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[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques
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#258144 |
Airmed / Ildefonse |
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Il y a plusieurs médecins et personnels soignants ici, donc c'est peut-être un bon endroit pour poser ma question :
C'est vrai qu'on a demandé à des soignants de venir travailler à l’hôpital alors qu'il étaient positifs au covid, ou c’était juste une fake-new |
04/05/2022, 20h04 |
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Citation :
Mais effectivement, des soignants COVID+ se sont retrouvés en service, en toute connaissance de cause de la hierarchie. Tu sous entends peut-être que les suspensions ne reposent sur aucune logique ? |
04/05/2022, 20h17 |
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Airmed / Ildefonse |
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Citation :
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04/05/2022, 20h43 |
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Alpha & Oméga
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04/05/2022, 21h03 |
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C'est encore d'actualité. Si positif mais asymptomatique tu va travailler dans mon CH.
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04/05/2022, 21h52 |
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Citation :
https://www.infirmiers.com/professio...ravailler.html Et c'est bien pour cela que l'argument de soignants non vaccinés qui seraient des meurtriers en puissance ou qui seraient les plus incompétents est totalement bidon et non fondé. Comme cité sur le fil du COVID, les décès liés à une contamination COVID par un soignant sont proche de l'inexistant, même si on multiplie par 1000, cela reste insignifiant en comparaison des décès liés au manque de soignants. En même temps on va pas refaire l'histoire ici, c'est pas le sujet. |
04/05/2022, 22h49 |
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Airmed / Ildefonse |
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Citation :
De même ce n'est pas parce qu'une solution est tolérable dans une situation de crise majeure faute de mieux qu'elle l'est toujours après. En 2019 quand on avait pas encore de vaccin, faire bosser les soignants positifs était certes une très mauvaise chose mais on avait surtout pas le choix parce qu'un nombre très important d'entre eux étaient positifs et il n'existait aucun traitement préventif ou curatif. En 2022 on dispose de vaccins très efficaces qui limitent très fortement les risques d'abord pour le personnel vacciné mais aussi et surtout pour les patients. Ces vaccins sont éprouvés et étudiés, pour l'immense majorité des soignants il n'y aucune raison médicale de ne pas se faire vacciner. En France on compte environ 15 000 personnes suspendus faute de vaccination sur environ 1M de personnel soignant en hôpital*. Environ 1.5% de du total donc, c'est beaucoup, beaucoup trop, mais pas de quoi remettre en question le système hospitalier. Oui, le système de santé français tient à bouts de bras par la volonté d'un nombre beaucoup trop faibles de soignants, oui ce n'est pas normal. Cependant, ce n'est toujours pas une raison pour accepter n'importe qui à ces postes, c'est le meilleur moyen de dégrader encore plus le système. A titre personnel, la possibilité de réintégrer les soignants non-vaccinés est un argument suffisant pour ne pas me faire voter LFI par exemple. Ainsi que plein d'autres raisons HS ici. * Je compte par rapport au personnel soignant hospitalier, l'obligation s'applique bien plus largement vérité. Sources : https://www.cairn.info/management-ho...1-page-639.htm https://www.tf1info.fr/sante/15000-p...t-2217484.html Citation :
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05/05/2022, 02h45 |
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Citation :
Covid-19 nosocomiale : notre association se mobilise pour aider les victimes (aavac.asso.fr) Que les soignants non vaccinés sont incompétents, c'est mon expérience personnelle, à la base c'était des boulets. Le genre à se mettre en arrêt de travail tout le temps pour un oui ou un non et/ou avec de gros problèmes psy qui gênaient le travail en équipe. Mais en dehors de mon expérience personnelle, faut par définition être incompétent dans le soin pour être antivax doublé d'une absence d'éthique. Ces personnes là, on est mieux sans. Ca a même peut-être sauvé des vies par ailleurs, car un soignant qui refuse de se vacciner est un soignant qui en a rien à faire de la vie de ses patients, le genre à poser une perf sans respecter l'asepsie, à ne pas respecter les posologies, à en faire qu'à sa tête et à envoyer des patients dans le cercueil. Est-ce qu'un astrophysicien qui croit au géocentrisme et à la terre plate est compétent ? Es-ce qu'une pénurie d'astrophysiciens justifierait qu'il soit embauche dans un institut de recherche ? Un soignant antivax c'est pareil Dernière modification par Borh ; 05/05/2022 à 08h34. |
05/05/2022, 08h14 |
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Citation :
Si on prend en compte : - La première vague avec pas de matos pour se protéger (côté soignant tout corps confondu) ou protéger le patient - La deuxième vague en ayant fait bosser des soignants COVID+ suivant des critères hasardeux (ok pour 1 symptôme mais pas 2 ?) - L'absence de vaccin à cette époque - 186 décès (je prends les chiffres de Borh, flemme de rechercher de nouveau) lié à une contamination soignant -> patients - Que les soignants "futurs" suspendus bossaient à ce moment là - Le nombre de décès cumulé en france lié au COVID au moment de la suspension (> 100 000) Le débat tournait autour du faite qu'un soignant non vacciné est soit : 1/ un meurtrier en puissance 2/ incompétent de base et donc c'est tant mieux pour les patients Sur le 1/ alors même que pendant la première vague (cf au dessus), la situation a été extrêmement tendu, le respect des règles hospitalières avec les moyens du bord (cf témoignage de THX entre autre) n'a pas entrainé une vague de "décès COVID+ nosocomiales" Sur le 2/ s'ils sont incompétent de base, ils sont virés et/ou le taux de décès dans un service aurait explosé ce qui serait devenu visible et aurait posé question (COVID ou pas COVID d'ailleurs). Il reste qui/quoi ? Personne en faite, à part des arguments bidons pour justifier la suspension car l'argument qu'un soignant non vacciné aurait magiquement entraîné des vagues de "décès COVID+ nosocomiales" est totalement démenti par les faits. On peut même inventer que 186 décès nosocomiales en comparaison de > 100 000 décès total c'est trop. Mais reporter aux autres problématiques (comme le lavage des mains), c'est encore une fois totalement fallacieux. Prenons le problème en sens inverse et comparons avec un monde parallèle où il n'y a pas de suspension. Les soignants non vaccinés continuent à exercer et tuent le même nombre de patients sur la même période. Il y a évidemment une tonne de biais comme la campagne de vaccination, une meilleure prise en charge des COVID+, plus de matériel, moins de décès sur une temporalité différente, moins de patients hospitalisés, etc etc Mais bon, on économise 186 décès de plus dans notre monde par rapport à ce monde parallèle. Sauf que, cela entraîne des fermetures de lits (entre autre à cote de chez moi), plus d'epuisement professionel, donc plus de départ de soignants et donc plus de fermetures de lits. Ces fermetures ont un impact sur la prise en charge à terme. Si je prends l'HP du coin, un service a fermé suite à pas mal de suspension (20 de mémoire ?), il n'y a plus de place en psychiatrie dans toute la région et que font donc ces patients ? Ce problème de lits n'est pas spécifique à la suspension, il existait évidemment avant. Sauf que dans ce contexte, la fermeture de lit est directement en lien avec la suspension. J'ai pas trouvé en cherchant rapidement de stats sur le rapport fermeture de lits/décès par suicide, mais m'ai avis qu'il doit y avoir une stat sur le rapport délais d'hospitalisation/décès par suicide. Donc bon, pris dans une globalité, voir dans la suspension de ce personnel un rapport bénéfice/risque favorable pour la PEC des patients, que ce soit à court, moyen ou long terme, repose sur absolument rien de scientifique ou de factuels. Par contre, moralement, effectivement cela interroge. Mais si on est dans la morale, et c'est ce qui ressort principalement de ce "débat", c'est une toute autre problématique que celle de sauver ou non la vie de patients. Tu aurais du relire un peu le site juridique limite propagandiste que tu cites comme référence (leur but est de se faire du €), même si je reprends ton chiffre car flemme de rechercher. On y trouve entre autre : Citation :
J'ai souvenir que le nombre de décès aux urgences liés au retard de prise en charge liés à un manque de personnel se trouve sur le poste du COVID, j'ai la flemme de rechercher. Mais effectivement, la question des décès par retard de prise en charge revient à ce que j'ai répondu au dessus. Mon expérience personnelle me permet de conclure que la vaccination n'a aucune influence sur les compétences d'une personne. Les incompétents l'étaient toujours après Comme quoi, l'argumentation de modification génétique à cause du vaccin perd rapidement toute crédibilité. Le reste de ton argumentaire relève du propos moral (pour être gentil) et aucunement d'une analyse de faits. Je passerais sur les raccourcis totalement bidons et sortis de nul part. Ensuite, COVID ou pas, comme cela a déjà été évoqué, se pose la question de conserver du personnel incompétent. S'il est incompétent ou dangereux, il faut le virer. Et de mon expérience personnelle, c'est au contraire lui qui reste le plus longtemps en post. La conclusion de ta diatribe, c'est que tu supportes pas des soignants avec qui tu bosses et que le faite qu'ils ne soient pas vaccinés permet d'en rajouter une couche. Mais bon, tu admettras facilement qu'il n'y a rien de très ... pragmatique là dedans Dernière modification par Airmed / Ildefonse ; 05/05/2022 à 19h46. |
05/05/2022, 19h40 |
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Dernière modification par TabouJr ; 10/05/2022 à 10h44. |
09/05/2022, 13h15 |
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Dernière modification par TabouJr ; 10/05/2022 à 10h44. |
10/05/2022, 10h40 |
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Dernière modification par TabouJr ; 10/05/2022 à 10h44. |
10/05/2022, 10h41 |
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