[La France Insoumise] La vie du parti

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Publié par Caniveau Royal
C'est qu'encore une fois, Jean-Luc Melenchon a une attitude arrogante,
outre ses propos, la petite tape sur la joue du journaliste à la fin de l'interview, questionne sur là où il se croit, ou ce qu'il se croit être...
Le journaliste a dû être scié. Je trouve cela hallucinant.

-- Balise média--
Ah mais c'est Quotidien ... Oui c'est ses meilleurs "ennemis" ... du coup il fait (un peu plus) n'imp ...

Faut qu'il raccroche, le Jean Luc, c'est la meilleure chose qu'il pourrait faire.
On continue le festival : Affaire Quatennens : «Une gifle n'est pas égale à un homme qui bat sa femme tous les jours», assure Bompard (lefigaro.fr)
Sérieux, ils auraient juste à se taire ou dire qu'ils soutiennent la victime et laisse la justice tranchée mais non, ils préfèrent tous se cramer les uns après les autres, c'est ahurissant
Citation :
Publié par Aloïsius
Petite remarque : si vous avez aimé la valse hésitation des politiques de gauche dans l'affaire Quatennens, attendez un peu le moment, statistiquement inévitable, où on apprendra qu'une femme politique a déconstruit son conjoint de manière un peu trop littérale.
Car là, ce sera du rock acrobatique.
Il est de toutes façons déja curieux que l'insistance mise sur le fait qu'il n'est pas bien de gifler des femmes soit accepté par autant de monde. Genre taper les hommes c'est ok.
Citation :
Publié par Touful Khan
Il est de toutes façons déja curieux que l'insistance mise sur le fait qu'il n'est pas bien de gifler des femmes soit accepté par autant de monde. Genre taper les hommes c'est ok.
Ben oui?
Il y a un tweet il y a quelque pages où Francoise Castex admet dans l’indifférence la plus général qu'elle a giflée et plus son ancien conjoins.
Citation :
Publié par Aloïsius
Petite remarque : si vous avez aimé la valse hésitation des politiques de gauche dans l'affaire Quatennens, attendez un peu le moment, statistiquement inévitable, où on apprendra qu'une femme politique a déconstruit son conjoint de manière un peu trop littérale.
Car là, ce sera du rock acrobatique.
Il ne se passera absolument rien.

Pour qu'une situation pareille existe, il faudrait que l'époux s'exprime et que la société l'écoute. Or, depuis la petite enfance les garçons sont soumis à l'injonction " soit un homme " dès lors qu'ils expriment des sentiments s'apparentant à de la vulnérabilité ou de la faiblesse.

Même en supposant qu'il accepte de s'exprimer. La femme politique aura juste à rétorquer qu'il a commis des actes visant à détruire son moral pour que la polémique se retourne contre le conjoint. N'importe quel gestionnaire de crise lui conseillera cette approche aussi abjecte soit elle.

Si la parole des femmes se libère dans les cas des violences conjugales, celle des hommes est encore bridée par la société et l'image qu'un homme doit renvoyer. Je doute que cela change un jour.
On en revient toujours au même problème, quel que soit le sujet au final :
"Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres".

A entendre les féministes, les femmes veulent plus de droits que les hommes, ce qui me dérange fortement, en tant que pauvre personne rationnelle entourée de gens qui ne le sont pas.
Habituellement je suis assez en accord avec ces préoccupations, particulièrement concernant les violences faites aux hommes qui sont la plupart du temps tournées en ridicule, ou invisibilisées au motif que les femmes en subissent plus, et qu'elles sont plus graves. Ce qui est vrai mais ne devrait pas servir d'excuse à la violence faite aux hommes.

Par contre en politique, le fait est qu'on passe vachement moins de choses aux femmes qu'aux hommes. Et quand on y regarde de près le nombre de femmes politiques qui sautent pour des faits de harcèlement sur leurs subordonnés sont plus nombreuses et plus rapide à sauter que leurs homologues masculins.

Alors peut être que la gifle de Françoise Castex est passée sous le radar, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il y a deux poids deux mesures dans ce domaine.
Citation :
Publié par Cpasmoi
Habituellement je suis assez en accord avec ces préoccupations, particulièrement concernant les violences faites aux hommes qui sont la plupart du temps tournées en ridicule, ou invisibilisées au motif que les femmes en subissent plus, et qu'elles sont plus graves. Ce qui est vrai mais ne devrait pas servir d'excuse à la violence faite aux hommes.

Par contre en politique, le fait est qu'on passe vachement moins de choses aux femmes qu'aux hommes. Et quand on y regarde de près le nombre de femmes politiques qui sautent pour des faits de harcèlement sur leurs subordonnés sont plus nombreuses et plus rapide à sauter que leurs homologues masculins.

Alors peut être que la gifle de Françoise Castex est passée sous le radar, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il y a deux poids deux mesures dans ce domaine.
Je ne pense pas que la cause soit à ce niveau-là : si les femmes sont éjectées beaucoup plus rapidement que les hommes lors d'une affaire morale/éthique, c'est surtout parce qu'elles ne bénéficient pas (pour la plupart) des mêmes soutiens que leurs homologues masculins.

D'ailleurs tu as un contre-exemple me vient en tête spontanément : Laetitia Avia. Elle a quand même reconnu (devant la police) avoir mordu un chauffeur de taxi en 2017 -> elle est aujourd'hui vice-présidente du bureau exécutif LREM.

Donc non le petit monde politique ne fait pas de cas du sexe ou même de l'origine ethnique des accusés. Ce qui compte, ce sont les liens qu'ils entretiennent avec le reste de leur caste et qui c'est ce qui décidera en premier lieu de leur sort.

Et c'est à mon sens un des principaux dysfonctionnements de notre démocratie.
Citation :
Publié par znog
Mordre un chauffeur de taxi ce n'est pas gentil, mais depuis quand c'est du harcèlement ?
C'est une agression, c'est passible de prison.
Y'a pas "juste" le harcélement qui doit être sancitonné politiquement.
Citation :
Publié par znog
Mordre un chauffeur de taxi ce n'est pas gentil, mais depuis quand c'est du harcèlement ?
Elle a fait un tout petit plus que ça vu que y'a pas moins de 5 de ses collaborateurs qui l'ont accusé de harcèlement moral.
Laetitia Avia accusée de harcèlement moral : l'ex-députée LREM sera jugée en mai 2023 - ladepeche.fr

Ca l'empêche pas de profiter d'un joli placard doré offert par LREM.
Citation :
Publié par znog
Mordre un chauffeur de taxi ce n'est pas gentil, mais depuis quand c'est du harcèlement ?
Elle a une plainte pour au harcèlement au cul et sera jugé courant 2023.

En politique, la gravité d'une action ne détermine jamais si une personne saute ou non.
Vu comment LFI tente de sauver le camarade Quatannes, je me dis qu'il y avait largement de quoi le faire en suivant la règle de base, ne jamais rien avouer.
Qu"il avoue ou pas n'aurait pas changé grand chose à l'attitude de LFI.

Admettons qu'il ait gardé le silence, les mêmes cadres du parti auraient dénoncé une campagne de calomnie de la part des médias en tout genre, jusqu'a confirmation de la procédure, et le même embarras et incapacité à répondre.
Mélenchon aurait juste été moins cynique en apparence.
C'est fascinant l'insistance de Mélenchon a continuer à s'enfoncer.

Comme le coq, il a les pieds dans le fumier et il aime ça.
https://www.europe1.fr/politique/on-...ennens-4136501

Donc faute excusée est a moitié pardonnée, et la victime de la baffe n'en est pas une puisqu'elle ne s'est pas posée comme telle.
Et pour conclure, c'est un complot de Macron pour passer ses réformes en douce.

Et bien entendu, hors de question que Quatennes démissionne de quoi que ce soit, sa mise en retrait "de rien du tout" est largement suffisante.

Finalement, LFI est un parti comme les autres.
Citation :
Publié par znog
Mordre un chauffeur de taxi ce n'est pas gentil, mais depuis quand c'est du harcèlement ?
Si regarder une fois peut-être du harcèlement, mordre une fois aussi je suppose ?

Citation :
C'est fascinant l'insistance de Mélenchon a continuer à s'enfoncer.
[ ... ]

D'après France Info ce matin, de plus, la fameuse baffe a été donnée il y a un an. Sa femme n'en parle maintenant que parce qu'elle est en procédure de divorce. C'est un cas d'école d'instrumentalisation, pour le coup.

Dernière modification par TabouJr ; 25/09/2022 à 14h46.
Citation :
Publié par Touful Khan
C'est un cas d'école d'instrumentalisation, pour le coup.
C'est surtout un cas d'école de violences intra-familiales. Que ça sorte à l'occasion d'un divorce conflictuel n'étonne que ceux qui veulent minimiser les violences intra-familiales quand elles sont le fait de leur bord politique et que ça coince aux entournures par rapport aux discours moralisateurs usuels.

C'est une drôle d'idée de la justice que de considérer que la société doit ignorer un délit au prétexte que celui qui l'a commis s'en est excusé. La loi prévoit une médiation pénale pour ce genre de situations, mais sauf à ce que ma recherche sur legifrance ait dramatiquement échoué, il n'est jamais question d'excuse.
Je n'ai jamais tenu le discours que tu essaies de me faire tenir, c'est tout de même profondément malhonnête comme procédé.
Je remarque par contre que comme par magie une gifle se transforme en violences intrafamiliales pour tenter de donner une tournure différente aux évènements. Même si j'aimerais bien que LFI disparaisse dans un trou noir, je suis assez d'accord pour dire qu'une baffe, c'est pas non plus la fin du monde et que si c'est mieux de l'éviter, la monter en épingle pour en faire une affaire d'état est totalement ridicule et déplacé. Et je l'affirme sans être le moins du monde géné aux entournures. L'indignation perpétuelle de pseudos-fragiles à but lucratif c'est bon on a compris.

En dessous: c'est le pluriel en opposition à "une" que j'ai mis en italique... Je vais te laisser le bénéfice du doute et mettre en gras si c'était pas assez lisible.

Dernière modification par Touful Khan ; 25/09/2022 à 15h51.
Une gifle est une violence intra-familiale. C'est pas comme magie tant quand ça tombe sur LFI. Ca rentre tout à fait dans la définition :

Citation :
Les violences conjugales peuvent correspondre à des violences
  • psychologiques (harcèlement moral, insultes, menaces)
  • physiques (coups et blessures)
  • sexuelles (viol, attouchements)
  • ou économiques (privation de ressources financières et maintien dans la dépendance).
Citation :
Publié par Aedean
Une gifle est une violence intra-familiale. C'est pas comme magie tant quand ça tombe sur LFI. Ca rentre tout à fait dans la définition :
Non mais je pense que certains essayent de dire à juste titre qu'il est bon de conserver la classification tripartite des infractions pour se faire une réelle idée de ce dont on parle.

Là nous parlons d'un délit (eu égard à la qualité de conjoint et un délit ce n'est pas rien pour rappel) et effectivement nous ne parlons pas d'un crime (tel que le viol).
Citation :
Publié par Touful Khan
En dessous: c'est le pluriel en opposition à "une" que j'ai mis en italique... Je vais te laisser le bénéfice du doute et mettre en gras si c'était pas assez lisible.
Si le délit était chronique plutôt que ponctuel, la médiation pénale ne serait pas envisageable. Ton interprétation ubuesque pour ridiculiser tes contradicteurs plutôt que d'argumenter est tellement désespérée que tu ne sais même plus troller. Je vais donc essayer d'être plus claire puisqu'il semble que tu n'aies que la mauvaise foi pour essayer d'excuser les maladresses rhétoriques d'un chef politique que tu défends en dépit du bon sens.

En cas de violence intra-familiale légère et ponctuelle, lorsque la victime et l'auteur sont connus et que l'auteur des faits les reconnaît, la résolution pénale la plus légère est la médiation pénale, excuses ou pas. Et dans cette situation, c'est une solution qui semble plus appropriée qu'une clémence d'exception pour satisfaire l'agenda politique des insoumis.

Les figures des insoumis sont aussi soumises à la législation, et la législation ne tient pas compte des excuses.
Citation :
Publié par TabouJr
puisqu'il semble que tu n'aies que la mauvaise foi pour essayer d'excuser les maladresses rhétoriques d'un chef politique que tu défends
Donc en gros t'as rien compris à mon positionnement politique, ok.
J'étais resté sur BFM TV, qui mentionnait au moins quatre faits dénoncés.

n°1 Le 29 août, alors qu’elle lui annonçait son intention de vouloir divorcer, Céline Quatennens a été la cible d’un accès de violences de la part de son époux.

Et le 7 septembre, lors du dépôt de sa main courante au commissariat qui dispose d’un groupe dédié à la lutte contre les violences conjugales, elle a également évoqué d’autres faits précis impliquant l’élu du Nord,

n°2 : notamment un épisode survenu le 2 septembre, soit cinq jours plus tôt.

n°3 et 4 (au moins) : Ainsi que d’autres événements antérieurs.


@Touful_Khan Tu as évoqué, plus haut, une information de France info qu'il n'y aurait eu qu'un fait, une gifle, et il y a un an ?
Peux-tu la sourcer ?
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