[wiki] Agriculture et alimentation en France et dans le monde

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Publié par Jenmir
Peu de personne en parle en France mais les Pays-bas se retrouve paralysé par ses agriculteurs qui bloquent grand axes routier, aéroport, dépôts divers & variés.

En cause ? Ils sont en colère contre le projet du gouvernement de réduire drastiquement le cheptel néerlandais afin de lutter contre les émissions d’ammoniaque et d’oxydes d’azote.

Ils commencent d'ailleurs à être rejoint par certains agriculteurs Allemand à la frontière en soutiens.

Le problème c'est que le pays est bords de pénuries générale, il n'y a plus rien dans les étals des supermarchés.


Et la Police à énormément de mal à déloger les blocus.
Au moins le gouvernement des Pays-Bas a décidé de faire quelque chose, en espérant qu'il ne finissent pas par reculer.
Pas comme chez nous où on est condamné depuis des décennies pour les problèmes de nitrates/phosphates qui polluent les cours d'eau et provoquent de jolies marées vertes, mais où on ne fait rien, voire on autorise les extensions dans les zones déjà les plus à problèmes.
Je suppose que les néerlandais ont aussi laissé trainer le truc depuis des années, ça m'étonnerait que le cheptel ait brusquement été multiplié par 10 faisant apparaitre un problème jusqu'ici inconnu, mais au moins ils s'y attaquent.
Mieux vaut tard que jamais.
Vous avez peut-être entendu parler de ça :
Le lien entre consommation de nitrites dans la charcuterie et cancer confirmé par les autorités sanitaires


Un peu de lecture avant de paniquer et d'arrêter toute consommation de charcuterie. Que dit l'ANSES donc ?
https://www.anses.fr/fr/content/r%C3...99alimentation

Je vous mets en rouge quelques passages :
Citation :
Réduire l’exposition aux nitrites et aux nitrates dans l’alimentation

Notre alimentation nous expose quotidiennement aux nitrites et aux nitrates. Au regard des connaissances actuelles de leurs effets sur la santé humaine, l’Anses préconise de réduire l’exposition de la population à ces substances par des mesures volontaristes en limitant l’exposition par voie alimentaire. Pour ce faire, l’Anses a identifié plusieurs leviers, en particulier la réduction de l’utilisation d’additifs nitrités dans les charcuteries, qui doit se faire de façon maîtrisée pour éviter l’augmentation de toxi-infections alimentaires.

Une pluralité de sources d’exposition

Les nitrates et les nitrites sont présents dans notre alimentation du fait :
  • de la présence naturelle des nitrates dans les sols (cycle de l’azote), dont la concentration peut être renforcée par des activités agricoles, et dans les ressources en eaux ;
  • de leur utilisation en tant qu’additifs alimentaires (E249, E250, E251, E252) pour leurs propriétés antimicrobiennes dans la charcuterie et les viandes transformées principalement ;
  • de leur accumulation dans les végétaux.
Environ deux tiers de l’exposition alimentaire aux nitrates provient de la consommation de produits végétaux, en particulier de légumes feuilles comme les épinards ou la laitue, et un quart est associé à l’eau de boisson. Moins de 4 % de l’exposition alimentaire aux nitrates est due à leur utilisation en tant qu’additifs alimentaires dans la charcuterie.
Concernant les nitrites, plus de la moitié de l’exposition provient de la consommation de charcuterie du fait des additifs nitrités utilisés pour leur préparation.

Association entre cancer colorectal et exposition aux nitrites et nitrates
Les nitrites et les nitrates ingérés via les aliments et l’eau sont connus pour engendrer la formation de composés nitrosés, dont certains sont cancérogènes et génotoxiques pour l’être humain.
L’Anses a analysé les publications scientifiques en cancérologie parues depuis les travaux de référence de l’Efsa (2017) et du CIRC (2018). Elle confirme l’existence d’une association entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrites et/ou aux nitrates, qu’ils soient ingérés par la consommation de viande transformée, ou via la consommation d’eau de boisson. Plus l’exposition à ces composés est élevée, plus le risque de cancer colorectal l’est également dans la population.
D’autres risques de cancers sont suspectés mais les données disponibles ne permettent pas, à ce jour, de conclure à l’existence d’un lien de causalité. L’Agence recommande de poursuivre les recherches dans ce domaine afin de confirmer ou d’infirmer ces relations.

Niveaux d’expositions, valeurs de référence et leviers d’action

En France, toutes sources d’exposition confondues, près de 99 % de la population ne dépasse pas les doses journalières admissibles (DJA) établies par l’Efsa et jugées pertinentes à ce jour pour les nitrates d’une part et les nitrites d’autre part. Pour prendre en compte les risques liés à la co-exposition, l’Anses a utilisé une démarche dite MOE (évaluation des marges d’exposition). Cette démarche conduit à des résultats analogues à l’analyse par les DJA pour une large majorité de la population. Pour autant, l’Agence recommande de mener une réflexion pour établir une valeur toxicologique de référence globale incluant nitrates et nitrites compte-tenu de leur transformation en composés nitrosés.
Alors que les limites d’expositions sont majoritairement respectées, les expositions sont néanmoins associées à la formation de composés augmentant la probabilité de cancers. C’est pourquoi l’Agence considère que l’ajout intentionnel des nitrites et des nitrates dans l’alimentation doit se faire dans une approche « aussi bas que raisonnablement possible ». Des leviers existent pour la mettre en œuvre.

Réduire les additifs dans les charcuteries : à chaque type de produit sa solution
Dans les charcuteries, l’ajout de nitrates et de nitrites vise notamment à limiter le développement des bactéries à l’origine de maladies comme la salmonellose, la listeriose ou le botulisme. Selon l’Agence, la réduction de leur utilisation aussi bas que raisonnablement possible peut être envisagée à la condition impérative de prendre des mesures pour maîtriser le risque de contamination par ces bactéries par d’autres moyens. Ces mesures devront être adaptées à chaque catégorie de produits. Par exemple, pour le jambon cuit, la réduction des nitrites pourrait s’accompagner du raccourcissement de la date limite de consommation. Pour le jambon sec, cela supposerait un contrôle strict du taux de sel et de la température au cours des étapes de salage, de repos et d’affinage du produit.

Les extraits végétaux apportent aussi des nitrates et nitrites
Certains fabricants utilisent des extraits végétaux ou des bouillons de légumes comme substituts aux additifs nitrités. Cela ne constitue pas une réelle alternative dans la mesure où ils contiennent naturellement des nitrates qui, sous l’effet de bactéries, sont convertis en nitrites. Ces produits sans nitrites ajoutés ne permettent donc pas une diminution réelle de l’exposition du consommateur aux nitrites.
Maîtriser la teneur en nitrates dans l’eau et les sols

Au-delà de la présence naturelle des nitrates dans l’environnement, certaines activités humaines contribuent à renforcer leur concentration dans les ressources en eau ou les sols.
Pour réduire l’exposition aux nitrates par le biais de l’eau de boisson, mais aussi par la consommation de végétaux, l’Agence souligne l’importance de poursuivre l’optimisation de certaines pratiques, comme l’épandage de fertilisants et d’effluents d’élevage, en les ajustant au mieux aux besoins des cultures. Cette réduction concerne en particulier les unités de distribution des eaux pour lesquelles des dépassements de la limite de qualité pour les nitrates ont été observés. Un avis spécifique sur ce sujet sera rendu prochainement par l’Agence.

Consommer moins de 150 grammes de charcuterie par semaine

Pour limiter leur exposition aux nitrates et nitrites, l’Anses rappelle également aux consommateurs de :
  • limiter leur consommation de charcuterie à 150 grammes par semaine ;
  • avoir une alimentation variée et équilibrée, avec au moins cinq portions de fruits et légumes par jour d’origine différente.
Vous pouvez donc vous faire une planche de charcuterie sans l'associer à un futur cancer (du moins en Europe où les doses de nitrites sont limitées à 150mg/kg et en particulier en France où le seuil est encore + bas à 120mg/kg et va être réduit à 90mg/kg).
C'est un peu comme les fast food, le nutri score ou que sais je, beaucoup de gens l'interpretent (mauvaise fois, incomprehension...) comme un "on veut nous interdire..." alors qu'il faut le comprendre comme un "faites gaffe a ce que vous mangez et si c'est mal noté/pas recommandé, ne vous nourrissez pas exclusivement des tels produits pour preserver votre santé". Mais bon, les gens (les RS?) n'acceptent meme plus qu'on puisse juste dire/mentionner "si vous abusez de ceci, ca peut vous nuire".
Les produites qu'on ne veut pas que les gens consomment/utilisent parce qu'ils presentent un risque majeur (ie : meme occasionnellement, c'est dangereux), on leur met pas juste un "E" sur l'emballage ou une recommandation de l'ANSES, on les retire de la circulation et/ou on les distribue sous controle.
Une des cultures les plus blindées de poison, c'est la vigne.
Il y a pourtant moyen d'en utiliser moins :
https://edition.cnn.com/travel/artic...ntl/index.html
Un vigneron sud-africain s'est inspiré des armées de canard d'Asie du sud-est, adaptant de la même manière les palmipède au travail dans les vignes. Ils bouffent les pucerons, les vers, les limaces et fertilisent le sol.

Quelque chose me dit qu'on doit pouvoir adapter la méthode en France, pas seulement pour la vigne.
Citation :
Publié par Aloïsius
Une des cultures les plus blindées de poison, c'est la vigne.
Il y a pourtant moyen d'en utiliser moins :
https://edition.cnn.com/travel/artic...ntl/index.html
Un vigneron sud-africain s'est inspiré des armées de canard d'Asie du sud-est, adaptant de la même manière les palmipède au travail dans les vignes. Ils bouffent les pucerons, les vers, les limaces et fertilisent le sol.

Quelque chose me dit qu'on doit pouvoir adapter la méthode en France, pas seulement pour la vigne.
Y'a un youtubeur célèbre (Damien Dekartz) sur la permaculture qui utilise des canards de race indienne (oublié laquelle) dans son jardin potager, pour les mêmes raisons (exterminer les limaces, fertiliser le sol etc).

Perso j'ai une vigne de plusieurs dizaines de mètres de long, 0 engrais 0 pesticides, 0 arrosage (mais de l'entretien quand même) bah cette année je sens qu'elle va bien donner. C'est increvable ces plantes là quand tu les laisses tranquille.
Un des problemes de la vigne, c'est qu'on a plus ou moins interdit les plupart des varietes d'origines a cause du phylloxera (un insecte) qui a ravagé nos vignes a la fin du XIXeme (il me semble que c'est a cette epoque la). On a prit que des vignes americaines resistantes (le phylloxera venant de la bas), sauf que la vigne resiste moins a tout un tas de maladie bien europeenne... => plus de traitements.

Du coup dans un jardin, le fait qu'une vigne se developpe sans soucis, c'est du a plusieurs facteurs :
-ca peut etre une variete ancienne plus resistante aux maladies (mais qui crevera direct si le phylloxera ne lui lache pas la grappe n_n)
-ca peut etre du au fait de l'attention plus particuliere qu'on prete a un pied plutot qu'a 10 000, et le fait qu'on le taille moins etc
-ca peut aussi etre du au simple fait que moins de plants d'une meme plante au meme endroit induit une pression moins forte des maladies et ravageurs. Et c'est un des principes de la permaculture, melanger les plantes melange les odeurs et brouille les pistes pour les insectes qui detectent moins leurs potentielles cibles (et c'est pour ca que des plantes odorantes comme la tanaisie sont sympa a planter ici ou la dans un jardin). Un bon ex est le doryphore pour la pomme de terre/aubergine. J'habite au milieu des bois avec qq m² de pomme de terre, j'ai rien. Si demain je faisais 1 ha de pomme de terre, je pense que les doryphores finirait par trouver mon champ. Et je suis pas certain que beaucoup de jardinier soient embeté par les doryphores sur les aubergines. J'ai travaillé dans des exploitation avec bcp de pomme de terre donc plein de doryphore, bah les aubergines, meme a plusieurs centaines de metre en etaient aussi envahi.
Et du coup, meme en bio, quand les surfaces commencent a etre consequentes, tu passes un traitement de temps en temps meme sur tes aubergines quand passer les tuer a la main ne suffit plus :/
Citation :
Publié par Don Patricio
Y'a un youtubeur célèbre (Damien Dekartz) sur la permaculture qui utilise des canards de race indienne (oublié laquelle) dans son jardin potager, pour les mêmes raisons (exterminer les limaces, fertiliser le sol etc).

Perso j'ai une vigne de plusieurs dizaines de mètres de long, 0 engrais 0 pesticides, 0 arrosage (mais de l'entretien quand même) bah cette année je sens qu'elle va bien donner. C'est increvable ces plantes là quand tu les laisses tranquille.
Les canards coureurs Indien pour Damien Dekarz. Il leur interdit certaines parcelles quand même sinon ils bouloteraient tout.
Citation :
Publié par Jean Sébastien Gwak
Les canards coureurs Indien pour Damien Dekarz. Il leur interdit certaines parcelles quand même sinon ils bouloteraient tout.
Il me semble que l'interet du coureur indien, c'est surtout qu'il est moins destructeur que les autres pour les cultures (il ne gratte pas, mange moins les legumes...), du coup faut quand meme faire attention n_n Mais dans l'absolu tous les canards mangent limaces et escargots. et du coup, de plus en plus d'eleveur (pour toutes les volailles en fait, et ca existe meme en bovin/ovin), developpent de plus en plus l'association verger+volailles. De l'ombre pour les animaux, de la fertilisation et entretien (insectes) pour les arbres, c'est tout benef.
Encore une association naturelle et logique oubliée pour le dogme de la monoculture (vegetale ou animale) qui met en exergue des problemes qu'on a trop eu tendance a regler par l'ajout de produits chimiques plutot que par la reflexion et l'observation du fonctionnement des ecosystemes...
Et peut etre (j'en sais rien du tout si les volailles le bouffe, donc c'est peut etre une connerie pour cet ex) qu'en introduisant mass poules/canards dans les vignes, on aurait pu continuer a cultiver nos vignes resistances aux maladies locales sans crainte du phyloxera ce qui nonus a obligé a introduire des vignes des US.
Bref, vive les jardins, les melanges, les arbres et les variétés locales si possible
Citation :
Publié par Jenmir
Les images satellites n’augurent rien de bon pour la récolte mondiale de blé… sauf en Russie et en Chine.

https://fr.businessam.be/images-sate...PBPRphYjTi8bEI

Encore une fois ça va secouer l’année prochaine.
Il semblerait qu'en France, ça ne passe pas si mal que ça : https://www.la-croix.com/Economie/En...-17-1201225242

A voir les chiffres finaux, mais pour l'instant on s'en sort bien malgré une légère perte de rendement de l'ordre de 3% sur la moyenne des 10 dernières années pour le mois de juillet.
La production industriel d'engrais chimique est en train de s'effondrer en Europe, ce qui ne sera pas sans conséquence sur le secteur agricole. Cette carte est ré-actualisée régulièrement avec toujours + d'arrêts.

71087-1661507122-2606.png

Je pense que cela devrait être considéré, à minima, comme une alerte pour nos gouvernements. La dépendance aux engrais (et donc aux énergies fossiles qui permettent sa production) rend notre modèle agricole vulnérable.



Citation :
Publié par Jean Sébastien Gwak
Il semblerait qu'en France, ça ne passe pas si mal que ça : https://www.la-croix.com/Economie/En...-17-1201225242

A voir les chiffres finaux, mais pour l'instant on s'en sort bien malgré une légère perte de rendement de l'ordre de 3% sur la moyenne des 10 dernières années pour le mois de juillet.
Oui j'ai lu que le blé c'est OK en France cette année.
Le maïs moins OK.

Dernière modification par -Black-Shadow- ; 26/08/2022 à 12h02.
Citation :
Publié par -Black-Shadow-
Oui j'ai lu que le blé c'est OK en France cette année.
Le maïs moins OK.
Vu la sécheresse qu'il y a eu et le besoin en eau du maïs, c'est pas étonnant. La plupart des champs de maïs autour de chez moi ont totalement cramé.

Va surtout falloir très sérieusement à réfléchir à se passer du maïs pour quelque chose de plus résilient, comme la silphie.

https://france3-regions.francetvinfo...e-2589924.html
Citation :
Publié par Jean Sébastien Gwak
Vu la sécheresse qu'il y a eu et le besoin en eau du maïs, c'est pas étonnant. La plupart des champs de maïs autour de chez moi ont totalement cramé.

Va surtout falloir très sérieusement à réfléchir à se passer du maïs pour quelque chose de plus résilient, comme la silphie.

https://france3-regions.francetvinfo...e-2589924.html
jamais entendu parler de cette plante.

Par contre ils parlent pas de rendement, parce que c'est bien les alternatives résistantes etc... mais qu'en est il du rendement ?
parce que si pour nourrir 1000 vaches faut 3 fois plus d'hectare que pour du maïs, on va avoir un souci.
Ca a l'air de dépendre des variétés le côté invasif de la silphie. Ca parle de la variété Abica Perfo ici (https://www.pleinchamp.com/actualite...-methanisation) comme plante non invasive (Car pas de stolon). Il faudrait d'autres sources bien sur pour certifié ça.

Concernant le rendement, ça en parle ici : https://www.reussir.fr/lait/la-silph...hez-les-bovins

Il y a des tests en cours pour savoir si c'est réellement valable, on verra ce que ça donne.

Après, comme toujours (En théorie...), il ne faut pas mettre toute ses billes sur une seule plante et favoriser la polyculture.

Comme indiqué dans le second lien par contre, je tempérerais la demande en eau de la silphie :

Citation :
Pourquoi la silphie ferait-elle mieux que le maïs ? « La silphie n’est pas une plante miracle. Elle a besoin d’autant d’eau que le maïs, mais pas aux mêmes moments. Quand elle est destinée à fournir du fourrage, elle peut être récoltée une première fois mi-juin avec un rendement compris entre 5 et 9 t MS/ha. Elle mesure déjà 1,70 m alors que le maïs n’est semé que depuis quelques semaines. » Autre point fort, lorsqu’elle est bien implantée - compter trois ans – son système racinaire profond (2 à 3 m) lui permet de mieux résister à la sécheresse.
Je parlais au-dessus de l’effondrement de notre production industriel d'engrais en Europe, un article sur le sujet :


Citation :
"Le risque de pénurie, si toute l'Europe s'arrête, est réel, il peut y avoir un problème de ressource car on fabrique les engrais l'hiver en prévision du printemps 2023", ajoute M. Broutin. Le patron de l'ONU a rappelé que les engrais et produits agricoles russes étaient exemptés des sanctions et devaient pouvoir librement accéder aux marchés mondiaux "sans entrave", au risque d'une crise alimentaire mondiale en 2023.

https://www.francetvinfo.fr/economie...s_5325847.html


C'est une alerte, une première secousse qui va perturber notre modèle agricole et sa productivité. Il faut au plus vite faire évoluer notre modèle agricole.
Pourrons-nous nous nourrir cet hiver ? Quels impacts a l'agro-alimentaire sur le climat ?
(Nouveau débat proposé)
« la famine frappe à la porte » alerte la Somalie, par la sécheresse qui décime les troupeaux et ravage les cultures,
mais ce n'est pas seulement en Afrique qu'elle frappe : c'est partout, et la Chine voit des provinces exsangues,
le Pakistan inondé, assurera mal sa subsistance prochaine,
et même la France est très affectée, voyant ses récoltes diminuer.

Et si c'est de nourriture que l'on parle, parlons aussi d'eau. Elle se fait plus rare, quand elle n'est pas en inondation.
Et les barrages sont devenus des sources de tension.

Aujourd'hui les politiques de nombreux pays alertent sur l'énergie qu'il faut rationner.
Mais les céréales manquantes ou bloquées par les conflits, tout ce qui aurait dû être récolté, élevé, mais ne le sera pas,
n'est-il pas un danger bien plus menaçant, dans sa capacité à créer de grands conflits ?

L'on accuse aussi certaines cultures, certains élevages, certaines alimentations, certains transports,
de participer au réchauffement climatique, celui-là même qui provoque les dérèglements qui perturbent tout l'agro-alimentaire.
Serions-nous piégés ou existe t-il encore des issues (réalistes) possibles ?
Citation :
la catastrophe annoncée n’aura pas lieu.

Malgré la sécheresse du printemps, la baisse des rendements pour le blé tendre sera limitée à 2 % cette année, selon les estimations de la filière. Les céréaliers français pourront non seulement répondre à la demande nationale, mais aussi exporter.

Des responsables agricoles n’avaient pas hésité à évoquer des pertes de rendement de l’ordre de 20 à 40 % pour les céréales cette année, en raison de la sécheresse précoce du printemps. Finalement, la baisse sera de 2 % pour le blé tendre par rapport à 2021 et de 3 % par rapport à la moyenne des dix dernières années, selon les estimations de l’interprofession des céréales (Intercéréales) et de l’institut technique Arvalis publiées le 1er juillet.
Source

d
u coup pour cette année ça devrait aller, on verra pour l’année prochaine par contre…
Citation :
Publié par Jenmir
Source

d
u coup pour cette année ça devrait aller, on verra pour l’année prochaine par contre…
3% de baisse sur le blé tendre ça ne contredit en rien que pour LES céréales en général la baisse pourrait atteindre 20 à 40%.
Le blé c'est bien gentil mais on ne cultive pas que ça comme céréale.

Ce qui ne veux pas dire qu'au final on aura pas que 5 à 10% de baisse sur les céréales, on ne le saura que l'année prochaine le chiffre réel.
Les annonces catastrophistes des syndicats agricoles on commence à avoir l'habitude.
Citation :
Publié par aziraphale
3% de baisse sur le blé tendre ça ne contredit en rien que pour LES céréales en général la baisse pourrait atteindre 20 à 40%.
Le blé c'est bien gentil mais on ne cultive pas que ça comme céréale.

Ce qui ne veux pas dire qu'au final on aura pas que 5 à 10% de baisse sur les céréales, on ne le saura que l'année prochaine le chiffre réel.
Les annonces catastrophistes des syndicats agricoles on commence à avoir l'habitude.
La Russie a elle un rendement assez conséquent et se fera un plaisir de le revendre aux pays du moyen orient - Afrique.

https://www.terre-net.fr/marche-agri...95-209339.html

Et ce que tu dis pour l’année prochaine, c’est pas pour rien que j’ai mis dans mon poste.

« A voir l’année prochaine ».
Citation :
Publié par Jenmir
La Russie a elle un rendement assez conséquent et se fera un plaisir de le revendre aux pays du moyen orient - Afrique.

https://www.terre-net.fr/marche-agri...95-209339.html

Et ce que tu dis pour l’année prochaine, c’est pas pour rien que j’ai mis dans mon poste.

« A voir l’année prochaine ».
Tu postes un message sur la France, puis quand on te répond tu balances des trucs sur la Russie, ...
A un moment il faut choisir de quoi tu veux parler.

J'ai voulu dire que les résultats réels de production de céréaleS de l'année 2022 on ne les aura que courant 2023, pas aujourd'hui.
Et comme je l'ai écrit blé tendre <> céréales.
Tu ne peux pas dire, comme le laisse entendre l'article, on a une récolte de blé tendre correcte donc c'est bon on a aucun problème de céréales cette année (ou l'année prochaine puisque qu'on vend en décalé).

Effectivement pour l'année prochaine on verra l'année prochaine.
Les prévisions de récoltes pour l'année prochaine c'est aussi fiable que la météo à 6 mois.
Je réponds sur la crainte mondiale de pénurie de céréales. Le post de caniveau faisait référence aux inquiétudes des pays en Afrique par exemple.

D’où la réponse ou en France on va pouvoir exporter et la Russie aussi en grande quantité. Ce qui pourra répondre donc aux inquiètes des pays qui doivent absolument importer les céréales pour leur sécurité alimentaire.

Vu que c’est un problème global tu devinera qu’il est intéressant de regarder en exemple la récolte de blé en France mais aussi la récolte globale en Russie qui sont plutôt bonnes.
Citation :
Publié par Jenmir
Je réponds sur la crainte mondiale de pénurie de céréales. Le post de caniveau faisait référence aux inquiétudes des pays en Afrique par exemple.

D’où la réponse ou en France on va pouvoir exporter et la Russie aussi en grande quantité. Ce qui pourra répondre donc aux inquiètes des pays qui doivent absolument importer les céréales pour leur sécurité alimentaire.

Vu que c’est un problème global tu devinera qu’il est intéressant de regarder en exemple la récolte de blé en France mais aussi la récolte globale en Russie qui sont plutôt bonnes.
Oui, elle est surement très bonne vu que ces derniers mois, ils ont volé des tonnes et des tonnes de céréales en Ukraine. C'est sûr qu'ils vont battre un record cette année...
Citation :
Publié par Associal
Oui, elle est surement très bonne vu que ces derniers mois, ils ont volé des tonnes et des tonnes de céréales en Ukraine. C'est sûr qu'ils vont battre un record cette année...
Ben sans compté les stocks volés à l’Ukraine c’est 89 Mt, record absolu de production.

Et là, c’est un autre sujet la guerre en Ukraine.
France : mieux gérer l'offre et la demande d'eau potable, les réseaux fuyants, le gaspillage
(Le Monde, Tribune) Sécheresse : « Il faut activer des leviers efficaces pour agir à la fois sur l’offre et la demande d’eau potable »
d'Alexandre Mayol et Simon Porcher, Economiste, Professeur en sciences de gestion.

La France fait face à l’une des plus grandes sécheresses et les propositions pour limiter la consommation d’eau se multiplient :
  • Eric Piolle, maire de Grenoble, suggère une tarification progressive qui augmenterait en fonction de la consommation
  • Julien Bayou, député de Paris, propose d’interdire les piscines privées en cas de sécheresses répétées.
Selon l’Observatoire national des services publics de l’eau et de l’assainissement, 20 % de l’eau produite sont perdus chaque année, en raison de fuites sur les réseaux de distribution. C'est 1 milliard de m3 d’eau (consommation annuelle de 18 millions d’habitants).

-> Le réseau d’eau potable date de la première moitié du XXe siècle. Certains sont devenus vétustes, surtout dans les zones rurales. Il est urgent :
  • non seulement de réduire les fuites,
  • mais aussi d'investir en nouvelles technologies pour les détecter sur l’ensemble des réseaux.
Ce qui pourrait augmenter la qualité du réseau :
  • obligations réglementaires d’un taux de fuite minimal à atteindre au terme d’un délai fixé par la loi
  • assortir le non-respect de ces délais de sanctions dissuasives pour inciter à ces investissements.
  • Dessalement, géo-infiltration (consiste à réinjecter de l’eau d’une nappe à l’autre)…
Investir toujours dans l’économie circulaire de l’eau : la valorisation des eaux usées, pour un usage agricole par exemple, est un bon moyen de diminuer les tensions sur les milieux naturels.

Mais il faut aussi questionner la construction du prix de l’eau en France, qui est faite d'un abonnement fixe et d'une part variable qui dépend de la consommation :
  • contrairement à l’électricité par exemple, le prix d'un m3 est unique toute l’année et ne s’ajuste pas en fonction des pics d’utilisation dans une journée,
  • les consommateurs connaissent mal le prix de l’eau qu’ils paient, car la plupart des habitations collectives sont facturées sur une base estimée et non réelle.
Piste de compteurs intelligents et connectés, et des incitations comme diminuer de 20 % la facture estivale des ménages ayant diminué de 20 % leur consommation par rapport à l’année précédente.

À Dunkerque, un tarif écosolidaire qui consiste à faire payer plus cher les gros consommateurs que les petits a été mis en place.
Mais pour certaines familles nombreuses, ce n'est pas possible, surtout pour les plus démunis.
L’idéal est de pouvoir détecter le niveau de consommation au-delà duquel un tarif antigaspillage dissuasif serait imposé. C’est le système californien.
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