Beaucoup de gens à la fin de leurs études universitaires ont un niveau en langue étrangère qui tend vers zéro. On peut difficilement leur demander d'aller s'installer en Allemagne, en Italie ou en Hongrie pour trouver du travail quand ils parlent au mieux un franglais déplorable.
Tu serais surpris. Au delà de mon cas personnel (je suis parti en Allemagne avec ma bite et mon couteau, 20k€ de dettes en France, avec juste un contrat d'embauche signé, en parlant un franglais déplorable et sans parler allemand. J'ai appris l'anglais à Berlin ), pas mal de mes collègues étaient vraiment pas ouf en anglais et se contentaient de baragouiner quelques mots.
Et je ne parle même pas des autres nationalités logées à la même enseigne que les français concernant le niveau global en anglais (Espagne et Italie par exemple).
Après, quand t'es une quiche en anglais, faut pas faire la même connerie que moi lors de mes premières tentatives de départ à l'international et éviter de postuler en Ecosse ou dans des pays où l'anglais est la langue parlée avec un accent hardcore.
Une heure d'entretien avec un écossais. J'ai compris "bonjour" et "au revoir". Autant dire que j'ai pas eu le poste mais Glasgow était sympa pour le peu que j'en ai vu.
Bref tout ça pour dire que y a pas besoin d'avoir un haut niveau. Le plus important c'est de pouvoir lire un minium de la doc en anglais. L'ouïe ça se choppe en deux-trois mois et le parlé faut juste retirer le bâton qu'on a dans le cul et se lancer. A l'étranger, tout le monde est logé à la même enseigne. T'y retrouve pas la mentalité collège-lycée où, des que t'essaie de parler un minimum, on te tire vers le bas en se foutant de ta gueule. Du coup l'absence du culte de la médiocrité aide vachement à progresser.
Le globish (anglais simple et standard majoritairement parlé dans les environnements de travail internationaux) c'est 1500 mots hein. Et ça suffit amplement à faire carrière à l'étranger.
Dernière modification par Jyharl ; 24/11/2022 à 07h19.
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