[Wiki][POGNAX] Coronavirus/Covid-19, ici c'est le sujet mondial

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Publié par Christobale
non mais la suspension du contrat c'est bien pire pour l'employé que le licenciement.

La suspension c'est du jour au lendemain tu as un salaire de 0 euro et aucun autre revenus possible.
Comme un licenciement pour inaptitude, en somme. T'as juste tes indemnités pour crever de faim un peu plus tard.

Franchement, je sais pas trop quoi répondre à un argument qui se résume à "roh la la, les contraintes c'est contraignant". Alors oui, et si les contraintes sont trop relous, encore une fois, il suffit de se vacciner pour y échapper, et y'a un délai de deux mois pour le faire.

Je veux bien qu'on plaigne les salariés mal logés, mais là, ben suffit de se vacciner, ou de négocier une rupture conventionnelle de contrat, qui sera plus profitable à l'employeur qu'une suspension, et qui donc permettra de négocier des indemnités de départ.

Ça fait quand même deux alternatives à un licenciement qui, dans les rédactions antérieures de la loi, était à l'initiative de l'employeur seul. Les gens veulent la liberté de choisir, ben ils choisissent: ils se font vacciner, ou ils sont suspendus, ou ils démissionnent, ou ils en profitent pour se faire reclasser dans un poste sans contact public, ou ils négocient une rupture conventionnelle pour essayer de choper un peu de pognon au passage. C'est un peu plus large que tu te vaccines ou tu te fais virer.

Et encore une fois, c'est dans deux mois, c'est pas comme si les gens allaient être pris de court. Tu peux même faire le pari que la prochaine loi ne passera pas ou assouplira les conditions et prendre un mois sabbatique, mais là faut aimer le poker.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
La Martinique est à 992 d'incidence sur 100 000, avec un taux de saturation hospitalière de 100%.

L'éducation nationale planche sur des élèves reprenant les cours en présentiel en Septembre Octobre,
et à partir de la cinquième, si un cas de covid est constaté dans une classe, tous les élèves non-vaccinés devront rentrer chez eux, et suivre l'enseignement à distance quelques temps.
Et comme je l'ai déjà dit hier, toujours le delta qui est minoritaire autour de 15%... Quand ça va grimper ça va être sympa (après ils ont genre 15-20% de vaccinés, donc c'est un choix de leur part)
levée de l’autorisation parentale pour les plus de 16 ans
.


Autres informations sur l'impact de la loi pour les mineurs
Citation :
levée de l’autorisation parentale pour les mineurs de plus de 16 ans, dans le texte de loi sur le passe sanitaire adopté par les parlementaires, dimanche 25 juillet, est censée alléger la procédure.

Autre changement de taille qui a mis le Sénat et l’Assemblée nationale d’accord : pour les 12-16 ans, l’autorisation d’un seul parent doit désormais suffire, quand il fallait jusqu’à présent celle des deux dépositaires de l’autorité parentale.


Avis du Conseil national professionnel de pédiatrie.
Citation :
La balance bénéfice-risque est jugée « à ce jour favorable » compte tenu de la plus forte contagiosité du variant Delta, écrit-il dans un communiqué, mais aussi compte tenu de l’augmentation de la proportion d’adolescents et de jeunes adultes infectés.
Citation :
Les pédiatres invoquent aussi les « résultats rassurants quant à la faible fréquence des effets secondaires rapportés », après que plus de 3,5 milliards de doses ont été injectées dans le monde et que 7,5 millions de 12-18 ans ont reçu deux doses de vaccins aux Etats-Unis.
Citation :
Pour les moins de 12 ans, en l’absence d’étude, « la vaccination n’est pas envisageable avant plusieurs mois », ajoutent-ils.

Citation :
Dans leur communiqué, les pédiatres en appellent à la « responsabilité des adultes » : « Le bénéfice sur la santé mentale des enfants et des adolescents en cette période difficile passe avant tout par la vaccination de tous les adultes, en particulier ceux les plus susceptibles de faire une forme grave, insistent-ils, mais aussi les soignants, les enseignants, les autres professionnels de l’enfance et les parents. »


D'après les témoignages la situation des familles est souvent compliquée, même quand les parents sont vaccinés


Vaccination des adolescents : qu’ils soient convaincus ou réticents, nombre de parents se sentent pris de court avant la rentrée
https://www.lemonde.fr/planete/artic...9746_3244.html


À noter que les témoignages, trop nombreux et variés pour être repris datent d'avant la loi et surtout d'avant les annonces de Blanquer. Là aussi, il y a un gros nudge, que d'aucuns appelleront un passage en force.

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Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Un truc que je capte pas, on a un taux d'incidence > 400 dans pleins d'endroit et cela reconfine pas ?
C'était pourtant le marqueur numéro 1 de macron
Ca ne reconfine pas parce qu'on le devrait mais que ce serait les non-vaccines qui devraient rentrer chez eux.

Grosse crise en vue, alors, en plein milieu des vacances.
Je suis assez embêté avec un raisonnement plutôt solide sur l'AMM conditionnelle des vaccins actuellement. Sur le plan juridique, on peut considérer qu'un médicament n'est plus en phase de test lorsqu'il a reçu sont AMM, même si une pharmacovigilance est toujours de mise par la suite. Hors si j'ai bien suivi, pour le moment les vaccins sont en AMM conditionnelle, autrement dis, l'urgence de la situation sanitaire a été un motif de mise sur le marché quand bien même toutes les données ne sont pas encore disponibles. (c'est bien le sens qui en est donné sur le site de l'ansm) https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-vaccins-autorises.

Hors c'est un argument en or pour un raisonnement basé sur l'absence de connaissances suffisamment solides sur les effets négatifs des vaccins : S'ils sont une chimère pourquoi l'AMM n'est pas convertie, et comme elle est toujours conditionnelle c'est bien qu'il n'y a pas encore de données suffisantes etc. (je vous épargnes toutes les corrélations qui sont faites à l’issue de ce premier raisonnement).

Si une personne avec de meilleures connaissances que moi pouvait valider ou invalider ce raisonnement j'en serai fort aise .
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Un truc que je capte pas, on a un taux d'incidence > 400 dans pleins d'endroit et cela reconfine pas ?
C'était pourtant le marqueur numéro 1 de macron
Je suppose que c'est du sarcasme.
Au cas où ça ne le serait pas :
-1- Nous sommes en été. Des millions de français sont en transit dans ces régions. Il y a un énorme enjeu économique sans oublier la peur de fâcher. Car parler du passe sanitaire c'est une chose, reconfiner ça en est une autre en pleines grandes vacances, en pleine bourre touristique.
-2- le marqueur a toujours été la saturation de nos hôpitaux. Ca en était même caricatural lors de la 3e vague.
Nous sommes encore loin de cette saturation. Donc tu peux toujours attendre.

Edition pour au-dessus: voici le lien de mon intervention à propos de cette AMM.

Dernière modification par Diesnieves ; 28/07/2021 à 20h36.
Citation :
Publié par TabouJr
Comme un licenciement pour inaptitude, en somme. T'as juste tes indemnités pour crever de faim un peu plus tard.
non n'importe quel licenciement donne droit au chômage, peu importe le motif
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Un truc que je capte pas, on a un taux d'incidence > 400 dans pleins d'endroit et cela reconfine pas ?
C'était pourtant le marqueur numéro 1 de macron
Tant que les hôpitaux tiennent, aucun pays ne reconfinera. Macron a fait passer restriction après restriction pendant tout l'hiver en regardant sa réélection partir de plus en plus loin à chaque fois.

Les vaccins sont là et marchent. Maintenant la politique c'est va te faire vacciner, ou osef.

D'ailleurs je suppute que le tassement évoqué un peu plus haut dans ce thread a la même cause que la diminution des cas quotidiens au RU : le Delta a déjà fait ses ravages partout où il pouvait. Les autres communautés sont elles immunisées à présent.
Citation :
Publié par sardaucar
Je suis assez embêté avec un raisonnement plutôt solide sur l'AMM conditionnelle des vaccins actuellement. Sur le plan juridique, on peut considérer qu'un médicament n'est plus en phase de test lorsqu'il a reçu sont AMM, même si une pharmacovigilance est toujours de mise par la suite. Hors si j'ai bien suivi, pour le moment les vaccins sont en AMM conditionnelle, autrement dis, l'urgence de la situation sanitaire a été un motif de mise sur le marché quand bien même toutes les données ne sont pas encore disponibles. (c'est bien le sens qui en est donné sur le site de l'ansm) https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-vaccins-autorises.

Hors c'est un argument en or pour un raisonnement basé sur l'absence de connaissances suffisamment solides sur les effets négatifs des vaccins : S'ils sont une chimère pourquoi l'AMM n'est pas convertie, et comme elle est toujours conditionnelle c'est bien qu'il n'y a pas encore de données suffisantes etc. (je vous épargnes toutes les corrélations qui sont faites à l’issue de ce premier raisonnement).

Si une personne avec de meilleures connaissances que moi pouvait valider ou invalider ce raisonnement j'en serai fort aise .
Je quote Tabou qui a toujours raison ET qui a expliqué ça quelques pages avant (le 19/07 donc plus que quelques pages en fait ) !

Citation :
Publié par TabouJr
Grosso modo, si on devait appliquer la législation qui couvre les participations à une étude clinique pour chaque prescription d'un traitement approuvé, ça poserait problème pour l'exemple du paracétamol qui est en vente libre en France avec une étude de phase III en cours.

Il faut comprendre les phases d'études cliniques comme des phases fonctionnelles, pas comme les étapes d'un procédé séquentiel. La phase I, c'est pour vérifier que y'a un truc à creuser. La phase II, c'est pour prouver qu'on ne tue pas des gens (la sécurité) et la phase III, c'est pour vérifier que en plus de ne pas les tuer, on améliore leur état de santé, on diminue leurs risques ou on augmente leur durée de vie (l'efficacité). Si il faut au moins une phase III concluante sur résultats intermédiaires ou finaux pour obtenir l'approbation des autorités de santé en Europe (c'est à peu près les mêmes conditions dans tous les pays), ça ne veut pas dire qu'on ne teste plus les produits une fois qu'ils ont été autorisés.

Par exemple, le viagra était sur le marché depuis longtemps quand on a découvert son indication pour les problèmes érectiles, et pour cette indication une nouvelle phase III a été menée alors que le produit était prescrit dans son indication initiale comme avant. Ce n'est pas pour autant que les patients traités au viagra ont soudainement participé à une étude clinique.

Des phases III, et même parfois des phases II, peuvent être menées alors que le produit est déjà commercialisé, pour étendre ou changer son indication, pour lever ou préciser des contre-indications (généralement les produits pharmaceutiques sont autorisés pour la population générale avant d'être autorisés pour les femmes enceintes, donc y'a souvent une phase II et une phase III pour les femmes enceintes après la primo-commercialisation), pour affiner le contexte de prescription, etc...

Et ça, c'est en parallèle de la phase IV, la fameuse pharmacovigilance, qui elle vérifie que dans les posologie, indications et populations cibles autorisées, on n'observe pas d'effets secondaires inconnus ou inattendus, et qui sert à mettre à jour les effets secondaires des notices, lever de nouvelles contre-indications (qui seront précisées par une phase III dédiée), identifier des interactions médicamenteuses, etc.

Donc en gros, un produit pharmacologique peut faire des études de phase I (pour justifier le financement des études cliniques de phases supérieures), de phase II, de phase III et de pharmacovigilance (dite phase IV) pendant toute sa durée de commercialisation, les études cliniques de phases II et III recrutant des participants qui dépendent de la législation ad hoc, alors que les patients traités pendant ce temps-là dépendent de la législation courante. La pharmacovigilance quant à elle, c'est de l'observationnel donc rien à voir, et les phases I c'est in vitro ou sur des cobayes non humains donc pareil, rien à voir.

Les mecs soignés à l'HCQ pour leur Lupus et les cobayes des études cliniques pour vérifier son inefficacité pour traiter le Covid19 ne dépendaient pas des mêmes articles du code de santé publique l'année dernière. Ben c'est pareil pour les vaccins aujourd'hui.
Citation :
Publié par Christobale
non n'importe quel licenciement donne droit au chômage, peu importe le motif
Yep. Certains licenciement (genre pour faute grave) peuvent te sucrer ta prime de fin de contrat, mais par contre un licenciement ouvrira toujours tes droits à l'assurance chômage. C'est quand tu démissionnes que tu l'as dans le c*l profond.

-Sergorn
Comme évoqué plus haut, il semble que l'augmentation des cas devient moins rapide ces derniers jours. Et quand on regarde les courbes des cas dans les pays voisins (notamment Portugal et Pays Bas), sachant que l'épidémie a repris là bas un peu plus tôt que chez nous, les cas commencent carrément à baisser.

Je rejoins Kafka, je pense qu'avec la vaccination qui commence à être quand même pas mal répandue le virus, avec son r assez violent, a pu se répandre extrêmement rapidement dans certains milieux mais que les chaînes de contamination sont plus rapidement cassées dès qu'on en sort. C'est flagrant quand on voit le type de lieux qui génèrent des clusters, notamment les boîtes de nuit, où le virus peut contaminer beaucoup de monde d'un coup mais sans forcément se répandre aussi facilement derrière.

On est clairement pas sortis d'affaire pour autant, et il faut voir si la dynamique en France est comparable aux pays voisins, mais au moins on peut espérer éviter de se retrouver avec un pic à 100 000 contaminations quotidiennes par exemple.
Aux USA, passe sanitaire pour tous les fonctionnaires fédéraux = 2 millions de personnes

Citation :
President Biden will formally announce on Thursday that all civilian federal employees must be vaccinated against the coronavirus or be forced to submit to regular testing, social distancing, mask requirements and restrictions on most travel, two people familiar with the president’s plans said Wednesday.

Beaucoup d'initiatives au niveau des états, qui sont impossibles au niveau fédéral

Citation :
the president has no power to simply order all Americans to get a shot, and he cannot require children to be vaccinated as a condition of attending school; that is a function reserved for state or local governments.
https://www.nytimes.com/2021/07/28/u...l-workers.html
Citation :
Publié par sardaucar
Je suis assez embêté avec un raisonnement plutôt solide sur l'AMM conditionnelle des vaccins actuellement. Sur le plan juridique, on peut considérer qu'un médicament n'est plus en phase de test lorsqu'il a reçu sont AMM, même si une pharmacovigilance est toujours de mise par la suite. Hors si j'ai bien suivi, pour le moment les vaccins sont en AMM conditionnelle, autrement dis, l'urgence de la situation sanitaire a été un motif de mise sur le marché quand bien même toutes les données ne sont pas encore disponibles. (c'est bien le sens qui en est donné sur le site de l'ansm) https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-vaccins-autorises.

Hors c'est un argument en or pour un raisonnement basé sur l'absence de connaissances suffisamment solides sur les effets négatifs des vaccins : S'ils sont une chimère pourquoi l'AMM n'est pas convertie, et comme elle est toujours conditionnelle c'est bien qu'il n'y a pas encore de données suffisantes etc. (je vous épargnes toutes les corrélations qui sont faites à l’issue de ce premier raisonnement).

Si une personne avec de meilleures connaissances que moi pouvait valider ou invalider ce raisonnement j'en serai fort aise .
En faite c'est une procédure classique quand il n'existe pas d'alternative. Tu as un certains nombre de critère qui permet de faire passer en AMM conditionnelle (source EMA) :
Citation :
  • the benefit-risk balance of the medicine is positive;
  • it is likely that the applicant will be able to provide comprehensive data post-authorisation;
  • the medicine fulfils an unmet medical need;
  • the benefit of the medicine's immediate availability to patients is greater than the risk inherent in the fact that additional data are still required.
Globalement, c'est un calcul bénéfice/risque du bénéfice de la mise sur le marché d'un traitement par rapport au manque d'information du moment. Sachant que toutes les AMM ont un manque d'information dans tous les cas, d'où des études de phase IV.
Dans tous les cas, les AMM conditionnelles ça demande quand même dans la très grande majorité des cas une bonne étude de phase III déjà fini.

Si tu veux, l'EMA a fait un rapport sur les AMM conditionnelle sur 10 ans pour voir un peu ce que ça donnait. Globalement, ils sont plutôt content de la procédure qui permet d'avoir accès au traitement avec 4 ans d'avance qu'avec la procédure habituelle. De manière un peu attendu, ceux qui ne finissent pas avec une AMM définitive, ce sont des placements de traitements sur les cancers qui finissent avec un bénéfice risque pas très intéressant. Mais souvent comme ce sont des situations assez désespérés avec une étude qui donne de l'espoir, ça "aide" pour valider une AMM conditionnelle.


Enfin, l'AMM reste une autorisation de mise sur le marché. Les médecins n'ont pas obligation de la suivre. Tu vas même trouver des médicaments régulièrement utilisé hors AMM. Parfois même avec des recommandations de nombreuse sociétés savantes, voir de l'HAS (Haute Autorité de Santé).
Citation :
Publié par Christobale
non n'importe quel licenciement donne droit au chômage, peu importe le motif
Si tu es licencié pour inaptitude, tu ne peux toucher le chômage que si tu refuses les allocations de travailleur handicapé. Le premier est limité dans le temps, alors que les secondes durent aussi longtemps que l'inaptitude. Donc un licenciement pour inaptitude, c'est reculer pour mieux sauter. À un moment, tu n'auras plus de revenu du tout.

L'avantage de la suspension, c'est que ça évite au reste de la population de financer ta liberté de refuser un vaccin et que tu as un moyen simple et qui ne dépend que de toi de revenir à la situation précédente (te faire vacciner).

Et à mon avis, si le Sénat a converti le licenciement en suspension, c'est parce qu'un licenciement pour cause médicale ou sanitaire qui n'est pas un licenciement pour inaptitude aurait eu de fortes chances d'être censuré par le conseil constitutionnel, et comme le CC ne peut que censurer et pas modifier, ça aurait supprimé tout contrôle dans le domaine du travail en dehors des employeurs publics.

Donc le choix, c'était entre une suspension sans solde avec possibilité de récupérer son emploi à poste, ancienneté et salaire inchangés dès vaccination, soit un licenciement pour inaptitude avec du chômage, youpi, un avenir à moyen terme sans aucun revenu, pas de nouvelle embauche ni de RSA parce qu'impossible de travailler vu que l'inaptitude court toujours et pas de pension d'invalidité parce que pas couvert (et encore heureux).

Bref, c'est réellement reculer pour mieux sauter deux ans après. Tu trouves que c'est mieux parce que tu ne te projettes qu'à court terme, mais si tu projettes un peu plus loin, et sans arguer du fait que faire subventionner sa liberté individuelle par ceux-là même qu'on décide de mettre en danger en décidant de l'exercer, c'est globalement dégueulasse, si on se projette à moyen ou long terme, donc, vu qu'il y a un mouvement collectif pour empêcher à un maximum de gens de crever de cette pandémie, il y a des chances que ceux qui refusent de se vacciner en profitent aussi et survivent. Être en vie sans aucun moyen de bosser ou avec une justification pour un trou dans le CV "j'étais inapte parce que j'ai refusé de me vacciner", c'est une solution moins enviable que le gros coup de pied au cul qu'est la suspension sans solde.

Encore une fois, la suspension sans solde prend fin si tu te vaccines. Une fois que tu t'es fait licencié, tu n'as plus de taf, que tu te vaccines ou pas. Donc entre une situation rude mais à laquelle tu peux mettre un terme avec une décision individuelle dont les frais sont couverts par la solidarité nationale, et un licenciement sur lequel il est impossible de revenir a posteriori et dont tu ne pourras sortir que si la pandémie a pris fin d'ici la fin de tes droits, ce qui est fort improbable vu que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner auront financé leur chômage sur le dos de ceux qui bossent pendant deux ans sans se faire vacciner, ce ne sont pas 730 jours de la moitié de ton salaire qui vont t'empêcher à long terme d'être dans une merde noire.

Il vaut mieux une situation très difficile à laquelle il est simple de mettre un terme avec une décision individuelle (sachant que la suspension prend fin dès le début du parcours vaccinal, il n'y a même pas besoin d'attendre quatre semaines), qu'une situation seulement difficile sur laquelle tu n'as quasiment aucun levier d'action.

La suspension laisse chaque individu maître de sa situation. Le licenciement te fait dépendre du marché de l'emploi, qui se porte comme un charme avec une récession de 8% causée par la pandémie en 2020 (non). Et c'est pas les 0.3% de rebond du marché de l'emploi au premier trimestre 2021 qui vont compenser le recul de 1,6% de 2020.

Un licenciement dans un contexte de récession économique mondiale, c'est vraiment pas un bon plan.
Citation :
Publié par znog
Aux USA, passe sanitaire pour tous les fonctionnaires fédéraux = 2 millions de personnes




Beaucoup d'initiatives au niveau des états, qui sont impossibles au niveau fédéral
Sur un sujet simialire: Rendre le vaccin obligatoire aux USA: De ce que j'ai compris au niveau des états voire des compagnies privées (genre l'hôpital privée que je mentionne régulièrement) Ils ne peuvent rien imposer légalement coté vaccin tant que l'approbation du FDA américain est pour une urgence ce qui est le cas actuellement pour les vaccins anti-covid. Il faut l'approbation finale du FDA qui devrait apparemment arriver en Novembre pour Pfizer. Donc ca attend gentiment ce moment avant de pouvoir imposer quoique ca soit coté vaccination.

Autrement, pour l'instant pas de pass sanitaire et cie dans mon état du Massachusetts car apparemment le taux de vaccination est assez elevé. En fait, il faut comprendre qu'une fois on a genre 80-90% de personne vaccinés, le danger des non vaccinés restant devient moindre et pas besoin de forcer des législations.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Un truc que je capte pas, on a un taux d'incidence > 400 dans pleins d'endroit et cela reconfine pas ?
C'était pourtant le marqueur numéro 1 de macron
Cette vague va taper très fort quelques jours, mais elle va très probablement s'effondrer tout aussi rapidement ensuite, comme chez les voisins. Sachant que le confinement ne sert qu'à éviter une surpression dans les services de réa, comme on table de manière assurée sur une évolution de la vague très rapide et pas à même de faire craquer les services hospitaliers, on laisse les gens circuler en rajoutant quelques restrictions.

Enfin c'est ce que j'essaye de déchiffrer.
Citation :
Publié par Tchrek
Je rejoins Kafka, je pense qu'avec la vaccination qui commence à être quand même pas mal répandue le virus, avec son r assez violent, a pu se répandre extrêmement rapidement dans certains milieux mais que les chaînes de contamination sont plus rapidement cassées dès qu'on en sort. C'est flagrant quand on voit le type de lieux qui génèrent des clusters, notamment les boîtes de nuit, où le virus peut contaminer beaucoup de monde d'un coup mais sans forcément se répandre aussi facilement derrière.
C'est vraiment ce que j'espère pour tout le monde : que les chaînes de contaminations soient baisées dès qu'on sort d'un groupe non vacciné.

Après, j'attends quand même de voir. En Belgique les cas sont en hausse sans que ça ne soit réellement flippant et on a un tassement d'à peu près tout si on regarde les chiffres à 14 jours et à 7 jours).


[Modéré par Aedean : ... ]

Dernière modification par Aedean ; 29/07/2021 à 08h57.
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