Le Handicap au quotidien

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Qu'est-ce que le handicap au quotidien ?

Mobilité, accessibilité des lieux (bâtiments, loisirs...),

Mais aussi : suivi et orientation avec les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH)
ou les associations qui apportent une bonne assistance.

Les logements dédiés ou aménagés après coup,
L'adaptation du poste de travail,
Les aides reçues...

Vous avez peut être à témoigner de ce que vous avez observé.


Attention toutefois :

Pas de conseil médical !
Vous le savez déjà...

Soyez prudents si vous relatez votre situation personnelle
Les données de santé sont sensibles, et nous sommes sur Internet où nous ne savons pas qui les lit.

Il est bon de rappeler que quelles que soient les apparences, les joliens ne sont pas vos amis. Sauf quelques-uns d'entre-eux dont vous êtes sûrs, mais JoL a des milliers de lecteurs...
Notez que s'il l'advenait que l'un use d'un handicap que avez dévoilé ici dans un troll malveillant, ce ne sera pas un POGNAX qu'il prendra. Mais un BEIGNAX. Je remuerai la terre pour une sanction de plusieurs mois.

Mais tout cela pour vous dire : gare à trop dévoiler de vous ! Soyez très circonspects. Dites plutôt que c'est un membre de votre famille, un ami, qui est affecté...
c'est une question de sécurité, de confidentialité avec laquelle il faut réfléchir, sur Internet. Et je vous invite à bien y penser avant de rapporter votre situation personnelle.



Donc, revenons au sujet, et vos observations.
Voici, pour commencer, un étonnement de @gorius, qui était placé sur un mauvais sujet, mais qui m'a invité à ouvrir celui-ci.

Des travaux d'Intérêt Général (TIG) pour les condamnés handicapés, que je résume ci-dessous :
Condamnés TIG, ils écoulent leur peine dans le médico-social

L'Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), l'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle (Atigip) et le Garde des Sceaux signent un accord pour faciliter la réinsertion professionnelle des détenus en situation de handicap, « surreprésentés dans la population carcérale »,
et « favoriser le développement du travail d'intérêt général (TIG) et des actions de prévention, de lutte contre la récidive et de sortie de délinquance ».

Avec ce partenariat, les personnes condamnées pourront désormais être accueillies dans l'un des 700 établissements affiliés à la Fédération Apajh, auprès de personnes en situation de handicap intellectuel, psychique ou sensoriel.

Non rémunérée, cette action de solidarité s'effectue dans une logique éducative. Les missions proposées sont variées, de la maçonnerie à la logistique, en passant par le médical ou l'enseignement. Au total, 74 métiers sont représentés. Leur présente rappelle aussi aux résidents de ces établissements que « le handicap n'empêche pas d'être condamné ».

Gorius trouvait cette initiative déplacée, mais l'on pourrait lui opposer que ce qui ramène à une vie au plus proche d'un non porteur de handicap est bienvenu.
Il y a matière à penser.
Salut,

Je vais faire une première intervention assez brève, car je dois partir dans 20 minutes...

J'ai 47 ans, et avec ma compagne nous avons adopté une petite fille orpheline et polyhandicapée il y aura bientôt 7 ans (elle va avoir 12 ans).

La petite souffre de multiples handicaps (elle ne parlera jamais, ne sera jamais propre, n'a aucune notion du danger et donc demande une surveillance constante, ne sait pas manger seule, a un énorme déficit de croissance, elle a la taille d'un enfant de 6 ans alors qu'elle va en avoir 12, ne passe aucune nuit sans se réveiller et hurler, etc...). Sa génitrice à fait un mélange de médocs balèze + alcool plus que de raison durant la grossesse. Ils (les parents) ont été déchus de leur droits à la naissance, car ils ont pondu 5 autres gosses dans les mêmes conditions...

Durant 5 ans, nous avons bossé tous les deux à temps plein (voir +), tout en faisant notre seconde "journée" à la maison pour la petite. On s'est retrouvé tous les deux en burn-out et devant l'évidence qu'un de nous deux devait lever le pied pour rester à la maison afin de mieux gérer les besoins de la petite et tous les à côté, et retrouver un équilibre dans notre vie privée.

J'ai donc demandé le statut d'aidant proche, statut qui permets à une personne de s'occuper d'un membre de son foyer porteur d'un handicap lourd... Sauf qu'en Belgique, ce statut n'est pas du tout reconnu comme en France. Je suis toujours considéré comme chômeur et j'ai royalement droit à 320 euros/mois... Je suis juste exempté de chercher du travail, et ce statut est reconsidéré chaque année pour un maximum de 4 ans...

D'ou mon projet de lancer un gîte afin de m'en sortir financièrement. Ca me permets d'être à la maison et de m'occuper de la petite et du ménage, tout en ayant un revenu +- correcte. Mais pour ma retraite, ben j'aurai peanuts vu que ce statut n'existe pas réellement.

Niveau aides, on a les allocations familiales majorées vu son degré de handicap, et c'est tout... Allocations qui se termineront à sa majorité. Et je suis dans le flou complet (pas beaucoup d'infos), pour savoir si une éventuelle allocation d'handicapé prendrait le relais.

Mais à côté de ca, on ne regrette pas du tout notre choix, la petite nous apporte plein de bonheur. On a juste du faire une croix sur plein de choses et du adapter une grosse partie de nos habitudes de vie

Je posterai plus tard pour le reste.
@Torhynouche Je suis loin d'être expert, mais tu n'as droit à aucune aide ? Ca parait fou de n'avoir que les allocations familiales, et aucune aide spécifique pour ta fille. Idem quand elle sera majeur, j'imagine que vous avez des prestations pour les adultes handicapés en belgique ? Même si ce n'est pas grand chose, ça peut te permettre de régler une partie des dépenses liés à ses besoins !
Citation :
Publié par Torhynouche (#31325222
Je posterai plus tard pour le reste.
Yep. Je taff dans le champ du handicap, et c'est assez rare de voir des adoptions de ces personnes. Beau projet, et courage à vous trois !


Citation :
Publié par Max-x
Avec tout ça, ça lui donne quoi comme espérance de vie ?
Sans connaître exactement le dossier médical de la personne précédemment citée, je m'occupe de personnes avec des pathologies similaires & certaines dépassent les 60/70 ans. Et possiblement plus. Avec les progrès de la médecine des 30 dernières années, l’espérance de vie des personnes fragiles a explosé. A tel point qu'en tant que professionnels, nous sommes confrontés à de nouvelles problématiques (i.e le vieillissement) que nous ne connaissions pas forcément.

Sinon, pour revenir au sujet de base. Je trouve également que cette mesure est une bonne chose. La personne handicapée doit être entièrement incluse dans chaque composante de la société quand cela est évidemment possible pour elle.

Dernière modification par Soviet Suprem ; 31/07/2022 à 15h34.
Citation :
Publié par Feca-Tom
@Torhynouche Je suis loin d'être expert, mais tu n'as droit à aucune aide ? Ca parait fou de n'avoir que les allocations familiales, et aucune aide spécifique pour ta fille. Idem quand elle sera majeur, j'imagine que vous avez des prestations pour les adultes handicapés en belgique ? Même si ce n'est pas grand chose, ça peut te permettre de régler une partie des dépenses liés à ses besoins !
L’AVIQ s’occupe de ça mais je ne connais pas trop, n’étant pas confronté directement au problème.
Pour les aides, j'ai droit à quelques unes, mais c'est vraiment pas grand chose. Genre un remboursement des langes, mais à raison de 300 euros max/an... Autant dire qu'à raison de 5 à 6 langes par jour, le budget est niqué en à peine 1 mois (on dois prendre des langes spéciaux, les "Pampers" ne sont plus adaptés), et le protocole pour être remboursé est tellement laborieux, que je le fait même pas.

Maintenant les allocations familiales majorées permettent de payer en totalité les frais liés (les tonnes de langes, les plaines de vacances adaptées, les divers spécialistes qui la suive, etc...). Et c'est déjà pas mal, ya plein de pays ou tu n'as même pas ca.

Je ne suis pas à plaindre, avec le gîte que j'ai lancé je vais avoir un petit revenu. Mais je trouve ca scandaleux que l'état ne propose pas de statut et de revenu correcte pour les personnes qui sacrifient leur carrière/partie de leur vie pour s'occuper d'un proche souffrant d'un handicap lourd.

Pour rappel, un handicapé lourd placé dans une institution, coûte au bas mot 6.000 euros/mois (salaires des aidants + frais divers) à la sécu, j'estime que quand une personne se porte volontaire pour s'en occuper à domicile, la moindre des choses serait au moins de lui octroyer un statut officiel qui lui permette de ne pas stresser au niveau des ses droits, et de vivre correctement. Je le répète, je ne me sent pas concerné, mais je pense à tous ceux qui sont dans mon cas, et qui n'ont pas de plan B comme le miens et qui galérent tous les mois.

Concernant l'espérance de vie, c'est vraiment au cas par cas. Mais comme dit plus haut, la moyenne peut espérer vivre "normalement" en terme de longévité, pour peu que le suivi soit bon. Les plus gros risques restent le manque de suivi et de soins, vu l'énorme dépendance pour tout (manger, boire, limiter les risques, etc...). Puis dans mon cas, vu que la petite ne parle pas, il faut toujours faire hyper gaffe, vu qu'elle n'est pas capable de dire qu'elle a mal quelque part. Ca reste vraiment le plus gros challenge, être capable de détecter un souci de santé sans que la personne puisse le signaler.

Pour les loisirs, on a tout de même la chance en Belgique d'avoir un enseignement alternatif, dit "spécialisé", qui permet une très bonne prise en charge des enfants handicapés/avec de gros troubles. Ca permet une scolarisation, donc une vie active et sociale épanouie, et elle a quelques loisirs via l'école (hyppothérapie, piscine, etc...) c'est payant mais clairement moins cher que si on le faisait en direct chez un privé.

On s'est également battu pour lui trouver des plaines de vacances ou les enfants handicapés sont acceptés, et je peux vous garantir que ca a été le parcours du combattant. Une seule dans la région l'acceptait, et pour l'autre c'est un bashing via le maire de la ville qui a fait le nécessaire afin de l'inclure dans la plaine de vacance du village. Tout n'est pas parfait, ils oublient des fois de la changer, etc... du coup je dois des fois courir avec des vêtements de rechange à midi , mais c'est le prix à payer et surtout la petite s'y amuse vraiment bien. Puis je l'avoue, ca nous permets de souffler un peu et de consacrer quelques heures à notre couple durant ces périodes.

Pour les nounous, on a abandonné... Très peu acceptent des enfants différents, et les quelques élues qu'on avait trouvé, n'assuraient pas du tout (la petite avec un lange plein de merde ou qui n'avait pas manger et qui hurle de faim quand on va la rechercher, etc...). Du coup on s'est fait une raison, et on n'a plus rien fait en soirée depuis 7 ans en dehors de la maison. Du coup on rentabilise bien l'abo Netflix
L'information pourra peut-être être utile à certains, le CPF est majoré en cas de RQTH ou AAH. En temps normal il est crédité de 500€/an avec un plafond de 5000€. En cas de handicap reconnu, la somme passe à 800€/an avec un plafond de 8000€.

Il est également possible de bénéficier des aides de l'Agefiph pour financer tout ou partie d'une formation, aménager un poste de travail voire créer son entreprise.
Bonsoir, comme je l'ai déjà dis sur ce forum, je souffre de schizophrénie et le traitement à un impact sur moi, du style toujours avoir faim et faire dormir un max, ça a commencé à mes 11 ans et j'ai commencé les soins à mes 21 ans, le plus dur à été le regard des autres qui est parfois bien impitoyable (sur le fil covid il y a eu un posteur qui avait écrit en gros qu'il fallait ne pas soigner les handicapés comme les vieux qui chopent le covid ou encore certaines personne qui écrivent que je suis un feignant ne voulant pas travailler car je perçoit l'AAH, l'APL et la MVA alors que mon état ne le permet tout simplement pas à cause de ma maladie, du stress et de la fatigue qui me fait dormir entre 12 à 16h par jour).

Globalement certaines personnes ont du mal à appréhender ce que c'est un handicap psychique et ce que cela induit dans le quotidien, je vois un psychiatre chaque mois et j'ai de la chance qu'il soit à l'écoute, car avoir des pulsions suicidaire, de rage et autres ne sont pas facile à gérer pour ne pas dire impossible si je ne suis pas un traitement, sans compter les phases où je suis au fond du trou ou les voix et les odeurs imaginaires qui me frappent si je subit un stress, ce n'est ni facile pour moi, ni pour mes proches et encore, j'ai de la chance d'être conscient de ma maladie et je n'ai jamais raté les piqures, mais cela implique que j'ai un rythme de vie tout le temps changeant (vu mes heures de sommeil, je suis toujours en décalage chaque jour quasiment, en fonction de ce que j'ai dormis).

Après je ne suis pas dans la mouise totale comparé à d'autres handicaps que vivent les gens et gg à par exemple Torhynouche qui n'a pas la tâche facile ni lui, ni sa femme.


[Modéré par Kocinsky : pas d'indication des traitements]

Dernière modification par Kocinsky ; 02/08/2022 à 01h19.
Citation :
Publié par Bloodedge
Bonsoir, comme je l'ai déjà dis sur ce forum, je souffre de schizophrénie et le traitement à un impact sur moi, du style toujours avoir faim et faire dormir un max, ça a commencé à mes 11 ans et j'ai commencé les soins à mes 21 ans, le plus dur à été le regard des autres qui est parfois bien impitoyable (sur le fil covid il y a eu un posteur qui avait écrit en gros qu'il fallait ne pas soigner les handicapés comme les vieux qui chopent le covid ou encore certaines personne qui écrivent que je suis un feignant ne voulant pas travailler car je perçoit l'AAH, l'APL et la MVA alors que mon état ne le permet tout simplement pas à cause de ma maladie, du stress et de la fatigue qui me fait dormir entre 12 à 16h par jour).

Globalement certaines personnes ont du mal à appréhender ce que c'est un handicap psychique et ce que cela induit dans le quotidien, je vois un psychiatre chaque mois et j'ai de la chance qu'il soit à l'écoute, car avoir des pulsions suicidaire, de rage et autres ne sont pas facile à gérer pour ne pas dire impossible si je ne suis pas un traitement, sans compter les phases où je suis au fond du trou ou les voix et les odeurs imaginaires qui me frappent si je subit un stress, ce n'est ni facile pour moi, ni pour mes proches et encore, j'ai de la chance d'être conscient de ma maladie et je n'ai jamais raté les piqures de risperdal dans le passé puis d'Haldol (6 ampoules injecté), mais cela implique que j'ai un rythme de vie tout le temps changeant (vu mes heures de sommeil, je suis toujours en décalage chaque jour quasiment, en fonction de ce que j'ai dormis).

Après je ne suis pas dans la mouise totale comparé à d'autres handicaps que vivent les gens et gg à par exemple Torhynouche qui n'a pas la tâche facile ni lui, ni sa femme.
Merci, mais on est pas au goulag non plus hein

Courage à toi, quand j'étais aide soignant à domicile, je bossais régulièrement chez un patient de 55 ans qui souffrait de la même chose. Sauf que lui zappait régulièrement ses traitements. Du coup il lui arrivait souvent de "péter sa coche". J'arrivais à le gérer, mais j'ai eu quelques moments assez tendus, quand il déconnait, mais surtout quand il retombait et qu'il se rendait compte de son comportement. Psychologiquement et moralement, outre la maladie, c'est très lourd à gérer pour vous.

Pour nous, certes, notre choix implique des sacrifices comparé à une vie de couple "normale", mais on est heureux d'avoir accueilli la petite puce.

La seule chose qui nous mine un peu, c'est pour l'avenir. Il viendra bien un jour ou on ne sera plus capables physiquement parlant de nous en occuper correctement, et ce jour là, on devra se résigner à la placer dans une institution adaptée, et ca sera une énorme déchirement.

Maintenant, on fera tout pour retarder au max cette échéance, quitte à prendre des soignants ou des aides à domicile afin qu'elle reste le plus longtemps possible avec nous.

Mais bêtement rien que quand elle aura 18 ans, elle ne sera plus scolarisée et sera donc 24h/24 à la maison, et là aussi on devra changer pas mal de trucs. C'est pour ca que j'ai anticipé en cherchant une solution de revenu tout en restant à la maison.

Puis on a toujours l'épée de damoclès point de vue que si il arrive quelque chose à ma compagne ou moi (maladie très lourde, décès), ben il sera impossible pour l'autre de continuer de bosser et d'apporter le suivi pour la petite.

Mais on essaye de ne pas trop y penser, on est encore "relativement" jeunes, on devrait encore tenir au moins 20-25 ans si on échappe aux maladies de merde, et on vis au jour le jour et on profite un max.

Par contre on commence tout doucement à défricher les pistes pour "l'après nous"... La petite ne sera jamais en capacité de gérer un héritage (maison, fric, etc...), et dans notre famille, hormis 2 neveux qu'on ne vois quasiment jamais, tout le monde est plus vieux que nous... Donc ben faudra désigner un tuteur et lui filer tout ca... et à l'heure actuelle on ne connait personne.

Et si c'est pour donner une maison d'une valeur de + 300.000 euros (actuels) + x euros qu'il y aura sur les comptes au moment fatidique, au premier venu/la première institution venue, avec le risque qu'ils se paient une Porsche avec et qu'ils laissent la petite (qui sera grande), dans sa merde et crever de faim... non!

On a déjà eu un premier contact avec un notaire pour voir ce qu'on peut faire, mais le souci principal c'est qu'à l'heure actuelle on a vraiment aucune personne de confiance plus jeune que nous, pour envisager ca.
Citation :
Publié par Torhynouche
Par contre on commence tout doucement à défricher les pistes pour "l'après nous"... La petite ne sera jamais en capacité de gérer un héritage (maison, fric, etc...), et dans notre famille, hormis 2 neveux qu'on ne vois quasiment jamais, tout le monde est plus vieux que nous... Donc ben faudra désigner un tuteur et lui filer tout ca... et à l'heure actuelle on ne connait personne.

Et si c'est pour donner une maison d'une valeur de + 300.000 euros (actuels) + x euros qu'il y aura sur les comptes au moment fatidique, au premier venu/la première institution venue, avec le risque qu'ils se paient une Porsche avec et qu'ils laissent la petite (qui sera grande), dans sa merde et crever de faim... non!

On a déjà eu un premier contact avec un notaire pour voir ce qu'on peut faire, mais le souci principal c'est qu'à l'heure actuelle on a vraiment aucune personne de confiance plus jeune que nous, pour envisager ca.
Vous n'avez pas d'association tutélaire en Belgique ?

Sinon j'en profite puisque c'est le sujet et que tu parlais des plaines de vacances (j'imagine que c'est l'équivalent des centres de vacances français?) : avec des amis éducateurs nous avons monté une association ayant pour but de favoriser l'expression sportive en plein air pour les personnes handicapés. Concrètement, on organise des journées et des week-ends de ski adapté, de vol en parapente bi-place, de CIMGO, (une sorte de vélo à 4 roues permettant d'effectuer des descentes en montagne), des randonnées avec des Joelettes, etc. Nous sommes basés dans le Sud-Ouest de la France, et on encadre seulement les adultes. Si dans quelques années vous aviez l'idée de venir en vacance dans notre région, hésitez pas à nous contacter ;-) (PS : c'est pas une publication commerciale, on travaille uniquement avec des mécènes et bientôt, on l'espère, des fonds publics).
Citation :
Publié par Soviet Suprem
Vous n'avez pas d'association tutélaire en Belgique ?
On dois se renseigner, on viens seulement de commencer les premiers questionnements.

C'est noté pour le tip vacances adaptées, je ne manquerai pas de te MP si l'occasion se présente

Sinon la petite est parfaitement mobile, elle marche, elle essaye de courir, elle a fait d'énormes progrès sur ce point en 7 ans, car quand on on l'a eue, elle ne marchait pas, elle ne savait même pas tenir en position assise sans tomber. Elle était continuellement dans un siège/coque moulé.

Par contre elle est passé directement du "je glisse sur mes fesses" à "je marche sur mes jambes", elle a zappé la phase à 4 pattes

Elle a juste encore du mal quand il faut monter une marche ou un trottoir par exemple, mais en lui tenant la main elle y arrive.
Citation :
Publié par Torhynouche
On dois se renseigner, on viens seulement de commencer les premiers questionnements.
Bonjour,

Je rejoints Chandler pour son conseil. Prend contact avec l'AVIQ https://www.aviq.be/fr mais avant jette un coup d’œil sur leur site internet. En particulier cette partie : https://wikiwiph.aviq.be/Pages/Je-b%...avantages.aspx Quelques petits avantages peuvent parfois faire une rivière. De mémoire : Avantages possibles sur les impôts, le téléphone, le gaz, l'électricité du lieux d'habitat ... (La taxe TV à l'époque de son existence) ... à noter que ceci couvre normalement le lieux de résidence principal ... donc si tu as une partie liée au bâtiment de vie qui est en location ... vérifie bien qu'il n'y ait pas de risque de demande de remboursement après coup ...

Pour ce qui est de ta situation professionnelle et/ou pour être sur de la séparation du lieux de vie vs le lieux en location, n'hésite pas à demander conseil à un comptable ... si tu passes par un courtier en assurance pour tes assurances, souvent ceux-ci ont déjà de bonnes notions. Ils te renseigneront comme on renseigne tout bon client ou pourront potentiellement t'indiquer une personne ayant les connaissances.

Et pour la succession n'hésite pas à prendre contact avec un notaire que tu connais déjà. Peut-être celui-ci a déjà rencontré ce genre de cas et pourra t'aiguiller vers une solution.
Citation :
Publié par Belzebuk
L'information pourra peut-être être utile à certains, le CPF est majoré en cas de RQTH ou AAH. En temps normal il est crédité de 500€/an avec un plafond de 5000€. En cas de handicap reconnu, la somme passe à 800€/an avec un plafond de 8000€.

Il est également possible de bénéficier des aides de l'Agefiph pour financer tout ou partie d'une formation, aménager un poste de travail voire créer son entreprise.
C'est automatique ou bien il y a une démarche a faire pour ça ?
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
C'est automatique ou bien il y a une démarche a faire pour ça ?
Soit tu préviens ton employeur et ça se fait automatiquement, soit tu déposes ta RQTH/AAH sur ton espace perso. Un lien ici (CPF - RQTH) pour en savoir plus. Je ne pense pas que ça soit rétroactif par contre.

Citation :
Citation :
Publié par Torhynouche
La seule chose qui nous mine un peu, c'est pour l'avenir. Il viendra bien un jour ou on ne sera plus capables physiquement parlant de nous en occuper correctement, et ce jour là, on devra se résigner à la placer dans une institution adaptée, et ca sera une énorme déchirement.
Il arrive que des parents ou membre d'un couple "valide" entrent dans des établissements assistés / médicalisés en même temps que leur enfant en situation de handicap / conjoint(e). A voir si c'est possible en Belgique mais compte tenu du vieillissement de la population généralisé, ça ne me surprendrait pas que ça soit aussi possible chez vous.

Sinon pour les sorties et colo de vacances d'enfants en situation de handicap, il existe en France les PEP. A voir s'il y a l'équivalent en Belgique.

Dernière modification par Belzebuk ; 02/08/2022 à 05h37.
Citation :
Publié par Belzebuk
Soit tu préviens ton employeur et ça se fait automatiquement, soit tu déposes ta RQTH/AAH sur ton espace perso. Un lien ici (CPF - RQTH) pour en savoir plus. Je ne pense pas que ça soit rétroactif par contre.
Je viens de checker, en fait c'était déjà en place mais merci pour l'info 👍
Rentrée scolaire : trop d'élèves handicapés restent mal scolarisés
(France-Info) Rentrée scolaire : trop d'élèves handicapés restent mal scolarisés, dénonce une association
Selon l'Unapei, 18% des enfants handicapés "n'ont aucune heure de scolarisation par semaine"

Des milliers d'enfants atteints d'un handicap intellectuel ou cognitif ne seront scolarisés à la rentrée que "quelques heures par semaine, voire pas du tout", s'alarme l'Unapei.
L'absence de scolarisation, ou une inadaptée, a des "conséquences dramatiques" pour les familles, souvent "éreintées", dénonce l'Unapei, qui a quantifié les manques en constituant un échantillon de 7 949 enfants ou adolescents en situation de handicap :

  • 18% "n'ont aucune heure de scolarisation par semaine",
  • 33% entre 0 et 6 heures,
  • 22% entre 6 et 12 heures,
  • 27% bénéficient d'au moins 12 heures d'enseignement hebdomadaires.
Le gouvernement, de son côté, met en avant la hausse du nombre d'enfants handicapés accueillis à l'école chaque année :
ils seront plus de 430 000 en cette rentrée 2022, contre près de 410 000 l'année dernière.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
(France-Info) Rentrée scolaire : trop d'élèves handicapés restent mal scolarisés, dénonce une association
Selon l'Unapei, 18% des enfants handicapés "n'ont aucune heure de scolarisation par semaine"

Des milliers d'enfants atteints d'un handicap intellectuel ou cognitif ne seront scolarisés à la rentrée que "quelques heures par semaine, voire pas du tout", s'alarme l'Unapei.
L'absence de scolarisation, ou une inadaptée, a des "conséquences dramatiques" pour les familles, souvent "éreintées", dénonce l'Unapei, qui a quantifié les manques en constituant un échantillon de 7 949 enfants ou adolescents en situation de handicap :

  • 18% "n'ont aucune heure de scolarisation par semaine",
  • 33% entre 0 et 6 heures,
  • 22% entre 6 et 12 heures,
  • 27% bénéficient d'au moins 12 heures d'enseignement hebdomadaires.
Le gouvernement, de son côté, met en avant la hausse du nombre d'enfants handicapés accueillis à l'école chaque année :
ils seront plus de 430 000 en cette rentrée 2022, contre près de 410 000 l'année dernière.
D'accord mais pourquoi ?
L'article dit que X enfant handi vont pas a l'école, et que c'est pas bien.
Le gouvernement dit y'en a de plus en plus.

Et c'est tout ?

Cet opposition entre les chiffres actuel et la déclaration du gouvernement, sous entendu que c'est a cause de lui que beaucoup d'enfant n'y vont pas.
Je veux bien l'entendre mais j'aimerai savoir pourquoi, et comment.
En France, vous avez jamais voulu faire d'enseignement adapté comme il existe en Belgique?

C'est clairement plus simple, tu as :

- Des écoles pour l'enseignement normal : primaire, lycée, collège, FAC, etc... comme chez vous quoi.

- Des écoles d'enseignement spécialisé : primaire, puis secondaire (dés 12 ans) en fonction des capacités, soit ils apprennent un métier, toujours à leur rythme, soit ils vont dans des classes + adaptées à leur handicap. Ils ont cours pareil, de 08h30 à 15h30 du lundi au vendredi (mercredi terminé à midi) et ils ont les mêmes congés scolaires.

Dans l'enseignement spécialisé, les enfants vont dans des classes par rapport à leurs handicap/capacités, et pas par âge (genre on va pas mettre des enfants qui savent pas lire avec ceux qui savent lire, etc...). Il y a une instit et une ou deux puéricultrice par classe, et c'est max 10 enfants par classe. En plus de ca, ya des kinés, logopèdes, infirmières, etc... au sein de l'école pour apporter un suivi/progression quand c'est possible en parallèle à l'enseignement.

Et dans l'enseignement spécialisé, chaque année, un suivi et un bilan sont faits pour l'enfant, pour voir si il peut réintégrer l'enseignement normal. Car non, il n'y a pas que des enfants handicapés dans l'enseignement spécialisé. Il y a également des enfants qui ont un problème passager lié à l'environnement (papa en prison et maman qui en touche pas une, cas réel), ou qui pour x raison a du mal à suivre les cours normaux, mais demande simplement de travailler à son rythme x mois/années avant de remettre le pied à l'étriller.

Bien entendu, il n'est plus question de bulletins avec des notes, l'enfant entre à ses 5/6 ans en primaire et y reste jusque ses 12 ans, sans redoubler ou quoi que ce soit. La seule chose qu'il puisse faire, selon son évolution, c'est de changer de classe pour continuer sa progression, ou de repartir dans l'enseignement "normal".

Le gros avantage, c'est que tout le personnel (que ca soit les instits/profs, soignants, direction, etc...) sont formés pour prendre en charge correctement ces enfants. Ca évite de se retrouver avec des problématiques que j'ai déjà entendu chez vous, genre avec le petit gamin qui est dans sa chaise au fond de la classe "normale" et dont le prof ne sait pas trop quoi faire...

Quand je vois comme ca fonctionne bien en Belgique, et qu'on est pas spécialement plus riches que la France, je comprends toujours pas pourquoi vous avez pas de système identique.

Dans mon ancien job, on devais aller chercher des gosses en France, pour les conduire dans des écoles spécialisées en Belgique, et c'était l'état Français qui prenait en charge les frais de transport (via la sécu des parents quoi)... Et je sais que ce n'est pas un cas isolé, apparemment il y a des centaines (milliers?) d'enfants Français qui viennent en Belgique, soit tous les jours, soit via un système d'internat pour ceux qui habitent plus loin que les régions frontalières. On devais par exemple transporter une gamine tous les 15 jours Paris -> région sud de Bruxelles, aller et retour, elle rentrait chez elle 1 week-end sur deux. Au tarif d'un taxi, (+ internat?) je vous raconte pas ce que ca doit coûter à l'état Français.... X le nombre d'enfants concernés, doit y avoir moyen de construire quelques écoles spécialisées...

Dernière modification par Zvenpakhan ; 22/08/2022 à 16h56.
Citation :
Publié par Zvenpakhan
En France, vous avez jamais voulu faire d'enseignement adapté comme il existe en Belgique?

C'est clairement plus simple, tu as :

- Des écoles pour l'enseignement normal : primaire, lycée, collège, FAC, etc... comme chez vous quoi.

- Des écoles d'enseignement spécialisé : primaire, puis secondaire (dés 12 ans) en fonction des capacités, soit ils apprennent un métier, toujours à leur rythme, soit ils vont dans des classes + adaptées à leur handicap. Ils ont cours pareil, de 08h30 à 15h30 du lundi au vendredi (mercredi terminé à midi) et ils ont les mêmes congés scolaires.
Un proche autiste asperger a reçu l'aide d'une personne spécialisée qui l'accompagnait et restait avec lui à l'école. En France et dans une école dite normale car je n'ai pas connaissance d'écoles adaptées aux handicapes. Peut être que ça existe, j'en sais trop rien mais je sais que cette aide lui a permis d'avoir une scolarité presque comme les autres et à l'heure actuelle il a pu avoir le BAC sans difficulté.

Après en France, c'est sans doute qu'une impression personnelle mais j'ai l'impression que la différence est très mal vue. On aurait plus tendance à forcer les gens à rentrer dans le moule que de leur donner des "excuses" d'être différents.
Citation :
Publié par Bloodedge
Bonsoir, comme je l'ai déjà dis sur ce forum, je souffre de schizophrénie et le traitement à un impact sur moi, du style toujours avoir faim et faire dormir un max, ça a commencé à mes 11 ans et j'ai commencé les soins à mes 21 ans, le plus dur à été le regard des autres qui est parfois bien impitoyable (sur le fil covid il y a eu un posteur qui avait écrit en gros qu'il fallait ne pas soigner les handicapés comme les vieux qui chopent le covid ou encore certaines personne qui écrivent que je suis un feignant ne voulant pas travailler car je perçoit l'AAH, l'APL et la MVA alors que mon état ne le permet tout simplement pas à cause de ma maladie, du stress et de la fatigue qui me fait dormir entre 12 à 16h par jour).
Je voulais pas le dire mais vu que je le dis ouvertement sur facebook avec mon vrai nom et photo je vois pas pourquoi ça serait un problème ici. J'ai développé une schizophrénie quelque temps après mon retour de l'armée. Je comprends par quoi tu passes, le sommeil et la faim. Mais tu sais il ne faut pas non plus prendre une ou deux réactions sur un forum pour en faire une généralité. C'est internet qui veut ça, c'est plus simple de s'amuser à lâcher de mauvais commentaires mais en vrai la plupart des gens sont bienveillants. Ils ne vont pas forcément te sauter à la gorge et te critiquer sur ce que tu es et sur le fait que tu dormes ou mange trop.

J'imagine que tu dois connaitre les nombreuses associations qui existent pour aider les personnes qui ont des soucis psy, et les centres de jour pour avoir des activités avec d'autres personnes ayant les mêmes problèmes. Par contre si tu veux échanger en privé ça peut se faire, attention car je galère moi aussi lol. A part ça, il faut bien s'entourer et pratiquer un peu de sport comme la marche ou la course à pied. Ça aide énormément à se sentir mieux.

Dernière modification par smonk ; 22/08/2022 à 18h17.
Citation :
Publié par Zvenpakhan
En France, vous avez jamais voulu faire d'enseignement adapté comme il existe en Belgique?
Un petit historique (très) simplifié :

- en France il y a longtemps, comme partout dans le monde, les enfants handicapés n'avaient pas accès à l'école et étaient gardés soit à la maison, soit placés dans des institutions.
- ensuite il y a eu des classes adaptées, pour "l'enfance inadaptée". Des unités indépendantes avec des maîtres/maîtresses spécialisés, comme ce que tu décris.
- ensuite, au fil des réformes, il y a eu ce qu'on a appelé "l'intégration scolaire", c'est à dire faire venir les enfants handicapés dans le système "normal" (en gros l'enfant handicapé doit s'adapter à l'école)
- et actuellement on essaie de tendre vers ce que les réformes appellent "l'inclusion scolaire", c'est à dire, dans le principe : "chaque enfant (quel qu'il soit) a le droit d'être scolarisé, et ses besoins particuliers doivent être pris en compte par l'école" (en gros, à l'école de s'adapter aux particularités de chacun).

Il y a des dessins, schémas de vulgarisation, qui tous naïfs qu'ils soient donnent une idée du concept quand on ne connait pas trop bien le système :


exclusion-inclusion-web3-730x353.jpg


affiche-inclusion.png


Après c'est très simplifié et il existe des dispositifs spécifiques pour les enfants handicapés, que ce soit dans les classes "normales" (aide humaine, aides matérielles), ou dans des classes ou établissements spécifiques (classes ULIS en petits groupes avec des moments dans les classes lambda, ou carrément établissements indépendants tels qu'IME, ITEP, SEGPA, EREA...)
Un autre retour sur les difficultés du quotidien quand on est handicapé ou qu'on a à charge une personne handicapée, et dont on ne pense pas dans un premier temps... Les procédures administratives à faire pour bénéficier d'aides et d'avantages.

Depuis 7 ans que nous avons la petite chez nous, nous avons droit au tarif social en matière d'énergies, donc de l'électricité... Sauf que, on a été mis au courant qu'il y a 6 mois...

J'ai donc débuté la procédure en mars 2022 pour en bénéficier car c'est clairement avantageux (1/3 mois cher). J'ai contacté mon fournisseur (Engie), et le SPF Santé (je rappelle que ca se passe en Belgique ^^). Le SPF Santé ne s'en occupe plus, c'est le SPF Economie maintenant... Je les contact donc, ils m'envoient les attestations du droit au tarif social, que j'envoie à Engie... Engie me dit que c'est en ordre, et que dans 2 semaines max le tarif sera adapté. Ils ne peuvent pas revenir plus loin qu'un an en arrière, donc le processus de de rétro activation se fera à partir de janvier 2021, et sera répercuté sur notre prochaine facture de régularisation (septembre 2022).

15 jours après, je me connecte sur mon espace client chez Engie, je vois que la dénomination de mon contrat est bien "tarif Social".

Puis, le mois suivant, je reçois la facture... toujours le même montant qu'avant. Je recontacte Engie (injoignable par téléphone, uniquement par chat... quand il y a quelqu'un de dispo). Là on me lâche que c'est normal, qu'ils ont 3 mois pour appliquer le tarif social... même si c'est indiqué sur mon contrat... on est donc en avril 2022.

Je continue à payer pleins pots jusque juillet, la facture de juillet arrive, toujours le même montant... Je repasse par leur tchat, une heure après j'ai un collaborateur en ligne... Je hausse le ton, la il me dit que les documents que j'ai envoyés ne sont pas bons, et que donc ils ne peuvent pas mettre en place le tarif social...

Je recontacte le SPF Economie, qui n'en reviens pas, les documents envoyés sont les bons... Pour aller plus vite, il les renvoient directement à Engie sans passer par moi, et qu'ils vont les recadre un petit coup.

Il y a une semaine, je reçois un mail d'Engie me stipulant qu'il n'ont pas reçu les documents... et que donc toujours pas de tarif social. Je recontacte le SPF Economie, qui m'envoie les documents par mail. Je les vérifie, ce sont bien les bons, je les envoie à Engie via leur site "Envoi de documents". Je recontacte Engie le lendemain, ils les ont bien reçus et tout est en ordre... Le tarif social sera appliqué dans les 15 jours et comme annoncé en mars, tout sera adapté avec la facture de régularisation.

Ce matin, je reçois un mail d'Engie comme quoi les documents pour le tarif social ne sont pas valables...

J'ai perdu mon calme, et la pauvre employée de leur tchat a pris cher...

Bref, je leur ai donné 3 jours pour tout régler vu qu'ils ont tous les documents VALABLES en leur possession, et que c'est clairement eux qui font de la merde, volontairement ou involontairement. Sinon, je change de fournisseur lundi prochain si je n'ai pas de nouvelles, et pour une fois c'est à eux de me contacter, qu'ils se démerdent.

Pour ceux qui se poseraient la question, les documents en question sont bien valables, et les seuls délivrés par l'état, c'est clairement Engie qui freine des 4 fers ou qui n'est pas fichu de monter un dossier. D'ailleurs suite à ca et à mon expérience, le SPF Economie m'a dit qu'ils allaient aller faire une petite descente chez Engie, histoire de voir ce qu'ils foutent, car je serai pas un cas isolé. Ils auraient la fâcheuse tendance à faire trainer les procédures, ou à "oublier" de faire le système de rétro-activation du tarif social... Et les clients qui ne sont pas au courant, perdent des centaines/milliers d'euros dans l'histoire.

Vais me faire une tisane
(Le Monde) La Défenseure des droits estime que « c’est à l’école de s’adapter » aux enfants handicapés (un peu résumé)

Dans un rapport publié lundi, elle dénonce le décalage persistant entre l’augmentation des moyens humains et financiers et le nombre grandissant d’enfants dont les besoins sont très largement non ou mal couverts.

Enfants handicapés déscolarisés faute d’accueil approprié, des accompagnants d’élèves précaires, peu formés, parfois absents… appelle à mieux adapter l’école aux besoins des élèves en situation de handicap

20% des saisines adressées à la Défenseure des droits dans le domaine des droits de l’enfant sont

  • des parents qui espèrent depuis des mois une aide pour que leur enfant handicapé soit scolarisé
  • et d’autres qui sont « épuisés par des appels quasi hebdomadaires de l’école » parce qu’il « serait préférable qu’ils gardent [leur enfant] à la maison »
Par l’impulsion ces dernières années de l’école inclusive, 400 000 enfants en situation de handicap étaient scolarisés en milieu ordinaire en 2021 (+19% en 5 ans).
Pour les aider, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), 125 000 en 2021, ont vu leur nombre augmenter de 35% en 5 ans.

Mais, les attributions de l'AESH ne sont pas appliquées faute de moyens financiers et humains.

Elle recommande aussi que les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui notifient le besoin d’une AESH, se fondent exclusivement sur les besoins de l’enfant, et pas sur le manque de moyens de l’académie.

Des situations remontées font apparaître que certains pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL), qui coordonnent les aides humaines, « font primer la gestion des ressources humaines sur la réponse aux besoins de l’enfant ».

Les AESH, dans leur grande majorité des femmes, ne sont pas assez formés, parfois peu intégrés aux équipes pédagogiques, ont des missions insuffisamment définies et parfois peu de relations avec les parents.

En particulier, « elles ont besoin d’être formées aux différentes formes de handicap, car on ne prend pas en charge de la même manière un enfant autiste et un élève “dys” [dyslexie, dysorthographie, dyspraxie…] ».

Le statut des AESH, rémunérés par l’éducation nationale, a été amélioré ces dernières années, mais ils ont toujours des temps partiels (24 heures par semaine), pour des salaires avoisinant 800 euros.

Le rapport pointe aussi les difficultés rencontrées lors du temps périscolaire, comme la cantine, où les intervenants sont rémunérés par les collectivités locales.

« Des AESH seraient partantes pour couvrir le temps périscolaire, mais on affecte quelqu’un d’autre, car cela ne dépend pas du même budget et des mêmes acteurs », au détriment de « l’intérêt supérieur de l’enfant », qui a besoin de stabilité.

Elle insiste que l’attribution d’un AESH n’est « ni un préalable ni une condition à la scolarisation de l’élève ».

Dernière modification par Caniveau Royal ; 29/08/2022 à 09h05.
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