L'enseignement en France et à l'étranger

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Les ateliers du midi, ouep. Justement, messagerie de la direction pour demander si des membres du personnel sont intéressés pour animer des ateliers sur la pause méridienne. Ouvert à tout le monde (prof, aesh, assistant d’éducation...). Petite précision à la fin de la demande : aucune rémunération supplémentaire ne pourra être attribuée, évidemment.
Annonce du Budget 2023
Hausse de 3.7 milliards d’euros des crédits alloués à l’enseignement scolaire (+ 6,5%)
[Ce n'est pas rien !]

935 millions d’euros pour les hausses de salaires afin d’« augmenter les salaires des enseignants de 10 % en moyenne à la rentrée scolaire 2023 »,
et augmenter les enseignants qui s’engageront dans les « nouvelles missions » du pacte voulu par Emmanuel Macron.

140 millions d’euros pour les revalorisations salariales des personnels non enseignants.
La hausse du point d’indice de 3,5% nécessite 1.7 milliard d’euros [mais je n'ai pas compris si elle s'applique ou pas. Sans doute, Oui]

Parvenir à ce qu’aucun enseignant ne gagne moins de 2 000 euros net par mois, revient à augmenter les salaires de base des débutants de 20% à 30%, selon qu’ils sont stagiaires ou titulaires.

Autre proposition dans ce budget : 300 millions d’euros sont consacrés, « d’ici à 2025 », à la création d’un fonds d’innovation pédagogique, qui atteindra 500 millions d’ici à 2027,
afin de financer des projets locaux.

Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) verront leur nombre augmenter. 4 000 équivalents temps plein supplémentaires d’AESH sont prévus en 2023.
Pour les autres personnels, les emplois diminueront de 1 985 équivalents temps plein, la baisse du nombre d’élèves « entraînant un moindre besoin d’enseignants ».
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Parvenir à ce qu’aucun enseignant ne gagne moins de 2 000 euros net par mois, revient à augmenter les salaires de base des débutants de 20% à 30%, selon qu’ils sont stagiaires ou titulaires.
C'est cool : les nouveaux enseignants gagneront autant que ceux ayant 17 ans de carrière. Le truc qui va motiver les profs expérimentés à rester dans l'EN.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est cool : les nouveaux enseignants gagneront autant que ceux ayant 17 ans de carrière. Le truc qui va motiver les profs expérimentés à rester dans l'EN.
Et ceux qui rentrent à 2000 y resteront. Chez nous, les B et C rentrent au SMIC et le resteront. Rien n'est fait améliorer cette situation.

L'EN parie largement sur le fait que les enseignants les plus ancien n'ont pas la motivation de démissionner ou ne le peuvent pas. ( Raisons financières )
Selon un syndicaliste sur France Info aujourd'hui, ces mesures comprennent des packages déja dépensés et attribués ces deux années précédentes, autrement dit, le nouvel argent frais est loin d'atteindre ces chiffres et le gouvernement est en train de mentir.
Vue l'historique dudit gouvernement, j'aurais tendance à accorder crédit au syndicaliste.
Les salaires des enseignants français en milieu de carrière inférieurs à ceux de la moyenne de l’OCD
.. 16 % de moins que ceux de la moyenne de l’OCDE


Citation :
Selon l’OCDE, il faut trente-cinq années d’expérience aux enseignants en France pour passer du salaire de départ au salaire le plus élevé, contre vingt-six années en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Les salaires restent inférieurs à ceux de la moyenne de l’OCDE à chaque étape de la carrière, à tous les niveaux d’enseignement sauf en maternelle, ajoute le rapport, précisant que l’écart est plus important avec dix et quinze années d’expérience qu’en début ou en fin de carrière.
https://www.lemonde.fr/societe/artic...4210_3224.html
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est cool : les nouveaux enseignants gagneront autant que ceux ayant 17 ans de carrière. Le truc qui va motiver les profs expérimentés à rester dans l'EN.
Citation :
Publié par HuPi
Et ceux qui rentrent à 2000 y resteront. Chez nous, les B et C rentrent au SMIC et le resteront. Rien n'est fait améliorer cette situation.

L'EN parie largement sur le fait que les enseignants les plus ancien n'ont pas la motivation de démissionner ou ne le peuvent pas. ( Raisons financières )
Aprés, c'est un peu le cas de tous les jobs, non ?

Quand tu veux recruter mais que tu trouves pas, t'as tendance à ne pas recruter et laisser les gens qui bossent gèrer la merde à augmenter le salaire de départ pour améliorer l'attractivité, même si ca implique de faire un pied de nez aux collegues déjà un poste depuis XX années ayant un salaire similaire (ça ou baisser les prerequis en terme de diplome ou d'expérience, l'EN à en effet réussi à cumuler les deux...).

C'est un peu comme si on passait le SMIC à 2k€ aussi, t'aurais tous les gens entre 1.2 et 1.9k qui seraient globalement content, et ceux entre 2 et 2,5k qui ralerait bien fort parce qu'ils pensaient avoir un salaire "confortable" et qui du coup se retrouve avec un salaire "proche du minimum légal" , et estimerait (à juste titre ou pas, c'est encore un autre sujet) que du coup, ils seraient d'un coup mal payé (parce que responsabilités / ancienneté ...).

Ou comment déterminer un bon salaire, d'un salaire juste ^^
Citation :
Publié par Amhron / Makswell
Aprés, c'est un peu le cas de tous les jobs, non ?

Quand tu veux recruter mais que tu trouves pas, t'as tendance à ne pas recruter et laisser les gens qui bossent gèrer la merde à augmenter le salaire de départ pour améliorer l'attractivité, même si ca implique de faire un pied de nez aux collegues déjà un poste depuis XX années ayant un salaire similaire (ça ou baisser les prerequis en terme de diplome ou d'expérience, l'EN à en effet réussi à cumuler les deux...).

C'est un peu comme si on passait le SMIC à 2k€ aussi, t'aurais tous les gens entre 1.2 et 1.9k qui seraient globalement content, et ceux entre 2 et 2,5k qui ralerait bien fort parce qu'ils pensaient avoir un salaire "confortable" et qui du coup se retrouve avec un salaire "proche du minimum légal" , et estimerait (à juste titre ou pas, c'est encore un autre sujet) que du coup, ils seraient d'un coup mal payé (parce que responsabilités / ancienneté ...).

Ou comment déterminer un bon salaire, d'un salaire juste ^^
C'est pas tant se savoir proche du SMIC le problème, c'est l'inflation qui suit toujours l'augmentation et qui nivelle ton niveau de vie. L'augmentation du SMIC c'est bon pour les importations, pas pour les exportations et pas bon non plus pour la production nationale.

Je ne sais pas ce que donnerait d'apporter des aides financières non monétaire aux gens au SMIC, genre au lieu de te filer 100euros de plus l'état te paie l'eau et l'électricité a hauteur de 100 euros. Est-ce que générerait autant d'inflation?
Smic + X ça fonctionnerait pas ?

Le smic en base pour tout le monde qui bouge au fur et a mesure des années et ensuite la compétence et l'ancienneté dans le X ?

Car perso mon taux horaire supérieur au smic il bouge pas chaque année lui
Citation :
Publié par Touful Khan
Selon un syndicaliste sur France Info aujourd'hui, ces mesures comprennent des packages déja dépensés et attribués ces deux années précédentes, autrement dit, le nouvel argent frais est loin d'atteindre ces chiffres et le gouvernement est en train de mentir.
Vue l'historique dudit gouvernement, j'aurais tendance à accorder crédit au syndicaliste.
C'est étonnant !
Citation :
Publié par znog
.. 16 % de moins que ceux de la moyenne de l’OCDE


https://www.lemonde.fr/societe/artic...4210_3224.html
Suite à ton message, j'ai lu le rapport, parce que tu cites un passage que tous les médias reprennent d’ailleurs : "Les salaires restent inférieurs à ceux de la moyenne de l’OCDE à chaque étape de la carrière, à tous les niveaux d’enseignement sauf en maternelle".

Y'avait un truc qui me faisait tiquer, c'est le "sauf en maternelle".

En France, qu'on soit enseignant d'élémentaire ou de maternelle, on a le même concours, le même statut et donc le même salaire. D'ailleurs, un enseignant qui a le CRPE (le concours), peut enseigner en élémentaire ou en maternelle.

Mais du coup, si y'a un écart de salaire par rapport aux autres pays de l'OCDE, ça vaut dire que dans ces pays, les personnes qui enseignent en maternelle (ou équivalent) n'ont pas le même statut.
Et en creusant un peu, j'ai découvert que dans pas mal de pays, dans les niveaux qui correspondent à la maternelle, on considère que c'est plus ou moins de la crèche/garderie.

Du coup, c'est vraiment à mettre au crédit de l'enseignement français que les enfants de 3 à 5 ans soient réellement considérés.

Dernière modification par Victhor ; 06/10/2022 à 09h23.
il n'y a pas que chez les enseignants que l'on n'arrive pas à recruter

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Ces classes qui préparent à des concours de cadres de la fonction publique peinent à se remplir. La sélectivité des concours de catégorie A n’a jamais été aussi faible.




Citation :
Un an après son lancement, le dispositif, censé remédier au manque de diversité sociale de la fonction publique et à sa perte d’attractivité, peine à se rendre visible auprès des étudiants. Pour cette deuxième rentrée, 2 000 places sont officiellement proposées partout en France. Mais le ministère de la fonction publique refuse de dire combien ont été pourvues, ni cette année ni pour l’année 2021-2022.

Sur la dizaine de prépas que nous avons interrogées (il en existe 72), aucune ne fait le plein. Selon les villes, la moitié, voire les deux tiers des places ne sont pas pourvues.


(..)

Pour bûcher dans de bonnes conditions, tous les élèves touchent une bourse annuelle de 4 000 euros, cumulable avec celle versée par leur Crous. L’établissement reçoit, lui, une subvention de 6 500 euros par étudiant. Cerise sur le gâteau, les « talents » disposent d’un quota de places réservées pour eux dans quatre écoles – dont l’Institut national du service public, ex-ENA, mais aussi l’Institut national des études territoriales (INET) ou l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).

A cela s’ajoutent des spécificités locales : dans la prépa talents de l’EHESP, à Rennes, les élèves sont logés gratuitement en résidence. A Montpellier, l’université leur paie hôtels et déplacements pour passer les épreuves…

(...)

Les difficultés de recrutement de ces prépas sont symptomatiques d’une tendance à l’œuvre depuis quelques années : la baisse d’attractivité des concours de l’administration. Dans la fonction publique d’Etat, le nombre de candidats aux concours externes a chuté de 11 % en un an, selon les derniers chiffres de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP). Ainsi, alors que le nombre de postes offerts s’est globalement stabilisé depuis cinq ans, la sélectivité n’a jamais été aussi faible, pour tous les niveaux hiérarchiques. « Elle a baissé de 40 % environ, entre 2010 et 2020, pour les concours de catégorie A. S’il y avait 8,9 présents pour un poste de catégorie A en 2010, il y en a désormais 5,2 en 2020 », écrit la DGAFP. Des chiffres qui incluent notamment les concours d’enseignants, en perte d’attractivité chronique.

Certains concours souffrent plus que d’autres. C’est le cas, par exemple, du concours D3S, qui forme à des postes de directeurs d’établissements sanitaires et sociaux : le nombre de candidats a chuté de 40 % depuis 2015. En 2021, sur les 106 places offertes, 41 sont restées vacantes


(...)

Les IRA, qui forment des cadres de l’administration d’Etat, voient aussi leur nombre de candidats s’éroder : leur nombre a chuté de 30 % entre 2019 et avril 2021, malgré un nombre de postes offerts quasi stable. La directrice de l’IRA de Lille, Cécile Parent-Nutte, note surtout qu’énormément de jeunes s’inscrivent… mais ne se présentent pas aux épreuves. Le phénomène est impressionnant : pour le concours externe, en 2019, 80 % des inscrits ont disparu le jour J

(...)

En outre, si la sélectivité des concours est en baisse, elle reste importante. Dans toutes les prépas talents interrogées, entre un tiers et la moitié des inscrits – parfois un peu plus – ont obtenu, en 2021-2022, un concours, quel qu’il soit. Et alors que le dispositif est conçu pour préparer à des concours A et A+, un certain nombre n’ont décroché que des concours B. « La barrière la plus difficile, pour les “talents”, c’est l’oral. Ils sont issus de milieux moins favorisés que notre public habituel, et ils ont moins confiance en eux… C’est souvent là que ça coince », observe Cécile Parent-Nutte.

Quant aux épreuves, elles restent très académiques, très scolaires, et peuvent décourager de potentiels aspirants. Cette année, le sujet de dissertation du concours de directeur d’établissements sanitaires et sociaux ne comportait que deux mots : « le silence ». Vous avez quatre heures.
Citation :
Publié par Kitano Must Die
Ce n'est pas facile mais pouvez vous deviner ce qui relève de la parodie et ce qui est réel
Ca me plait bien comme jeu, je m'y colle.

1ere vidéo:
"On faisait un blocus normalement. Et heuu il y avait un attroupement devant le lycée vraiment plein de gens, plein de gens, plein de gens. Et les policiers ils ont commencé à nous encercler. La police là, ils ont commencé à être violent. Ils ont commencé à envoyer du gaz lacrymogèèèène, Heuuu à pousser les élèves et tout. C'est de là que tout est parrti après, c'est de là que tout a dégénéré. Parce qu'en fait les élèves, c'est comme si vous on vous agresse, vous allez, vous allez vous défendre logiquement, et ben nous c'est exactement pareil."
"ils sont au moins, au moins 300 pour un blocus pacifique, c'est pas normal. A croire qu'on est des menaces, on a fait un attentat, on n'a rien fait"
"C'est normal, on veut redonner la haine qu'ils nous ont donné"

Et là, je regarde de nouveau le début de la vidéo et je compare aux déclarations. Alors je choisis la 1ere vidéo comme parodie. J'ai bon ?
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Fnord
J'aime beaucoup le coup de l'aide au devoirs : "bah ouais, l'an dernier quand on allait pas en cours c'était bien pratique pour rattraper"
je comprend pourquoi avoir supprimer un truc bien pour les jeunes en difficulté ..
vous l'avez peut-être vu passer : forte dégradation des relations adultes-adultes dans les établissements d'enseignement


Citation :
’enquête de victimation de l’Autonome de solidarité laïque, qui mesure la violence subie par les enseignants, souligne que les conflits entre adultes augmentent dans les établissements. La défiance envers l’institution progresse également.

(...)


C’est une enquête qui souligne l’une des raisons du mal-être enseignant. Au-delà des rapports avec les élèves, « on assiste à un véritable effondrement de la qualité des relations entre adultes », écrivent les chercheurs Eric Debarbieux et Benjamin Moignard, spécialistes de la violence scolaire, dans une enquête de victimation réalisée pour l’organisation l’Autonome de solidarité laïque et diffusée le 18 octobre.

Sur un échantillon représentatif de 8 851 personnels de l’éducation nationale – des enseignants en majorité, mais aussi personnels administratifs et de santé, des membres de la vie scolaire, des AESH et des personnels de direction –, les chercheurs relèvent que le climat scolaire s’est fortement dégradé entre 2013, date de leur dernière enquête sur un échantillon similaire, et 2022, passant de 37,8 % à 50 % d’insatisfaits. L’augmentation des conflits est « avérée » au sein des équipes pédagogiques, avec 40,5 % des répondants qui jugent que l’équipe est « peu ou pas solidaire », contre 33,6 % en 2013.

enseignants et leur direction

Citation :
La défiance est particulièrement forte entre les équipes et leur direction : « Près de la moitié des personnels interrogés perçoivent une mauvaise qualité de la relation enseignants/directions, en augmentation de 14 points par rapport à l’enquête précédente », indique le rapport. De même, on passe, entre 2013 et 2022, de 23,5 % à 38,1 % des répondants qui déclarent ne pas se sentir « respectés » par leur direction. De manière concomitante, la part des personnels se disant victime de « harcèlement moral », en particulier de la part de la direction, est en forte augmentation.

les réformes

Citation :
un sujet semble mettre d’accord les chefs d’établissement et les autres membres des équipes éducatives : 78 % des répondants considèrent qu’ils ne sont pas respectés par la haute hiérarchie, celle de l’éducation nationale. Cela « s’exprime aussi par une évaluation très négative des réformes récentes et de la manière de faire réforme », indique l’étude.



.. et meilleures relations avec les élèves (!)

Citation :
La dégradation du climat scolaire n’est donc pas le fait de la relation aux élèves, qui est décrite comme bonne ou plutôt bonne par 80 % des répondants. Le sentiment d’être respecté par les élèves est majoritaire « dans toutes les catégories de personnel », à 84,5 %, indique l’étude. La victimation des enseignants par les élèves est en baisse par rapport à 2013.


https://www.lemonde.fr/societe/artic...6338_3224.html
premier bilan de prépa
Premier bilan avec ma fille qui vient d’entrer en prépa, ce qui nous donne quelques pointeurs sur ce qu’est la prépa aujourd’hui
  • Le plus important, le moral, le fait d'être interne, donc déchargée de toute préoccupation et de travailler avec les autres le soir est très positif. Rare dans les internats de prépa, elle a sa propre chambre, ce qui lui permet de déconnecter, sauf quand ça gueule dans les couloirs la nuit
  • Charge de travail, c'est ce que l'on attend de la prépa : des semaines hyper pleines avec en plus 1 à 2 kholles (oraux) et 4 heures de DS le samedi matin. Pour l'instant le défi n'est pas tant la difficulté que le volume de travail et le rythme. Mais il y a toujours les vacances scolaires par séquences de 2 semaines pour déconnecter
  • Classement permanent : paradoxalement, ça remonte le moral par rapport aux notes qui sont parfois très basses

en tout cas :
  • les profs sont exigeants, mais très très disponibles et bienveillants
  • dans un internat public (voir plus bas) c’est extrêmement peu cher : 8€/jour logée nourrie
  • c’est assez international : des élèves africains notamment qui viennent en France dès le post bac (et il y a maintenant d’excellentes prépas en Tunisie et au Maroc pour intégrer les écoles françaises)


même dans le public toutes les prépas ne se valent pas (à Paris c’est en externat la plupart du temps donc nettement plus cher) j’ai des doutes sur les variantes :
  • prépa internes d’écoles privées : ça coûte une blinde, surtout les écoles de commerce, et bien sur après la prépa c’est encore plus cher (50k€ le cursus)
  • prépa dans le privé (environ 20% des préparationnaires) : peut être une bonne alternative (les professeurs ont les mêmes diplômes que dans les prépas publiques et ils sont rémunérés par l'État), l’admission est plus facile et les coûts pas si énormes (750 à 8500 euros par an)
  • prépa internes d'écoles publiques genre UTC, INSA, Fédération Gay Lussac et maintenant École Centrale de Lyon. Contrairement aux prépa "à concours" qui débouchent sur un vaste choix même en étant moyen, c'est un tunnel (le choix au bout de 2 ans est beaucoup plus réduit).
  • dans le public il y a plein des prépas dans tous les domaines par exemple la D2 fort peu connue

tout de même, il est fortement recommandé de se vérifier avant où l'on met les pieds (journées d’immersion ou séquences de “prépa à la prépa”, bouquin pour savoir à quoi s’attendre


bref malgré la tendance à la baisse du recrutement
Capture d’écran 2022-10-29 094844.png
https://etudiant.lefigaro.fr/article...-0faeb1c33474/



La prépa reste toujours un excellent choix pour les bacheliers qui ont un moral solide, au moins une mention au bac et qui sont motivés pour des études longues
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