Petits arrangements entre amis qui ne passent plus inaperçus

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Petite suite à cette affaire qui m'a fait rire :

Citation :
Limogeage de la préfère Marie Lajus : pour Gérald Darmanin, « un représentant de l’Etat doit être inattaquable et respectable »
Source : Limogeage de la préfère Marie Lajus : pour Gérald Darmanin, « un représentant de l’Etat doit être inattaquable et respectable » (lemonde.fr)

On a pas quelqu'un de motivé pour prendre le meme de Bob l'éponge qui montre des trucs avec tout les ministres/ex-ministres de Macron qui sont attaquables et irrespectables, monsieur Darmanin en étant l'exemple le plus criant.
C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Tu n as pas lu l article sinon tu serais que ce qui est important c est qu il précise pour qui cela doit être le cas et ce n est pas pour tout le monde
Après le successeur précise également une vérité sur la fonction. C est peut-être pas terrible dans certaines situations mais cela reste toutefois une vérité.
Oui enfin un bon préfet c'est pas un commissaire politique, c'est l'interlocuteur de l'Etat avec les collectivités, si la plupart de ces dernières pensent "c'est qui cette ...." il est normal qu'elle saute.

Un article du Monde remet en cause la raison de son éviction, expliquant que le dossier de l'incubateur n'en était qu'à ses débuts, qu'un simple veto des bâtiments de France suffisait à écarter le projet près du château et que les conflits sur l'urbanisme entre élus et préfets sont habituels8. Il évoque une certaine raideur de la préfète vis à vis des élus à laquelle on aurait demandé d'arrondir les angles8. Elle se serait ainsi confrontée à des élus à propos des gens du voyage et aurait entretenu des « rapports houleux » avec ceux de Tours Métropole Val de Loire8. Elle envoyait aussi systématiquement devant le tribunal administratif les maires ne respectant pas le temps de travail dans la fonction publique8. L'article mentionne également que quelques grands élus de droite avaient pris ombrage de son manque d'égards8. En septembre 2022, l'association des maires ruraux de France a considéré souffrir d'un manque d'écoute des services de la préfecture pour ne pas avoir été reçue « depuis quinze mois »23,8. Le Parisien mentionne également une attitude trop favorable à Emmanuel Denis, maire écologiste de Tours24, que la préfète n'aurait pas donné suite à une invitation importante de la communauté juive (durant la période de Covid en 2021, où les rassemblements n'étaient pas recommandés)24 et n'aurait pas condamné une agression de pompiers par des manifestants le 21 octobre 202224. Europe 1 mentionne de son côté que la préfète aurait défendu des intérêts locaux contre ceux du ministère des Armées lors de la préparation du transfert de la base aérienne de Tours25.
Citation :
Publié par I Juls I
Oui enfin un bon préfet c'est pas un commissaire politique, c'est l'interlocuteur de l'Etat avec les collectivités, si la plupart de ces dernières pensent "c'est qui cette ...." il est normal qu'elle saute.
Donc c'est normal pour une préfète mais pas pour les ministres?
Citation :
Elle envoyait aussi systématiquement devant le tribunal administratif les maires ne respectant pas le temps de travail dans la fonction publique
Imagine l'audace, faire respecter la loi. Vraiment une femme horrible cette ex-préfète.
Citation :
Publié par I Juls I
A priori si ca ressort c'est que les autres préfets dans les autres régions ne solutionnent pas ces éléments de cette manière.
C'est peut-être ça, le fond du problème, que les autres préfets ne fassent pas appliquer la législation en vigueur alors que ça fait partie de leur mission.

Citation :
Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences.

[...]

Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'Etat, représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois.
Article 72 de la constitution française, l'emphase est de moi.
oui, mais il est possible d'arriver au même résultat (le respect de la loi) dans un meilleur climat, et surtout avec une solution plus rapide que le renvoi au tribunal adm systématique, donc dans le respect de la loi ET l'intérêt général.

Ne pas oublier que la préfecture est partenaire des collectivités sur pas mal de sujets et de projets, et que si ca se transforme en guerre personnelle, le territoire peut devenir ingérable.
Citation :
Publié par I Juls I
oui, mais il est possible d'arriver au même résultat (le respect de la loi) dans un meilleur climat, et surtout avec une solution plus rapide que le renvoi au tribunal adm systématique, donc dans le respect de la loi ET l'intérêt général.

Ne pas oublier que la préfecture est partenaire des collectivités sur pas mal de sujets et de projets, et que si ca se transforme en guerre personnelle, le territoire peut devenir ingérable.
On parle de respecter la loi, si quelqu'un tente de faire quelque chose qui semble contrevenir à la loi, ce n'est pas au préfet de le décider mais au tribunal, donc c'est normal qu'elle renvoit au tribunal pour trancher.

Là le signal que ça envoi, c'est qu'il y a le respect des lois pour les uns, et pour les autres c'est plutôt facultatif.
Citation :
Publié par I Juls I
oui, mais il est possible d'arriver au même résultat (le respect de la loi) dans un meilleur climat, et surtout avec une solution plus rapide que le renvoi au tribunal adm systématique, donc dans le respect de la loi ET l'intérêt général.
Donc en gros tu voudrais qu'elle dise juste aux maires que c'est pas très légal et rien d'autres.
Nulle n'est censé ignorer la loi, les maires y compris. De la même manière que si tu fais un acte illégal, tu seras puni, les collectivités trinquent de la même façon, le principe d'égalité devant la loi est l'une des raisons fondamentales permettant de dire que l'Etat est juste.
C'est pour çà qu'on a autant les boules de voir des petits arrangements qui font que cette égalité est fictive.
Au taf y'a plusieurs moyens de dire les choses. Ça peut aller de la manière officielle avec la planète en copie en mode "parapluie" à la simple discussion à la machine à café. Tu peux arriver au même résultat avec cet éventail de possibilités mais pas forcément générer la même sympathie auprès de tes collègues.
Généralement quand tu es doté d'un minimum d'empathie, tu commences par la manière douce et tu réserves les skuds aux récalcitrants.

Après je dis pas que c'est ça je connais pas l'affaire. Mais faire respecter les règles ça peut se faire de pleins de façons et parmi celles-ci il y en a qui peuvent te rendre absolument détestable auprès des gens qui bossent avec toi. Avoir raison sur le fond ne suffit pas pour être apprécié sur la durée. Comme on dit y'a pas de fumée sans feu: si y'a personne pour la défendre peut-être qu'elle était tout simplement exécrable...
Citation :
Publié par Sakka Purin
Comme on dit y'a pas de fumée sans feu: si y'a personne pour la défendre peut-être qu'elle était tout simplement exécrable...
Ou alors devoir de réserve et pas d'envie particulière de finir comme elle font que personne n'ose l'ouvrir. On en sait rien.
Citation :
Publié par I Juls I
oui, mais il est possible d'arriver au même résultat (le respect de la loi) dans un meilleur climat, et surtout avec une solution plus rapide que le renvoi au tribunal adm systématique, donc dans le respect de la loi ET l'intérêt général.
C'est un et, pas un ou. Il faut respecter la législation et l'intérêt général. Il y a des exceptions où une dispense de respect de la législation est possible mais elle doit être anticipée, c'est le deuxième paragraphe de l'article 72 de la constitution (le premier que j'ai cité).

Tu défends des chimères. Ce limogeage de la préfète est la preuve que l'exécutif se torche allègrement avec la constitution et qu'il sert des intérêts qui ne sont pas couverts par l'intérêt général en débrayant les contrôles qui garantissent l'application de cette dernière.

Notre exécutif est en roue libre et il faut avoir de sacrées œillères pour vouloir faire porter la responsabilité du limogeage de la préfète à la préfète elle-même au prétexte que respecter le rôle que lui assigne la constitution, c'était peut-être un petit peu too much et qu'elle aurait dû se torcher avec la constitution pour favoriser son intérêt personnel (rester en poste) par rapport à l'intérêt général qui, est-il nécessaire de le rappeler, n'est pas de préserver l'exécutif et son camp politique de l'obligation de respecter la législation en vigueur.

Citation :
La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Déclaration du 26 août 1789 des droits de l'homme et du citoyen, article 12, l'emphase est de moi.
Citation :
Publié par Sakka Purin
Comme on dit y'a pas de fumée sans feu: si y'a personne pour la défendre peut-être qu'elle était tout simplement exécrable...
Il y a du monde pour la défendre et notamment

Extrait d'un article du Monde publié le 26 décembre :


Dans une tribune au « Monde », une cinquantaine d’acteurs de la société civile, fonctionnaires et élus des territoires où a exercé la préfète, s’insurgent contre la décision de l’évincer

Les signataires font part de leur « stupéfaction » face à une « profonde injustice ». Selon eux, la préfète « aurait été limogée pour avoir fait respecter le droit de l’urbanisme », ce qui est pourtant son métier. Une pétition intitulée « Marie Lajus, une préfète intègre ! » avait recueilli plus de 2 200 signatures jeudi 29 décembre et est venue compléter le tableau.



Il s'agit là aussi d'élus avec qui elle a pu travailler par le passé et qui sont visiblement stupéfaits.
Citation :
Publié par Gordrim Ironthrone
Il y a du monde pour la défendre et notamment

Extrait d'un article du Monde publié le 26 décembre :


Dans une tribune au « Monde », une cinquantaine d’acteurs de la société civile, fonctionnaires et élus des territoires où a exercé la préfète, s’insurgent contre la décision de l’évincer

Les signataires font part de leur « stupéfaction » face à une « profonde injustice ». Selon eux, la préfète « aurait été limogée pour avoir fait respecter le droit de l’urbanisme », ce qui est pourtant son métier. Une pétition intitulée « Marie Lajus, une préfète intègre ! » avait recueilli plus de 2 200 signatures jeudi 29 décembre et est venue compléter le tableau.



Il s'agit là aussi d'élus avec qui elle a pu travailler par le passé et qui sont visiblement stupéfaits.
comme dit dans un autre article du monde, la (seule) raison invoquée par ces 50 personnes est à priori fausse. (voir post 11H05) et ce qui lui est reproché dans cette enquête est assez problématique. (voir mon post de 11h)


Vous avez un podcast sur France Culture sur cette affaire : https://www.radiofrance.fr/francecul...onelle-9931951
Il est intéressant de voir qu'une bonne relation est indispensable.

Si la grande part de ses interlocuteurs ne peuvent plus travailler avec elle pour divers raisons c'est pas étonnant qu'elle saute et c'est prévu dans la loi justement que le gouvernement peut nommer ou révoquer à sa guise les préfets (on ne parle pas d'un juge !)
Citation :
Publié par I Juls I
comme dit dans un autre article du monde, la (seule) raison invoquée par ces 50 personnes est à priori fausse. (voir post 11H05) et ce qui lui est reproché dans cette enquête est assez problématique. (voir mon post de 11h)
Ton message de 11h qui a été contredit plusieurs fois, source à l'appui, comme quoi non ce n'est absolument pas problématique pour un préfet de remplir sa mission de préfet, mais tu es toujours en train de dire que c'est parfaitement normal de limoger un haut fonctionnaire parce qu'il respecte la mission qui lui est constitutionnellement assignée parce que ça n'arrange pas les petites affaires des élus en poste qui doivent justifier de la légalité de leurs actions.

Non, ce n'est pas parfaitement normal. Ce n'est pas pour cette raison que l'exécutif peut limoger des préfets. Sauf à ce qu'il soit apporté la preuve que les raisons du limogeage de la préfère relèvent de son obstruction à la mise en œuvre de la politique gouvernementale, et en l'occurrence, sur la question de la mise en place de l'incubateur, le projet local était potentiellement en contradiction avec la législation nationale, et la préfète était parfaitement dans son rôle à faire respecter la politique du gouvernement, le projet prévoyant de raser une forêt ce qui entrait en conflit avec une loi portée par... le gouvernement (suite à une convention citoyenne).

Le préfet est au service du gouvernement. Le fait que celui-ci ait décidé de caresser les élus locaux dans le sens du poil au risque de raser une forêt en limogeant la préfète est effectivement un problème, surtout en justifiant ça parce que la préfète aurait trop déféré les actes administratifs des élus locaux au tribunal administratif alors que c'est le seul outil qui reste aux préfets pour remplir leur mission depuis 1982. Encore une fois, reprocher à un préfet d'avoir rempli son rôle de contrôle administratif, ça confine au foutage de gueule.

Si effectivement la préfète avait cumulé les erreurs et fait preuve d'une politique partisane, elle n'aurait pas été limogée dans l'urgence à l'occasion du projet Da Vinci Labs. Il y a une profondeur incohérence temporelle entre l'urgence de la décision et la justification de parisianisme. Un représentant du gouvernement qui ne respecte pas les orientations du gouvernement ne se limoge pas comme ça, c'est un processus un peu plus long.

On a donc une préfète dans le corps préfectorale depuis dix ans, qui remplit sa mission avec un des seul moyen à sa disposition pour le faire, à savoir déférer les actes des collectivités locales au tribunal administratif, qui aurait pu être limogée ou mise au placard n'importe quand, qui l'est dans l'urgence à l'occasion du Da Vinci Labs, qui a des soutiens mais dont il faudrait croire, selon ton interprétation des faits, qu'elle aurait été limogée pour un cumul d'erreurs et pas dans l'urgence parce qu'il n'y avait quasiment aucune chance que le tribunal administratif entérine la décision de raser une forêt domaniale attachée à un monument classé historique et qu'il est parfaitement impossible de travailler avec elle malgré les soutiens qu'elle a parmi les élus locaux.

Rien ne soutient cette interprétation, ni la temporalité de l'affaire, ni les soutiens qu'elle a. Par contre, le fait que l'exécutif se chie dessus à l'idée d'un nouvel épisode de gilets jaunes qu'il n'a réussi la première fois à contenir que parce qu'une pandémie mondiale est venu interrompre l'expression de la colère sourde de l'opinion publique petite bourgeoise et décide de limoger en urgence, procédure particulièrement rare, une préfète qui entrave un projet porté par des élus locaux pour redynamiser leur région au détriment du patrimoine historique national et de la résilience du puit de carbone forestier, ça colle avec l'intégralité des faits et c'est, grosso modo, ce qui ressort du podcast de France Inter dont tu prétends à tort qu'il soutiendrait ton interprétation particulièrement partiale et pro-gouvernement.

L'exécutif fait de la merde court-termiste parce qu'il est terrifié par la population qu'il est sensé représenter et servir. Le limogeage dans une procédure d'urgence, certes légal mais rarement utilisée, de la préfète à moins d'un mois de la fin déjà décidée du corps préfectoral en est une preuve supplémentaire. On a un gouvernement qui est effrayé par ses propres hauts fonctionnaires et qui préfère demander à McKinsey de lui lécher le cul avec des solutions aussi bidons qu'onéreuses parce que notre gouvernement ne sait pas gouverner. C'est ça, le limogeage en urgence de Marie Lajus, qu'il ait été inéluctable n'y change rien. Ce qui compte, c'est le calendrier selon lequel elle a été limogée, dans des délais très courts préalablement utilisés quasi exclusivement pour répondre à des problèmes de police à un mois de la dissolution du corps préfectoral, qui prouve que notre gouvernement a les chocottes, de sa population d'abord avec l'épisode des gilets jaunes auquel il n'a su répondre que par la violence, de ses petites mains ensuite avec les répressions violentes elles aussi des manifestations de fonctionnaires, de ses hauts fonctionnaires en préférant à leur expertise les conseils d'un cabinet hors de prix dont l'expertise est aussi discutable que l'expérience et de ses élus locaux enfin, contre qui il est incapable de faire valoir les lois qu'il a lui même fait passer suite à une convention citoyenne.

Y'a rien qui va dans cette histoire.
Citation :
Publié par I Juls I

Vous avez un podcast sur France Culture sur cette affaire : https://www.radiofrance.fr/francecul...onelle-9931951
Il est intéressant de voir qu'une bonne relation est indispensable.
Intéressant, j'écouterai avec intérêt mais je serai surpris qu'ils mettent en avant que le motif de l'affaire immobilière n'était pas important
Citation :
Publié par gorius
surtout comme par hasard le gouvernement retire la partie controversée du décret chômage ! ( macron commence a se dire que cava être la merde dans pas longtemps ! )

https://www.lavoixdunord.fr/1273862/...decret-annonce
Quelle surprise (Article mediapart du 26 décembre) :

Citation :
De la tactique pure, bien emballée pour indigner sur le fond et la forme. En adressant son projet de décret le 23 décembre aux partenaires sociaux, et en y ajoutant une mesure aussi dure qu’inattendue, le ministère du travail a déclenché la fureur des syndicats et de l’opposition. Et a sans doute obtenu l’effet recherché : abondamment commentée, l’idée de réduire encore plus drastiquement les droits des chômeuses et chômeurs va désormais infuser dans l’opinion publique.

Selon les informations de Mediapart, c’était bien le but de la manœuvre. Car depuis des semaines, le ministère du travail et l’Élysée seraient en désaccord sur le « coefficient réducteur » à appliquer à la durée d’indemnisation. Le second souhaitant cogner plus fort que le premier.

Introduire cette « mesure surprise » dans le projet de décret permettrait de faire consensus. Le ministère du travail préserve, pour début 2023, une baisse des droits sévère mais « contenue » à 25 % quand l’Élysée envoie son ballon d’essai dans les médias, préparant les esprits à un avenir encore plus rude pour les chômeuses et les chômeurs.

Le texte, transmis vendredi dernier aux partenaires sociaux et dévoilé par l’agence de presse AEF, prévoit en effet une disposition consistant à baisser de 40 % la durée d’indemnisation si le taux de chômage, actuellement à 7,3 %, passe sous la barre des 6 %. Cela reviendrait à indemniser quatorze mois, au lieu de vingt-quatre, une personne ayant droit à la durée maximum de versements. Soit dix mois en moins, au motif que la conjoncture économique est bonne.

C’est le fameux principe de modulation des allocations, permis par la Loi travail 2, définitivement adoptée le 17 novembre 2022 par le Parlement. Quelques jours plus tard, à l’issue d’un simulacre de concertation avec les partenaires sociaux, le ministre du travail avait présenté le contenu du futur décret. Et acté une baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour l’ensemble des inscrit·es à Pôle emploi à compter du 1er février 2023 et tant que le taux de chômage reste sous la barre des 9 %.

Les syndicats représentant les salarié·es sont formels et unanimes, il n’a jamais été question d’aller plus loin et d’inscrire dans le texte une baisse de 40 % en cas de chômage plus bas. « Ce n’est pas acceptable de faire une annonce le 23 décembre sans concertation. C’est vraiment de très mauvais goût », a ainsi critiqué la CFTC, tandis que la CFDT dénonce « de la pure déloyauté ».
Allez il faut bien revenir aux fondamentaux, donc les dernières vérifications du conseil constitutionnel et voilà une grande surprise (ou pas vu le personnage qui se situe à mes yeux au même niveau que les époux Balkany) :

Notre cher député Meyer Habib voit son élection invalidée :
https://www.lemonde.fr/politique/art...17_823448.html

On notera les méthodes, appels téléphoniques par des "élus" israéliens, par des religieux ou se réclamant de tels mouvements religieux (certainement pro démocraties bien entendu) et comme vous avez pu le lire de voter par internet à leur place des fois qu'ils cliquent aux mauvais endroits...

Par ailleurs ce monsieur fait l'objet d’une enquête pour « détournement de fonds publics », à la suite d’un signalement de Tracfin. Les enquêteurs soupçonnent des irrégularités dans la rémunération de ses collaborateurs parlementaires.
Attention toutefois, c'est un ami proche de Bibi donc il ne risque pas grand chose à part perdre définitivement sa capacité à se présenter aux élections françaises. En tout cas, il suit les traces de son ami dans la mise en examen et dans les traffics/triches en tout genre.

Un exemple de probité chez LR encore une fois.
Vive la république, vive la France.
Citation :
Récurrentes dans les Antilles et Guyane, les saisies de drogue interviennent souvent grâce à des fouilles que les douaniers peuvent réaliser en se basant sur un texte de loi bien précis : l’article 60 du code des douanes.

Daté de décembre 1948, il est très court et dit in extenso : "Pour l’application des dispositions du présent code et en vue de la recherche de la fraude, les agents des douanes peuvent procéder à la visite des marchandises et des moyens de transport et à celle des personnes."

Traduction : il permet aux agents de "fouiller toute personne, tout véhicule, toute marchandise dans tous les lieux où la douane a l’autorisation de contrôle : sur la route, aux frontières, dans les aéroports, les gares, explique Estelle Torbal, secrétaire interrégionale du syndicat UNSA Douanes Antilles-Guyane. Cela concerne aussi tous les moyens de transport même les navires."

"L’article 60, c'est la base de notre profession", confirme Pierre-Marie Hilaire, secrétaire du syndicat autonome des douanes – CGT de la Guadeloupe (SAD-CGTG).

Il contrevient à la liberté de circuler
Or, à la suite d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par un avocat de Bourges (Cher), le Conseil constitutionnel a déclaré le 22 septembre 2022 que cet article était contraire à la Constitution : le cadre où il peut être appliqué étant beaucoup trop flou, il contrevient à la liberté d’aller et venir et au droit au respect de la vie privée.

Les Sages ont cependant reconnu qu’abroger cet article 60 immédiatement "entraînerait des conséquences manifestement excessives", à savoir laisser aux trafiquants de drogue la liberté de circuler sans être inquiétés. Ils ont donc reporté la date de l’abrogation au 1er septembre 2023 pour laisser le temps au législateur de réécrire un texte.

Malgré cette précaution, des avocats de l’Hexagone se sont engouffrés dans cette brèche de l’inconstitutionnalité pour défendre leurs clients accusés de trafic de drogue. Plus étonnant, même si cela reste marginal, certains ont obtenu gain de cause auprès des magistrats. Ce fut le cas à Reims en décembre dernier où le juge a déclaré nulle une saisie de 2,3 kilos de cocaïne et a relaxé le mis en cause.

https://la1ere.francetvinfo.fr/trafi...e-1359074.html
Te demander un justificatif quand tu voulais sortir te promener en 2020, dans la limite d'une heure, tout à fait normal pour le conseil constitutionnel.
Fouiller les véhicules pour lutter contre le trafic de drogue, là, ça contrevient à la liberté d’aller et venir et au droit au respect de la vie privée.

[...]

_________

Citation :
Publié par Colsk
Attention toutefois, c'est un ami proche de Bibi donc il ne risque pas grand chose à part perdre définitivement sa capacité à se présenter aux élections françaises. En tout cas, il suit les traces de son ami dans la mise en examen et dans les traffics/triches en tout genre.

Netanyahou souhaiterait le nommer ambassadeur en France, un escroc en tant qu'ambassadeur d'Israël, why not

Dernière modification par Caniveau Royal ; 04/02/2023 à 05h12.
Ça se tient, si jamais la motivation qu'il avait à intervenir en faveur d'Israël venait d'un arrosage de leur part il paraît justifié de chercher à réutiliser leur investissement.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Kerjou
C’est dans la droite ligne de la politique d’Israel.
Pas mal d’escrocs du CO2 y vivent en toute quiétude avec l’argent volé aux états européens
Pas que des escrocs. Il y a toute une faune de marchands d'armes, de terroristes, de pirates informatiques qui vit sous protection de leurs passeport israéliens. J'imagine que les "compétences" de ces gens là les rendent potentiellement utiles à l'Etat et que combiné avec le complexe d'impunité absolue dans lequel vit Israël depuis 1967 ça donne ce résultat.
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