[POGNAX] Sujets autour du racisme et des discriminations en raison d'une orientation de la personne

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Publié par Soulier Perdu
Eh bien oui, "en effet". On est très loin de "les hommes blancs ne sont plus les bienvenus dans les bibliothèques universitaires américaines", je pense que même toi devrais pouvoir t'en rendre compte.
+1

Il y a une différence entre "deux étudiantes gauchistes tombent comme des connes dans le piège de trolls trumpistes" et "l'université bannit les hommes blancs des bibliothèques".

Il y a assez de trucs proprement hallucinants dans les fac US (comme le retour de la ségrégation raciale dans le logement, l'orientation et les cérémonies) sans avoir besoin de monter en épingle des machins insignifiants.
Message supprimé par son auteur.
J'espère qu'à minima les 2 filles ont été renvoyées de l'université.
Et ce serait bien que la justice s'en mêle, le racisme ne doit pas avoir sa place à notre époque dans nos sociétés civilisées.
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Publié par Twan
Oui enfin les hommes blancs avec des stickers "Police lives matter" sur leurs ordis, et des t-shirts "I didn't vote Biden", dans un "espace multiculturel" d'une bibliothèque de l'université d'une ville ayant voté 60+% Démocrate et largement soutenu BLM, plutôt.

Mais opération très réussie de leur part, ils n'ont même pas eu à faire les efforts d'Atronogeek pour révéler la puissance de la cancel culture.
Qu'ils aient des stickers Police live matter et autres on s'en fou.
2 mecs se font jeter d'une salle parce qu'ils sont blanc. C'est de la ségrégation. Et selon la soi-disante vengeresse, les blancs n'ont pas de culture ce qui est du racisme.
Donc racisme et ségrégation pour quelqu'un qui dit le subir, c'est beau.


[Modéré par Aedean : ... ]

Dernière modification par Compte #258144 ; 28/09/2021 à 20h44.
Les deux plaignantes indiquent qu'elles ont luttés pendant 5 ans (depuis 2016) pour qu'il y ait un espace multiculturel dans l'Université.
Affirmant l'avoir "obtenu" de haute lutte après un travail acharné, elles revendiquent avec force que cet espace leur appartient dorénavant de plein droit.
Elles précisent que ce n'est pas un espace uniquement pour étudier, mais aussi un espace pour le multiculturalisme (?).
Et qu'en quelque sorte, la présence du sticker "PoliceLiveMatter" fait perdre à cet espace son statu multiculturel au point de le rendre inconfortable...

Au delà du simple renommage de la bibliothèque en "espace multiculturel", concrètement qu'est ce que cela est sensé modifier dans son fonctionnement, dans le règlement intérieur de l'Université ?

De plus, les deux plaignantes reprochent aux deux étudiants, une masculinité blanche cis genre "white cis male bullshit"
Que vient faire la supposée cis-genrité de ces étudiants dans le bousin ?
Bon, je retourne au boulot apres 2 semaine de pseudo-vacance (maman shlack malade ouin)

la therapiste de la clinqiue entre temps nous a fait savoir qu'elle est fluide du genre. ni mec/ni femme. et veut qu'on utilise les pronoms "they/them" pour le/la décrire.

They en anglais c'est le pluriel. Ca va me prendre du temps pour m'adapter. l'esprit grammaticale de Tabou est en moi.

Il y l'alternative ze/hir qui est l'équivalent pour ne pas utiliser he/she. Au moins, ca fait moins bizarre qu'utiliser "they" un pluriel pour décrire une seule personne imo mais je suis sure qu'avec le temps ca passera.

Je ne trouve pas de bonne source, (*se sent un vieux reac du coup*) un random lien: https://www.glsen.org/sites/default/...2020_Final.pdf

Mais ca se popularise, du moins chez moi (etat american plutot liberale evidemment) ou chacun dit c'est quoi son pronom he/him she/her ze/hir ou autre

il y a toute une liste. Je ne sais pas qui va réglementer le lexique de tout cela au final ou bien comme pour le vs la covid, le popularite usuelle l'emportera.

Un équivalent en francais? car autant changer un il en elle c'est facile grammaticalement, mais si la personne ne veut s'identifier comme n'etant ni il ou elle. avant, on assignait un genre soit il ou elle mais maintenant? on pourrait pousser pour tous les noms communs masculin vs feminin.
Tiens, j'ai vu ça tout à l'heure : Valeurs actuelles condamné pour injure publique à caractère raciste.
Citation :
Les condamnations politiques avaient été unanimes après la représentation de la députée de La France insoumise (LFI) Danièle Obono en esclave dans Valeurs actuelles, dans un récit publié en août 2020. Mercredi 29 septembre, l’hebdomadaire ultraconservateur a été condamné pour injure publique à caractère raciste.

Le directeur de publication du magazine, Erik Monjalous, renvoyé devant le tribunal pour « injure publique envers un particulier à raison de son origine », ainsi que le directeur de la rédaction, Geoffroy Lejeune, et le rédacteur de l’article, Laurent Dandrieu – jugés pour leur part pour complicité – ont été condamnés à une amende de 1 500 euros chacun et à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à Mme Obono.
Citation :
Publié par ShlacK
il y a toute une liste. Je ne sais pas qui va réglementer le lexique de tout cela au final ou bien comme pour le vs la covid, le popularite usuelle l'emportera.

Un équivalent en francais? car autant changer un il en elle c'est facile grammaticalement, mais si la personne ne veut s'identifier comme n'etant ni il ou elle. avant, on assignait un genre soit il ou elle mais maintenant? on pourrait pousser pour tous les noms communs masculin vs feminin.
Faudrait dire "iel", je trouve ça supra moche en plus de donner un drôle de mélange...
Citation :
Publié par Max-x
Faudrait dire "iel", je trouve ça supra moche en plus de donner un drôle de mélange...
ah mais je trouve ça pas mal "iel". mieux que they pour une personne (pour une personne qui ne parle pas l'anglais comme premiere langue/qui apprend encore, ça va le confondre encore plus). Ze/hir, ça passe mieux imo, meme si ça sonne assez moche mais avec le temps on s'y habituerait.
Il y aura forcément des gens qui ne se satisferont pas de ce choix. Parce qu'ils auraient le même prénom que d'autres personnes, alors qu'ils sont des trésors uniques au monde, et que la Terre entière doit savoir à quel point ils sont spéciaux et différents.

D'ici 5 ans, les Américains auront adopté les signes diacritiques, et fouteront des signes diacritiques partout, avec des Ẓễ / Ḩḯṝ. Mais que tu devras prononcer avec la boucher fermée et en tirant sur tes oreilles, sinon ça sera la preuve que tu piétines leur identité profonde, espèce de boomer fasciste.

Au passage, j'ai appris qu'un "macron" est cette barre qu'on trouve au-dessus de certaines lettres, comme ici le "C Macron" : C̄. On l'emploie en letton, dans les langues polynésiennes et dans certaines transcriptions des langues asiatiques.
Citation :
Publié par ShlacK
...
Utiliser they/them/... pour de l'indéterminé au singulier ne m'a jamais choqué en anglais : dans une langue où on vouvoie tout le monde, je trouve ça plutôt cohérent.
Citation :
Publié par ShlacK
Bon, je retourne au boulot apres 2 semaine de pseudo-vacance (maman shlack malade ouin)

la therapiste de la clinqiue entre temps nous a fait savoir qu'elle est fluide du genre. ni mec/ni femme. et veut qu'on utilise les pronoms "they/them" pour le/la décrire.
They/Them est d'usage assez usuel en anglais même au singulier. Ça porte un nom: epicene they

'If a driver is stopped for speeding, they will be asked to produce their license.'

Au delà de ça, si elle veut que tu utilise they/them pour elle, ben fais le c'est pas très compliqué.
Perso je trouve cela choquant d'imposer son identité à autrui en l'obligeant à utiliser un pronom particulier non choisi par lui.
Forcer quelqu'un à utiliser des mots pour certaines choses, c'est le priver d'une part de son libre arbitre.
L'identité c'est un consensus. S'il n'y a pas consensus, dommage...mais ça arrive tout le temps.

Macron pourrait me supplier de parler de lui comme homme de gauche, je ne le ferai pas pour lui faire plaisir. Ben là c'est pareil. Le genre me paraît d'ailleurs d'une bien moindre importance que les opinions politiques dans mes relations aux autres.

Édition: pas clair, pouvait être compris à l'envers.

Dernière modification par Antimoine ; 29/09/2021 à 21h35.
Citation :
Publié par ShlacK
ah mais je trouve ça pas mal "iel".
C'est clairement pas (grammaticalement) comparable à they pour du singulier, même si franchement, en temps que locuteur natif du français qui utilisons on et le conjuguons au singulier pour exprimer un pluriel, je pense qu'on ne devrait pas trop la ramener.

Après, le problème du français est différent, dans la mesure où changer ces pronoms ne suffit pas voire même n'a aucun sens vu qu'on accorde tout en genre. Quand je vois des bios Twitter francophones avec marqué iel/son, ça me fait doucement marrer parce que la transposition anglais vers français des jeux de pronoms ne peut pas marcher vu qu'en français on accorde le possessif avec le genre du nom, pas avec le genre du possédant.

Les mots valises en français, c'est pas trop le problème, mais si ça avait été importé en réfléchissant un minimum, on devrait fournir un triptyque pronom personnel / pronom tonique / genre grammatical, un truc genre iel/lui/fem. par exemple, alors que généralement il manque la précision du genre grammatical d'accord (comme si parce qu'il n'y a que deux mots en anglais, il ne devrait y en avoir que deux en français, ce qui est complètement con). Si la communauté LGBTQ+ continue à importer des concepts US sans y réfléchir plus que ça, le jeu de pronoms va se heurter à la barrière linguistique et il y a peu de chances que ça se répande en francophonie si ce n'est pas préalablement adapté sérieusement à la grammaire de la langue française.

J'ai bien peur que ce soit trop tard, et que les fashion victim de la première heure qui ont importé le concept sans y réfléchir plus que ça l'aient déjà ridiculisé aux yeux de pas mal de francophones en ne fournissant que des informations parcellaires qui ne permettent pas d'adapter son discours.

C'est un peu comme les graphies multi-genrées qui sont présentées comme le nec plus ultra de l'écriture inclusive alors que c'est anecdotique dans l'ensemble des mesures proposées à ce sujet et qu'à aucun moment, avant que les militants ne s'emparent du sujet en le dénaturant, il n'avait été question d'utiliser les graphies multi-genrées autre part que dans des textes administratifs. Si l'anglais à ce sujet fait face à une problématique réduite (genre firemen/firefighters), la langue française fait face à des problématiques beaucoup plus complexes dont il est devenu quasiment impossible de discuter tellement le débat est devenu manichéen et condamne toute forme d'esprit critique par un déshonneur par association quasiment systématique.
Oui, en anglais , il n'y a pas de tellement de conjugaisons a faire. c'est assez neutre en genre comme langue. Par contre pour les langues d'origines latines, bonne chance. Il va falloir bien tout changer.

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
They/Them est d'usage assez usuel en anglais même au singulier. Ça porte un nom: epicene they

'If a driver is stopped for speeding, they will be asked to produce their license.'
Oui, c'est dit dans le lien que "they" c'est pour du singulier aussi. dans ma tete ca buggue que c'est du pluriel et uniquement du pluriel mais comme dit Tabou, il y a bien le "on" en francais. (du coup, pourquoi ne pas utiliser on au lieu de iel en francais?). Et oui, ca me prendra du temps pour re-adapter mes petits neurones mais si c'est ce qu'iel (g bon?) veut, je le respecterai évidemment et avec le temps je n'y penserais meme pas comment conjuguer mes phrases quand je lui parlerai.
Et même en français on a beaucoup utilisé le "nous" pour parler au final de soi, c'était plus un truc de noble mais à l'écrit dans n'importe quel examen de français j'ai toujours utilisé le "nous" plutôt que "je" pour avoir une forme neutre justement.
Citation :
Publié par Kocinsky
La section Printemps Republicain du forum a visiblement pas eu l'info on les entends pas hurler.
Je suis allé vérifier ce que pensait le printemps républicain

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
They/Them est d'usage assez usuel en anglais même au singulier. Ça porte un nom: epicene they

'If a driver is stopped for speeding, they will be asked to produce their license.'

Au delà de ça, si elle veut que tu utilise they/them pour elle, ben fais le c'est pas très compliqué.
En réalité ce n’est pas si simple, même quand tu es de bonne volonté.
Il y a tout l’inertie de l’usage et aussi la double charge cognitive de, 1 la charge émotionnelle, la peur de se planter, vexer la personne et passer pour une personne « problématique » comme ils disent , et 2 de l’effort nécessaire pour décrire par le langage une réalité différente de celle que tu perçois. L’expérience la plus proche c’est de lire des couleurs écrites dans une couleur différente, lire bleu écrit en rouge par exemple.

Bref ce n’est pas une raison pour ne pas le faire mais l’intensité et les enjeux aident pas, c’est typiquement le genre de situation merdique qui n’est simple pour personne et qui a mon sens doit s’approcher avec une bonne dose d’humour et de patience.

Dernière modification par Shoot Me ; 30/09/2021 à 08h35.
Citation :
Publié par ShlacK
They en anglais c'est le pluriel.
Ca n'a pas toujours été le cas hein. Le "They" singulier pour désigner l'inconnu est utilisé depuis des lustres. Bien avant le sujet des genres fluides.

Le réintroduire aujourd'hui c'est un peu comme un retour aux sources de la langue anglaise.
Citation :
Publié par Borh
Je suis allé vérifier ce que pensait le printemps républicain
C'est pas la question du soutien à l'époque, c'est la question de dire que ce journal est raciste, comme ils l'ont fait lors d'un raid pour Bouhafs, histoire d'être cohérent dans leur lutte contre le racisme.
Le problème c'est pas le pseudo soutien à l'époque, c'est ce qu'on retrouve à côté de ce soi-disant soutien :

https://www.valeursactuelles.com/clu...sume-coupable/

Citation :
Si nous étions seuls, l’été dernier, face à la meute des accusateurs, nous pouvons compter, aujourd’hui, au Palais de justice, sur un soutien de poids. Rédacteur en chef de Charlie Hebdo de 1992 à 2004, puis directeur de la rédaction et de la publication jusqu’en 2009, Philippe Val en connaît un morceau en procès pour “injure publique”. Il s’avance à la barre, explique, très ému, qu’il vient « défendre plus un principe que ceux qui en bénéficient ». Sa défense, profonde et sincère, de la liberté de la presse pour laquelle nombre de ses amis ont perdu la vie ne semble guère émouvoir les avocats des associations parties civiles.
Citation :
Le manque de respect pour Philippe Val n’est pas circonscrit à la salle d’audience. Lors d’une suspension, l’avocate de la Ligue des droits de l’homme, Agnès Tricoire, qui n’a pas souhaité — osé ? — lui poser de questions, se lâche devant les micros, solide argumentaire à l’appui : « Il a tellement vieilli que je ne l’ai pas reconnu. Que dire ? C’est un naufrage, ce garçon. » « Philippe Val est l’homme le plus courageux que vous croiserez , rétorque le philosophe Raphaël Enthoven, même si un congrès de lâches est attaché à faire passer son courage pour de la haine. » Opposé aux idées de notre journal, l’essayiste agrégé de philosophie n’en défend pas moins, lui aussi, le pluralisme intellectuel : « Ce texte et ce dessin étaient violents et j’étais contre au sens critique du terme, conclut-il, cependant l’ensemble était censé faire déshonneur non pas à la victime mais à son bourreau. Un monde où cela tombe sous le coup de la loi me paraît être un monde où nos libertés sont menacées. »
C'est marrant j'ai pas souvenir d'avoir vu Val ou Enthoven se déplacer pour défendre les autres, ils ne se déplacent que pour l'extrême-droite. Clavreul a de toute façon été adoubé par Zemmour puisque selon ce dernier ils mangent amicalement des pizzas ensemble en étant d'accord.
Tu pourras me dire qu'ils ont bien le droit de manger avec qui ils veulent au PR, bien évidemment, c'est juste marrant quand ils passent leur temps à reprocher à une partie de la gauche les gens qu'ils pourraient fréquenter.

Du reste j'ai toujours autant de mal à comprendre que ce mouvement pesant à l'heure actuelle 0 électoralement parlant aient autant le droit à la parole sur les plateaux et dans les journaux. Exception pour Polony qui est journaliste et peut bien déblatérer ses idées comme elle veut en conséquence, ça reste son métier.
Citation :
Publié par Shoot Me
En réalité ce n’est pas si simple, même quand tu es de bonne volonté.
Là dessus je ne peux pas ne pas être d'accord. Heureusement, la plupart des gens ne sont pas aussi tarés que ceux dont on parle régulièrement sur ce fil.

D'ailleurs c'est un des gros avantages de slack, tu peux écouter les gens avant de leur parler et savoir qui est dangereux, et qui est sain d'esprit.
Citation :
Publié par Kocinsky
C'est pas la question du soutien à l'époque, c'est la question de dire que ce journal est raciste, comme ils l'ont fait lors d'un raid pour Bouhafs, histoire d'être cohérent dans leur lutte contre le racisme.
Le problème c'est pas le pseudo soutien à l'époque, c'est ce qu'on retrouve à côté de ce soi-disant soutien :

https://www.valeursactuelles.com/clu...sume-coupable/
Tu es certain que Val et Enthoven sont membres du Printemps, aussi ?

Leurs idées sont évidemment proches, donc ce serait peu étonnant, mais aucun des deux n'est mentionné sur la page wikipedia, ni dans la liste des "premiers signataires de leur appel" de la page du Printemps (ils ont pu y adhérer plus tard par contre, il y a Malka, Gérard Biard et Razhaoui qui doivent être assez proches de Val).
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