L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Alandring
Pour synthétiser, en France, deux fois plus de personnes obtiennent leur baccalauréat qu'en Suisse, ce qui crée les engorgements dans l'enseignement supérieur que vous évoquez souvent sur ce fil. Sauf que les élèves qui n'ont pas leur maturité n'échouent pas en dernière année de lycée : ils sont réorientés beaucoup plus tôt dans leur cursus et ont ainsi une formation qui leur correspond mieux et leur offre davantage de chances de trouver un emploi.
Parcequ'en France, il y a un certains dédains des metiers à etude courte / manuel etc... Donc on fait tout pour envoyer le max en "étude supérieure"... Ce qui est complètement con, car on fini par avoir un manque sur ces metiers, en plus d'avoir dans ces formations, beaucoup de gens que cela n'intéresse pas...
Sauf que dans le système français, on n'a de cesse depuis 20 ans de fermer les bifurcations qui pouvaient exister (classes techno en collège) ou de les réduire, pour promouvoir un accès massif à la voie générale du lycée. Pour des questions de coût : un élève en voie professionnelle voire technologique coûte nettement plus cher qu'un élève de voie générale (sauf pour la filière de relégation STMG, qui ne demande pas trop de matériel : ça, on en ouvre sans problème). Voie générale pour tous ou presque !
Les voeux pieux sur la revalorisation des voies professionnelles que font systématiquement les ministres, les rapports sur l'éducation ou les programmes électoraux sont de purs marronniers sans consistance, et la réforme du bac pro a saccagé les choses il y a quelques années. Lors de la réforme Blanquer du bac GT, les séries techno ont dans un premier temps été oubliées, à la fois par la communication ministérielle, par les concepteurs de programme (qui, du coup, dans certaines disciplines, ont juste repris les programmes de série générale en faisant des coupes) et, du coup, par les élèves et leurs familles (grosse baisse des effectifs dans certaines filières).
Bref, le travail est de moins en moins fait en amont, parce qu'il est vu comme contre-productif. Les chefs d'établissement en collège comme en lycée se voient attribuer par leur hiérarchie des objectifs de plus en plus élevés de passage en seconde GT, en première générale, etc. A rebours d'un travail d'orientation efficace et dans l'intérêt des gamins, qu'on pousse vers ce qui coûte le moins cher à court terme pour l'Etat.

Et de toute façon, le baccalauréat n'a aucune importance aujourd'hui, et ce n'est pas lui qui détermine l'échec ou la réussite de trois ans d'étude. C'est la sélection Parcoursup, qui est un couperet bien plus terrible. Il y a quelques années, quand j'étais en collège, je ne comprenais pas pourquoi on maintenait cet examen inutile qu'est le brevet ; maintenant, je me pose la même question pour le baccalauréat.
Tiens sinon, un truc que j'ai remarqué à force de bosser à l'international c'est que même pour quelqu'un comme moi qui n'ai pas fait d'études, le "Thèse, Anti-Thèse, Synthèse" est profondément ancré dans mon mode de fonctionnement dans la vie de tous les jours, au boulot, etc.
Et c'est un peu pareil avec quasi tous les français avec lesquels j'ai bossé.
Résultat, on se retrouve souvent dans la position de celui qui identifie les faiblesses d'un sujet (ce qui est à la fois très utile et très fatiguant pour l'entourage ).

J'ai l'impression que l'éducation française privilégie le plan dialectique par rapport aux autres pays (surtout anglo-saxons) et ces derniers privilégient bien plus le plan analytique ou celui des études de cas.

Vous confirmez ces impressions ?
En sciences politiques c'est plutôt l'inverse le thèse antithèse synthèse c'est zéro, on priviliégie les plans de type intro-partie1-partie2-conclusion. On suit une thèse et les exemples d'antithèse / contre-exemples sont plutôt intégrés à l'argumentaire dans chaque partie. Le plus important est l'introduction, la problématique.
Enfin c'était comme ça à mon époque, je me souviens très bien du 0 pointé juste après le lycée alors que je croyais avoir fait un excellent plan...

Comme on disait parfois, au lycée on t'apprend à construire, à l'université on déconstruit ce que t'as appris auparavant pour reconstruire autrement et t'apprendre la remise en question permanente. Après je pense aussi que cette formation lycée est assez française / particulière, et que l'apprentissage du thèse-antithèse-synthèse par une majorité de la population fournit d'excellentes bases de réflexion et esprit critique.

Dernière modification par Don Patricio ; 09/07/2021 à 11h26.
anecdote sans source
Il y a longtemps (genre plusieurs décennies), pour un concours de hauts fonctionnaires bruxellois, un membre du jury avait décidé de tendre un piège à ses compatriotes de science-po.
Je ne sais pas quelle était la formulation exacte, mais c'était du style "le terrorisme peut-il être justifié dans une lutte politique ?".
Fatalement, ça avait été un carnage chez les candidats français, qui avait fait du "thèse-antithèse-synthèse" sans trop réfléchir.

Toujours dans la même catégorie "sans source et qui déborde de cliché", quelqu'un a dit que les jurys français attendent des dissertations rigoureusement construite, que les Anglo-saxons privilégient l'exhaustivité, que les Allemands apprécient la profondeur du raisonnement tandis que les Italiens seraient branchés sur la subtilité.
Citation :
Publié par Aloïsius
Toujours dans la même catégorie "sans source et qui déborde de cliché", quelqu'un a dit que les jurys français attendent des dissertations rigoureusement construite, que les Anglo-saxons privilégient l'exhaustivité, que les Allemands apprécient la profondeur du raisonnement tandis que les Italiens seraient branchés sur la subtilité.
Mais du coup ce qui pourrait par contre dépasser le cliché serait de voir l'importance accordée à chaque plan dans l'éducation selon les pays. Je pense que ça pourrait expliquer par mal de choses qu'on considère d'habitude "culturel" ou "cliché".

D'ailleurs, si on pousse le raisonnement plus loin, le fameux "en même temps" de Macron est potentiellement une séquelle du modèle dialectique français.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Pour ma part, on m'a toujours expliqué que le thèse antithèse synthèse était le meilleur moyen de faire en fait du thèse antithèse foutaise, et que c'était donc absolument pas la méthode à privilégier. Et perso, je le vois un peu tous les jours, ca fait systématiquement ménager la chèvre et le choux, et c'est l'origine du "en même temps".

Bref, au contraire, loin de la pensée critique et de la prise de position.
Disons que chaque plan est un outil qui doit être utilisé de manière adéquate et pas en mode "j'applique bêtement et systématiquement". Le Thèse/Anti-Thèse/Synthèse aide pas mal quand tu dois faire un SWOT au taf par exemple ou quand une partie de ton taf est d'identifier les risques potentiels. Par contre oui, à ne pas appliquer aveuglément (CF l'anecdote d'Aloïsius).

Mais à la base, je posais la question pour savoir si la France privilégiait effectivement le plan dialectique dans l'EN ou si c'était juste une impression que j'avais. J'étais aussi curieux de savoir ce que les autres pays privilégiaient.
Citation :
Publié par Jyharl
Mais à la base, je posais la question pour savoir si la France privilégiait effectivement le plan dialectique dans l'EN ou si c'était juste une impression que j'avais. J'étais aussi curieux de savoir ce que les autres pays privilégiaient.
On l'appelle parfois le plan "science-po", mais ce n'est plus trop à la mode en fait.

En histoire, on va préférer des plans thématiques ou chronothématiques. En géographie, tu auras des plans scalaires, des plans analytiques et toutes sortes de plans hybrides variés, avec parfois des bouts de dialectiques dedans.

En ce qui me concerne, avec des 3e je suis plus dans l'initiation à la structuration d'un texte qu'autre chose... La grande majorité n'a pas les capacités à analyser un sujet, dégager une problématique, faire un plan détaillé et le rédiger dans un temps limité.
Citation :
Publié par Jyharl
Disons que chaque plan est un outil qui doit être utilisé de manière adéquate et pas en mode "j'applique bêtement et systématiquement". Le Thèse/Anti-Thèse/Synthèse aide pas mal quand tu dois faire un SWOT au taf par exemple ou quand une partie de ton taf est d'identifier les risques potentiels. Par contre oui, à ne pas appliquer aveuglément (CF l'anecdote d'Aloïsius).

Mais à la base, je posais la question pour savoir si la France privilégiait effectivement le plan dialectique dans l'EN ou si c'était juste une impression que j'avais. J'étais aussi curieux de savoir ce que les autres pays privilégiaient.
Pour te donner une idée, les grosses universités américaines aiment bien les bons élèves français sortant du lycée pour leur capacité à rédiger une dissertation. Ce qui pose un peu plus soucis c'est les essay pour l'admission où ils n'ont pas forcément les codes attendus (mais c'est un problème qui s'évite simplement en payant 1000/1500$ une boîte spécialisée là dedans qui la redige pour/avec toi).
Citation :
Publié par Jyharl
Tiens sinon, un truc que j'ai remarqué à force de bosser à l'international c'est que même pour quelqu'un comme moi qui n'ai pas fait d'études, le "Thèse, Anti-Thèse, Synthèse" est profondément ancré dans mon mode de fonctionnement dans la vie de tous les jours, au boulot, etc.
Et c'est un peu pareil avec quasi tous les français avec lesquels j'ai bossé.
Résultat, on se retrouve souvent dans la position de celui qui identifie les faiblesses d'un sujet (ce qui est à la fois très utile et très fatiguant pour l'entourage ).

J'ai l'impression que l'éducation française privilégie le plan dialectique par rapport aux autres pays (surtout anglo-saxons) et ces derniers privilégient bien plus le plan analytique ou celui des études de cas.

Vous confirmez ces impressions ?
Franchement, c'est une impression. C'est l'image que le grand public a de la dissertation, mais dans les faits, on la conseille pas trop aux élèves car ils n'arrivent pas à faire le III.

D’ailleurs, si on regarde les sujets de dissertation qui sont tombés cette année (et on a de la chance, on en a 6 en France métro), on voit que le thèse/antithèse/synthèse n'est pas du tout à privilégier.

Dissertation :
La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle.

Sujet A)
Victor Hugo, Les Contemplations. Parcours : les mémoires d'une âme.
Dans la préface des Contemplations, Victor Hugo décrit sont recueil comme un miroir tendu aux lecteurs. En quoi cette image rend-elle compte de votre lecture des quatre premiers livres du recueil ?

Sujet B)
Baudelaire, Les Fleurs du Mal. Parcours : alchimie poétique, la boue et l'or.
On a reproché à Baudelaire de "tout peindre, de tout mettre à nu" dans son recueil Les Fleurs du Mal. Qu'en pensez-vous ?

Sujet C)
Guillaume Apollinaire, Alcools. Parcours : modernité poétique ?
La poésie de Guillaume Apollinaire s'invente-t-elle en rejetant le passé ?

Dissertation :
Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle.

Sujet A)
Molière, Le Malade imaginaire. Parcours : spectacle et comédie.
La comédie Le Malade imaginaire est-elle un spectacle de pure fantaisie ?

Sujet B)
Marivaux, Les Fausses confidences. Parcours : théâtre et stratagème.
Dans Les Fausses Confidences de Marivaux, le stratagème théâtral n'est-il qu'un ressort comique ?

Sujet C)
Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde. Parcours : crise personnelle, crise familiale.
Diriez-vous que la pièce de Jean-Luc Lagarce Juste la fin du monde est un drame intime ?
Citation :
Publié par Aloïsius
Il y a longtemps (genre plusieurs décennies), pour un concours de hauts fonctionnaires bruxellois, un membre du jury avait décidé de tendre un piège à ses compatriotes de science-po.
Je ne sais pas quelle était la formulation exacte, mais c'était du style "le terrorisme peut-il être justifié dans une lutte politique ?".
Fatalement, ça avait été un carnage chez les candidats français, qui avait fait du "thèse-antithèse-synthèse" sans trop réfléchir.
Je dois être trop formaté, je ne comprends pas la nature du piège.
Comme ça au pif, je dirais que pour un Ouïghour, ça doit être l'une des seules options qui leur reste.
Même pour un fonctionnaire européen, la question pourrait se poser sans le cadre d'une occupation soviétique par exemple.

Ça reste un classique de savoir si on peut faire du mal pour faire du bien. On peut aussi étendre sur l'impact sur soi de telles décisions, en saupoudrant de Lorenzaccio par exemple.

La beauté du raisonnement a la française, c'est de prouver que tout le monde peut avoir tort selon le contexte. C'est une position assez humble mais qui pique beaucoup l'ego.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Hellraise
Je dois être trop formaté, je ne comprends pas la nature du piège.
Comme ça au pif, je dirais que pour un Ouïghour, ça doit être l'une des seules options qui leur reste.
Même pour un fonctionnaire européen, la question pourrait se poser sans le cadre d'une occupation soviétique par exemple.

Ça reste un classique de savoir si on peut faire du mal pour faire du bien. On peut aussi étendre sur l'impact sur soi de telles décisions, en saupoudrant de Lorenzaccio par exemple.

La beauté du raisonnement a la française, c'est de prouver que tout le monde peut avoir tort selon le contexte. C'est une position assez humble mais qui pique beaucoup l'ego.
C'est en considérant que ton point de vue n'est absolument pas acceptable qu'un film comme V pour Vendetta a été dépeint comme une apologie du terrorisme à sa sortie par exemple
Citation :
Publié par Aloïsius
Toujours dans la même catégorie "sans source et qui déborde de cliché", quelqu'un a dit que les jurys français attendent des dissertations rigoureusement construite, que les Anglo-saxons privilégient l'exhaustivité, que les Allemands apprécient la profondeur du raisonnement tandis que les Italiens seraient branchés sur la subtilité.
Oui... Alors... Dans les concours littéraires français, les correcteurs, tant à l'oral qu'à l'écrit, attendent de la cohérence, donc, une introduction qui problématise, et une démonstration construite sur un plan logique, qui doit conduire à une conclusion qui répond au sujet donné.
Quant au "sans sources", je peux te garantir qu'en Sorbonne (et pas que), on parlait systématiquement de la problématique et du plan, sur lesquels se jouaient l'intégralité de la dissertation ou du commentaire.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Donc les élèves de prestigieux parisiens qui ne sont pas dans le top de leur classe se trouve être doublé par le top des élèves de lycée lambda.
En sachant qu'un élève moyen d'Henri IV > Top élève lycée lambda.

Et bien je dois dire que je trouve ça hilarant que la progéniture de l'élite de ce pays se trouve pris au piège de leurs propres réformes.

Mais pas de panique, si Science Po' n'est plus capable de donner un réseau et une carrière à la progéniture de ce pays afin de perpétuer l’entre-soi; ils vont se rabattre sur des écoles privées sur-mesure.
Mdr, l'astuce des riches sera donc de faire redoubler la term de leur fils à Henri IV dans un lycée lambda et hop, problème réglé.
Sinon, ma nièce a du passer le Grand Oral du Bac, elle est tombée sur un sujet sur l'homéopathie mdr, c'est quoi ce délire.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Sinon, ma nièce a du passer le Grand Oral du Bac, elle est tombée sur un sujet sur l'homéopathie mdr, c'est quoi ce délire.
C'est un des deux sujets qu'elle a présentés.
Ah !
J'ai vu ça par chez moi, des intervenants extérieurs venant enseigner des techniques de méditation. Et j'avais évoqué en conseil pédagogique le fait que le terme "yoga" était à mon sens à éviter dans un établissement laïque...

Visiblement, je ne suis pas le seul, mais la LDH va plus loin :
https://www.liberation.fr/idees-et-d...IHVMOL3P557IM/

Citation :
«On tombe dans une démarche comportementale qui n’a rien à voir avec l’éveil. En concentrant la pensée sur la vacuité, cette pratique ouvre la voie aux fragilisations psychologiques et aux manipulations mentales. […] C’est inquiétant, et surtout ça n’a pas sa place dans l’Education nationale.»

— Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l'homme
Alors, l'article évoque aussi des phénomènes psychotiques et des crises de panique chez 1/4 des individus, ce qui me semble énorme. Je ne me suis jamais trop inquiété de cette pratique, en revanche je suis particulièrement méfiant envers tout ce qui concerne l'anthroposophie, et s'ils ont leur main dans cette tambouille c'est selon moi très mauvais signe. Reste que mon niveau scientifique sur la question laisse à désirer. Du coup, je serai curieux d'avoir l'opinion des joliens méditant sur la question.
Citation :
Publié par Aloïsius
Ah !
J'ai vu ça par chez moi, des intervenants extérieurs venant enseigner des techniques de méditation. Et j'avais évoqué en conseil pédagogique le fait que le terme "yoga" était à mon sens à éviter dans un établissement laïque...

Visiblement, je ne suis pas le seul, mais la LDH va plus loin :
https://www.liberation.fr/idees-et-d...IHVMOL3P557IM/


Alors, l'article évoque aussi des phénomènes psychotiques et des crises de panique chez 1/4 des individus, ce qui me semble énorme. Je ne me suis jamais trop inquiété de cette pratique, en revanche je suis particulièrement méfiant envers tout ce qui concerne l'anthroposophie, et s'ils ont leur main dans cette tambouille c'est selon moi très mauvais signe. Reste que mon niveau scientifique sur la question laisse à désirer. Du coup, je serai curieux d'avoir l'opinion des joliens méditant sur la question.
Les gens que je connais et qui pratiquent le yoga le font plus sous sa forme d'étirement physique, avec ses différentes poses, et j'ai notamment un pote que ca aide beaucoup car il est raide comme une planche habituellement.

Pour l'article cité, je ne sais pas ou il parle de crises de panique ou phénomène psychotique, sachant qu'une seule question est posée aux participants :

“Have you ever had any particularly unpleasant experiences (e.g., anxiety, fear, distorted emotions or thoughts, altered sense of self or the world), which you think may have been caused by your meditation practice?”.

Donc oui, certaines personnes sont inconfortables avec la pratique de la méditation, notamment quand on débute, ce qui ne me parait pas anormal.

Quant a l'aspect laique... La meditation est vue comme une alternative aux anti-depressants pour tout ce qui est lie au stress, anxiété, dépression, etc. :

https://news.harvard.edu/gazette/sto...ssed-patients/

Alors certes, cette pratique vient du bouddhisme a la base, mais il n'y plus grand chose de religieux la dedans.

Après, venir l'intégrer a l'école via des intervenants extérieurs... Je pense qu'il y a plus a gagner a travailler a faire de l'école un endroit moins anxiogène qu'a intégrer des pratiques visant à réduire cette meme anxiété.
Citation :
Publié par Aloïsius
Alors, l'article évoque aussi des phénomènes psychotiques et des crises de panique chez 1/4 des individus, ce qui me semble énorme. Je ne me suis jamais trop inquiété de cette pratique, en revanche je suis particulièrement méfiant envers tout ce qui concerne l'anthroposophie, et s'ils ont leur main dans cette tambouille c'est selon moi très mauvais signe. Reste que mon niveau scientifique sur la question laisse à désirer. Du coup, je serai curieux d'avoir l'opinion des joliens méditant sur la question.
Citation :
Publié par Grukfol
Pour l'article cité, je ne sais pas ou il parle de crises de panique ou phénomène psychotique, sachant qu'une seule question est posée aux participants :

“Have you ever had any particularly unpleasant experiences (e.g., anxiety, fear, distorted emotions or thoughts, altered sense of self or the world), which you think may have been caused by your meditation practice?”.

Donc oui, certaines personnes sont inconfortables avec la pratique de la méditation, notamment quand on débute, ce qui ne me parait pas anormal.
L'objectif du Yoga et la méditation c'est d'atteindre un état de conscience modifié. En générale ça pose pas spécialement de problème parce que c'est pas problématique en soi, et que c'est un processus long et progressif.
Mais certaines méthodes connexe à la méditation peuvent les induire brutalement (par exemple l'hyper-ventilation). Ce qui peut être difficile à vivre pour n'importe qui et surtout chez des personnes avec un profil psychologique peu déclencher un décompensation psychique.
C'est pour ça que dans le domaines médicales il y a pas mal de précaution prise dans l'utilisation de l'hypnose et des outils de méditation (c'est totalement contre-indique chez des personnes psychotique ou souffrant d'une dépression par exemple).

Le soucis est pas forcement la méditation ou le yoga en soi, mais je pense pas que le milieu de l'école soi propice à faire le tri parmi les participant pour qui c'est indiqué et ceux pour qui c'est contre-indiqué ni que les intervenant soi suffisamment formé pour éviter les problème (je pense personnellement à la combinaison avec l'usage de cannabis chez certain jeune qui me semble pas super pertinent).
beaucoup d'interrogations sur la vaccination
Macron, lundi.

Citation :
« Douze semaines de fermeture des écoles depuis mars 2020, contre cinquante-six semaines aux Etats-Unis et trente-quatre semaines en Allemagne… Nous pouvons être fiers d’avoir fait le maximum pour l’avenir de nos enfants et de notre jeunesse. »

les commentaires du Monde
Citation :
Concernant la vaccination des plus jeunes, la déclaration présidentielle n’est pas tout à fait une surprise : dans un avis publié le 8 juillet, le conseil scientifique a suggéré d’en faire une priorité. C’est aussi la position du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale et de la Haute Autorité de santé.
Citation :
Son organisation en milieu scolaire, en revanche, ne semblait pas jusqu’à présent avoir les faveurs du ministre de l’éducation : le 8 juillet, sur CNews, Jean-Michel Blanquer a expliqué souhaiter « surtout que les élèves se fassent vacciner dans les deux mois qui viennent dans les centres de vaccination ». « Notre système scolaire n’est pas pleinement organisé pour vacciner tous les élèves, et le plus normal est qu’on puisse vacciner les enfants dans les centres dédiés », défendait-il alors. Interrogé sur LCI, il a aussi dit craindre une « désorganisation du système ».

Citation :
Au sein de la communauté éducative, l’annonce du chef de l’Etat soulève, à ce stade, de nombreuses questions. « Qui vaccinera ? A quel moment ? Avec quel recueil du consentement ?

Citation :
On sait que [vacciner dans les établissements] peut être un moyen de toucher des jeunes qui ont un lien fragile avec leur médecin, mais ça pose des questions d’organisation auxquelles il faut répondre rapidement. » « Faire de nos établissements des vaccinodromes, on n’est pas contre dès lors qu’il s’agit de prêter les locaux et de distribuer les autorisations, réagit Bruno Bobkiewicz, du syndicat de proviseurs SNPDEN-UNSA. Mais on ne fera pas plus ! »

Citation :
Les chefs d’établissement n’ont pas oublié le « fiasco » de la campagne d’autotests qu’ils ont dû gérer seuls, ces derniers mois.

Citation :
La vaccination des élèves ne serait pas assurée par les infirmières scolaires mais par des équipes extérieures des agences régionales de santé, ont compris, à cette occasion, les syndicats présents. Il pourrait aussi être question d’envoyer des « équipes mobiles » dans des collèges et lycées avec des médecins et infirmiers « volontaires ».
17 % des 12-17 ans ont déjà reçu une première dose.

https://www.lemonde.fr/societe/artic...8138_3224.html
Message roleplay

Citation :
Afin de mettre en œuvre des mesures proportionnées, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a établi pour la prochaine année scolaire, en lien avec les autorités sanitaires, une graduation comportant quatre niveaux :
  • niveau 1 / niveau vert
  • niveau 2 / niveau jaune
  • niveau 3 / niveau orange
  • niveau 4 / niveau rouge
Citation :
Jean-Michel Blanquer a de nouveau refusé l’idée d’imposer un passe sanitaire pour entrer à l’école, et celui-ci ne s’appliquera pas non plus à l’université, a fait savoir le ministre, qui n’est pas non plus en faveur de la vaccination obligatoire pour les enseignants


Cas contact : éviction des élèves non vaccinés plutôt que passage intégral à distance
Citation :
Dans le secondaire, au collège et au lycée, « seuls les élèves non vaccinés seront évincés et devront suivre l’enseignement à distance »
c'est pas tendre, mais effectivement, je ne vois pas trop d'autres solutions : on ne va pas faire subir aux adolescents vaccinés la présence d'un antivax dans la classe et renvoyer tout le monde chez lui

Évidemment cela va générer de l'exclusion genre pour les témoins de Jéhovah et autres antivax


Post plus détaillé sur le fil covid
https://forums.jeuxonline.info/p/31147293#post31147293

Dernière modification par znog ; 28/07/2021 à 12h44.
Citation :
Publié par Aloïsius
En ce qui me concerne, avec des 3e je suis plus dans l'initiation à la structuration d'un texte qu'autre chose... La grande majorité n'a pas les capacités à analyser un sujet, dégager une problématique, faire un plan détaillé et le rédiger dans un temps limité.
Ce qui est vrai aussi de l'écrasante majorité des lycéens et des étudiants.
Citation :
Publié par znog
c'est pas tendre, mais effectivement, je ne vois pas trop d'autres solutions : on ne va pas faire subir aux adolescents vaccinés la présence d'un antivax dans la classe et renvoyer tout le monde chez lui
Dans les faits, ça va être bien plus complexe que ça ; mais bon, avec Blanquer, c'est normal.
Parce que les 12-17 ans n'ont pas eu accès à la vaccination avant mi juin et avec peu de créneaux.

Par exemple, on s'y est pris tôt et on a réussi à avoir une première injection pour mon fils de 13 ans le 10 juillet et fin août pour la seconde. Clairement y'avait peu de créneaux ouverts pour les 12-17 ans.

Puis y'a eu les fameuses annonces Macron et l'effet a été radical : encore moins de créneaux pour les 12-17 ans vu que les autres tranches se sont ruées sur les les créneaux.
Résultat : toutes les personnes qui veulent faire vacciner leur enfant âgé entre 12 et 17 ans depuis les annonces ne peuvent avoir une première injection qu'au mieux fin août.
Au bout du compte, pendant deux bons mois, le problème ne pourra pas se résumer à la présence d'un antivax dans la classe.
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