Ça m'étonne pas qu'Infantino ait un double jeu.
En quelques années, il est passé du chauve qui fait les tirages à l'homme qui a fait tombé Blatter et Platini, donc il gère les coup de couteaux dans le dos.
Dans une note qu'on lui attribue sous le code WO1, il est indiqué que douze clubs de la Super Ligue seraient censés participer, à partir de la saison 2023-2024, à un nouveau format de Coupe du monde des clubs (organisée par la FIFA). Ce Mondial des clubs s’élargirait à 32 équipes avec un fonds solidaire d'un milliard d'euro. Somme dont la distribution pourrait « possiblement » permettre aux équipes de la Super Ligue de mettre en commun « 320 millions d’euros ».
Et dans une autre note, il est écrit que la « Super Ligue s’engagera à envoyer 12 clubs européens pour disputer la nouvelle Coupe du monde des clubs annuelle ».
Plusieurs dirigeants et observateurs disent qu'Infantino semblait gagnant dans tous les cas et pouvait jouer sur les deux tableaux :
« Si la Super Ligue se faisait, l’UEFA aurait été affaiblie, Ceferin discrédité »,
Dans le cas contraire, il pouvait apparaître « comme celui qui rassemble la famille du football, l’opinion publique voyant qu’il y a un problème au niveau du foot européen ».
Comme l'a résumé l'un d'eux :
« Jusqu’au dernier moment le président de la FIFA a attendu de voir dans quel sens le vent tournait. Exactement comme quand Boris Johnson avait écrit deux tribunes avant le Brexit, une en faveur de l’Europe, et l’autre contre ».
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