Le truc c'est que même un 1 v 1 avec un journaliste qui risque de ne pas être complètement complaisant (et là on parle d'Anne Sophie Lapix, ce n'est pas la plus énervée dans le PAF), il ne veut même pas y aller. On est à un niveau de lâcheté qui laisse un peu pantois.
Vu sa situation actuelle, pourquoi prendre ce risque ?
Tu parles de lâcheté pour reprendre certains éléments de langage mais franchement si on analyse la situation actuelle :
1) Il est au deuxième tour et largement en tête actuellement dans tous les sondages d'opinion.
2) Ses deux adversaires potentiels sont MLP ou JLM a priori en prenant ces mêmes sondages.
3) Sur la politique étrangère et internationale, il a déjà gagné face aux deux candidats les plus probables actuellement et ce thème sera traité et aura son importance lors du deuxième tour.
Quel intérêt a-t-il à aller se confronter à des gens qui peuvent le mettre à mal parce qu'ils vont reprendre son bilan (qui est critiquable sans souci et il le sait), mettre en avant ses dérapages (et il y en a plein ne serait ce que sur la retraite ou sur les profs récemment) et l'obliger à faire face à l'affaire des boites de conseils (où il va être martyrisé) ?
J'aimerai en trouver un mais franchement il n'en a aucun.
Je te rejoins donc car cela me ferait plaisir de le voir en direct et de devoir répondre devant ce que je viens d'énoncer.
Mais je comprends sa position et tant que dans les sondages d'opinion, cela ne bouge pas les lignes le forçant à aller au front, aucune raison d'aller à l'aventure et même s'il pourrait être tenté (vu son égo et qu'il est persuadé d'être un bon communiquant/orateur/en interview), ses conseillers de campagne vont lui rappeler cette évidence.
Quand tu n'as rien à gagner et tout à perdre, n'y met surtout pas les pieds. C'est vérifié dans toutes les situations et tant que le paradigme ne change pas.
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