[POGNAX] L'extrême-droite en France et dans le Monde

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Publié par Tzioup
Un jour vous vous rendrez compte que la majorité de vos interlocuteurs ici que vous appelez "la gauche de la gauche" sont des sociaux-démocrates tout ce qu'il y'a de plus mou, mais que vous avez tellement viré vers l'extrême-orient que vous vous mettez à penser que leurs idées n'ont pas à rougir devant les Khmers rouges. Un jour.
Et un jour l'agora admettre que les chinois sont communistes et que les nazis n'étaient pas l'extrême droite mais plutôt l'extrême gauche...

Nazi, c'est le socialisme national. (Et non pas national-socialisme).

Nazis qui ont appliqué 8 points des 10 points du manifeste du Parti communiste.

Mais c'était l'extrême droite, parce qu'ils étaient méchants.

En attendant, ce qui différencie les nazis des communistes, ce n'était pas le programme mais la lutte du pouvoir :

Citation :
L'offensive de charme du KPD envers les nationalistes (1930-1932)Modifier
En 1930-1932, de nouvelles convergences apparaissent entre le parti communiste allemand KPD et le parti nazi NSDAP. Des historiens considèrent qu'il s'agit essentiellement d'une stratégie du KPD visant à reconquérir une partie de l'électorat prolétarien séduit par le nazisme (voir notamment Timothy S. Brown). Par ailleurs, la convergence d'intérêt des deux partis "extrémistes" à l'affaiblissement de la République de Weimar à dominante sociale-démocrate a souvent été soulignée. Cependant, certains auteurs relèvent que les tentatives de séduction communiste envers l'électorat nazi se sont appuyées sur une synthèse idéologique qui s'inscrit dans l'histoire du national-bolchévisme[6]. Mais c'est aussi le NSDAP qui tente de convaincre les communistes de les rejoindre, notamment via la création du syndicat ouvrier NSBO.
La stratégie des communistes du KPD donne quelques fruits. Des groupes nazis de gauche détachés du NSDAP rejoignent le parti communiste. Par exemple, « Durant l’hiver 1930-1931, une majorité des 5 000 membres d’une organisation nazie de gauche entre au KPD »[7]. La plus célèbre conversion au communisme reste celle de Richard Scheringer (de), héros nazi et futur dirigeant communiste ouest-allemand après 1945[8].
Si Thierry Wolton estime que, vers 1932-1933, « à cette époque, s’opère une sorte de symbiose entre les communistes et les nazis avec des allers-retours significatifs entre les deux partis »[7], ce n'est pas le cas au niveaux des bases militantes, qui dans les deux partis continuent de s'affronter violemment dans les rues, provoquant, en 1931, 103 tués parmi les communistes et 79 chez les nazis.
Les deux partis pratiquent parfois des actions communes contre la République de Weimar : référendum commun contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en août 1931, motion de censure commune contre le gouvernement social-démocrate de Prusse en mars 1932, motion commune provoquant la dissolution du Parlement allemand de juillet 1932, grève commune des transports de Berlin en novembre 1932.
La tentative de draguer l'électorat nazi atteint son apogée aux législatives de la fin 1932 : « À l’occasion de ce nouveau scrutin, l’organe du KPD publie une « Lettre ouverte aux électeurs ouvriers du NSDAP » » (Die Rote Fahne du 1er novembre 1932). Walter Ulbricht (futur dirigeant de la RDA) y écrit : « Les membres prolétariens du NSDAP sont entrés dans les rangs du front uni du prolétariat »[9]. Thaelman déclare : « Nous avons même constitué un front unique de classe avec les prolétaires nazis »[10]. Ainsi que : « Les communistes ont mobilisé leurs militants pour souteni
[Modéré par Episkey :]
r la grève des transports de Berlin organisée de concert avec les nazis, contre la centrale syndicale social-démocrate, BVG. Jeunesses communistes et Hitler Jugend quêtent ensemble dans les rues de la capitale pour soutenir les grévistes »[9]. Discours prononcé quand effectivement le NSBO s'était rapproché des militants du KPD durant la grève des transports.
Quelques semaines plus tard, Hitler établit sa dictature avec l'appui de la droite et les communistes sont les premières victimes du régime nazi.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nati...lch%C3%A9visme

Les nazis ont enfermé les communistes, les bolcheviques etc non pas par idéologie anti communiste en réalité, mais pour devenir l'unique parti.


[Modéré par Episkey : Art 2]

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h15.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Pol Pot, formé à Paris par le parti communiste français, puis qui a formé les Khmers rouges parti marxiste-léniniste.
Et bien en fait, il était d'extrême droite.
Denx Xiaoping, artisan de la réforme économique et de la Chine actuelle, découvre le marxisme en France, rejoint le PCC de 1923 à sa mort, se fait purger 2 fois pour s'être opposé à la révolution culturelle et/ou à Mao.
Extrême droite.
Citation :
Publié par Ron Jar Vertical Ronjoui
Et un jour l'agora admettre que les chinois sont communistes et que les nazis n'étaient pas l'extrême droite mais plutôt l'extrême gauche...

Nazi, c'est le socialisme national. (Et non pas national-socialisme).
Mais bien sûr.

[Modéré par Episkey :]

Enfin, c'est toujours rigolo de savoir que la droite et le patronat allemands se sont alliés à "l'extrême gauche" en compagnie de Franco, Mussolini et Pétain.

Pour ceux qui auraient le moindre doute : Le parti nazi et toutes les autres organisations d'extrême-droite allemande qu'il a finit par phagocyter (comme les terrroristes de l'organisation Konsul) a toujours été d'extrême-droite, dès le départ, issu de la Société Thulé et du mouvement Völkish.

En revanche, viscéralement hostiles aux communistes et aux socialistes, les nazis voulaient détacher la classe ouvrière de ces partis et des syndicats. D'où leur reprise de thèmes et de mots-clés socialistes. Mais le patronat allemand savait très bien ce qu'il faisait en les soutenant.

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h16.
Citation :
Publié par Aloïsius
Mais bien sûr.
[Modéré par Episkey :]

Enfin, c'est toujours rigolo de savoir que la droite et le patronat allemands se sont alliés à "l'extrême gauche" en compagnie de Franco, Mussolini et Pétain.

Pour ceux qui auraient le moindre doute : RonJ raconte de la merde. Le parti nazi et toutes les autres organisations d'extrême-droite allemande qu'il a finit par phagocyter (comme les terrroristes de l'organisation Konsul) a toujours été d'extrême-droite, dès le départ, issu de la Société Thulé et du mouvement Völkish.

Oui, donc les allers-retours entre les communistes et les nazis n'existaient pas selon Aloïsius.

Pourtant :

Citation :
Thierry Wolton explique : « Hermann Remmele, député communiste au Reichstag, se fait acclamer à Stuttgart dans une réunion de chemises brunes »[4]. Quelques jours plus tard, dans un meeting communiste à Stuttgart, Remmele invite à s’exprimer un nazi « venu plaider devant des milliers de militants pour une trêve ente le KPD et le NSDAP d’Hitler ». Remmele « alla jusqu’à affirmer qu’une alliance avec les nationaux-socialistes pour abattre le capitalisme lui paraissait moins blâmable qu’avec les sociaux-démocrates »[5].
Citation :
Thierry Wolton estime que, vers 1932-1933, « à cette époque, s’opère une sorte de symbiose entre les communistes et les nazis avec des allers-retours significatifs entre les deux partis »[7]

Et c'est pas moi qui le dit hein, c'est Thierry Wolton :

Citation :
Thierry Wolton, est un journaliste et essayiste français né le 14 février 1951. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages consacrés aux relations internationales, à l'histoire des pays communistes et à la politique française.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Thierry_Wolton

[Modéré par Episkey :]

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h19.
@RonJ
Quels sont tes points pour définir qu'un parti est d'extrême gauche ou d'extrême droite? Et vu que l'école républicaine nous ment, d'ou tiens tu tes connaissances, y'a t il une littérature à ce sujet?
Citation :
Publié par .K.
@RonJ
Quels sont tes points pour définir qu'un parti est d'extrême gauche ou d'extrême droite? Et vu que l'école républicaine nous ment, d'ou tiens tu tes connaissances, y'a t il une littérature à ce sujet?
Pas besoin d'autres connaissances que savoir lire.

Je t'invite donc à lire les 10 points du manifeste du Parti communiste de Marx et Engels.

Le parti nazi en a appliqué 8.

Les seuls qu'il n'a pas appliqué sont sur l'héritage et la propriété privée.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mani...rti_communiste

C'est très simple à vérifier. Lis les et reviens me dire si j'ai tort, objectivement.
Je répondrais, par contre, j'aimerais savoir qu'elles sont les points essentiels à tes yeux pour définir l'orientation politique d'un parti à l'extrême gauche ou à l'extrême droite?
Mais qu'est-ce que des "aller-retour" en 1932 ont à voir avec les origines du nazisme ?
Quand à Remmele, deux choses :
1) Il a été viré du KPD
2) Il a été déchu de sa nationalité par les nazis


Encore une fois, que des imbéciles à (l'extrême)gauche se soit laissés embobiner par les nazis ne signifie pas que ces derniers étaient de gauche. Le fait est que le parti nazi était un parti raciste, antisémite, anti-communiste, qui a foutu les communistes et les socio-démocrates en camps de concentration et qui a servi les intérêts du patronat allemand.
Son idéologie réactionnaire (misogyne, raciste, glorifiant la violence, vomissant l'égalité) est par définition d'extrême-droite.
Citation :
Publié par Ron Jar Vertical Ronjoui

[Modéré par Episkey :]
Je t'invite à lire l'article Wikipédia que tu mets toi-même en lien : Thierry Wolton n'est pas exactement ce qu'on appelle un historien de référence, ni même ce qu'on appelle un historien tout court.
Quand Pierre Vidal-Naquet - lui un historien de référence - renvoie ta méthode à un "révisionnisme mou" et te qualifie de "falsificateur du genre de Faurisson", quelques petites questions se posent.

De même sur le Manifeste, tu donnes l'impression de croire que les "10 points" sont un programme strict, ce qu'ils ne sont pas. Tu oublies surtout le début du passage. Citons in extenso :

Citation :
Publié par deux barbus en 1847

[...] la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie.
Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives
Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production [ce que Marx a appelé ailleurs la dictature du prolétariat], c'est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier.

Ces mesures, bien entendu, seront fort différentes dans les différents pays.

Cependant, pour les pays les plus avancés, les mesures suivantes pourront assez généralement être mises en application :

  1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat.
  2. Impôt fortement progressif.
  3. Abolition de l'héritage.
  4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.
  5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'Etat et qui jouira d'un monopole exclusif.
  6. Centralisation entre les mains de l'Etat de tous les moyens de transport.
  7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d'après un plan d'ensemble.
  8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture.
  9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.
  10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.
Je pense pouvoir dire que tu as tort, effectivement, de croire que le régime nazi suivait ce qui ne sont par ailleurs que des indications.

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h22.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Pile
Et j'aimerais bien savoir quelle serait la légitimité de l'armée française pour venir "sauver la France", si quelqu'un peut m'éclairer ?
Les factieux sont d'extrême-droite et il n'y a que l'extrême-droite pour sauver la France ?

Enfin j'imagine un truc comme ça.
Citation :
Publié par .K.
Je répondrais, par contre, j'aimerais savoir qu'elles sont les points essentiels à tes yeux pour définir l'orientation politique d'un parti à l'extrême gauche ou à l'extrême droite?
Ça dépend du lieu et de l'époque.
Pour ce qui est de la période entre deux guerres, le manifeste du Parti communiste est une bonne référence pour déterminer ce qui est à gauche : il suffit de constater si ça applique ou non les points du manifeste.

Citation :
Publié par Aloïsius
Mais qu'est-ce que des "aller-retour" en 1932 ont à voir avec les origines du nazisme ?
Quand à Remmele, deux choses :
1) Il a été viré du KPD
2) Il a été déchu de sa nationalité par les nazis


Encore une fois, que des imbéciles à (l'extrême)gauche se soit laissés embobiner par les nazis ne signifie pas que ces derniers étaient de gauche. Le fait est que le parti nazi était un parti raciste, antisémite, anti-communiste, qui a foutu les communistes et les socio-démocrates en camps de concentration et qui a servi les intérêts du patronat allemand.
Son idéologie réactionnaire (misogyne, raciste, glorifiant la violence, vomissant l'égalité) est par définition d'extrême-droite.
Tu ignores volontairement toute la partie collectiviste du programme nazi, celle justement qui a séduit les "imbéciles" de l'extrême gauche pour ne retenir à la fin que le racisme etc.

Tu fais le tri pour que le nazisme soit d'extrême-droite.

Je te demande de me dire, à part la propriété privée et l'héritage, quels points clés du manifeste du Parti communiste les nazis n'ont pas appliqué.

Ghalatée] | | MP


Citation :
Publié par Khyok
Je t'invite à lire l'article Wikipédia que tu mets toi-même en lien : Thierry Wolton n'est pas exactement ce qu'on appelle un historien de référence, ni même ce qu'on appelle un historien tout court.
Quand Pierre Vidal-Naquet - lui un historien de référence - renvoie ta méthode à un "révisionnisme mou" et te qualifie de "falsificateur du genre de Faurisson", quelques petites questions se posent.
Mais bien sûr, je tiens le discours de Faurisson aussi, carrément

Citation :
De même sur le Manifeste, tu donnes l'impression de croire que les "10 points" sont un programme strict, ce qu'ils ne sont pas.
Je n'oublie rien ni ne crois rien : je constate.

Les nazis ont ils appliqué oui ou non 8 des 10 points clés du manifeste du Parti communiste de Marx et Engels ?

C'est dingue de noyer le poisson ainsi.

Je prends ça comme un demi aveu.

Citation :
Je pense pouvoir dire que tu as tort, effectivement, de croire que le régime nazi suivait ce qui ne sont par ailleurs que des indications.
Quel points n'a pas suivi le parti nazi à part les deux que j'ai cité ?

Dernière modification par Ghalatée ; 08/05/2021 à 00h57.
Citation :
Ça dépend du lieu et de l'époque.
Pour ce qui est de la période entre deux guerres, le manifeste du Parti communiste est une bonne référence pour déterminer ce qui est à gauche : il suffit de constater si ça applique ou non les points du manifeste.
Mais ça ne répond pas à ma question, qu'elles sont les points essentiels pour définir qu'un parti est d'extrême gauche ou d'extrême droite? Vous savez et pouvez définir qu'un parti appartient à l'extrême gauche dans le cas du nazisme, donc je suppose, que vous pourriez définir ce qu'est un parti d'extrême droite et me citer des éléments récurrents permettant son identification?
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par .K.
Mais ça ne répond pas à ma question, qu'elles sont les points essentiels pour définir qu'un parti est d'extrême gauche ou d'extrême droite? Vous savez et pouvez définir qu'un parti appartient à l'extrême gauche dans le cas du nazisme, donc je suppose, que vous pourriez définir ce qu'est un parti d'extrême droite et me citer des éléments récurrents permettant son identification?
Selon les époques et les lieux existent des "marqueurs" aidant à placer le curseur.

Par exemple l'extrême droite s'en est pris à De Gaulle. L'OAS avait des revendications clairement à droite dans le contexte.
Citation :
Publié par Ron Jar Vertical Ronjoui
Quel points n'a pas suivi le parti nazi à part les deux que j'ai cité ?
Le Parti nazi n'a suivi aucun des points en question, je peux te l'assurer avec certitude.
Il n'y a guère que la cinquième proposition sur laquelle je ne puis exactement me prononcer, n'étant pas familier du système bancaire sous le nazisme.

1. Les grands propriétaires terriens n'ont jamais été expropriés.
2. Les impôts ont été allégés et une politique fiscale favorable a été instaurée (et financée par la spoliation et le pillage de l'Europe. Cf. les travaux de Gotz Aly).
3. L'héritage n'a jamais été aboli.
4. A part les grands propriétaires et industriels juifs qui ont opté pour l'exile, les "émigrés et les rebelles" n'ont pas été spoliés systématiquement (en l'état cette affirmation est partiellement fausse, je donne les grandes lignes).
5. No sé.
6. Certaines compagnies locales de transport privé n'ont pas été nationalisées. Et si l'on pense à la Reichbahn, elle n'est pas dans les mains de l'Etat au sens où l'entend Marx trois lignes plus haut, "c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante". Car c'est le point que tu omets systématiquement : ces propositions n'ont de signification qu'après la prise de pouvoir démocratique par le prolétariat. Ce sont des pistes de premières mesures à prendre dans un contexte révolutionnaire.
7. A moins d'avoir une lecture hautement capilotractée du Ostplan, je ne vois pas de de "plan d'ensemble" sous le nazisme qui aille dans ce sens. Le plan quadriennal de Goring est entièrement tourné vers l'économie de guerre et organise un partenariat avec des entreprises privées.
8, 9 et 10 : droit au travail et à l'éducation : la base même de la législation nazie a consisté à exclure dès les premiers jours des populations de l'économie et de l'éducation, à les persécuter et à en exterminer certaines. Pas très compatible avec une ouverture des droits à toute la population.


Maintenant que cette comparaison infondée est écartée, passons à autre chose.


// Pour Tzioup en-dessous : ça m'a permis de relire le Manifeste, je n'ai RIEN perdu.
Re-edit : merci, j'aurais en plus appris quelque chose.

Dernière modification par Khyok ; 08/05/2021 à 01h32.
Citation :
Publié par Khyok
Le Parti nazi n'a suivi aucun des points en question, je peux te l'assurer avec certitude.
Il n'y a guère que la cinquième proposition sur laquelle je ne puis exactement me prononcer, n'étant pas familier du système bancaire sous le nazisme.

1. Les grands propriétaires terriens n'ont jamais été expropriés.
2. Les impôts ont été allégés et une politique fiscale favorable a été instaurée (et financée par la spoliation et le pillage de l'Europe. Cf. les travaux de Gotz Aly).
3. L'héritage n'a jamais été aboli.
4. A part les grands propriétaires et industriels juifs qui ont opté pour l'exile, les "émigrés et les rebelles" n'ont pas été spoliés systématiquement (en l'état cette affirmation est partiellement fausse, je donne les grandes lignes).
5. No sé.
6. Certaines compagnies locales de transport privé n'ont pas été nationalisées. Et si l'on pense à la Reichbahn, elle n'est pas dans les mains de l'Etat au sens où l'entend Marx trois lignes plus haut, "c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante".
7. A moins d'avoir une lecture hautement capilotractée du Ostplan, je ne vois pas de de "plan d'ensemble" sous le nazisme qui aille dans ce sens. Le plan quadriennal de Goring est entièrement tourné vers l'économie de guerre et organise un partenariat avec des entreprises privées.
8, 9 et 10 : droit au travail et à l'éducation : la base même de la législation nazie a consisté à exclure dès les premiers jours des populations de l'économie et de l'éducation, à les persécuter et à en exterminer certaines. Pas très compatible avec une ouverture des droits à toute la population.


Maintenant que cette comparaison infondée est écartée, passons à autre chose.
[Modéré par Episkey :]


Par rapport au point 5 ("no sé"): La Reichsbank a volé les biens des gouvernements conquis et des citoyens martyrisés, notamment en confisquant les alliances, dents en or et possessions des juifs. La vente (privatisation) de biens publics était un apanage du régime de l'époque, même au niveau bancaire: Against the mainstream: Nazi privatization in 1930s Germany1 (ub.edu).

Hitler disait:

Citation :
Why bother with such half-measures when I have far more important matters in hand, such as the people themselves? . . . Why need we trouble to socialize banks and factories? We socialize human beings?

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h25.
Citation :
Publié par Ron Jar Vertical Ronjoui
Selon les époques et les lieux existent des "marqueurs" aidant à placer le curseur.

Par exemple l'extrême droite s'en est pris à De Gaulle. L'OAS avait des revendications clairement à droite dans le contexte.
Quels sont ces marqueurs? Le nazisme n'avait aucun "marqueur" d'extrême droite?
Citation :
Publié par Khyok


// Pour Tzioup en-dessous : ça m'a permis de relire le Manifeste, je n'ai RIEN perdu.
30 minutes de plus. On va pas compter la première fois.

Dernière modification par Don Patricio ; 08/05/2021 à 01h40.
Citation :
Publié par Khyok
Le Parti nazi n'a suivi aucun des points en question, je peux te l'assurer avec certitude.
Il n'y a guère que la cinquième proposition sur laquelle je ne puis exactement me prononcer, n'étant pas familier du système bancaire sous le nazisme.

1. Les grands propriétaires terriens n'ont jamais été expropriés.
2. Les impôts ont été allégés et une politique fiscale favorable a été instaurée (et financée par la spoliation et le pillage de l'Europe. Cf. les travaux de Gotz Aly).
3. L'héritage n'a jamais été aboli.
4. A part les grands propriétaires et industriels juifs qui ont opté pour l'exile, les "émigrés et les rebelles" n'ont pas été spoliés systématiquement (en l'état cette affirmation est partiellement fausse, je donne les grandes lignes).
5. No sé.
6. Certaines compagnies locales de transport privé n'ont pas été nationalisées. Et si l'on pense à la Reichbahn, elle n'est pas dans les mains de l'Etat au sens où l'entend Marx trois lignes plus haut, "c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante".
7. A moins d'avoir une lecture hautement capilotractée du Ostplan, je ne vois pas de de "plan d'ensemble" sous le nazisme qui aille dans ce sens. Le plan quadriennal de Goring est entièrement tourné vers l'économie de guerre et organise un partenariat avec des entreprises privées.
8, 9 et 10 : droit au travail et à l'éducation : la base même de la législation nazie a consisté à exclure dès les premiers jours des populations de l'économie et de l'éducation, à les persécuter et à en exterminer certaines. Pas très compatible avec une ouverture des droits à toute la population.


Maintenant que cette comparaison infondée est écartée, passons à autre chose.
Tu fais la différence entre appliqué et en parti appliqué, appliqué mais pas comme il faudrait etc.

Reprenons.

Je n'ai pas le temps de tout développer il est vraiment tard.


Voici les 10 points :

Citation :
1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat.
Non appliqué comme je l'avais précisé.

Citation :
2. Impôt fortement progressif.
Appliqué en partie.

En partie seulement parce qu'il existait des allègements d'impôts. Ce qui ne colle pas à l'esprit du manifeste, imo.

Citation :
3. Abolition de l’héritage.
Non appliqué comme je l'avais précisé.

Citation :
4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.
Appliqué en partie.
En partie

Citation :
5. Centralisation du crédit entre les mains de l’Etat, au moyen d’une banque nationale, dont le capital appartiendra à l’Etat et qui jouira d’un monopole exclusif.
Appliqué en partie.

Citation :
6. Centralisation entre les mains de l’Etat de tous les moyens de transport.
Appliqué.
Sauf usage véhicules individuels bien sûr.

Citation :
7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production ; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d’après un plan d’ensemble.
Appliqué.

Citation :
8. Travail obligatoire pour tous ; organisation d’armées industrielles, particulièrement pour l’agriculture.
Appliqué en partie.
On peut différencier période avant et pendant la guerre. Comme quasiment tous les autres points d'ailleurs.

Citation :
9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel ; mesures tendant à faire graduellement disparaître l’antagonisme entre la ville et la campagne.
Appliqué en partie.

Citation :
10. Éducation publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Combinaison de l’éducation avec la production matérielle, etc.
Appliqué en partie.

@Tzioup non mais si tu ne veux pas participer sérieusement à la discussion, abstiens toi quoi.
Khyok fait l'effort de me répondre et toi tu viens lui expliquer que sa réponse ne sert à rien.
Je trouve ça très pénible tes interventions.

Nous discutons courtoisement, merci de passer ton chemin.


[Modéré par Episkey :]

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h26.
Ce sont tes interventions en la matière que je trouve personnellement pénibles.
Je t'ai fourni quelques éléments de réponse et Tzioup aussi sur la question bancaire que tu n'as visiblement pas pris en compte.

Tu assènes de façon péremptoire des choses qui s'avèrent historiquement fausses, illogiques et politiquement fumeuses. Ce type de glissement historique pourrait passer par perte et profit, mais tu le fais à partir d'un exemple qui est d'autant plus problématique qu'il n'est pas anodin.
Ta description même sommaire du régime nazi consiste à relativiser voire à nier certaines politiques qui recoupent des politiques de spoliation, d'exclusion de la vie politique, économique et sociale allemande, de persécution, et dans certains cas d'extermination, qui ont touché les opposants politiques, les Juifs, les tziganes, les étrangers, les handicapés et d'autres catégories encore. Ces politiques ont été reconnues au sortir de la guerre comme relevant de crimes contre l'humanité. Or, comme te l'a rappelé Aloisius, elles constituent la matrice, le socle du nazisme et de son organisation de la société.
Ta volonté de faire correspondre des pommes et des oranges te conduit à distordre totalement ce que fut cette période et ce régime à un point qui en devient problématique.
Je me permets de dire cela à titre de prévention et non d'accusation. C'est par ailleurs mon métier que d'enseigner ces choses-là et je sais bien qu'on peut partir de situations différentes, de préjugés et de prénotions divers.
Le Mémorial de la Shoah propose un site à destination notamment des professeurs que je pense assez bien fait pour te renseigner sur ces questions. Tu y trouveras un certain nombre de fiches thématiques et une bibliographie indicative qui te permettront d'aller plus loin dans ta réflexion. Mes MP te sont ouverts si tu souhaites quelques références précises. Mais si tu n'as pas d'autres éléments à apporter, passé ce quart d'heure pédagogique, la discussion en ce qui me concerne s'arrête là.
Citation :
Publié par Aloïsius
Tu es si vieux que ça ?
Je ne vois pas dans quel univers parallèle les islamistes prendraient le pouvoir dans un pays à majorité non-musulmane. Il est plus probable qu'ils se fassent trucider avant.
Citation :
Publié par GrindPlayer
Je connais l'histoire d'un pays qui avait son armée qui était la garante de la liberté, de la laïcité et d'un certain héritage bien meilleurs que ce qui est en cours actuellement.

C'était l'armée turque, garante de la vision d'Attaturk. Une vision qui a permis de grandes avancés sociales et politique en plus de se débarrasser du joug religieux de l'islam (putain en tant qu'armenien, ça fait quelque chose de devoir dire ça publiquement).

Cette armée a subit des années de ménage, comme demandé par certain ici même.

Ça a vachement empêché la Turquie de sombrer dans la dictature, le conservatisme religieux et l'islamisme ce ménage de l'armée.
Oui alors elle a subi un ménage sur demande de l'UE accepté avec beaucoup de volonté par les conservateurs, mais elle a aussi participé dans une de ses fractions à faire monter cette islamisme pour combattre le communisme.
Tu parles d'un pays qui en plus est cerné d'ennemis ou d'états hostiles dans une région hostile, alors que la France est entourée de pays amis. Ca implique pas le même rapport à l'armée ni le pouvoir qui doit lui être conféré. L'armée en France doit être sous contrôle de l'état et des institutions élus démocratiquement.

[Modéré par Episkey :]

Dernière modification par Episkey ; 08/05/2021 à 16h27.
Pour avoir une connaissance (osef de ceux qui me diront « Olol paye ta source » , ça vaut aussi bien qu’un avis) d’un militaire de l’armée de terre avec 15 d’xp, ça fait maintenant quelques temps qu’il se retrouve à faire « sentinelle ».

Comme pas mal de ses collègues il a subit des tensions avec des jeunes pendant ses patrouilles sur le territoire français, que ce soit insultes visant l’armée /débordements ou flagrants délits, le forçant à intervenir malgré leur interdiction normalement.

Ça inclut aussi des tensions envers la PN ou la PM ou celle-ci leur reproche leur intervention et que ses patrouilles militaires leur reproche du travail « mal fait » ou leur « laxisme ».
Tensions qui découle aussi entre les préfets et le ministère de La Défense.

Certains militaire soupçonne les préfets de dessiner les zones où trajet de patrouilles pour soulager les Polices locales.

Bref ça me fait dire que cette nouvelle tribune est pas étonnante, pas mal de militaires qui font sentinelle doivent en avoir ras le cul de subir des insultes de « jeunes » et constate comme ils disent le délitement de la nation et un ras le bol.

Comme pas mal de profession en première ligne finalement.
Citation :
Publié par .K.
Mais ça ne répond pas à ma question, qu'elles sont les points essentiels pour définir qu'un parti est d'extrême gauche ou d'extrême droite? Vous savez et pouvez définir qu'un parti appartient à l'extrême gauche dans le cas du nazisme, donc je suppose, que vous pourriez définir ce qu'est un parti d'extrême droite et me citer des éléments récurrents permettant son identification?
L'un des élements principaux est de disposer dans son corpus idéologique d'éléments utilisant des concepts de supériorité raciale, parfois déguisés via de multiples dogwhistles (En France, "musulman" est le plus communément usité par l'extrême-droite aujourd'hui pour signifier "arabe", il y a aussi "jeune de banlieue" etc) en simple xénophobie ou "lutte contre la religion" car en France l'expression des premiers est interdite.
Ce n'est pas le seul mais c'est le plus commun et universel.

Les nazis, le FN, le likoud, les De Villiers et cie sont d'extrême-droite.
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