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[Religions] Leur place dans le monde et dans la Société
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Citation :
Certes, la religion catholique est un phasme aveugle et terrifié qui bouge lentement, mais ce n'est pas un tétraplégique pour autant. Quand tu vois ce que l'Église a changé en son sein avec les quatre constitutions conciliaires de Vatican II, et plus particulièrement avec lumen gentium, prétendre que l'Église ne peut pas se réformer et encore moins réformer son droit canonique, c'est difficile à prendre au sérieux. |
08/10/2021, 02h03 |
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On constate que l'Église peut se réformer. Donc il faut arrêter de prétendre que c'est à la République de s'adapter et de faire des concessions (discuter comme tu dis).
La République n'a pas failli ici; l'Église, si. Et M. Sauvé n'était pas tout seul à rédiger son rapport. Donc les informations fournies par le rapport, ainsi que les recommandations qui y sont faites, valent un peu plus que l'avis d'un ancien catéchumène, qui plus est quand ces recommandations sont dans la droite lignée d'une décision dogmatique d'un pape et sa confirmation opérationnelle par un archevêque. Qui plus est quand les réformes dont tu prétends qu'elles sont impossible sont déjà en cours. Et c'est pas comme si le pape François avait été aussi régulièrement intransigeant que son prédécesseur sur le sujet, donc l'Église est bel et bien en train de se réformer; c'est long, ça ne portera pas ses fruits rapidement mais il n'y a aucune raison rationnelle que la République trahisse le principe de laïcité en attendant. À l'épreuve des faits, tu es exagérément conservateur dans ta relation à la religion catholique et fait montre d'une méconnaissance du fonctionnement de l'Église catholique contemporaine. |
08/10/2021, 04h10 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Déjà il y a une part importante qui considère qu'il s'agit d'un droit dont ils bénéficient pour se protéger alors qu'il s'agit d'un devoir envers celui qui délivre une information. Et c'est pas parce qu'il y a des personnes qui comprennent le secret professionnel de la même façon que les prêtres que ça donne raison à cette lecture. La loi est clair sur les exceptions au secret professionnel. Par contre ces exceptions c'est toujours des trucs qu'on préférerait pouvoir passer sous silence à quasiment tous les niveaux. J'ai pas suivit ce qu'il s'est passé avec les psychiatres (j'ai pas trouvé à quoi tu faisait référence), mais il y a régulièrement des pressions hiérarchique pour étouffer des affaires d'agressions sexuels ou d'abus au seins de foyer de l'enfance. Pour autant légalement un professionnel au courant qui ne les dénonce pas se mets hors la loi. Et les responsables abusent d'une mauvaise compréhension de la loi par les professionnels du secteurs pour les inciter fortement à ne pas le signaler. Pour avoir vu ce genre de choses, c'est assez gerbant, car ses responsables semblent parfaitement au courant de l'obligation légale vu les précisions qu'ils prennent pour ne jamais dire explicitement qu'il ne faut pas informer les autorités compétentes, sans doute pour pouvoir s'en laver les mains si ça éclate un jour. Est ce que pour autant on devrais retirer ces exceptions au secret professionnel et demandé au service de l'ASE de faire un effort pour s'adapter en interne sans légiféré comme Don Patricio demande à ce que soit fait pour l'église ? Et pour rappel, la loi impose déjà le signalement aux autorités compétentes lorsque : Citation :
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08/10/2021, 10h10 |
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Dieu / Déesse créateur/trice
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Citation :
Ce prêtre, cet évéque n'a pas été très malin de le dire tout haut mais la majorité des prêtres ne rompront pas le secret de la confession, ni maintenant ni demain, et ils y sont pourtant déjà obligés par la loi. Ensuite j'ai salué moi même la volonté de réformes de l'église à ce sujet (pédophilie), je n'ai jamais dit qu'il était impossible d'en avoir. Ce que tu cites ne concerne pas le secret de la confession mais c'est un autre exemple de cette volonté d'améliorer la situation, et il y'a encore bien des actions possibles sans pour autant obliger les prêtres à rompre ce secret. Je suis peut être "exagérément conservateur", c'est possible, mais je ne le pense pas. Par exemple je suis très favorable au mariage des prêtres, à la fin du célibat, et à d'autres évolutions potentiellement, mais pas à celle-ci. Je ne crois pas que ça me classe comme exagérément conservateur, mais si c'est le cas je l'assume. Et oui je ne suis pas très au fait du fonctionnement de l'église en tant qu'institution, ça ne m'intéresse pas tellement, la foi est avant tout affaire personnelle, et pour ma part j'ai plus d'attachement au curé du coin avec qui je discute, qu'au pape et sa curie d'archevèques et ses bubulles en latin. La confession est un élément très fort de cet attachement, de la confiance que j'ai ou ai pu avoir envers ces prêtres. Après le fait que j'y sois opposé, et que je pense impossible que l'église puisse forcer les prêtres à rompre le secret pour telle ou telles raisons, ne signifie pas que ça n'arrivera jamais, c'est juste mon opinion et je n'ai pas la grosse tête à ce point. Sur le détail même ... on parle là des cas de pédophilie, donc l'église devrait pousser les prêtres à rompre le secret car "c'est abject de ne pas dénoncer ces crimes". Ok, mais c'est pareil pour le meurtre, pour l'inceste, pour le vol ... tout celà est interdit par la loi. Le prêtre doit révéler tous les délits dont il a connaissance. De quoi va-t-on se confesser? Faudra-t-il se taper tout le code civil pour être sûr que ce qu'on confesse ne sera pas retenu contre nous ? Dieu n'est pas un fonctionnaire obéissant, ni un policier, ni un juge (en tout cas pas sur notre terre ). Si je veux me confier à lui, c'est entre lui et moi. Dernière modification par Don Patricio ; 08/10/2021 à 11h06. |
08/10/2021, 10h28 |
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Alpha & Oméga
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Et là, il y a un problème. C'est le droit français (qui t'oblige à dénoncer ce fait) vs le droit canonique (qui t'empêche d'en parler dans le cadre d'une confession). Là c'est à l'Eglise de trouver une solution. Autre chose parce que je vois ça depuis quelques pages : A ceux qui ont en parler, pourquoi tenez-vous absolument à venir sur le terrain de la laïcité ? A mon sens, cela n'a pas grand chose à voir avec la laïcité là (traitement égal des religions et neutralité de l'état) mais avec un point de droit entre la France et l'Eglise Catholique (le Vatican, un état aussi). Il s'agit de comment traiter le secret de la confession dans le cadre d'un acte illégal. |
08/10/2021, 12h14 |
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Citation :
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08/10/2021, 12h19 |
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