90% de renouvelables ça veut évidemment
dire que dans certaines régions du monde on est sur sur 100%




Citation :
Jean-Marc vous vous dites dans votre BD que ça prend beaucoup de place qu'on aura besoin beaucoup d'éoliennes qu'on aura besoin de matériaux comme vous l'avez dit tout à l'heure et finalement vous croyez assez peu au projet de négaWatt ou celui de RTU qui est 100% renouvelable est-ce que vous pouvez nous préciser qu'est-ce qui vous freine dans cette vision du tout renouvelable


réponse = des pays y arrivent, comme la suède, mais ce n'est pas faisable en Allemagne et en Belgique par exemple

Citation :
je suis plutôt d'avis que on commence par faire un peu plus de nucléaires pour supprimer très vite des centrales à charbon et ensuite on verra

(...)

dans un monde qui ou la productivité industrielle est dopée aux combustibles fossiles qu'est-ce qu'il reste de cette compétitivité des énergies renouvelables modernes donc éolien et solaire dans un monde où il n'y a plus le Charbon Pour faire la métallurgie où il n'y a plus le pétrole pour faire les transports et la mise en place des dispositifs où il n'y a plus le pétrole pour faire toute la chimie organique qui est totalement indispensable aujourd'hui pour faire des éoliennes et des panneaux solaires


bref sa thèse bien connue

Citation :
je suis pas en train de dire que il faut totalement se passer d'eNR ça n'aurait pas de sens je suis pas en train de dire que le nucléaire est une solution miracle je ne l'ai jamais dit je ne le dirai jamais je dis juste que on se complique un peu plus la tâche en refusant de s'emparer aussi de la solution nucléaire le truc est déjà tellement titanesque même en utilisant du nucléaire que si on n'utilise pas je pense que on augmente la difficulté et donc on augmente le risque d'aller ailleurs que là on voudrait aller voilà

nucléaire cf. EnR et dépendance à l'étranger ?


Citation :
sachant que comme on exploite des énergies diffuses le vent et le soleil il faut en gros 10 fois plus de métal par kilowatt-heure et 50 fois plus de ciment par kilowattheure produit le ciment est en produit avec des énergies fossiles qui sont importés je je lisais même d'une indépendance avec des ENR et du chimères

risque du nucléaire

Citation :
en ce qui concerne la centrale ukrainienne je vais vous faire la même réponse que pour la centrale japonaise de Fukushima le vrai problème c'est la guerre pour le moment c'est pas la centrale je vais le dire autrement s'il y avait un accident dans la centrale de Saporizia ça ne changerait pas grand chose au bilan sanitaire et environnemental de la guerre

donc le vrai problème c'est la guerre

marignac répond ensuite sur la dépendance des EnR aux importations

Citation :
il n'y a pas de dépendance critique à des métaux spécifiques aux énergies renouvelables


sinon technosolutionnisme et gains attendus des renouvelables

Citation :
les progrès liés aux énergies aux révolutions industrielle donc basé sur les énergies fossiles s'applique en particulier aux énergies renouvelables le photovoltaïque a gagné un facteur 10 en performance économique ces dernières années l'éolien un facteur 3 à 4 et donc ce qui est devant nous aujourd'hui c'est peut-être et en tout cas c'est éminemment souhaitable et même indispensables vis-à-vis des objectifs climatiques de réussir de capitaliser en fait sur ce progrès technique pour faire fonctionner un système avec les renouvelable
je suis peut-être critique, mais il me semble que les gros gains de productivité sur les EnR sont fait et qu'il ne reste plus grand-chose à gratter.
Le domaine de progrès est du coté du stockage, mais pas de la production d'énergie




sur l'EPR2

Citation :
l'horizon d'attente d'un programme comme nous l'EPR2 c'est-à-dire 30 ans pour les construire mais 60 ans ensuite pour les exploiter une centaine d'années ensuite pour gérer leurs déchets

(...)

le projet de nouveau réacteur nucléaire il langage la société française dans une nécessité une garantie de maîtrise des risques associés voilà beaucoup plus forte beaucoup plus contraignant qu'un projet basé sur les renouvelables beaucoup plus flexible ajustable au fil du temps


réponses de Janco

Citation :
un kilowatt-heure éolien ou un kilowattheure solaire étant fatal c'est à dire dépendant des conditions extérieures on ne peut pas les comparer à 1 kilowattheure venant d'une source pilotable (..) l'avantage est au nucléaire tout simplement parce que le côté pilotable permet d'éviter tout un tas d'autres coûts et ses coûts du reste sont croissants avec le pourcentage de pénétration après on peut regarder un exemple historique également l'Allemagne à date elle a mis à peu près 500 milliards d'euros dans le déploiement de son solaire et de son éolien pour faire à peu près 30% de son électricité aujourd'hui sachant que le coût historique du parc nucléaire français c'est plutôt 150 milliards d'euros pour faire quelque chose qui se rapproche des trois quarts en conditions normales



Citation :
la dérive climatique qu'on va laisser à nos descendants va de toute façon durer des milliers d'années quoi qu'on fasse en matière d'émission par exemple la hausse du niveau de la mer c'est quelque chose qui va s'échelonner sur des milliers d'années quoi qu'on fasse il y a des situations donc donc l'idée même que on pourrait l'aider à nos descendants une situation dans laquelle tout est sous contrôle je dis non malheureusement il faut se sortir cette idée de la tête


voilà pour l'essentiel

question intéressante "pensez-vous que le système chinois serait plus performant pour une transition énergétique"







ah et un truc rigolo : le diesel permettrait de lutter contre le réchauffement et pas juste par la pollution

Citation :
Les oxydes d’azote (Nox), issus de la dégradation du diesel puis transformés en OH (hydroxyle) lorsqu’ils sont soumis au rayonnement solaire, décomposeraient le méthane de l’atmosphère.

Dernière modification par znog ; 19/02/2023 à 20h14.
Les normes actuelles sont une aberration et ont peu à voir avec la sécurité. il s'agit surtout de foutre des bâtons dans les roues du nucléaire et de rendre ses coûts les plus élevé possible. elles font partie du vaste appareil de sabotage contre l'énergie nucléaire qui s'est mis en place dans ce pays avec la bénédiction de nos dirigeants.

Cette mesure irait dans le bon sens mais elle arrive tard, très tard.

Dernière modification par ClairObscur ; 20/02/2023 à 12h53.
justement dans l'audition de Batho, elle argumente sur les raisons qui pousseraient à ne pas le faire, le bicamérisme notamment (!)

Citation :
Je souhaite lancer une alerte au sujet d’une information dont j’ai pris connaissance hier : le Gouvernement entend fusionner l’ASN et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Cela me paraît absolument contraire à l’intérêt national en matière de sûreté nucléaire. Le nucléaire reste une énergie extrêmement dangereuse. De façon absurde, on compare le nombre de victimes que ferait un accident nucléaire potentiel à celui que feraient des accidents de la route. La question, c’est la durée des conséquences d’un accident nucléaire, qui se compte en milliers d’années. Ce n’est pas un risque que l’on peut se permettre de sous-évaluer. Le principe de base de la sûreté nucléaire, c’est l’humilité. Ce n’est pas de se dire qu’on est les plus forts et qu’on maîtrise tout ; c’est de se dire qu’un accident est possible en France.

De la même manière que le bicamérisme est positif pour faire la loi, en matière de sûreté nucléaire, il y a un grand intérêt à avoir l’expertise scientifique et radiologique de l’IRSN, d’un côté, et une autorité, de l’autre. Si une pression s’exerçait sur l’ASN – ce dont je n’ai jamais fait l’expérience personnellement – pour une raison tenant, par exemple, à l’urgence de la production, un organisme tel que l’IRSN, qui ne lui est pas assujetti fonctionnellement, pourrait lancer l’alerte.
https://www.assemblee-nationale.fr/d...2_compte-rendu
Citation :
Publié par ClairObscur
Les normes actuelles sont une aberration et ont peu à voir avec la sécurité. il s'agit surtout de foutre des bâtons dans les roues du nucléaire et de rendre ses coûts les plus élevé possible. elles font partie du vaste appareil de sabotage contre l'énergie nucléaire qui s'est mis en place dans ce pays avec la bénédiction de nos dirigeants.

Cette mesure irait dans le bon sens mais elle arrive tard, très tard.
Sauf que les regles ce n'est pas l'IRSN qui les défini. L'IRSN il est là pour faire les relevés et donner des avis techniques, pas pour prendre des décisions.
Citation :
Publié par znog
justement dans l'audition de Batho, elle argumente sur les raisons qui pousseraient à ne pas le faire, le bicamérisme notamment (!)
Sauf qu'elle raconte n'importe quoi. La séparation ASN/IRSN n'est absolument pas comparable avec le bicamérisme et, actuellement déjà, l'IRSN n'est en aucun cas un contre-pouvoir à (ou même un pouvoir indépendant de) l'ASN.

L'IRSN ne prend aucune décision en ce qui concerne la sûreté nucléaire et ne commentera jamais les décisions prises par l'ASN. Dans le domaine de la sûreté nucléaire, elle joue uniquement un rôle de conseil et d'expertise auprès de l'ASN qui n'a que très peu de compétences techniques en interne. Elle montre simplement qu'elle ne connait pas du tout le fonctionnement actuel des administrations et des EPICS en lien avec la sûreté nucléaire.

Je passe sur ses délires concernant l'énergie nucléaire "extrêmement dangereuse", qu'on croirait directement sortis de la bouche d'un porte parole de "Sortir du nucléaire" ou de Greenpeace. J'en profite pour conseiller de regarder le parcours et la formation de Batho. Très intéressant.

Dernière modification par Soumettateur ; 20/02/2023 à 19h15.
Politiqiuement vouloir dissoudre l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire alors qu'on est en pleine expansion nucléaire, que c'est le moment de "rassurer" les anti qu'il y a des controes est ubuesque.
Détruire l'lite du nucléaire français est décidement la seule politique stable depuis 20 ans en France.
Citation :
Publié par Soumettateur
Sauf qu'elle raconte n'importe quoi. La séparation ASN/IRSN n'est absolument pas comparable avec le bicamérisme et, actuellement déjà, l'IRSN n'est en aucun cas un contre-pouvoir à (ou même un pouvoir indépendant de) l'ASN.

L'IRSN ne prend aucune décision en ce qui concerne la sûreté nucléaire et ne commentera jamais les décisions prises par l'ASN. Dans le domaine de la sûreté nucléaire, elle joue uniquement un rôle de conseil et d'expertise auprès de l'ASN qui n'a que très peu de compétences techniques en interne. Elle montre simplement qu'elle ne connait pas du tout le fonctionnement actuel des administrations et des EPICS en lien avec la sûreté nucléaire.

Je passe sur ses délires concernant l'énergie nucléaire "extrêmement dangereuse", qu'on croirait directement sortis de la bouche d'un porte parole de "Sortir du nucléaire" ou de Greenpeace. J'en profite pour conseiller de regarder le parcours et la formation de Batho. Très intéressant.
D'ailleurs à la base, c'est quoi la raison qui a fait que les deux soient séparés ?
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
D'ailleurs à la base, c'est quoi la raison qui a fait que les deux soient séparés ?
A la base l'IRSN provient du CEA et participe à l'exploitation d'installations nucléaires spécifiques. L'IRSN et le CEA ce sont des EPIC dons les employés ont des contrats de droit privé, tandis qu'à l'ASN tu as des fonctionnaires. Je suppose que dans la logique de l'époque ils ont du vouloir se dire que l'ASN gérerait la partie réglementaire des dossiers (et donc faire intervenir des profils plutôt calés en droit venant de l'administration publique) et l'IRSN la partie technique, avec la distinction d'entités pour faciliter le recrutement (pas besoin de concours pour l'IRSN et plus de liberté pour les salaires en théorie) et la gestion des carrières. Aussi vu que l'IRSN bosse sur des installations peut être aussi pour éviter les éventuels conflits d'intérêts.
Vidéo
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
D'ailleurs à la base, c'est quoi la raison qui a fait que les deux soient séparés ?
L'IRSN a d'autres activités que celle de conseil à l'ASN en fait. D'ailleurs sur chaque dossier où elle le juge nécessaire, l'ASN doit mandater l'IRSN pour obtenir son appui.

Les deux entités ont des activités assez différentes en fait, c'est bien pour ça que l'intervention de Batho est à côté de la plaque.

Je suppose que l'idée derrière le fait d'intégrer à l'ASN la partie de l'IRSN qui travaille principalement pour elle est de fluidifier l'instruction des dossiers.
Le truc est sans doute vrai, mais trompeur, car si l'hydrogène n'est probablement pas la panacée pour nos problèmes (et y en a probablement pas), il a l'avantage de pouvoir stocker l'énergie intermittente des renouvelables qui produisent quand on en a pas besoin. Oui, les pertes sont énormes, mais vu que si c'est du surplus ça aurait été tout simplement ignoré par le réseau, est-ce réellement une perte?
C'est vrai, et c'est dans les commentaires du tweet : il ne faut pas oublier la pilotabilité

mais pour le chauffage, l'hydrogène à la maison distribué par le réseau reste désastreux (sauf peut être pour ceux qui produisent leur hydrogène domestique, comme dans le documentaire d'Arte ci-dessus).
Citation :
Publié par Septimus
Le truc est sans doute vrai, mais trompeur, car si l'hydrogène n'est probablement pas la panacée pour nos problèmes (et y en a probablement pas), il a l'avantage de pouvoir stocker l'énergie intermittente des renouvelables qui produisent quand on en a pas besoin. Oui, les pertes sont énormes, mais vu que si c'est du surplus ça aurait été tout simplement ignoré par le réseau, est-ce réellement une perte?
Dans ce cas, il vaut mieux faire des batteries, qui ont l'avantage d'avoir beaucoup moins de pertes, et qui peuvent directement utiliser le reseau electrique existant. Ou mieux, des STEPS, lorsque c'est possible.

Car meme si on se fiche des pertes, utiliser de l'hydrogene pour le chauffage, c'est tout un reseau de distribution a creer, et meme a concevoir. On ne fait pas circuler de l'hydrogene comme du gaz naturel. Et cote securité, l'hydrogene, c'est litteralement un truc qui attends qu'une chose, c'est de sauter :
Citation :
The storage and use of hydrogen poses unique challenges due to its ease of leaking as a gaseous fuel, low-energy ignition, wide range of combustible fuel-air mixtures, buoyancy, and its ability to embrittle metals that must be accounted for to ensure safe operation.[1]

Traduction DeepL :
Citation :
Le stockage et l'utilisation de l'hydrogène posent des défis uniques en raison de sa facilité à s'échapper en tant que combustible gazeux, de son allumage à faible énergie, de sa large gamme de mélanges combustible-air, de sa flottabilité et de sa capacité à fragiliser les métaux, dont il faut tenir compte pour garantir un fonctionnement sûr[1].
https://en.wikipedia.org/wiki/Hydrogen_safety

Ce sont deja des defis importants pour les industriels, alors mettre ca chez des particuliers...
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