[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

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Citation :
Publié par Ghalleinne
C'est peut-être naïf de ma part, mais pourquoi c'est si compliqué ?
Parce que c'est une histoire de pognon bien avant d'être un combat pour l'égalité de qui que ce soit.
Le plus simple ne serait il pas de leur interdire le sport de haut niveau (competition) ?
En loisir, ils/elles peuvent se faire plaiz' , mais pour la compétition c est niet ?
Après tout y a déjà des personnes qui ne peuvent pas faire de sport pour raisons médicales
Il y a aussi des questions de protection de l'intégrité physique des athlètes, que l'on ne peut pas exposer à des risques inconsidérés.
Dans les sports de contact ou de combat, et particulièrement à haut niveau, la mixité ça le fait pas.
Il y a d'autres catégories de sports qui sont déjà mixtes, comme les sports équestres pas exemple.
D'autres pourraient l'être, comme des sports de précision et de tir.
Mais pour les sports de combat / contact, c'est niet, et la question trans est évidemment concernée. Une thérapie de transition (bloqueurs d'hormones, œœstrogènes) n'effacera jamais complètement les avantages d'un corps mâle dans le cas d'un MtF, particulièrement si elle est entreprise assez tard, après la fin de la croissance.
Citation :
Publié par Colsk
Tu devrais te renseigner un peu plus, cela t'éviterait de sortir des propos inappropriés pour rester vraiment courtois.
le stimuli signal a indignations est toujours actif dirait on.

Que ne sais je pas et en quoi mes propos sont ils inappropriés ?

En dessous :

Tu veux dire quoi?

Qu'il existe des règles pour gérer tout cela ?, je ne l'ignore pas et en quoi ne pourrait on pas avoir une variante de ces règles adaptées à des compétitions entre valides mais de genre différents ?.

Le postulat qui était posé est qu'une femme née homme aura des performances supérieures dans une compétition de femmes et qu'il s'agit d'une injustice.

Ravale un peu ta suffisance en passant.

Dernière modification par New Bell ; 27/01/2022 à 11h51.
Citation :
Publié par New Bell
le stimuli signal a indignations est toujours actif dirait on.

Que ne sais je pas et en quoi mes propos sont ils inappropriés ?
A ce niveau là, et avec aucune volonté de recherche et de curiosité intellectuelle, je ne peux malheureusement rien pour toi.

Maintenant je ne désespère pas que tu recherches en quoi tes propos sont juste faux. Je t'invite donc à taper catégorie jeux paralympique, je pense que tu vas trouver des informations intéressantes pour ta culture personnelle.
j'ai fait l'effort de taper jeux paralympiques et de regarder sur Wikipedia pour toi : on lit par exemple :

Citation :
Pour que la compétition soit équitable, les athlètes sont regroupés par catégories selon leur handicap. L'objectif est de faire concourir ensemble des athlètes ayant des aptitudes fonctionnelles comparables. Dans chaque handisport, on définit des catégories. Ainsi en athlétisme, il y a des épreuves de course pour les personnes atteintes de cécité (acuité visuelle inférieure à 3/607), de déficience visuelle (inférieure à 3/10 et supérieure à 1/207), pour les personnes amputés qui courent avec une prothèse et des courses en fauteuil roulant.
« Grosse pute » : l’insulte d’un policier à propos d’une plaignante pour agression sexuelle

Un flic enregistré sur le répondeur d'une victime parce qu'il avait mal raccroché après lui avoir laissé un message vocal.

Le passage en question :

Citation :
Le policier, enregistré par mégarde, lance : « Ah évidemment elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. Putain, elle refuse la confront’ en plus la pute. Comme par hasard. En fait c’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. C’est aberrant. Ouais je sais pas, moi [mot incompréhensible], il lui arrive un truc comme ça, déjà elle fout une mandale au mec, et après elle va vouloir une confrontation histoire de lui péter la gueule encore plus sur l’audition… Putain, grosse pute. »
L'article presque complet (j'ai coupé 2-3 trucs pour raccourcir) :
Citation :
Élodie*, Parisienne et prof de 34 ans, passe la soirée du 4 au 5 février en plein coeur du Quartier latin. La soirée se prolonge tard dans la nuit. Vers 3 heures du matin, avec sa copine Amandine, elles sortent du bar où elles ont bu plusieurs verres, et s’éloignent en riant.
Élodie marche à reculons jusqu’à ce qu’elle croise, dans son dos, un autre groupe. Alors, raconte-t-elle dans le procès verbal consulté par Mediapart, elle « sen[t] des doigts caresser [sa] vulve d’avant en arrière ».
[…]
Elle décide d’appeler la police.
[…]
Les forces de l’ordre arrivent rapidement sur les lieux, d’après Élodie. Ils tentent de comprendre ce qui s’est passé. Après de longs pourparlers – un policier aurait notamment suggéré de déposer une main courante plutôt qu’une plainte, selon les deux amies –, l’agresseur présumé est interpellé, et une enquête en flagrance est ouverte.
L’audition d’Élodie se passe bien. « Le policier m’a écoutée. Quand j’ai pleuré, il m’a dit que cette plainte était importante. » Mais sur le procès verbal, le déroulé des faits n’est pas toujours clairement décrit. Cette question du policier interpelle : « Pouvez-vous me décrire votre tenue vestimentaire ? »
Épuisée, la jeune femme rentre chez elle au petit matin. Elle dort quelques heures. À 13 h 42, son téléphone sonne. Numéro masqué. Message. Elle l’écoute, quelques minutes plus tard, à l’arrière d’un taxi qui la conduit chez sa mère – c’est son anniversaire.
Le message dure 3’22. Un policier, qui n’est pas celui qui l’a accueillie au commissariat et qui ne donne pas son nom, l’appelle pour lui demander de compléter sa plainte. On entend : « Oui, bonjour, commissariat de police de Paris des 5e et 6e arrondissements. Je vous rappelle par rapport à ce qui s’est passé hier. Écoutez, merci de me rappeler au plus vite. J’aurai besoin de vous réentendre sur les faits. » Il salue, puis on entend le bruit d’un combiné que l’on repose. Mais mal. Le téléphone n’est pas raccroché.
Élodie n’aurait jamais dû entendre la suite. Elle est glaçante.
Le policier plaisante avec une de ses collègues. « Je la rappellerai de toute façon parce que là, elle doit être en train de cuver ! » Puis il lit à haute voix le procès verbal. « C’est tellement pas compréhensible », dit-il plusieurs fois. Il continue : « Elle n’a pas de sens la plainte en fait. »
« Je l’ai lue comme toi… », répond la collègue.
Puis, des bruits au loin. On distingue quelques mots. On imagine le policier poursuivre sa lecture. Il atteint la fin du document. Élodie y indique qu’elle ne souhaite pas de confrontation avec le mis en cause. C’est son droit. Et c’est fréquent en matière de violences sexuelles.
De surcroît, la Parisienne a déjà subi une confrontation – pour les violences conjugales dont elle a été victime. C’était dans le même commissariat. Elle en a gardé un souvenir épouvantable.
Le policier, enregistré par mégarde, lance : « Ah évidemment elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. Putain, elle refuse la confront’ en plus la pute. Comme par hasard. En fait c’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. C’est aberrant. Ouais je sais pas, moi [mot incompréhensible], il lui arrive un truc comme ça, déjà elle fout une mandale au mec, et après elle va vouloir une confrontation histoire de lui péter la gueule encore plus sur l’audition… Putain, grosse pute. »
Sur le message, quelques secondes de silence. Puis, un bruit. Cette fois, le combiné est bien replacé.
Quand elle écoute ces mots, Élodie est sonnée. Elle arrive chez sa mère. C’est là qu’un autre policier la rappellera pour insister : elle doit venir au commissariat, le mis en cause est en garde à vue, il faut faire vite. Elle s’y rend à 17 heures. Amandine, son amie, et Guillaume, son compagnon, l’accompagnent.
D’après leur récit, convergent, Élodie évoque alors, devant une policière, le contenu du message sur son répondeur. Arrive ensuite « le responsable du commissariat du weekend ». Qui écoute l’enregistrement, à la demande de la plaignante. « [Élodie] a insisté pour leur faire entendre. Au départ, les deux policiers n’avaient pas l’air d’en avoir grand-chose à faire. Ils insistaient juste sur le fait qu’ils avaient fait leur boulot pour le dépôt de plainte », raconte Guillaume.
Après, « le ton a changé », poursuit-il. « La dame n’a pas répondu, elle était un peu estomaquée. Le monsieur ne savait pas trop quoi dire : il a dit que c’était inacceptable. Et qu’il avait reconnu les deux personnes qui parlent [sur la bande]. » Il promet ensuite de faire « remonter à sa hiérarchie », après qu’Élodie a précisé avoir fait un signalement sur le site de l’Inspection générale de la police nationale.
Et puis plus rien. L’audition d’Élodie s’est déroulée comme prévu. Comme si rien ne s’était passé. Depuis, pas de nouvelles. C’est elle qui a initié les démarches auprès de l’IGPN – lundi 7 février, l’Inspection a accusé réception et demandé l’envoi du message. Ce qui fut aussitôt fait. Mardi 15 février, Élodie y a été entendue. Elle a déposé plainte pour injures. Ce sera ensuite au parquet de Paris de qualifier les faits et de décider si une réponse pénale doit être donnée.
« Nous avons saisi l’IGPN, et nous espérons que l’enquête aboutira à des poursuites tant pour ma cliente que pour toutes les femmes victimes de ces situations », explique son avocat Arié Alimi. Il estime que les propos du policier reflètent « malheureusement le quotidien à la fois des violences conjugales, des agressions sexuelles et des violences policières ». « Derrière les discours et les promesses, il y a une absence totale de considération », conclut Me Alimi.
Contactée par Mediapart, lundi 14 février, la préfecture de police de Paris, dont dépend le fonctionnaire mis en cause, a confirmé que « la hiérarchie du [commissariat du] 5-6 a bien été avisée des faits dénoncés ». « L’enregistrement a été remis à la hiérarchie. Des explications écrites ont été demandées au fonctionnaire. Le préfet de police de Paris a saisi l’IGPN lundi 14 février », précise la préfecture.
On ne connait pas la nature, ni le cadre, des « explications écrites » demandées.
Élodie, elle, espère que son histoire ne restera pas sans conséquence. Si elle choisit de la médiatiser, c’est parce, dit-elle, « je ne pouvais pas le garder pour moi ». « Je suis féministe, je le fais pour toutes les femmes qui n’ont pas la chance de pouvoir le faire. Ce n’est pas que mon affaire, ce n’est pas personnel », glisse-t-elle.
Un phénomène documenté de longue date Ces dernières années, de très nombreuses femmes ont témoigné, dans la presse (récemment dans StreetPress par exemple), dans les enquêtes de terrain, sur les réseaux sociaux de l’accueil souvent détestable qu’elles ont trouvé dans les commissariats et les gendarmeries quand elles sont venues déposer plainte. Ou les commentaires qu’elles ont entendus au cours de la procédure.
Elles disposaient rarement d’enregistrements. À tel point que les ministres successifs ont souvent minimisé l’ampleur du problème, malgré le lancement d’importants programmes de formation ces dernières années.
Récemment, la préfecture de police a ainsi refusé de publier un rapport qu’elle avait commandé sur l’accueil des femmes dans trois commissariats de Paris et de la petite couronne. Avant de faire machine arrière.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a même été jusqu’à promettre récemment qu’« aujourd’hui, les femmes qui sont psychologiquement ou physiquement atteintes par leur compagnon déposent plainte systématiquement, systématiquement il y a désormais des gardes à vue, systématiquement il y a des poursuites judiciaires ». « Menteur », a rétorqué la militante féministe Caroline De Haas, autrice d’une récente tribune sur les défaillances de la police et la justice.
Il y a quelques mois, la militante féministe Anna Toumazoff et la journaliste Constance Vilanova avaient aussi relayé de nombreux témoignages de femmes mal reçues au commissariat de Montpellier : le hashtag #Doublepeine avait alors suscité de très nombreux commentaires.
Et en mars 2021, le collectif Nous Toutes avait réalisé un sondage auprès de 3 500 personnes, dont plus de 97 % de femmes. « 66 % des répondantes font état d’une mauvaise prise en charge par les forces de l’ordre lorsqu’elles ont voulu porter plainte pour des faits de violences sexuelles », conclut l’enquête.
Bien sûr l'IGPN est saisie, la direction "informée"… à partir du moment où Mediapart rapporte l'affaire.
Rappelez-vous de ça la prochaine fois que vous pensez (ou que vous entendez) "pourquoi elle ne porte pas plainte" et autres "pourquoi elles vont étaler ça dans les médias" ou "on ne veut pas du tribunal des réseaux sociaux".

Et bien sûr selon Darmanin tout va bien, les policiers sont formés, les plaintes déposées systématiquement, etc.
Mais il suffit que par hasard un policier raccroche mal pour qu'on entende ce qu'il en est vraiment. Quelle malchance hein, ça doit pas du tout être répandu.
Citation :
Quelle malchance hein, ça doit pas du tout être répandu.
C'est dommage, le message n'était pas inintéressant jusqu'à ce passage.

Du coup, la crédibilité est partie en fumée.
Je suis très curieux de savoir ce que cette phrase change quoi que ce soit à la crédibilité de la situation rapportée, et à ce qu'elle révèle de la situation.

Il est avéré que la prise en charge des victimes de violence sexuelle est désastreuse. Les chiffres sont là. Les faits sont incontestables. Ils sont tous dans l'article mediapart, et dans le lien que j'ai donné ensuite. Et il y en a plein d'autres, suffit d'un google.
Cerise sur le gâteau, il suffit d'un enregistrement par hasard (donc non ciblé sur une situation particulière) pour entendre un policier traiter une victime de grosse pute.

Mais relever ce que cette accumulation révèle suffit à nuire à la "crédibilité" du message ?

Se permettre de parler de crédibilité en ciblant une phrase pour nier à tout prix la gravité de la situation, ça révèle un biais absolument phénoménal.
C'est inimaginable la violence des propos. C'est vraiment une honte pour l'ensemble de l'institution.
Citation :
Publié par Avrel
C'est dommage, le message n'était pas inintéressant jusqu'à ce passage.

Du coup, la crédibilité est partie en fumée.
Le fait qu'il puisse tenir ce genre de propos ainsi devant des collègues qui sont eux aussi policier pose de vrais questions. Au minimum sur le commissariat entier. Comment tu peux laisser un collègue tenir des propos pareilles sans réagir ? C'est pas des potes bourrés qui dérapent à 2h du mat là, c'est un poste de police en plein après-midi.
Citation :
Publié par Quint`
Je suis très curieux de savoir ce que cette phrase change quoi que ce soit à la crédibilité de la situation rapportée, et à ce qu'elle révèle de la situation.

Il est avéré que la prise en charge des victimes de violence sexuelle est désastreuse. Les chiffres sont là. Les faits sont incontestables. Ils sont tous dans l'article mediapart, et dans le lien que j'ai donné ensuite. Et il y en a plein d'autres, suffit d'un google.
Jusqu'à présent on a que des témoignages bien choisi, et un sondage de #NousToutes. Sachant que des associations pratiquent le testing pour évaluer la prise en charge.
On parle beaucoup des trains qui n'arrivent pas à l'heure, surtout venant de Médiapart c'est la spécialité.
Il y a des sondages représentatif pour évaluer l'accueil des victimes de violences, mais pas tellement en France il me semble. De mémoire à l'international, ça n'est pas forcément terrible, mais pas dans les pires clichés non plus.

Dorénavant il n'est plus possible de remplacer la plainte par une main courante pour les violences conjugales, car on préfère choisir à la place des victimes au risque d'être mal guidé (ou augmenter le taux dans la politique du chiffre ).
Quand je vois la totalité du texte, je vois juste un policier se lâcher dans le cadre professionnel.
Il émet un jugement sur la crédibilité d'une accusation. C'est ça le problème pour ces féministes mais c'est un peu normal quand tu es policier.

Par contre avant ils, c'est à dire pas forcément les même personnes, ont commis tout les pêchés:
Citation :
Les forces de l’ordre arrivent rapidement sur les lieux, d’après Élodie. Ils tentent de comprendre ce qui s’est passé. Après de longs pourparlers – un policier aurait notamment suggéré de déposer une main courante plutôt qu’une plainte, selon les deux amies –, l’agresseur présumé est interpellé, et une enquête en flagrance est ouverte.

L’audition d’Élodie se passe bien. « Le policier m’a écoutée. Quand j’ai pleuré, il m’a dit que cette plainte était importante. » Mais sur le procès verbal, le déroulé des faits n’est pas toujours clairement décrit. Cette question du policier interpelle : « Pouvez-vous me décrire votre tenue vestimentaire ? »
C'est dingue de faire des reproches sur la bonne foi du ministère après tout ce qui a été mis en place pour les violences conjugables.
Peut être qu'ils ne font rien ce qu'ils annoncent, mais on est censé croire qui entre De Haas et les déclarations des ministres ?

Dernière modification par Veilugarux ; 16/02/2022 à 21h30.
Citation :
Publié par Quint`
Je suis très curieux de savoir ce que cette phrase change quoi que ce soit à la crédibilité de la situation rapportée, et à ce qu'elle révèle de la situation.

Il est avéré que la prise en charge des victimes de violence sexuelle est désastreuse. Les chiffres sont là. Les faits sont incontestables. Ils sont tous dans l'article mediapart, et dans le lien que j'ai donné ensuite. Et il y en a plein d'autres, suffit d'un google.
Cerise sur le gâteau, il suffit d'un enregistrement par hasard (donc non ciblé sur une situation particulière) pour entendre un policier traiter une victime de grosse pute.

Mais relever ce que cette accumulation révèle suffit à nuire à la "crédibilité" du message ?

Se permettre de parler de crédibilité en ciblant une phrase pour nier à tout prix la gravité de la situation, ça révèle un biais absolument phénoménal.
Arrêtes ton char, oui tu n'es pas crédible quand tu tentes de jeter l'opprobre sur toute la profession. Je n'ai aucune difficulté à dire que ce policier doit être lourdement sanctionné mais insinuer que traiter de pute des plaignantes serait régulier pour les policiers c'est juste indécent, mais bon venant d'un "progressiste" dont le package d'idées nauséabondes comprend la haine des policiers je comprends bien qu'il faut utiliser cette affaire jusqu'à la moelle.

Puis vu que tu prétends qu'il suffit de prendre un enregistrement au hasard pour tomber sur un porc tu annonces donc qu'il y a une banque d'enregistrement de policiers qui pensent avoir raccroché et que Médiapart n'a fait que tirer une piste aléatoirement?
Citation :
Publié par Kitano Must Die
Je n'ai aucune difficulté à dire que ce policier doit être lourdement sanctionné mais insinuer que traiter de pute des plaignantes serait régulier pour les policiers c'est juste indécent, mais bon venant d'un "progressiste" dont le package d'idées nauséabondes comprend la haine des policiers je comprends bien qu'il faut utiliser cette affaire jusqu'à la moelle.
C'est fou cette capacité à la déformation.
Le policier n'aurait pas subi la moindre conséquence s'il n'avait pas laissé une preuve enregistrée et que mediapart n'existait pas.
Mais tout ce que tu as à répondre c'est "ah oui il faut qu'il soit puni, par contre ne dites pas de mal de la police svp" ?
Les policiers ne me font ni chaud ni froid, par contre l'impact de leur comportement sur le traitement des victimes de violence sexuelles, oui, ça m'intéresse. Pas toi ?
Est-ce que tu considères comme normal que, pour qu'une telle faute soit punie, il faille compter sur le hasard et un média engagé ?
J'imagine que non. Alors je t'écoute : quelles sont les mesures que tu proposes, et dont tu considères qu'elles seront efficaces et suffisantes ?

Quelle est ton analyse du décalage entre les propos du ministre de l'intérieur déclarant que les plaintes sont déposées systématiquement et (je résume) qu'il n'y a aucun problème, et la réalité du terrain relevée par absolument toutes les enquêtes, études et reportages ?

Tu as raison sur un point : il faut utiliser cette affaire (et toutes les autres) "jusqu'à la moelle".
Pourquoi ? Parce que malgré toutes les enquêtes révélant l'étendue du problème, il y a des gens comme toi continuent de prétendre que ce n'est qu'une accumulation de problèmes ponctuels.

Citation :
Puis vu que tu prétends qu'il suffit de prendre un enregistrement au hasard pour tomber sur un porc tu annonces donc qu'il y a une banque d'enregistrement de policiers qui pensent avoir raccroché et que Médiapart n'a fait que tirer une piste aléatoirement?
Je me demande d'où tu tires ce délire.
Je dis que pour qu'il suffise d'un enregistrement totalement malencontreux pour tomber sur des propos aussi scandaleux suite à une affaire "lambda", ça peut donner une indication sur l'étendue du problème.
Par opposition à, par exemple une enquête militante qui irait volontairement dans un commissariat connu pour son mauvais traitement des victimes, pour y déposer volontairement une plainte sans queue ni tête, dans le but avoué d'enregistrer la réaction des policiers en espérant qu'ils fassent un "faux pas".

Et je ne prétends pas que c'est une preuve en soit, juste un élément de plus à ajouter à la pile fumante.
Citation :
Publié par Quint`
C'est fou cette capacité à la déformation.
Le policier n'aurait pas subi la moindre conséquence s'il n'avait pas laissé une preuve enregistrée et que mediapart n'existait pas.
[...]
Est-ce que tu considères comme normal que, pour qu'une telle faute soit punie, il faille compter sur le hasard et un média engagé ?
J'imagine que non. Alors je t'écoute : quelles sont les mesures que tu proposes, et dont tu considères qu'elles seront efficaces et suffisantes ?
T'en sais rien en fait.

Si je suis bien le déroulé des faits, la victime a porté plainte la semaine dernière, et l'IGPN a lancé une enquête avant que Mediapart n'intervienne.

Ca ne me choque pas qu'une telle enquête prenne un peu plus de temps qu'une semaine, ne serait-ce que pour s'assurer si le mec visé en est à son coup d'essai ou pas.

Y a des souci dans la police, ça ne fait aucun doute, d'autres affaires le montrent, mais celle-ci ? Pas franchement. Du moins pas sur le traitement via la hiérarchie et l'IGPN.

Oui le message est inadmissible, la hiérarchie a réagit, l'IGPN aussi. Tu voulais quoi de plus exactement ?
Citation :
Publié par Khellendorn
Oui le message est inadmissible, la hiérarchie a réagit, l'IGPN aussi. Tu voulais quoi de plus exactement ?
Je me trompe peut-être dans le déroulé, mais si j'ai bien compris personne ne l'a appelée pour lui expliquer les suites qu'ils ont donné. A minima, je pense que quelqu'un de la préfecture aurait pu la rappeler en lui expliquant point par point ce qui allait se passer, la procédure tout en rappelant que c'était évidemment un comportement inacceptable.

Citation :
Après, « le ton a changé », poursuit-il. « La dame n’a pas répondu, elle était un peu estomaquée. Le monsieur ne savait pas trop quoi dire : il a dit que c’était inacceptable. Et qu’il avait reconnu les deux personnes qui parlent [sur la bande]. » Il promet ensuite de faire « remonter à sa hiérarchie », après qu’Élodie a précisé avoir fait un signalement sur le site de l’Inspection générale de la police nationale.

Et puis plus rien. L’audition d’Élodie s’est déroulée comme prévu. Comme si rien ne s’était passé. Depuis, pas de nouvelles. C’est elle qui a initié les démarches auprès de l’IGPN – lundi 7 février, l’Inspection a accusé réception et demandé l’envoi du message. Ce qui fut aussitôt fait. Mardi 15 février, Élodie y a été entendue. Elle a déposé plainte pour injures. Ce sera ensuite au parquet de Paris de qualifier les faits et de décider si une réponse pénale doit être donnée.
La réaction du responsable du commissariat est bonne, rien à dire dessus. Dans ce genre de situation, il me semble important que l'administration soit à la fois très ferme et en accompagnement de l'usager. Et je trouve que ça a un peu manqué de la préfecture.

Alors oui, c'est probablement dû à l'inertie administrative sur ce genre de cas, surtout un week-end, mais vu la gravité des faits, ça aurait été bien je pense.

Dernière modification par Aedean ; 16/02/2022 à 11h19.
Citation :
Publié par Aedean
Je me trompe peut-être dans le déroulé, mais si j'ai bien compris entre le 7 et le 14 février personne ne l'a appelé pour lui expliquer les suites qu'ils ont donné. A minima, je pense que quelqu'un de la préfecture aurait pu la rappeler en lui expliquant point par point ce qui allait se passer, la procédure tout en rappelant que c'était évidemment un comportement inacceptable.

Là je trouve ça un peu limite de la laisser dans le flou pendant une semaine au point que ça soit elle qui aille in fine porter plainte de sa propre décision sans être accompagnée par la police.
L'article n'est pas clair là-dessus (ou du moins ce qu'en cite Quint), mais de ce que je lis, elle saisit l'IGPN le 7, ils lui demandent la copie de l'enregistrement, et elle est entendue le 15 par l'IGPN, et porte plainte suite à son audition.

Donc si elle s'est rendue dans les locaux de l'IGPN le 15, c'est bien qu'elle a été en contact avec eux entre le 7 et le 15, après leur avoir envoyé le message, ne serait-ce que pour fixer la date de l'audition.

Le délai de traitement ne me semble pas aberrant personnellement.
Si j'en crois ce que je vois après une recherche rapide, en général pour connaitre les suites d'une plainte le délai moyen c'est 3 mois.

Oui, la justice et la police manquent de moyens et du coup les délais de traitement sont beaucoup trop long.
Mais dans ce cas ? Pas franchement.
Citation :
Publié par Khellendorn
L'article n'est pas clair là-dessus (ou du moins ce qu'en cite Quint), mais de ce que je lis, elle saisit l'IGPN le 7, ils lui demandent la copie de l'enregistrement, et elle est entendue le 15 par l'IGPN, et porte plainte suite à son audition.
J'ai modifié mon message qui n'était pas clair, l'article n'aidant pas, mon interrogation, elle est entre le moment où elle signale les faits au commissariats (le 5 ?) et le moment où elle le signale sur le site de l'IGPN sans qu'elle ne soit rappelée par quelqu'un de la préfecture. Je ne parle pas de l'IGPN qui doit mener la procédure avec les délais qui sont les siens, mais bien des responsables hiérarchiques départementaux de la police. Le responsable du commissariat dit que ça va être remontée à la hiérarchie, mais elle n'a aucune nouvelle, il me semble.

Vu la gravité des faits, ça aurait du conduire, je pense, à ce qu'elle soit rappelée dans le week-end ou dès le lundi matin à mon avis. Ne serait-ce que l'orienter sur les démarches possibles si elle en exprime le besoin et aussi être ferme sur le fait que de tels comportements, si avérés, sont inacceptables.

Dans ce genre de situation faut être très réactif, tout en conservant la neutralité nécessaire évidemment.

Du reste, même au-delà, l'article parle effectivement d'une prise de contact de l'IGPN, mais rien de la part de la préfecture.

Au-delà de çà, le fait qu'il ait pu tenir ces propos en présence d'une collègue sans que celle-ci ne fasse remonter cela à la hiérarchie montre qu'il y a un dysfonctionnement à traiter.

Dernière modification par Aedean ; 16/02/2022 à 11h40.
Citation :
Publié par Aedean
Au-delà de çà, le fait qu'il ait pu tenir ces propos en présence d'une collègue sans que celle-ci ne fasse remonter cela à la hiérarchie montre qu'il y a un dysfonctionnement à traiter.
Ah mais cette partie c'est évident. Et malheureusement les collègues qui savaient sans rien dire ça semble fréquent dans ce genre d'affaires.

Pour la partie avec la préfecture, je vois pas trop pourquoi ce serait à la préfecture d'intervenir directement, c'est justement à l'IGPN de gérer ça, non ?

De ce que je comprends du déroulé, elle fait un signalement le samedi 5 dans l'après-midi, à 17h le même jour elle fait écouter l'enregistrement au commissaire qui transmet à sa hiérarchie, et l'IGPN accuse réception et demande l'enregistrement le lundi 7.

Oui les faits sont graves, mais personne ne semble être resté assis en se tournant les pouces. Je pense qu'autant à la préfecture qu'à l'IGPN les effectifs sont réduits un samedi soir ou un dimanche, et son affaire n'avait rien d'urgente non plus. Moins de 48h pour accuser réception d'une plainte et demander des informations complémentaires, une semaine pour l'audition j'ai plutôt l'impression que c'est traité rapidement qu'enterré sous le tapis.
Citation :
Publié par Khellendorn
Ah mais cette partie c'est évident. Et malheureusement les collègues qui savaient sans rien dire ça semble fréquent dans ce genre d'affaires.

Pour la partie avec la préfecture, je vois pas trop pourquoi ce serait à la préfecture d'intervenir directement, c'est justement à l'IGPN de gérer ça, non ?
L'IGPN est là pour gérer l'enquête. Ca empêche pas la hiérarchie de contacter l'usager pour voir ce qu'il en est.

Genre demain dans un accueil de la DGFIP t'as un usager qui se fait frapper par un agent, ça me semblerait logique que le directeur départemental des finances publiques ou un haut responsable de la direction appelle l'usager pour lui témoigner que c'était un comportement inacceptable et lui donner les suites de la procédure administrative.
Citation :
Publié par Khellendorn
Oui le message est inadmissible, la hiérarchie a réagit, l'IGPN aussi. Tu voulais quoi de plus exactement ?
Les revendications sont très claires :
1) Reconnaître l'étendue du problème
2) Prendre des mesures de fond

Ce que vous faites, ou Darmanin :
1) Dire que c'est un problème ponctuel dont le traitement suffit
2) Considérer que la situation globale est acceptable (et même parfaite si on suit Darmanin)
C'est aussi appelé la technique de l'autruche.
Citation :
Publié par Quint`
Les revendications sont très claires :
1) Reconnaître l'étendue du problème
2) Prendre des mesures de fond

Ce que vous faites, ou Darmanin :
1) Dire que c'est un problème ponctuel dont le traitement suffit
2) Considérer que la situation globale est acceptable (et même parfaite si on suit Darmanin)
C'est aussi appelé la technique de l'autruche.
Pour ta deuxième partie :

1) Non, j'ai dit exactement l'inverse (pour la ponctualité de l'événement)
2) Idem, je dis l'inverse également.

C'est magnifique de faire dire l'inverse à quelqu'un qui voudrait débattre avec toi.

Je réagissais au fait que selon toi, ce que j'avais souligné en gras en te citant dans mon premier message, cette affaire n'aurait été prise au sérieux par l'IGPN que parce que Mediapart serait intervenu, le déroulé démontrant exactement l'inverse.

Il y a justement suffisamment de problèmes dans la police pour ne pas monter en épingle quand justement elle réagit correctement, c'est ça mon propos.

Venir crier au loup quand dans l'ensemble la hiérarchie et les instances devant gérer ce genre de cas réagissent comme elles le devraient, ça donne justement des arguments aux mecs qui disent que tout va bien et que ceux dénonçant le problème ne font que de monter en épingle les affaires qui sortent.

Pour @Aedean j'ai l'expérience inverse avec la DGFIP (ok c'était pas le sens agent frappant un usager mais usager menaçant de mort un agent) et le DDFIP est jamais intervenu, c'est resté au niveau chef de centre et justice, pour ça que la non-intervention de la préfecture ne me choque pas.
Citation :
Publié par Quint`
Les revendications sont très claires :
1) Reconnaître l'étendue du problème
2) Prendre des mesures de fond
Non mais qu'est ce que tu veux faire ? Mettre des micro sur tous les flics pour les choper dçs qu'ils disent un gros mots ?

Car bon dans le cas dont on parle, le plus gros soucis, c'est le mec qui se croit plus en ligne et qui dit des saloperies sur la victimes. Sauf que... Ben, si le téléphone avait été bien raccroché, personne l'aurai su, du moins à part les collègues.

Je vois pas trop ce qui pouvait être fait de mieux que çà ? A part punir les fautifs quand ils se font prendre, que faire ? Des "conférences obligatoire" pour les flics sur le respect and co ? Franchement pour en avoir eu dans ma boite, c'est du gros bulshit sans intérêt Si le mec est irrespectueux, c'est pas une conférence qui changera quoi que ce soit... Et comme on l'a déjà vu quand l'etat s'occupe de ce genre de chose, ca sert qu'a fourguer des contrats à des "amis".
Citation :
Publié par Khellendorn
Pour @Aedean j'ai l'expérience inverse avec la DGFIP (ok c'était pas le sens agent frappant un usager mais usager menaçant de mort un agent) et le DDFIP est jamais intervenu, c'est resté au niveau chef de centre et justice, pour ça que la non-intervention de la préfecture ne me choque pas.
Ce qui me semble plus que problématique aussi dans ton cas. Dans ce cas, c'est un signalement qui remonte normalement jusqu'à la DG. Et ça me semble le minimum que le directeur ou son adjoint contacte l'agent, ne serait-ce que quelques minutes. En plus de tout l'accompagnement à faire au niveau du centre.
Citation :
Publié par Quint`
Bien sûr l'IGPN est saisie, la direction "informée"… à partir du moment où Mediapart rapporte l'affaire.
Rappelez-vous de ça la prochaine fois que vous pensez (ou que vous entendez) "pourquoi elle ne porte pas plainte" et autres "pourquoi elles vont étaler ça dans les médias" ou "on ne veut pas du tribunal des réseaux sociaux".

Et bien sûr selon Darmanin tout va bien, les policiers sont formés, les plaintes déposées systématiquement, etc.
Mais il suffit que par hasard un policier raccroche mal pour qu'on entende ce qu'il en est vraiment. Quelle malchance hein, ça doit pas du tout être répandu.
Citation :
Publié par Quint`
Cerise sur le gâteau, il suffit d'un enregistrement par hasard (donc non ciblé sur une situation particulière) pour entendre un policier traiter une victime de grosse pute.
Citation :
Publié par Quint`
C'est fou cette capacité à la déformation.
Le policier n'aurait pas subi la moindre conséquence s'il n'avait pas laissé une preuve enregistrée et que mediapart n'existait pas.

Vu que Kellendorn a soulevé avec pertinence tes manœuvres frauduleuses visant à faire reluire Mediapart tout en crachant sur l'institution policière tu peux à minima faire profil bas sur cette histoire.
De même quand tu parles d'enregistrement "au hasard" tu n'a toujours pas expliqué en quoi cet enregistrement avait été tiré au hasard. Les gens de bonne foi auront compris qu'il s'agit d'un enregistrement qui représente la preuve matériel d'une procédure, c'est pas un enregistrement au hasard et plein de policier ou gendarme doivent mal raccrocher et parler de la bière qu'il vont boire après le service ou je ne sais quoi

Dans la réalité que je constate les formations "violences conjugales" sont imposées à tout le monde, chaque dépôt de plainte bénéficie d'un compte-rendu initial à la hiérarchie qui suit de près l'avancement des procédures, des point d'accueil itinérants sont régulièrement mis en place dans des lieux à forte fréquentation, etc.
Les violences conjugales sont et restent un problème mais étrangement quand une affaire est bouclée et passe devant la justice on voit pas la situation se régler comme par magie, pourtant on interroge pas la faiblesse de certaines peines prononcées.

Après pour la sainte DGFIP qui donne des leçons d'accueil et d'accompagnement il serait opportun de regarder les notations google des centre de finances publiques un peu partout en France, même mes gardés à vue laissaient de meilleures notes et ça fait plusieurs semaines que je bataille pour mensualiser ma taxe foncière à coup d'une réponse toutes les deux semaines.
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