[Wiki] Wikiprésident 2017/2022-2022/2027

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Revalorisation du point d'indice de la fonction publique de 3.5%.

Un petit rappel de la courbe des salaires, de l'inflation et de l'indice de la fonction publique depuis 25 ans :
indice.png
Les politiques vont te répondre qu'il y a plus que ça. L'avancement des échelons.

Bon, même là il y a du plomb dans l'aile depuis quelques années dû fait du tassement des grilles à cause du SMIC

Dans les faits, les nouveaux agents B et C ont été revalorise au niveau du SMIC. Ce sont les plus vieux qui voient la différence de rémunération fondre.

Depuis le 1er mai, l'indice minimum est à 352 dans la fonction publique, soit le SMIC ou légèrement au dessus. En revanche, il n'y a plus aucune évolution salariale pour les plus jeunes et elle va suivre le salaire minimum.

Les plus jeunes B et C sont recrutés au SMIC et le resteront jusqu'à la fin. D'ailleurs, les B sont les dindons de l'histoire vu les nouvelles grilles. Ils ont un point d'indice inférieur à celui des agents C à partir de la 4e année et cela pendant... 10 ans. ( L'agent C montant d'échelon tous les ans jusqu'au 7e, l'agent B montant d'échelon tous les 2 ans jusqu'au 7e )

P.S : les +3,5% sont là uniquement parce que le SMIC va encore prendre 4% en novembre.

Il y a tout à revoir sur les rémunérations des fonctionnaires. C'est devenu un peu n'importe quoi et les ministres de.la fonction publique ne font boucher les trous alors que le bateau coule.

Dernière modification par HuPi ; 28/06/2022 à 21h14.
Citation :
Publié par HuPi
Les politiques vont te répondre qu'il y a plus que ça. L'avancement des échelons.

Bon, même là il y a du plomb dans l'aile depuis quelques années dû fait du tassement des grilles à cause du SMIC

Dans les faits, les nouveaux agents B et C ont été revalorise au niveau du SMIC. Ce sont les plus vieux qui voient la différence de rémunération fondre.

Depuis le 1er mai, l'indice minimum est à 352 dans la fonction publique, soit le SMIC ou légèrement au dessus. En revanche, il n'y a plus aucune évolution salariale pour les plus jeunes et elle va suivre le salaire minimum.

Les plus jeunes B et C sont recrutés au SMIC et le resteront jusqu'à la fin. D'ailleurs, les B sont les dindons de l'histoire vu les nouvelles grilles. Ils ont un point d'indice inférieur à celui des agents C à partir de la 4e année et cela pendant... 10 ans. ( L'agent C montant d'échelon tous les ans jusqu'au 7e, l'agent B montant d'échelon tous les 2 ans jusqu'au 7e )

P.S : les +3,5% sont là uniquement parce que le SMIC va encore prendre 4% en novembre.

Il y a tout à revoir sur les rémunérations des fonctionnaires. C'est devenu un peu n'importe quoi et les ministres de.la fonction publique ne font boucher les trous alors que le bateau coule.
C'est surtout que présenter systématiquement un graphique qui compare le point d'indice aux augmentations globales (comprenant donc l'ancienneté) dans le privé c'est particulièrement malhonnête. Comme si le point d'indice était le seul moyen pour les fonctionnaires de voir leur salaire augmenter, alors qu'il y a au moins la hausse annuelle plus ou moins équivalente à l'inflation et les hausses à l'ancienneté qui viennent en plus du point d'indice.
C'est sûr que si dans la privé on commence à dire qu'on ne doit prendre en compte que les augmentations générales dans le graphique, en zappant les augmentations individuelles et les augmentations dues à l'ancienneté, on aura plus du tout la même courbe.

Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas augmenter x ou y, mais qu'à un moment il faut présenter la réalité dans son ensemble sinon le risque c'est de se faire reprendre de volée pour foutage de gueule.
Pour le reste, oui les augmentations du SMIC sont un problème, et pas que dans la FP.
Il ne faut pas croire que dans le privé quand le SMIC augmente c'est toute la grille de salaire qui augmente d'autant, la grille se tasse vers le bas.
Tous ceux qui étaient un peu au dessus du SMIC se retrouvent au SMIC (et pour certains ils sont très content parce qu'au moins ils auront des augmentations de salaire l'année prochaine contrairement aux dernières années) et qu'on en profite pour expliquer aux autres qu'ils auront une augmentation plus faible que prévue parce qu'on a du augmenter ceux aux SMIC et que ça a bouffé une bonne partie du budget de cette année.
Citation :
Publié par Arcalypse
La présomption d'innocence aussi semble dépasser ton entendement.
Une affaire sort, l'exécutif dégaine l'argument de la présomption d'innocence. Je veux bien l'entendre une fois, c'est un garde-fou en cas de fausses accusations. Quand t'es politique, il y a du monde qui veut te descendre. Soit.

Mais quand c'est 3 ou 4 affaires non reliées entre elles portant sur un même genre d'accusation. Tu débranches immédiatement.

Rien que pour des questions pragmatiques : comment un mec enfoncé jusqu'au cou peut légitimement bien faire son travail de ministre ? Qu'il soit innocent ou coupable, il ferait bien de passer du temps à sa défense.
@Kumamon : Je trouve l'argument trop facile et trop commode. Il suffirait d'accusations non prouvées, non investiguées pour cramer un politique ?
Cela arrive un peu trop souvent.

Je rejoins @Arcalypse là dessus. J'ai toujours du mal avec ce genre d'accusations quel que soit le bord politique.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Khellendorn
Le plus "drôle" à rajouter au constat malheureusement vrai au dessus, c'est que les politiques s'étonnent après de ne trouver personne pour les concours.
Et préfèrent lancer des consultations sur l'attractivité de la fonction publique...
Dans le genre comment démotiver des agents, je pourrais mentionner le cas de la DGFIP.
Ils suppriment tellement de postes et de missions qu'ils bloquent les mutations des agents de manière totalement opaque sans rendre de compte à personne, sans justification pour maintenir des équilibres dans les services même lorsque la personne bénéficie d'une priorité administrative dans ses voeux suite à une restructuration.
En gros il n'y a plus aucune règle pour les mutations et ils ne rendent compte à personne, c'est le gros n'importe quoi.
Si tu es performant et que tu bosses bien on te bloque à ton poste et on bloque donc tes possibilités d'évolution de carrière par évaluation puisque pour avoir un dossier susceptible de te faire évoluer il faut que tu montres ta capacité d'adaptation par mobilité fonctionnelle (qui t'est refusée)...
Ca donne vraiment envie de se dépasser.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
C'était pas ton discours lors des affaires Fillon pourtant.
La différence est énorme.

On avait à l'époque F. Fillon qui avait payé sa femme pour un poste qu'elle n'a jamais occupé. Il y avait aucune trace de son travail. La justice avait fini par mettre en examen F. Fillon après une enquête. La défense de F. Fillon avait été bidon puisqu'il jouait sur le fait que c'était sa femme et non qu'elle n'était payé pour rien.

Pour D. Abad, Il n'y avait rien pour l'instant. On a juste une plainte qui peut finir sans suite comme les autres. Juridiquement, il n'y a rien mais on a un nombre impressionnant de JOLien et de politique qui veut sa démission voire le fouetter en place publique. On a eu pratiquement la même chose avec N. Hulot à l'époque ministre à qui on a fait le même procès d'intention. Il n'y avait rien non plus....
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Gratiano
Pour D. Abad, Il n'y avait rien pour l'instant. On a juste une plainte qui peut finir sans suite comme les autres. Juridiquement, il n'y a rien mais on a un nombre impressionnant de JOLien et de politique qui veut sa démission voire le fouetter en place publique. On a eu pratiquement la même chose avec N. Hulot à l'époque ministre à qui on a fait le même procès d'intention. Il n'y avait rien non plus....
Quoi ? Hulot, l'histoire a justement prouvé que c'était très sérieux. Il est en ce moment même au tribunal face à 6 femmes.
Les affaires de violences sexuelles finissent souvent en non-lieu parce que c'est infiniment complexe de produire des preuves pour les victimes, c'est souvent parole contre parole.
Mais en aucun cas l'incapacité de la justice dans ce genre d'affaire ne devrait faire l'effet d'un blanc-seing pour les hommes accusés.

Quand t'as plusieurs femmes qui ne se connaissent pas, dans des temporalités différentes, qui alertent sur un comportement déviant, il faut immédiatement devenir vigilant.
Et être vigilant pour un leader politique, c'est mettre en retrait l'accusé pour qu'il puisse s'expliquer devant la justice sans que ça perturbe son travail.

Punaise, les politiques passent leur temps à se débrancher pour des conneries (inimitiés personnelles, lignes internes rivales, parachutages). Dans quel monde il ne faut pas débrancher un type accusé par 4 ou 5 femmes de maltraitance ?

Et je suis un électeur centriste de longue date, donc ça n'a rien à voir avec le positionnement politique. C'est une posture personnelle.
Citation :
Publié par Gratiano
Pour D. Abad, Il n'y avait rien pour l'instant. On a juste une plainte qui peut finir sans suite comme les autres. Juridiquement, il n'y a rien mais on a un nombre impressionnant de JOLien et de politique qui veut sa démission voire le fouetter en place publique. On a eu pratiquement la même chose avec N. Hulot à l'époque ministre à qui on a fait le même procès d'intention. Il n'y avait rien non plus....
Pour Hulot, ça a suffit à ce qu'il se rétracte, quand même. Ce n'est pas à négliger.
Après, est-ce que c'est réel, j'en sais rien. Mais lui a estimé que c'était suffisamment sérieux pour que ça porte préjudice...

Pour Abad, les témoignages paraissent quand même peu sérieux... Mais ça reste à voir. En attendant, c'est le rôle de la Justice de déterminer. Pas le nôtre.
@Tranquil_Nirvana: Une exemplarité basée sur quoi ? Sur des accusations balancées à la volée ?
Je trouve que ce genre de chose arrive trop souvent surtout sur du viol et ou de la violence faite aux femmes. C'est trop long et on a difficilement des preuves de cela.

@Kumamon : Tu ne peux pas débrancher comme tu dis des politiques juste des témoignages non fondées et surtout beaucoup trop long. Dans le cas de D. Abad, on a quand même des témoignages même douteux vu que le mec est handicapé.

@Episkey : De mémoire, on a emmerdé N. Hulot alors qu'il n'y avait rien juridiquement. Il aurait du rester en dehors de cela et ne pas y répondre.

Pour D. Abad, je suis d'accord avec toi et cela a toujours été ma ligne de conduite. C'est à la justice de décider et pas à une moralité qui finit toujours par être à géométrie variable.
Citation :
Publié par Episkey
Pour Hulot, ça a suffit à ce qu'il se rétracte, quand même. Ce n'est pas à négliger.
Après, est-ce que c'est réel, j'en sais rien. Mais lui a estimé que c'était suffisamment sérieux pour que ça porte préjudice...

Pour Abad, les témoignages paraissent quand même peu sérieux... Mais ça reste à voir. En attendant, c'est le rôle de la Justice de déterminer. Pas le nôtre.
D'accord là dessus c'est à la justice de dire s'il y a matière à traiter le dossier. Après je peux comprendre qu'il faille pas forcément attendre une condamnation judiciaire pour demander le départ d'un ministre, mais au moins il faut attendre une mise en examen, parcequ'aussi non n'importe quel journal peut balancer des fakes rumeurs (genre Le Point dernièrement), n'importe quels accusations farfelues peuvent faire démissionner des ministres etc...

Dernièrement une secrétaire d'état ancienne gynécologue s'est faite accuser de viol pour avoir procédé à des examens médicaux sans obtenir (si c'est vrai) l'accord verbal des patientes, donc y a quand même de quoi se poser des questions et pas juste dire amen à tout ce que disent certaines "victimes"....

Dernière modification par Arcalypse ; 29/06/2022 à 15h50.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Gratiano
@Tranquil_Nirvana: Une exemplarité basée sur quoi ? Sur des accusations balancées à la volée ?
Ouais enfin c'est un minimum backé par des journalistes et de l'autre côté, tu penses que beaucoup de femmes vont s'amuser à accuser des personnalités publiques (et relativement puissante) vu le tombereau merde qu'elles vont recevoir par la suite ?

Citation :
Publié par Gratiano
Je trouve que ce genre de chose arrive trop souvent surtout sur du viol et ou de la violence faite aux femmes.
Il y a aussi un rapport entre le sentiment d'impunité et la capacité de pratiquer un viol ou des violences.

Citation :
Publié par Gratiano
@Episkey : De mémoire, on a emmerdé N. Hulot alors qu'il n'y avait rien juridiquement.
La fille de Mitterand avait tenté de porter plainte à une époque (et il y a des traces de cela) sauf que ça n'avait jamais été révélé avant la vague il y a un an ou deux. Ensuite il y a tout les témoignages indiquant qu'il était "plus que lourd" quand il se retrouvait seul avec des femmes.

Quand il commence a y avoir des instructions qui tournent dans l'entourage de quelqu'un sur la manière d'interagir avec elle, c'est que ça sent très mauvais quand même.
Citation :
Publié par Aloïsius
J'ai tendance à pense que Macron et Kohler décident de toute sans référer de rien à personne.
Ou bien ils étaient au courant, mais ils adorent créer des polémiques, ça n'aurait aucun sens mais ils ont l'air de fonctionner tellement bizarrement que des fois, je me demande si c'est pas possible lol
Ou alors, les mecs de chez LR leur ont conseillé de le prendre pour foutre la merde.
Citation :
Publié par Gratiano
Pour D. Abad, Il n'y avait rien pour l'instant. On a juste une plainte qui peut finir sans suite comme les autres. Juridiquement, il n'y a rien mais on a un nombre impressionnant de JOLien et de politique qui veut sa démission voire le fouetter en place publique. On a eu pratiquement la même chose avec N. Hulot à l'époque ministre à qui on a fait le même procès d'intention. Il n'y avait rien non plus....
Non-lieu, sans suite, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien, juste qu'il manque des éléments de preuve, ce qui est le cas de la majorité des plaintes pour viol car c'est très compliqué à prouver.

Statistiquement, 76% des plaintes pour viol finissent par un non lieu, sachant qu'en plus, seuls 13% des personnes se déclarant victime de viol portent plainte. Je trouve que ces chiffres font peur mais personne n'a de baguette magique :/

Un lien parmi tant d'autres : https://www.leparisien.fr/faits-dive...19-8023506.php

Ceci n'est pas pour dire que m. Abad est coupable mais juste que l'on ne peut pas définir un non lieu comme un fait établi.
Citation :
Publié par Cefyl
Non-lieu, sans suite, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien, juste qu'il manque des éléments de preuve, ce qui est le cas de la majorité des plaintes pour viol car c'est très compliqué à prouver.

Statistiquement, 76% des plaintes pour viol finissent par un non lieu, sachant qu'en plus, seuls 13% des personnes se déclarant victime de viol portent plainte. Je trouve que ces chiffres font peur mais personne n'a de baguette magique :/

Un lien parmi tant d'autres : https://www.leparisien.fr/faits-dive...19-8023506.php

Ceci n'est pas pour dire que m. Abad est coupable mais juste que l'on ne peut pas définir un non lieu comme un fait établi.
Mais c'est toujours la même chose, tu te bases sur quoi alors pour établir la culpabilité de quelqu'un ?
Tu ne peux pas le faire a priori. Tu ne peux pas croire sur parole la personne qui se dit victime.

Tout le problème est là.

Pour D. Abad, tu pars dans la présomption de culpabilité. C'est dangereux et destructeur.

De simples règles doivent être mises en place à savoir que les plaintes doivent être posées tout de suite et pas 10 ans plus tard. C'est ça la plaie de cette situation. C'est beaucoup trop tard. La justice ne peut agir que si la plainte est faite rapidement. Sans cela, on ne peut considérer quelqu'un comme coupable si rien n'est fait. Cela peut paraitre injuste mais c'est ainsi.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Gratiano
De simples règles doivent être mises en place à savoir que les plaintes doivent être posées tout de suite et pas 10 ans plus tard. C'est ça la plaie de cette situation. C'est beaucoup trop tard. La justice ne peut agir que si la plainte est faite rapidement. Sans cela, on ne peut considérer quelqu'un comme coupable si rien n'est fait. Cela peut paraitre injuste mais c'est ainsi.
Il y a confusion, savamment entretenue, entre ce qui relève de la justice et ce qui relève du politique. La présence d'un ministre n'est nullement conditionné à ce qu'il soit condamné. D'ailleurs, la règle, pas toujours respecté, du gouvernement est qu'une mise en examen suffit. Or tu m'accorderas qu'une mise en examen n'est absolument pas une démonstration de culpabilité d'une personne. On peut être mis en examen et bénéficier d'un non-lieu.

Quand tu as plusieurs personnes avec des témoignages concordants, vérifiés, et qui ne se connaissent pas, qui expliquent qu'un ou une ministre a des comportements problématiques, alors il devrait être logique que la personne démissionne de son poste. On parle pour Abad de plusieurs comportements typique d'une agression sexuelle et pour Zacharopoulou de comportements à minima problématique pour une practicienne de santé (violences médicales, toussa).

Se réfugier derrière la justice, c'est détourner le sujet. Le sujet, c'est la présence au gouvernement de personnes ayant, d'après plusieurs personnes, des comportements qui sont problématiques. Ce qui est en découle, c'est une décision politique. Le gouvernement prétend passer outre, c'est son droit, mais il doit aussi assumer qu'il soit critiqué pour cela. La justice, c'est un autre sujet, important, mais qu'il ne faut pas confondre comme beaucoup le font au sein de la majorité.

Du reste, Borne elle-même a dit qu'elle ne voulait plus d'Abad au gouvernement. Et on la comprend. Difficile d'avoir un ministre des solidarités qui s'est comporté comme Abad. Politiquement, c'est difficilement tenable. Maintenant, on voit très bien que Macron a été très loin de la République exemplaire qu'il prétendait incarner. Il suffit de voir que Darmanin est encore au pouvoir, que Dupont-Moretti mis en examen est toujours au gouvernement (contrairement à la règle édictée précédemment), qu'il a fallu attendre la condamnation de Griset en première instance pour qu'il quitte le gouvernement.

C'est à dire que la règle fixée par la plupart des gouvernements (Jurisprudence Bérégovoy-Balladur), qui était qu'à minima un ministre mis en examen démissionne, n'est même plus respecté par le président et le gouvernement. Donc acte. La République exemplaire promise par Macron n'est qu'un mythe. Et se cacher derrière une potentielle décision judiciaire n'y changera rien.
@Tranquil_Nirvana : Non mais c'est très simple.

Tant qu'il n'y a pas de procédure judiciaire c'est à dire une mise en examen, ça s'arrête là point et même dans certains cas (mise en examen par la cour de justice de la république qui devrait disparaitre d'ailleurs) on peut se pose des question.

Combien de coup foireux, il faudra pour comprendre que cela peut être un coup politique.

@Aedean : Justement c'est un problème politique, tu t'arrête où avec ce genre de raisonnement ? Combien d'affaire de ce genre va te faire démissionner des ministres au nom de la morale ou autre ?
Pour D. Abad, pour l'instant, il n'y a pas de mise en examen. Il n'y a rien eu pour G. Darmanin. Pour E. Dupont-Moretti, on est sur une mise en examen assez étrange venant de la cour de justice de la république. A mon sens, il est difficile de faire appliquer une quelconque jurisprudence sans que cela tourne en jeu politique.

Dernière modification par Gratiano ; 30/06/2022 à 10h56.
Citation :
Publié par Gratiano
Mais c'est toujours la même chose, tu te bases sur quoi alors pour établir la culpabilité de quelqu'un ?
Tu ne peux pas le faire a priori. Tu ne peux pas croire sur parole la personne qui se dit victime.

Tout le problème est là.

Pour D. Abad, tu pars dans la présomption de culpabilité. C'est dangereux et destructeur.

De simples règles doivent être mises en place à savoir que les plaintes doivent être posées tout de suite et pas 10 ans plus tard. C'est ça la plaie de cette situation. C'est beaucoup trop tard. La justice ne peut agir que si la plainte est faite rapidement. Sans cela, on ne peut considérer quelqu'un comme coupable si rien n'est fait. Cela peut paraitre injuste mais c'est ainsi.
Rousseau a dit un truc intelligent je sais plus si c'était sur BFMTV ou FranceInfo, mais elle rappelait que dans le privée, les association et à priori elle citait aussi les organismes public, quand il y a un cas de ce genre y a déjà des procédures en place. Apparemment on confronte les versions et y a mise en retrait de l'individu le tout sans attendre de jugement ou même de saisi de la justice.

Là étrangement quand il est question de Ministre faudrait que ces messieurs (ou dames) soient au dessus de ces principes qui sont pourtant sain. Parce que la présomption d’innocence c'est bien, mais c'est dans le cadre judiciaire déjà et d'autre part il faudrait donc ne pas entendre la parole des victimes ?
On a 3 femmes qui le mettent en cause. Si j'en crois Rousseau et donc les procédure qu'elle décrivait, si monsieur Abad était dans un association, on l'aurait déjà mis en retrait.

Je suis désolé mais ce monsieur ne peut et ne doit pas rester en place. Il est mis en cause pour des faits grave, la Justice tranchera s'il est ou non coupable. Mais y a rien qui justifie son maintien à la tête d'un poste à si haute responsabilité.

Surtout que la dernière plainte n'est pas le fait d'une femme X ou Y dont on pourrait se dire "est ce que c'est pas une manipulation" là c'est une élue, qui a beaucoup à perdre en le faisant, et qui a le courage de le faire. Donc faut peut être l'entendre. On demande pas de juger Abad, ça c'est le rôle de la Justice, on demande qu'il soit mis en retrait du gouvernement, ce qui est la moindre des choses.
C'est aussi un message envoyer aux victimes, vous parlez, on vous écoute et on agit. Là le message envoyer c'est "okay, portez plainte mais en fait on en a rien à foutre il est présumé innocent"
Ca donne vachement envie d'aller porter plainte tient....
Citation :
Publié par Gratiano
Tant qu'il n'y a pas de procédure judiciaire c'est à dire une mise en examen, ça s'arrête là point et même dans certains cas (mise en examen par la cour de justice de la république qui devrait disparaitre d'ailleurs) on peut se pose des question.
Du coup Dupont-Moretti, mis en examen, il peut rester parce que c'est la Cour de la République ?

Ta position me semble assez difficilement tenable. Tu affirmes dans un premier temps que c'est le critère de la mise en examen qui doit compter (critère purement politique, il n'a aucune valeur légale), puis immédiatement, tu expliques que ce critère ne tient pas dans certaines situations.

C'est une position à géométrie variable.

Du reste, comme je l'ai dit, Alain Griset était mis en examen. Il n'a pas démissionné. Il a fallu attendre sa condamnation au tribunal. On peut donc en conclure que cette règle n'est même pas respectée.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés