[EELV] La vie du parti

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Le vélo, c'est tout de même une des activités où le genre n'est pas vraiment une question. On a jamais vu un groupe de masculinistes dénoncer la présence des femmes sur les pistes cyclables de l'ïle de Ré.

On prend une mesure simple, des pistes cyclables bien aménagées, un truc simple auquel tout le monde adhère par défaut, pour transformer ça en mesure idéologique de la lutte contre le patriarcat blanc oppresseur.

C'est totalement inepte, abscons.

Et à ceux qui lèvent les yeux aux ciels ou réagissent sur Twitter, ils osent répondre qu'il faut se mettre à la page du vocabulaire et l'intégrer. Genre ils sont la normalité.

Ces gens me fatiguent, ce n'est plus un gouffre mais un fossé qui sépare nos préoccupations du quotidien.
Message supprimé par son auteur.
Je pense qu'au final ça sera un effet de mode pour une question de gros sous. Toute cette idéologie ça amène des fiasco dans certains domaine à commencer série/cinéma, et on le voit avec Netflix ils sont en train de revenir en arrière sur certains de leur excès voyant justement (même ça explique pas tout) que ça leur fait perdre des abonnés.

Là ça sera pareil en politique, à force de se prendre des baffes, il changeront de disque, ou pas mais dans ce cas ça ne sera plus d'un bruit de fond.

Sinon je rejoins ces gens arrivent à faire passer des mesures de bon sens, en les transformant en polémique à la con à cause de leur discours idéologique qui n'intéresse que ces gens et ceux qui ont vraiment du temps à perdre avec ça.
C'est comme la polémique sur les cours de récréation non genré.... j'en passe et des meilleurs.

Encore si en plus ça avait un apport réel sur le sujet des inégalités, mais même pas. C'est contre productif, ça vient nourrir le discours de la droite et extrême droite. Ca fait passer la gauche pour des tarés déconnecté des vrais sujets. Bref ces gens c'est les idiots utile de la droite et extrême droite. Comme on a les idiots utile de la propagande russe.
Citation :
Publié par Kerjou
C’est le soft power classique de cette idéologie (qu’on voit un peu sur ce forum aussi), petit à petit on impose sa vision, son vocabulaire, qu’on répète inlassablement (on y a droit parfois ici au « ca a déjà été démontré sur ce forum ») on fait nous même des études qu’on pose en source absolu et hop, on a raison.
Juste sur le vocabulaire : la lutte idéologique se fait effectivement aussi sur le terrain des mots (Franck Lepage, quand il ne disait pas que des conneries complotistes, faisait de bonnes analyses là dessus), car cela permet de jouer sur les symboles et surtout sur les représentations sociales et mentales. Les mots et leurs connotations ont une influence sur la manière dont on perçoit le monde (sans aller jusqu'à l'hypothèse de Sapir-Whorf bien sûr). L'emploi désormais courant du terme "féminicide" dans un contexte aussi normalisateur et mainstream que les journaux télévisés du service public est une petite victoire pour les groupes féministes. J'ai souvenir également d'une couverture de "Valeurs Actuelles" qui titrait "le délire transgenre" (et non "le délire transexuel"), là aussi une petite victoire symbolique pour les mouvements LGBT que d'avoir leur vocabulaire repris jusque chez leurs adversaires.
Ce n'est cependant pas spécifique à un bord politique, très loin de là : ainsi, on a pu voir des expressions comme "charges sociales" pour désigner les cotisations sociales, "plan de sauvegarde de l'emploi" pour remplacer "licenciement massif", "flexibilité" pour recouvrir la précarité, "prise d'otage" pour parler d'une grève, etc.

Citation :
Publié par Aloïsius
EELV à Lyon veut créer des pistes cyclables non-genrées.

https://www.lyonmag.com/article/1236...et-non-genrees

On peut en déduire qu'elles ne seront pas séparées des voitures par des bittes.
C'est un fonctionnement pourtant très classique :

  1. On constate qu'il y a un très fort écart d'utilisation d'un service/espace/truc selon le genre, écart qui n'est pas justifié par des considérations biologiques
  2. On demande au/enquête auprès du groupe minoritaire pourquoi il fait si peu usage de ce service/espace/truc et ce qu'il faudrait faire pour qu'il en fasse davantage usage
  3. Si, parmi ces propositions, il y en a qui nécessitent certains aménagements ou modifications du service/espace/truc, alors on procède auxdits aménagements, qu'on appelle "non genrés" car ... ils sont effectués dans l'objectif de réduire une inégalité de genre
  4. On met en place un indicateur de suivi
Je ne comprends pas ce qui fait polémique ici. C'est juste le terme "piste cyclable inclusive et non genrée" (qui est tout à fait adapté ici si on fait un peu l'effort de comprendre le contexte) qui déclenche de telles réactions épidermiques ?

Plus d'informations sur la problématique [TRIGGER WARNING : article d'un média a priori féministe, rédigé de surcroît en "écriture inclusive"]

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 08/06/2022 à 10h54.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
C'est un fonctionnement pourtant très classique :

  1. On constate qu'il y a un très fort écart d'utilisation d'un service/espace/truc selon le genre, écart qui n'est pas justifié par des considérations biologiques
  2. On demande au/enquête auprès du groupe minoritaire pourquoi il fait si peu usage de ce service/espace/truc et ce qu'il faudrait faire pour qu'il en fasse davantage usage
  3. Si, parmi ces propositions, il y en a qui nécessitent certains aménagements ou modifications du service/espace/truc, alors on procède auxdits aménagements, qu'on appelle "non genrés" car ... ils sont effectués dans l'objectif de réduire une inégalité de genre
  4. On met en place un indicateur de suivi
Je ne comprends pas ce qui fait polémique ici. C'est juste le terme "piste cyclable inclusive et non genrée" (qui est tout à fait adapté ici si on fait un peu l'effort de comprendre le contexte) qui déclenche de telles réactions épidermiques ?

Plus d'informations sur la problématique [TRIGGER WARNING : article d'un média a priori féministe, rédigé de surcroît en "écriture inclusive"]
Non mais prend les choses à l'envers : y a-t-il quelqu'un qui interdit aux femmes de faire du vélo ? Sont-elles victimes d'agressions sexistes sur leur vélo plus qu'à pied sur le trottoir ? Les vélos sont-ils inadaptés à la gente féminine ? Trouve-t-on peu de modèles femmes ? Les modèles pour femmes sont-ils moins bons ?

Etc. etc.

Je cite ton lien :

Citation :
En France, ces données varient selon la qualité des infrastructures pensées pour les cyclistes : plus les pistes sont aménagées, plus la part de femmes pratiquant le vélo urbain est susceptible d’augmenter. C’est notamment le cas à Strasbourg, où la parité à vélo est presque atteinte. Bordeaux serait quant à elle “la seule ville de 200 000 habitants ou plus où les femmes utilisent plus souvent le vélo que les hommes (12,6 % contre 11,1 %)”, selon des chiffres 2017 de l’Insee. Une enquête réalisée en 2018 par le spécialiste de la géographie de genre Yves Raibaud auprès de 4 076 Bordelais·e·s relève toutefois des différences entre les femmes et les hommes dans la manière de se déplacer à vélo.
qui malgré son orientation obvious en arrive à une chose simple : des pistes cyclables bien aménagées amènent plus de femmes dessus.

C'est exactement ce que nous disions. Je me cite :

Citation :
des pistes cyclables bien aménagées, un truc simple auquel tout le monde adhère par défaut
Pourquoi donc en faire un objectif non genré, donc idéologique, alors qu'une piste bien aménagée profite à toutes et tous ?
Pour nous faire adhérer à cette idéologie.

C'est tellement un faux combat qu'ils récupèrent des trucs de bon sens, ici des pistes cyclables bien aménagées, pour en faire des objets de leur lutte.




Ce qu'on reproche ici, c'est de foutre la sauce de leur idéologie progressiste sur tout et n'importe quoi, qui n'en avait pas besoin, qui faisait consensus, créant ainsi un clivage artificiel.
Citation :
Publié par Ron J. Douche Doré
Pourquoi donc en faire un objectif non genré, donc idéologique, alors qu'une piste bien aménagée profite à toutes et tous ?
Parce que la motivation de départ de l'aménagement était de réduire une inégalité de genre injustifiée. Si au final ça profite à tous, tant mieux, c'est un bonus appréciable dans le cas présent. Il n'est malheureusement pas toujours possible que les mesures que l'on prend pour lutter contre diverses inégalités profitent à tous, parfois ce ne sera pas le cas (par exemple la discrimination positive par essence ne profite pas aux personnes non-discriminées). Ca n'en rend pas moins ces mesures légitimes (enfin non, plus précisément : ce n'est pas ce qui les invalide de facto).
Message supprimé par son auteur.
Citation :
C'est tellement un faux combat qu'ils récupèrent des trucs de bon sens, ici des pistes cyclables bien aménagées, pour en faire des objets de leur lutte.
Parce qu'ils voient tout par le prisme de la race, du genre, de la religion ou de l'orientation sexuelle.


Quand ils verront que sur leur liste cyclable non genrées il n'y a quasiment que des blancs, ils voudront des pistes cyclables non racistes.

Au passage, on pourrait aussi leur demander comment font-ils pour connaître le genre de la personne à vélo ? Peut-être qu'ils supposent le genre de la personne par rapport à son apparence mais là ils vont avoir des problèmes avec d'autres militants progressistes.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Parce que la motivation de départ de l'aménagement était de réduire une inégalité de genre injustifiée. Si au final ça profite à tous, tant mieux, c'est un bonus appréciable dans le cas présent. Il n'est malheureusement pas toujours possible que les mesures que l'on prend pour lutter contre diverses inégalités profitent à tous, parfois ce ne sera pas le cas (par exemple la discrimination positive par essence ne profite pas aux personnes non-discriminées). Ca n'en rend pas moins ces mesures légitimes (enfin non, plus précisément : ce n'est pas ce qui les invalide de facto).
Si le seul frein au fait que les femmes face du vélo c'est que les infrastructures sont dangereuses et que les hommes ont une aversion au risque plus faible que les femmes, construire des pistes cyclables n'a rien d'inclusif et y accoler l'adjectif "inclusif" ou "non-genré" n'a aucun sens.
Ça devient de la pur communication.

La cause de l'égalité, de l'accès à l'espace publique pour tous, c'est une grande cause et un projet qui fait sens.
Si ça devient un simple argument marketing, ça va pas faire avance la question.

Le green-washing me fait déjà suffisamment péter un câble, j'aimerais bien qu'on évite de se retrouver en plus avec de l'inclusivité-washing.
Citation :
Publié par Hiolaltios
Quand ils verront que sur leur liste cyclable non genrées il n'y a quasiment que des blancs, ils voudront des pistes cyclables non racistes.
Et pourquoi pas ? Quel est le problème à faire évoluer diverses (infra)structures pour réduire en partie les inégalités ?


[ ... ]

Dernière modification par TabouJr ; 08/06/2022 à 13h20.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Parce que la motivation de départ de l'aménagement était de réduire une inégalité de genre injustifiée.
Tu te rends compte a quel point c'est absurde comme principe de considérer la seule intention de départ comme une raison suffisante d'accoler un adjectif sur n'importe quelle action ?

Je veux aider les femmes a rejoindre des métiers scientifiques donc je vais ouvrir une association de cours à domicile en math.
Vu que mon intention c'est de réduire les inégalités ce seront donc des cours de math inclusif.

Je veux permettre aux enfants des familles pauvres et aux enfants handicapé de partir en vacance.
Je vais créer une association de colonie de vacance.
Vu que c'est pour permettre à tous le monde de partir, ce seront donc des colonies inclusives.

On est d'accords que c'est absurde et que l'intention ne suffit pas et qu'il faut qu'il y a réellement quelques choses ?
Suffit de les baiser avec le même niveau de connerie : t'as une grosse barbe de hipster, mais tu t'identifies comme femme et hop ça roule non ?

Bien évidemment quand la mode sera aux pistes non racistes, tu ne t'identifiera pas comme blanc, et non.
Citation :
Publié par Nneek
Tu te rends compte a quel point c'est absurde comme principe de considérer la seule intention de départ comme une raison suffisante d'accoler un adjectif sur n'importe quelle action ?

Je veux aider les femmes a rejoindre des métiers scientifiques donc je vais ouvrir une association de cours à domicile en math.
Vu que mon intention c'est de réduire les inégalités ce seront donc des cours de math inclusif.

Je veux permettre aux enfants des familles pauvres et aux enfants handicapé de partir en vacance.
Je vais créer une association de colonie de vacance.
Vu que c'est pour permettre à tous le monde de partir, ce seront donc des colonies inclusives.
Le problème avec tes exemples est qu'ils ne sont pas analogues dans leur principe, leur fonctionnement et leur structure aux aménagements de pistes cyclables, la comparaison est donc d'entrée fallacieuse. En l'occurrence, ton association de cours de maths à domicile ne s'adressera qu'aux femmes, ou à un quota minimum de femmes, de même que ta colonie de vacances sera réservée aux handicapés, ou à un quota minimum d'handicapés (parce que si ce n'est pas le cas, tu ne fais que reproduire des structures existantes qui présenteront donc intrinsèquement les mêmes causes d'inégalité) ; leur accoler un adjectif comme "inclusif" n'a alors rien de problématique.

Citation :
On est d'accords que c'est absurde et que l'intention ne suffit pas et qu'il faut qu'il y a réellement quelques choses ?
Je ne comprends pas : ce n'est pas parce qu'un aménagement effectué dans l'objectif de lutter contre une inégalité de genre au final, profite à tout le monde (ce qui n'est qu'un heureux bonus) qu'il faudrait dès lors ne plus le qualifier comme un aménagement effectué dans l'objectif de lutter contre une inégalité genrée. De même que si un établissement construit une rampe devant le bâtiment pour permettre aux personnes handicapées de ne pas avoir à subir les escaliers, ça reste une mesure d'accessibilité même si des personnes valides profitent aussi de la rampe.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Je ne comprends pas : ce n'est pas parce qu'un aménagement effectué dans l'objectif de lutter contre une inégalité de genre au final
Tu es SERIEUSEMENT en train de dire que l'objectif des pistes cyclables n'est pas de favoriser l'usage du vélo à la place des voitures, mais de lutter contre les abominables cis-cliste-hétéro-blancs qui feraient régner la terreur en pédalant frénétiquement au milieu des voitures ?

[ ... ]

Dernière modification par TabouJr ; 08/06/2022 à 15h01.
Citation :
Et pourquoi pas ? Quel est le problème à faire évoluer diverses (infra)structures pour réduire en partie les inégalités ?
Je pensais pas que quelqu'un prendrai cela au sérieux. T'es bien conscient que les pistes cyclables ne sont pas raciste ? Personne n'interdit à un noir d'emprunter une piste cyclable.


Après, peut être qu'en général, la situation sociale et économique d'une personne fait qu'elle va pas se déplacer en vélo et plutôt prendre le bus, la voiture, marcher, ne pas se déplacer etc. Cela n'a rien à voir avec le racisme des pistes cyclables.
Citation :
Publié par Hiolaltios
Après, peut être qu'en général, la situation sociale et économique d'une personne fait qu'elle va pas se déplacer en vélo
Plus que sa situation économique, c'est sa situation sécuritaire. Si tu te fais voler ton vélo tous les trois jours, même en gagnant bien ta vie, tu vas vite laisser tomber.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux

Plus d'informations sur la problématique [TRIGGER WARNING : article d'un média a priori féministe, rédigé de surcroît en "écriture inclusive"]
Citation :
Si on veut que nos enfants deviennent à leur tour des cyclistes, il est important qu’ils voient leur maman [et leur papa] sur un vélo ! Pour augmenter leur nombre, il faudrait des pistes cyclables éclairées de bout en bout, aussi bien pour atténuer la crainte de se faire agresser que celle d’avoir un accident. Enfin, un aménagement devant les écoles, avec des systèmes permettant de déposer les enfants en toute sécurité”, énumère Marie-Xavière Wauquiez
J'ai ajouté 'leur papa' car je ne vois pas dans le souhait d'aménagement des pistes cyclables tel que décrit ci-dessus des éléments distinctifs au genre, hormis les agressions qui sont sans aucun doute plus fréquentes auprès des femmes. Mais les hommes sont plus sujets aux accidents (87% des tués selon ces chiffres).
Citation :
Publié par Aloïsius
Tu es SERIEUSEMENT en train de dire que l'objectif des pistes cyclables n'est pas de favoriser l'usage du vélo à la place des voitures, mais de lutter contre les abominables cis-cliste-hétéro-blancs qui feraient régner la terreur en pédalant frénétiquement au milieu des voitures ?
Issu de l'article que tu as toi-même partagé :
Citation :
"Quand on parle d'inclusivité, c'est la possibilité d'avoir des pistes cyclables suffisamment larges et sécurisés pour permettre à des personnes en fauteuil roulant de se déplacer avec leurs vélos adaptés. Ou des familles de se sentir libre de circuler avec leurs enfants" [...] Quand on parle d'aménagement non genré, on cherche à identifier ce qui peut freiner son utilisation par un genre. Est-ce un problème d'éclairage nocturne ? Est-ce que la piste est monopolisée pour des usages sportifs principalement masculins ? C'est une réflexion que l'on a aussi pour les vélos en libre-service, pour qu'ils soient le plus adaptés et égalitaires possibles
La question n'est donc pas de construire "des" pistes cyclables dans l'objectif de lutter contre une inégalité genrée, mais de faire en sorte que les pistes cyclables existantes et futures soient construites de telle manière (au niveau de leur largeur, de leur sécurisation, de leur éclairage, et d'autres facteurs de conception) qu'elles pourront participer à réduire une inégalité genrée. De la même manière que "construire un bus" et "faire en sorte que dans les bus il y ait des places prévues pour les personnes handicapées" ne sont pas le même objectif.

Citation :
Publié par Hiolaltios
Je pensais pas que quelqu'un prendrai cela au sérieux. T'es bien conscient que les pistes cyclables ne sont pas raciste ? Personne n'interdit à un noir d'emprunter une piste cyclable.
Mais personne n'a prétendu cela en fait. Ni même à la base que les pistes cyclables sont misogynes.

Si par exemple une bibliothèque municipale constate qu'il n'y a presque pas d'handicapés qui s'y rendent, ça n'en fait pas une "bibliothèque validiste". Mais suite à ce constat, il serait intéressant de demander à des personnes handicapées pourquoi elles ne s'y rendent pas. Et si elles disent "on n'y va pas car il n'y a pas de rampe d'accès à l'entrée, pas d'ascenseur pour aller à l'étage, et les toilettes sont trop étroites et sans barres de maintien", alors il peut être pertinent d'engager des travaux au niveau de cette bibliothèque en suivant ces suggestions, pour la rendre plus accessible. Et on pourra appeler ça une "bibliothèque accessible", ce que je ne trouverais en rien scandaleux.

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 08/06/2022 à 14h31.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Le problème avec tes exemples est qu'ils ne sont pas analogues dans leur principe, leur fonctionnement et leur structure aux aménagements de pistes cyclables, la comparaison est donc d'entrée fallacieuse. En l'occurrence, ton association de cours de maths à domicile ne s'adressera qu'aux femmes, ou à un quota minimum de femmes, de même que ta colonie de vacances sera réservée aux handicapés, ou à un quota minimum d'handicapés (parce que si ce n'est pas le cas, tu ne fais que reproduire des structures existantes qui présenteront donc intrinsèquement les mêmes causes d'inégalité) ; leur accoler un adjectif comme "inclusif" n'a alors rien de problématique.


Je ne comprends pas : ce n'est pas parce qu'un aménagement effectué dans l'objectif de lutter contre une inégalité de genre au final, profite à tout le monde (ce qui n'est qu'un heureux bonus) qu'il faudrait dès lors ne plus le qualifier comme un aménagement effectué dans l'objectif de lutter contre une inégalité genrée. De même que si un établissement construit une rampe devant le bâtiment pour permettre aux personnes handicapées de ne pas avoir à subir les escaliers, ça reste une mesure d'accessibilité même si des personnes valides profitent aussi de la rampe.
Tu vois, il suffit pas d'une intention pour que quelque chose soit inclusif.
Déjà avant l'intention il faut qu'il y ai des actions d'inclusions concrètes, et pour qu'il ai des actions concrète d'inclusion encore faut-il qu'il y ai un problème d'inclusion a l'origine.

Si construire des pistes cyclable suffit à permettre de rééquilibré la parité des cycliste c'est pas parce qu'il y a un problème d’accès au vélo pour les femmes.
Il y a un problème générale de sécurité pour les cyclistes, les hommes l'ignorent juste.
Faire des pistes cyclable est donc presque plus important pour les hommes cycliste que pour les femmes qui voudrait faire du vélo car les pistes cyclable protègent leurs vie contre juste un confort pour les femmes (celui de faire du vélo).

Ce serait exactement comme dire "l'obligation du port du casque à moto était inclusive car il a augmenté la proportion de motarde.".
Ah mais qu'on rendre les pistes cyclables et les bibliothèques plus accessibles, je n'y vois aucun inconvénient.

Par contre, à Lyon, ils parlent de pistes cyclables non genrées et je ne vois pas très bien le rapport entre piste cyclable et genre.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Et pourquoi pas ? Quel est le problème à faire évoluer diverses (infra)structures pour réduire en partie les inégalités ?
1408139914685.gif

Mais en quoi une piste cyclable serait raciste?
Tu peux développer parce que la je suis circonspect. Et je troll pas, j'essaye vraiment de comprendre la logique derrière ton propos.
J'ai essayé de creuser un peu cette histoire de pistes cyclables à Lyon mais en réalité ça semble surtout en rapport avec les handicapés, pour des pistes plus adaptées donc plus larges.

Parce que sinon je ne vois vraiment pas le rapport avec le genre...
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Ou alors y a un sous-entendu sur la largeur de croupe ?
/jk
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Et pourquoi pas ? Quel est le problème à faire évoluer diverses (infra)structures pour réduire en partie les inégalités ?


[ ... ]
Dans l'absolu, y a pas de soucis, maintenant, parler de pistes inclusives et non genrées pour au final des pistes plus sécurisées et éclairées, c'est un peu ridicule, c'est juste de la com dans le but de faire plaisir à son électorat et troller les autres. Après, ça marche et ça créé de bonnes polémiques stériles, mais bon.
Citation :
Publié par JNH
Parce que sinon je ne vois vraiment pas le rapport avec le genre...
Il n'y en a aucun. Mais EELV a des quotas de lexique woke à placer dans chaque phrase.

Ne dites pas "ce matin, j'ai pris mon vélo pour aller acheter des pains au chocolats. J'ai pu utilisé la nouvelle piste cyclable, c'est super-pratique".
Dites "ce matin, j'ai pris ma bi-cyclette pour aller échanger des chocolatines déconstruites. J'ai pu emprunté la nouvelle piste cyclable non-genré, c'est super-inclusif."
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