Les transports ferroviaires

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Publié par Diot
Sans le supprimer, c'est peut être possible de réduire sa capacité. Genre on enlève la moitié des wagons pour un train aux 3/4 vides.

Pour reprendre ton analogie avec le bar, tu peux le tenir seul pendant les heures creuses mais tu as besoin de serveurs pendant les heures pleines.
Par contre, si tu payes des serveurs à rien foutre pendant les heures creuses, ton bar va couler.
C'est quelque chose que la SNCF connaît déjà et pratique au niveau des RER. En heures creuses tu as des trains courts, en heures pleines tu as des trains longs.
Citation :
Publié par debione
[...]
Il faut avoir un regard global et non pas un regard qui dit: "Le train de 14H32 circule tous les jours aux 3/4 vide, donc il n'est as rentable, donc supprimons le", ça c'est exactement ce qui mène à préférer la voiture au train, c'est ce qui a été fait en France, et on voit aujourd'hui l'état général du transport ferroviaire.
[...]
Je partage ton opinion là-dessus.

Le train c'est un moyen de transport où les infrastructures coûtent très cher (rails, trains, gares, tunnels etc).
Enlever un train c'est certes économiser un peu d'électricité, le salaire de "l'équipage" etc mais c'est aussi le risque de détériorer la qualité du mode de transport et surtout de réduire la quantité de voyageurs utilisant les infrastructures à l'année... Pour au final risquer de constater que le coût d'exploitation des infrastructures ramené à l'usager coûte bien trop cher et donc que l'investissement/rénovation/investissement dans ces infrastructures n'est pas pertinent. Et donc on ferme les lignes définitivement, ce qui pourrait être évité si on avait raisonné différemment, et travailler pour éviter que la fermeture d'une ligne soit une fin envisageable voir souhaitable.
Fermer les lignes de train, en 2022, ne devrait pas être une option à considérer sauf exception.

On peut aussi faire le parallèle avec le métro/tram en ville.
A mon avis il faut un juste milieu entre fréquence importante lorsque les usagers sont présents en masse et fréquence détériorée lorsqu'il y a moins d'usagers. L'amplitude horaire est aussi importante.
Eh bien, notre rail, c'est quelque-chose.

Les réseaux Nord et Atlantique où seul un train sur deux circuleront le week-end de Noël,
et la SNCF qui rembourse le double tout train supprimé ou à l'horaire déplacé,
je ne peux cacher que j'éprouve, personnellement, pas mal de colère envers les contrôleurs, pour leur audace.
Oui, aussi les syndicats qui ne "contrôlent" plus les employés, et qui maintiennent juste les préavis de grève sans les approuver pour que les grévistes potentiels restent dans la légalité. Un peu hypocrite tout ca.
Bon sinon pour le remboursement, ca plante tant sur l'appli tel et le site internet, du coup j'ai du reprendre un billet en espérant un éventuel remboursement. Joyeux Noel, mais bon au moins je pourrais me déplacer au contraire de certains apparemment.
Malheureusement, à force quand je pense pense transports aux moments des fêtes la première chose qui me vient à l’esprit c’est d’éviter à tout prix le ferroviaire du fait des grèves récurrentes. Peut-être que j’ai tort mais l’association est faite. Si je comprends leur logique de négociation, je trouve ça sale.
Ben c'est simple avec la SNCF, une année sans grève ça n'existe pas. C'est culturel depuis 1947. Et depuis la grande grève des transports (collectifs et routiers) de 1995, toujours une grève en décembre.
La dernière en date était, je vais dire officieusement pour devancer les négociations salariales, et déjà on sentait que le scénario a été grève d'abord, et on se met autour de la table ensuite, soit l'inverse de la raison d'être du droit de grève.

Et là ça pourrait devenir chaud, si les salariés commencent à se passer des syndicats, se mettent en mode "gilets jaunes" avec absence d'interlocuteur officiel, allez savoir où peut aller le jusqu'au boutisme.

Un de mes proche a déjà vu son train du week end supprimé, la SNCF a réussi à le recaser dans un autre train sur le même trajet.
Mais on scrute les horaires, le plan B pourrait tomber à l'eau à tout moment.
On a vu l'exemple de la RATP, à force de dégrader leurs conditions, avantages et salaires des conducteurs "parce que c'est des privilégiés, qui devraient pas se plaindre et qui font grève pour rien", bah y a plus personne qui veut faire ce boulot et on a plus de métro et de bus. Depuis la rentrée, c'est juste un enfer. 45 mn pour attendre un bus en plein centre de Paris en journée. Quand je prends la ligne 6 pour rentrer chez moi à 19h en plein milieu de la ligne c'est tellement blindée que je peux souvent pas rentrer dedans avec mon fils dans la poussette, j'ai jamais vu ça avant.
En gros il se passe la même chose dans les transports en commun qu'à l'hôpital, que dans l'enseignement public, gros manque de personnel parce que plus personne ne veut faire ce métier tellement les conditions sont merdiques, à force de les avoir dégradées parce que les salariés étaient des privilégiés d'après l'opinion générale.
J'y connais rien, mais je me demande (simple question, ça a peut-être rien à voir), si nos problèmes dans les centrales nucléaires sont pas du même ordre vu qu'il me semble qu'être salarié d'EDF n'a plus du tout les mêmes avantages qu'il y a 20 ans.

Peut être que lorsque des salariés des transports publics font la grève, ce serait bien de s'intéresser aux raisons de la grève et comprendre qu'ils peuvent aussi se barrer faire autre chose, et là ce sera comme une grève mais définitive et c'est ce qui est en train de se passer sur les transports publics parisiens.
Il y a une différence entre la dégradation des conditions de travail et faire systématiquement grève à la même période. Les services publics, des hôpitaux aux impôts en passant par les écoles et les transports se dégradent, c'est un fait. Les politiques ne comprennent pas que l'attractivité se fait par le salaire et les conditions de travail. Ils sont déconnectés. Nous le savons tous mais est ce pour autant qu'il faut pénaliser l'usager ? Je ne pense pas. Il y a toujours cette vision fonctionnaire = faignant qui date des années 90. Aujourd'hui, c'est loin d'être le cas et il n'existe plus beaucoup de service non exsangue. Pour attirer, il convient de changer cette idée mais cela passe par des discours politiques audacieux, ce qui n'est pas le cas.

Dans le cas présent, le problème est que la SNCF fait la grève tous les ans à la même période et pour rien à chaque fois. C'est juste inutile et usant pour les usagers. Je dirais même contre productif parce qu'elle accentue le mépris des français envers ces services. A côté, l'état interdit le transport en avion pour les distances inférieurs a 2h.

A titre personnel, les veilles de fêtes je prenais un Paris Nantes en avion. Jamais je n'aurais réservé le trajet en train. Il faut être fou ou idiot. Le problème est que dès l'an prochain, le trajet sera impossible en avion. Quelle alternative ? La voiture. Super.
Il y a jamais de bonnes périodes pour faire grève, soit ça fait chier, soit tout le monde s'en fout. A l'hôpital c'est la grève en bossant avec des brassards "en grève", personne n'en a jamais rien eu à carrer, je suis bien placé pour savoir que ça ne sert à rien.

Tout le monde s'est réveillé au moment du Covid en s'apercevant qu'on manquait de lits mais ça faisait des années qu'il y avait des grèves contre les réductions de lits. Depuis la fin des confinements, tout le monde s'en fout à nouveau (sauf quand ça le concerne personnellement). J'ai une amie qui est rentrée à la maternité hier pour une rupture de la poche des eaux, ça fait 24h qu'elle est sur un brancard aux urgences gynéco avec des contractions toutes les 5mn... Et ça n'a rien à voir avec le covid ou les épidémies saisonnières, c'est le nouveau normal.

Dernière modification par Borh ; 22/12/2022 à 07h21.
Le soucis dans le cas présent c'est que c'est incompréhensible pour les usager.
Lors de la dernière grève, il y a eu des avancées salariales et ils en déclenchent une autre avec peu ou prou les mêmes revendications. La direction de la SNCF a dans le cas présent fait des propositions intéressantes, qui feraient 12% (franchement c'est généreux) d'augmentation sur ces 2 dernières années, et le collectif estime que ce n'est pas assez. En plus , des revendications délirantes qui s'ajoutent aux avantages déjà en place.
D'ou un sentiment qu'on a affaire a des gripsou qui n'en ont jamais assez
A celà on ajoute la récurrence depuis des dizaines d'années, et on obtient la très mauvaise image dont ils (en plus) disent souffrir. Quelle ironie.

Entendu à la radio de la part d'un contrôleur gréviste:
- indique avoir un salaire confortable d'environs 2200€ net et estiment qu'il ne peut pas en vivre. OK c'est pas le Pérou, mais qu'il aille dire celà a un smicar, le dernier risque de se sentir profondément insulté.
- se plaint des horaires de travail, d’être obligé de découcher (dans des hébergements propriété de la SNCF), éventuellement de bosser en jours fériés ou jours de fête. Ah hemmm, ça fait partie du boulot hein !!!
@Borh tu ne va pas dire le contraire, dans ton secteur c'est aussi ainsi et je ne parle pas de l'industrie et tout un tas de services beaucoup moins sympathiques niveau plages horaires (travail en 3*8, 5*8, etc ....)
- assume de faire grève pour emmerder les gens, car ce serait seulement ainsi que les choses évoluent. La au moins je note un franc parlé là ou les syndicats font le concours de langue de bois.

A mon avis sur le dernier point, ils se trompent de cible, c'est l'employeur qu'il faut viser, pas les clients, et contrairement à la grande grève de 1995, l'opinion public ne les suit plus.
Comme je l'ai évoqué, en France et particulièrement à la SNCF, le droit de grève érigé en totem est largement dévoyé et abusé.
Ce devrait être un moyen utilisé en dernier recours, hors j'ai le sentiment que c'est (et depuis longtemps) devenu une arme pour démarrer des discussions. L'exemple qui me vient a l'esprit, c'est le mouvement de cet automne: une grève avec des revendications salariales à 1 mois des NAO, est ce vraiment raisonnable ?
Je me trompe peut être, seulement les discours que l'on peut entendre des grévistes ne vont pas dans le sens le plus rationnel.
Une fois encore ça va renforcer la défiance des français envers le train, bien imprimer dans leur cerveau que ce ce moyen de transport n'est pas fiable, que se passer de sa voiture est impensable.
C'est juste cataclysmique imho à une époque ou il est plus que vital de sortir du tout voiture, le train devrait être sanctuarisé.

@Bohr tu es sur que c'est pareil à la SNCF ? Il y a une pénurie de conducteur dans les Hauts-de-France mais ça semble plus être du à un manque d'anticipation de la SNCF à en former qu'aux conditions de travail.
Je pense que les conditions pour être conducteur de trains ne sont pas suffisantes alors qu'on se dirige vers une automatisation tjs plus grande de ce secteur.
En urbain, quasiment tous les métros passent en Grade of Automation 4, c'est à dire exploitation sans personnel à bord.
En grandes lignes, il y a des avancées très importantes dans l'automatisation pour le frêt et pour les passagers ça va finir par suivre...

Bref, ce n'est pas un métier d'avenir ! Et le mauvais signal (disparition du job à moyenne échéance) doit être compensé d'une manière (salaire++) ou d'une autre (construction de carrière).
Citation :
Publié par kergoff
Maintenant je prends l'avion pour paris pas plus cher et 5X plus rapide, perdre plusieurs centaines d'€ de réservations m'ont suffi.
C'est dommage, même si c'est compréhensible. Des personnes bien intentionnées et a priori volontaires pour adapter leurs habitudes aux nécessités de la lutte contre le réchauffement climatique se retrouvent à renoncer aux gestes les plus vertueux parce que le service n'est pas fiable. Notre organisation économique et sociale semble incapable de s'adapter aux nouvelles réalités.

De mon point de vue, nous n'échapperons pas au débat des priorités que l'on se fixe. Si l'on estime que la lutte contre les émissions de CO2 est au sommet des priorités politiques à venir, je crois qu'il est nécessaire de garantir l'effectivité du service dans certains domaines. Les transports publics me semblent être de ceux-là. On peut également s'interroger pour la production et la distribution d'électricité. Si l'on estime que le droit de grève est plus important que la lutte contre les émissions de CO2, il faudra bien accepter que les gens ne s'engagent pas pleinement dans ce combat et cherchent des alternatives.
Citation :
Publié par Silgar
De mon point de vue, nous n'échapperons pas au débat des priorités que l'on se fixe. Si l'on estime que la lutte contre les émissions de CO2 est au sommet des priorités politiques à venir, je crois qu'il est nécessaire de garantir l'effectivité du service dans certains domaines. Les transports publics me semblent être de ceux-là. On peut également s'interroger pour la production et la distribution d'électricité. Si l'on estime que le droit de grève est plus important que la lutte contre les émissions de CO2, il faudra bien accepter que les gens ne s'engagent pas pleinement dans ce combat et cherchent des alternatives.
Revenir sur le droit de grève au nom de l'écologie, je pense, Silgar qu'on n'a pas fini de l'entendre celui-là. Cynisme sans limite dans le camp de la droite dure

"Si on estime que maintenir des inégalités démentielles de niveau de vie est plus important que la lutte contre les émissions de CO2, alors blabla"
Citation :
Publié par Silgar
C'est dommage, même si c'est compréhensible. Des personnes bien intentionnées et a priori volontaires pour adapter leurs habitudes aux nécessités de la lutte contre le réchauffement climatique se retrouvent à renoncer aux gestes les plus vertueux parce que le service n'est pas fiable. Notre organisation économique et sociale semble incapable de s'adapter aux nouvelles réalités.

De mon point de vue, nous n'échapperons pas au débat des priorités que l'on se fixe. Si l'on estime que la lutte contre les émissions de CO2 est au sommet des priorités politiques à venir, je crois qu'il est nécessaire de garantir l'effectivité du service dans certains domaines. Les transports publics me semblent être de ceux-là. On peut également s'interroger pour la production et la distribution d'électricité. Si l'on estime que le droit de grève est plus important que la lutte contre les émissions de CO2, il faudra bien accepter que les gens ne s'engagent pas pleinement dans ce combat et cherchent des alternatives.
Je ne pense pas que retirer encore des droits, en particulier le droit de grève dans des secteurs en manque de personnel va permettre de résoudre quoique ce soit. Ça va rendre au contraire encore moins attractifs des métiers qui le sont déjà peu.
Citation :
Publié par Borh
Je ne pense pas que retirer encore des droits, en particulier le droit de grève dans des secteurs en manque de personnel va permettre de résoudre quoique ce soit. Ça va rendre au contraire encore moins attractifs des métiers qui le sont déjà peu.
Tu feras venir des roumains ou des polonais que tu paieras 2 fois moins cher et le tour est joué (toute similitude avec d'autres métiers essentiels en difficulté est fortuite) ! Tant que la petite oligarchie de bullshit-jobers arrive à préserver son train de vie, l'essentiel est sauf.
Cette "polémique" sur la grève de la SCNF me fait marrer car ça touche des publics qui doivent prendre le train 2 ou 3 fois dans l'année, bref ceux qui ont la chance d'avoir les moyens de partir en vacances.

En attendant les usagers normaux ça fait des années qu'ils en chient (vous savez ceux qui doivent habiter loin des grandes villes pour avoir la chance d'avoir une habitation correcte) , et ce n'est pas à cause des grèves mais à cause du manque de moyens dérisoire du réseau qui se délite de plus en plus. Etat, Régions, Groupe SNCF, ce sont eux les vrais fossoyeurs, pas les petites mains qui essayent tant bien que mal de faire tenir le tout grâce à deux bouts de chandelles.
L'investissement dans les transports publiques est l'un des plus efficace d'un point de vue lutte contre le changement climatique. Mais c'est aussi un excellent poste de redistribution des richesses, donc cacahuète.
Citation :
Publié par Soumettateur
Tu feras venir des roumains ou des polonais que tu paieras 2 fois moins cher et le tour est joué (toute similitude avec d'autres métiers essentiels en difficulté est fortuite) ! Tant que la petite oligarchie de bullshit-jobers arrive à préserver son train de vie, l'essentiel est sauf.
Mon expérience de l'hôpital me laisse penser que même si c'est l'objectif, ça se passe pas comme ça en pratique. Faut croire que les infirmiers Roumains et Polonais préfèrent l'Allemagne ou la Suède et je suspecte que ce sera pas différent pour les cheminots.
C'est partout la même chose, au Mans le nombre de tramways est en forte décroissance et l'attente passe de 3-5 mn a 10-15.
C'est comme pour les développeurs, j'en peux plus des boites qui se plaignent de pas trouver de "devs a 1800€".

Je pense que c'est très sain que le confinement, en forçant à la pause, aie fait réaliser à plein de gens qu'ils sacrifiaient leur vie pour des nèfles. Les emplois à contraintes fortes sont légitimes à demander des revenus supérieurs au mecs le cul dans un fauteuil en cuir 3h par jour et qui font du golf en appelant ça un "rendez-vous d'affaires" et en le comptant dans leurs "70h de travail par semaine".
Je viens de regarder "C Dans l'air" sur le sujet. On parle effectivement de 2200€/mois mais c'est le salaire de base qui évolue peu. En fait, la moyenne serait à 3300€/mois net car il y aurait de nombreux bonus liés aux astreintes (en moyenne 10 nuits dehors/mois, horaire décalé etc ...).
La SNCF leur a proposé une prime supplémentaire de 600€ annuelle, un plan pour être 2 par train (et non plus seul) etc ..., les syndicats ont conseillés au collectif des contrôleurs d'accepter, mais ils auraient refusé.
Citation :
Publié par Cypky
Je viens de regarder "C Dans l'air" sur le sujet. On parle effectivement de 2200€/mois mais c'est le salaire de base qui évolue peu. En fait, la moyenne serait à 3300€/mois net car il y aurait de nombreux bonus liés aux astreintes (en moyenne 10 nuits dehors/mois, horaire décalé etc ...).
La SNCF leur a proposé une prime supplémentaire de 600€ annuelle, un plan pour être 2 par train (et non plus seul) etc ..., les syndicats ont conseillés au collectif des contrôleurs d'accepter, mais ils auraient refusé.
De ce que j'ai compris, les contrôleurs ne veulent plus être payés principalement par des primes, c'est la cause principale de leur mouvement. Donc si la réponse de la direction c'est de leur proposer plus de primes, c'est forcément pas très bien reçu.

Honnêtement, 2200€/mois comme salaire de base pour un métier avec des horaires irréguliers, de jour, de nuit, où on peut finir ses horaires à plusieurs centaines de kilomètres de chez soit, où on se fait régulièrement agresser (verbalement le plus souvent) par des fraudeurs ou des râleurs, faut que les managers qui font leur bullshit jobs dans leurs bureaux comprennent que c'est problématique.
Citation :
Publié par Borh
De ce que j'ai compris, les contrôleurs ne veulent plus être payés principalement par des primes, c'est la cause principale de leur mouvement. Donc si la réponse de la direction c'est de leur proposer plus de primes, c'est forcément pas très bien reçu.
J'imagine que la SNCF utilise ce système très variable par équité et pouvoir ainsi valoriser ceux qui prennent les horaires/jours/lignes les moins faciles.
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