Le topic des coups de gueules

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Publié par Scrooge McDuck
- à force de rouler, un achat de 119.99€ pour des diamants virtuels (et inutiles) soit validé ?
Et de Canard pingre notre ami devint une Baleine dépensière
Lien direct vers le message - Vieux 09/09/2021, 08h00
Citation :
Publié par Scrooge McDuck
Mais un peu de compassion, merde !!

C'est possible que des notifs rendent un téléphone verrouillé à nouveau "tactile"?
J'ai eu quelques cas bizarres depuis que j'ai installé Discord
Perso ça ne m'est jamais arrivé qu'un téléphone se déverrouille accidentellement.

En même temps, je l'unlock avec empreinte digitale... Donc à moins que mon cul ait les mêmes empreintes que mes doigts heuuuu...
Lien direct vers le message - Vieux 09/09/2021, 09h07
Marre du pognax, on te pose une question (de bonne foi je pense), tu dois attendre une plombe avant d'apporter la réponse (et les précisions qui vont avec).

Faudrait un truc qui ne pognaxise que les posts trolls. Avec une IA et un réseau de neurone, le tout fonctionnant avec du blockchain, des batteries de tesla et un data-center shooté à l'ivermectine et d'autres technos à la mode, ça roxerait du poney et ça soulagerait les modos.
Lien direct vers le message - Vieux 09/09/2021, 22h59
Citation :
Publié par Scrooge McDuck
Arrêtez de vous plaindre, Tabou serait capable de passer tout le Bar en pognax
Pas besoin, on est des gens civilisés ici, on n'a pas besoin que quelqu'un nous dise "attention hein, les règles qui s'appliquent partout s'appliquent aussi ici".
Lien direct vers le message - Vieux 13/09/2021, 20h09
Je ne me suis jamais fais sanctionné sur JoL alors que il y a 15 ans sur Judgehype et wow forum offi j'en récoltait à la pelle des bans (bon le dernier date d'il y a 6 ans sur le fofo off de wow), faut croire que je me suis assagis.
Lien direct vers le message - Vieux 13/09/2021, 20h37
j'ai un casier JOL complétement vierge, depuis que je suis arrivé en 2001 @Mind m'a expliqué que je pouvais écrire tout ce que je voulais que je ne serais jamais sanctionné, il est trop cool c'est mon poto mind en vrai, mais bon j'évite de me faire mousser avec ça généralement pour éviter la jalousie.
Lien direct vers le message - Vieux 13/09/2021, 21h19
Je suis sur le point de vous raconter un plan foireux comme on n'en a plus vu depuis 2019.

Hier, la peau encore pain d'épice après des vacances passées au Grau d'Agde, dont je recommande la visite pour la qualité des plages et l'exotisme diasporique de la classe moyenne française, je me rends à une soirée théâtre. Dans le sud de Londres. Bon, c'est Elephant & Castle, on me dira que c'est à peine au sud, mais personnellement il n'existe qu'un Londres, celui au nord de la Tamise. On passe London Bridge et c'est la zone, Brexit, la précarité et les poubelles qui brûlent.

Le spectacle est fantastique, un florilège de scènes prudentes et d'interprétations gigotantes, en somme, un délice à critiquer par la suite, car le seul plaisir que j'ai à aller voir les pièces des autres, c'est à pontifier sur chaque faiblesse de leur production. Je ne juge pas, j'observe. Je rencontre les acteurs, les metteurs en scène, dont un grand ténébreux aux lunettes anguleuses. On va l'appeler Giancarlo. Les anglais, c'est pas nouveau, sont difficiles à lire. Ils sont criblés de manières policées, pour se transformer en bêtes de sexe sans crier gare, pour ensuite se reprendre une fois l'orgasme passé et vous gratifier d'un "It was lovely, cheerio". Et Giancarlo, ayant grandi à Londres, ne fait pas exception.

Les heures passent, le dernier métro aussi, et le groupe le plus intrépide dont je fais partie décide de butiner de bar en bar pour finalement se retrouver sur le tarmac, devant le dernier bar ayant fermé, à une heure du mat'. Là, Giancarlo, après m'avoir fait comprendre par le truchement d'un baiser timide sur la joue, qu'il m'inviterait bien à découvrir la bête en lui, propose à notre groupe d'aller chez lui. A Peckham. C'est pratiquement Sussex, je suis terrifiée, je n'y suis jamais allée, la destination étant aussi attrayante que Kaboul en ce moment. Je commande un uber malgré tout, perdre la face n'étant pas une option, et on se rend chez lui. Un trajet interminable, pendant lequel je me demande s'il embrasse mieux qu'il ne met en scène.

Une fois devant sa porte, chose curieuse, il nous dit de ne pas faire de bruit. Avouer être surprise relève de l'euphémisme. Pourquoi nous aurait-il invités chez lui si c'était pour chuchoter ? Rapidement, il nous soulage en affirmant que c'était une plaisanterie.

Il ouvre la porte. Je pénètre dans un appartement de réalisateur, je me vois déjà imposer ma touche personnelle une fois qu'il sera tombé amoureux de moi. Des fleurs séchées par ci, une peinture de Klimt par là. On retire les bibelots vulgaires d'adolescent attardé, la guitare à la poubelle, on fait le vide, mais tout cela prendra son temps. Il ne faut pas trop brusquer, seulement s'infiltrer progressivement, comme la pourriture prend confortablement de l'ampleur derrière une armoire bien calée contre un mur humide. Tout en visionnant mon futur, en passant à la cuisine, je remarque un détail étrange. Il n'y a pas de portes. Que des encadrures faisant la liaison d'une salle à l'autre.

On met de la musique, l'ambiance est cotonneuse. Je le dévisage, il me trouve belle, je le vois à ses yeux injectés de sperme.

Et soudain, des pas venant de l'étage. Un être hirsute descend des ténèbres. Un cambrioleur, un manant, non; un colocataire en pyjama. Un ange passe, et s'enfuie en hurlant. On est tous en carafe, on attend que Giancarlo prenne le contrôle de la situation. Il s'éloigne avec l'énergumène, et revient, nous disant, la queue entre les jambes, qu'il va falloir qu'on parte. On est arrivé il y a dix minutes.

On tente tout. Et si on allait dans la cuisine ? Dans le jardin ? Dans les toilettes ? J'offre même des boules Quies à son colocataires, rien n'y fait, Giancarlo nous somme de partir.

Je suis hors de moi, le vin me monte à la tête. Je n'en reviens pas qu'il nous ait fait tous venir pour nous virer de la sorte. Sérieusement, comment me suis-je retrouvée dans une situation pareille. Je me dirige vers son frigo alors que les autres réunissent leurs affaires, bien décidée à emporter une bouteille de vin pour la finir avec classe et dignité sur le trottoir. Giancarlo se rend compte de mon manège - merci l'absence de portes, mais où va-t-on si les propriétaires n'ont même plus les moyens d'investir dans des portes ? Il me toise, me demande si j'allais lui voler une bouteille. Je suis outrée, j'ai envie de dire quelque chose de cinglant, du style "Après le fiasco de ce soir, la moindre des choses serait que tu nous offres une bouteille pour nous mettre sur le départ", mais rien ne sort. Je suis prise la main dans le sac, je vois son expression changer. "Get out of my house", il me dit.

Franchement, ça doit être l'absence totale de socialisation depuis deux ans, mais je suis en PLS depuis cet incident. Que dois-je lui dire pour lui faire prendre conscience de sa faute ? J'ai trouvé son numéro de téléphone après une recherche acharnée sur Internet. Toute suggestion sera la bienvenue.
Lien direct vers le message - Vieux 13/09/2021, 23h22
Citation :
Publié par Prudence
Franchement, ça doit être l'absence totale de socialisation depuis deux ans, mais je suis en PLS depuis cet incident. Que dois-je lui dire pour lui faire prendre conscience de sa faute ? J'ai trouvé son numéro de téléphone après une recherche acharnée sur Internet. Toute suggestion sera la bienvenue.
Après lecture de ton message, personnellement je pense qu'il a pris la bonne décision pour son avenir et son bien-être personnel.

et merci @TabouJr
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2021, 07h18
Citation :
Publié par TabouJr
C'est chelou un appart sans porte.
Surtout côté toilettes et salle de bain.

Sinon, on gros, Prudence écrit un roman pour dire qu'elle n'a pas ken et chope la tehon en voulant voler du pinard, c'est ça ?
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2021, 10h44
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