#449857 |
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[POGNAX] [Police] Problématiques contemporaines
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Attel Malagate |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Le flic a moins d'une seconde pour prendre sa décision. Là, je rejoins |
08/09/2022, 09h38 |
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#449857 |
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Citation :
Je crois qu'en France vous n'avez pas encore eu de passant ayant pris une balle perdue mais nous on en a eu et oui, je préfère qu'un type s'échappe plutôt qu'un passant se prenne une balle. |
08/09/2022, 12h44 |
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Zangdar MortPartout |
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J’avoue ne pas comprendre non plus, ayant le même raisonnement.
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08/09/2022, 13h01 |
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#258144
Invité
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08/09/2022, 13h02 |
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#258144 |
#17574
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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08/09/2022, 13h42 |
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#17574 |
Alpha & Oméga
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[ ... ]
Dernière modification par TabouJr ; 08/09/2022 à 16h12. |
08/09/2022, 14h04 |
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#17574
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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08/09/2022, 22h58 |
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#17574 |
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La multiplication des « refus d’obtempérer » : une réalité aux causes diverses
Quelques éléments, assez intéressants je crois, sur les refus d'obtempérer :
(Le Monde, débats) La multiplication des « refus d’obtempérer », une réalité aux causes diverses Deux morts en 24 heures, après des « refus d’obtempérer » et 9 depuis le début de l’année : la question est dans le débat politique et sécuritaire, mais avec manque de nuance : « ensauvagement de la société » pour les uns, « violences policières systémiques », il s'attache peu aux causes du phénomène. En 2020, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière rapportait, une hausse de 16,5% des refus d’obtempérer, sur un an, avec 26 589 cas recensés. En une décennie, de 2010 à 2019, elle est de plus de 49%, et portée à 80% pour les cas les plus graves (avec « risque de mort et de blessure ») Les syndicats de policiers l'expliquent par une « haine antiflic » quasi généralisée, mais l'on ne peut éviter d'établir de lien avec :
Les policiers n'usent de leur arme que dans 1,1% de ces cas et, dans la quasi-totalité, confrontés à un danger. Cependant, l’adoption de la loi de janvier 2017 - un texte lu hâtivement, rédigé et adopté dans l’urgence -, semble avoir enraciné parmi les gendarmes et policiers l’idée fausse que dans certains cas, il serait permis d’ouvrir le feu sur n’importe quel véhicule refusant de se soumettre à un contrôle, et faisant courir un risque à autrui. Ainsi, les « tirs sur véhicule en mouvement » ont cru à 202 - quand ils étaient à 119 les cinq années précédentes - pour la police nationale, l'année de sa mise en vigueur, pour redescendre à 157 cas en 2021 qui reste bien supérieur à avant 2017. Pourtant, cette loi de circonstance modifie peu les conditions ils peuvent user de leur arme. Quelle que soit la nature du danger, la double condition de « stricte proportionnalité » et d’« absolue nécessité » (que certains syndicats de policiers voudraient abolir au profit d’un principe de « légitime défense préventive », mais dont les contours mal définis, risqueraient de causer davantage de confusion), demeure. |
09/09/2022, 06h22 |
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Caniveau Royal |
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Alpha & Oméga
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Plusieurs points sur cet article :
- sortir les chiffres de 2020, sauf si on a les dates détaillées (je ne suis pas abonné au Monde), est une fausse bonne idée. Les refus d’obtempérer ont explosé lors des confinements, notamment le premier, plus dur. Il faudrait donc comparer 2018, 2019 et 2021 en sautant 2020, qui pourrait être une année anormale. Pour l’usage des armes : - la loi de 2017 correspond à l’article 435-1 du code de la sécurité intérieure (https://www.legifrance.gouv.fr/codes...I000034107970/ ). Elle était effectivement de circonstance mais avait pour objectif d’harmoniser les cas d’usage des armes des policiers et des gendarmes. Les policiers avaient la légitime défense, les gendarmes aussi, mais également d’autres cas prévus par le code de la défense. Par ailleurs, on avait un vide concernant les périples meurtriers tels que ceux du 13 novembre. Le 5° y a remédié. Vu comme c’est écrit dans la loi et rabâché en instruction tir, je suis étonné d’une si mauvaise interprétation de la loi en matière d’UDA vers les véhicules (voir 4°). - le principe de l’absolue nécessité de l’article 2 de la CEDH vient s’ajouter aux prescriptions du droit national. |
11/09/2022, 18h14 |
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Les mères du Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne) se mobilisent contre les bagarres de jeunes
(Le Monde) Les mères du Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne) se mobilisent contre les bagarres de jeunes
[comme le texte est long, je vais essayer de lui mettre des sous-titres et des numéros de parties. C'est expérimental. Mais je pense que ça permettra de mieux l'étudier] 1. Les faits dénoncés au préfet (et avant au président) de département : des violences récurrentes, qui s'aggravent Une vidéo circule sur les réseaux sociaux où une dizaine de jeunes en gare de Savigny-le-Temple sortent un adolescent du RER D, le traînent par terre sur le quai en le rouant de coups de pied au visage. Ces violences entre bandes de mineurs se multipliant, des mères du Mée ont décidé de se mobiliser pour alerter les pouvoirs publics sur la situation. Samedi 10 septembre, une quinzaine de parents ont manifesté devant la gare du Mée-sur-Seine. Le vendredi suivant, envoyé un courrier au préfet de Seine-et-Marne pour assurer la sécurité de leurs enfants. Elles avaient déjà lancé un appel au président du département en 2021, dans un courrier resté sans réponse, en y listant de graves incidents survenus quasiment chaque mois, entre décembre 2020 et août 2021, se terminant régulièrement par des traumatismes crâniens et des hospitalisations. Le tout pour des motifs assez obscurs, qui ne semblent pas liés au trafic de stupéfiants, mais plutôt à « un mauvais héritage de quartiers qui subsiste. Les enfants ont gardé cet instinct de solidarité entre eux et ont basculé dans l’ultraviolence ». 2. Les Réseaux Sociaux colportent, alertent, glorifient les rixes Ismaïl, 13 ans, ne saurait donner les raisons de ces rixes. « Il y a des conflits entre les villes, c’est comme ça ». Il constate les nombreux messages de menaces sur les réseaux sociaux ou les appels au rassemblement. Souvent, des alertes sont lancées : « Des mecs d’autres villes arrivent en camion, restez chez vous. » Mais ce qui circule le plus sont les vidéos de rixes, partagées comme des trophées par les vainqueurs. Ces violences, excitées par les réseaux sociaux, se cristallisent autour des gares du RER D de Melun, Le Mée, Savigny-le-Temple, Combs-la-Ville. 3. Les jeunes prennent les transports en commun en bandes De peur de faire une mauvaise rencontre et de se faire dépouiller, les enfants prennent le plus possible les transports en bandes, parfois armés de marteaux, barres de fer ou couteaux. « À la base, c’est un système de défense pour se protéger, qui va créer une énorme tension quand ils rencontrent une bande rivale », Alors, il arrive que la situation dégénère sur le quai même, l’alarme du train étant tirée par les jeunes pour immobiliser le RER, et ainsi éviter toute fuite. 4. Certains effrayés, se déscolarisent ou sont déscolarisés par leurs parents Cette situation a entraîné la déscolarisation d’une trentaine de mineurs du Mée-sur-Seine, effrayés d’avoir à emprunter le RER pour se rendre au lycée professionnel. « Après la dernière rixe, mon fils a compris qu’il valait mieux qu’il ne sorte pas trop, raconte Cécile, qui avait retiré son enfant de l’école et lui a interdit de fréquenter le Carré Sénart, un centre commercial plus au nord, où se regroupent les jeunes. Mais cela commençait à lui peser et je ne vais pas le séquestrer non plus. » Son fils a donc repris les cours. Mais sa mère s’est arrangée avec l’école pour le déposer et le récupérer en voiture. Même chose pour les entraînements au club de football : « On s’arrange entre parents pour que nos enfants ne prennent le RER sous aucun prétexte, ou alors jamais seuls », glisse une autre maman. Mais tous les parents ne sont pas véhiculés. Alors, certains enfants du Mée font un long détour en bus pour éviter le RER D. D’autres choisissent leur orientation au lycée en fonction de la situation géographique de l’établissement, quitte à prioriser leur sécurité avant leur choix d’études. 5. Même les rencontres, même les médiateurs, n'ont pas tant d'impact Sur place, les associations et les institutions semblent dépassées par la situation. De son côté, la mairie du Mée assure avoir mis en place des groupes de parole animés par le service jeunesse, pour permettre aux adolescents de s’exprimer sur leurs difficultés et leurs attentes. « En collaboration avec la préfecture et les autres communes, des séjours de rupture, mêlant des jeunes de différentes villes pour qu’ils apprennent à se connaître, ont été organisés, ainsi que des rencontres de football », rappelle le maire de la ville, Franck Vernin. Mais les sont mitigés : en juillet 2021, une rencontre de football entre des jeunes du Mée et de Savigny avait fini en bagarre. Les mères, elles, réclament une navette pour transporter leurs enfants et davantage de surveillance et de médiateurs dans les gares du RER. Manque de moyens et d’efficacité, répond la mairie. « Il y a eu des médiateurs au Mée et ça n’a pas fonctionné, justement parce que ça entretenait le communautarisme, soutient Franck Vernin. Et, à Savigny, il y a des médiateurs : la situation n’est pas meilleure. » 6. Problème du mutisme Le problème est d’autant plus complexe que les pouvoirs publics se heurtent au mutisme des jeunes impliqués. C’est un code : on préfère se faire taper et se venger ensuite que de dénoncer les agresseurs à la police. Les faits sont donc rarement suivis de plaintes. Ce qui inquiète d’autant plus Anne-Laure : « Au bout d’un moment, ces enfants vont rendre des parents meurtriers. Tout le monde n’a pas le même sang-froid quand on s’attaque à son gamin. » |
19/09/2022, 09h05 |
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Caniveau Royal |
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#31092
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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19/09/2022, 09h31 |
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#31092 |
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Annonce du Budget 2023
Le Ministère de l'Intérieur profite de 1,05 milliard d’euros supplémentaires par le projet de loi de finances pour un budget (de 15,77 milliards d’euros).
56,6% de ces crédits iront pour la modernisation et le recrutement de la police nationale, dont 39,2% pour la gendarmerie
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26/09/2022, 13h14 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
C'est bien de vouloir augmenter les moyens mais peut-être faut-il aussi mieux les employer. |
26/09/2022, 13h41 |
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