[POGNAX] Sujets autour du racisme et des discriminations en raison d'une orientation de la personne

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Ah ça c'est clair, ils ne vont pas consulter le profil de leur future directrice sur LinkedIn pour constater que c'est un trans, tiquer sur l'intitulé du poste, et le soir venu partager leur "préoccupation" sur JeuxOnline.info.

C'est plutôt galérer pour trouver un taff peu importe qui dirige, d'ailleurs généralement ils ne le savent pas, charbonner, rentrer fatigué et le soir venu se divertir devant un programme abscons. Je pense que si tu leurs donne la place, le salaire d'Ex-voto et qu'en contrepartie ils devront subir, l'excès d'inclusivité totalement débile et indu, ils signent de suite, moi le premier.
Citation :
Publié par .K.
Ah ça c'est clair, ils ne vont pas consulter le profil de leur future directrice sur LinkedIn pour constater que c'est un trans, tiquer sur l'intitulé du poste, et le soir venu partager leur "préoccupation" sur JeuxOnline.info.

C'est plutôt galérer pour trouver un taff peu importe qui dirige, d'ailleurs généralement ils ne le savent pas, charbonner, rentrer fatigué et le soir venu se divertir devant un programme abscons. Je pense que si tu leurs donne la place, le salaire d'Ex-voto et qu'en contrepartie ils devront subir, l'excès d'inclusivité totalement débile et indu, ils signent de suite, moi le premier.
Dans le fond tu as raison. Et oui je n'ai pas à me plaindre, c'est certain.
Maintenant, je suis sur le thread idoine et je suis loin d'être en top contrib. Et tu te trompes aussi car tu crois que je me plains alors que je ne me plains de rien...

Mais oui ça me fait marrer qu'une des seules femmes de la boîte à avoir un titre féminisé est une trans !
J'y vois une certaine ironie perso.
Certes, il s’agit d’un sujet moins important que celui du cancel de Pepe le Putois.

Et puis bon, pas de surprise, on l’avait vu venir, quand L’Odyssée d’Homère avait été interdite dans une université du Massachusetts, pour avoir présenté des idées qui ne sont pas conformes aux normes de comportement modernes.

https://greekreporter.com/2021/03/02...orld-classics/
Citation :
Toute littérature mondiale qui ne décrit pas les normes d'aujourd'hui en termes de rôles de genre, de violence et d'égalité raciale doit être interdite dans l'intérêt de former une nouvelle génération qui ne sera pas autorisée à entrer en contact avec des concepts répugnants - ou même simplement dépassés.
Néanmoins, il apparait que des universitaires américains en histoire ancienne militent à présent activement pour un abandon pur et simple de l’enseignement de l’héritage gréco-romain. Une paille…

https://www.lefigaro.fr/vox/histoire...ciste-20210311

Ces universitaires, de plus en plus nombreux, jugent que cette discipline toxique est entachée de suprématie blanche. Pour ces raisons, elle doit disparaitre, et le plus tôt possible !
Citation :
Un professeur d’histoire romaine de Stanford, Dan-el Padilla Peralta, a ainsi qualifié ce que les Anglo-saxons appellent les classics, à une conférence de la Society of Classical Studies de janvier 2019, de matière «mi-vampire, mi-cannibale». «Loin d’être extérieure à l’étude de l’Antiquité, affirmait-il, la production de la blanchité réside dans les entrailles même des classiques.» Aussi concluait-il, sous les applaudissements: «j’espère que la matière va mourir, et le plus tôt possible.»
Citation :
Pour un autre professeur de Stanford, Ian Morris, «l’Antiquité classique est un mythe de fondation euro-américain. Est-ce qu’on souhaite vraiment ce genre de choses?» Johanna Hanink, professeur associé de lettres classiques à l’université de Brown, voit dans la discipline «un produit et un complice de la suprématie blanche.» Donna Zuckerberg, classiciste et fondatrice du site Eidolon, se demande si l’on peut sauver une «discipline qui a été historiquement impliquée dans le fascisme et le colonialisme, et qui continue d’être liée à la suprématie blanche et à la misogynie
Conclusion logique: une colonne régulière sur son site pour appeler à «tout détruire par les flammes» une expression courante de ce mouvement. Bref, résume Nadhira Hill, doctorante en histoire de l’art et archéologie à l’université du Michigan, «les classiques sont toxiques
Mais pourquoi tant de haine ?
Citation :
1) Selon eux, l’étude du monde gréco-romain aurait servi les mauvaises causes: l’imitation de l’Antiquité aurait justifié, à travers les siècles, l’esclavage, la colonisation, le racisme, le fascisme, le nazisme, la «domination blanche», et même récemment les émeutes du Capitole.

2) Plus profondément, les mondes grec et romain eux-mêmes n’auraient rien d’admirable, étant esclavagistes, misogynes et inégalitaires, et ne mériteraient pas plus d’attention, voire moins, que d’autres mondes anciens.
Bref tout est à jeter. Une purge radicale s'impose !

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m’voyez, les peuples Numides, Phéniciens, Carthaginois, Hittites ont été «in-vi-si-bi-li-sés»
Citation :
Selon Dan-el Padilla Peralta, le but même de son engagement est de «briser à la hache» l’idée que notre civilisation serait l’héritière du monde gréco-romain.

[…] il s’est senti le besoin de «déconstruire le cadre de suprématie blanche dans lequel les lettres classiques et moi avions été enfermés. Je devais m’engager activement dans la décolonisation de mon esprit.»
Alors pour le moment, tout ce beau monde n’est pas encore parvenu à détruire complètement les départements de classics des universités américaines. Cependant ils deviennent de plus en plus influents, et le contenu des enseignements s’en ressent quelque peu...

Ainsi…
Citation :
Le mois dernier, l’université de Wake Forest, en Caroline du Nord, a annoncé que tous les étudiants du département seront désormais contraints de suivre un cours appelé «les classiques au-delà de la blanchité», qui portera sur «les préjugés selon lesquels les Grecs et les Romains étaient blancs, la race dans les sociétés gréco-romaines, le rôle des classiques dans les politiques raciales modernes, et les approches non-blanches des lettres classiques.» Petit à petit, l’enseignement du grec, du latin et de l’histoire ancienne dans les universités américaines est donc rabaissé, minimalisé et détourné, au nom d’une pureté morale intransigeante.
Ça va être drôle quand ils vont se heurter à un fait indépassable: le manque de source.

Il y a pleins de gens qui bossent sur ces problématiques en histoire ancienne, mais le constat est assez claire: hormis une histoire des femmes en Grèce Antique et une histoire de la servitude chez les Romains, il y a vite un plafond en terme d'informations exploitables.
Citation :
Publié par Spectre Olaf
Néanmoins, il apparait que des universitaires américains en histoire ancienne militent à présent activement pour un abandon pur et simple de l’enseignement de l’héritage gréco-romain. Une paille…

https://www.lefigaro.fr/vox/histoire...ciste-20210311

Ces universitaires, de plus en plus nombreux, jugent que cette discipline toxique est entachée de suprématie blanche. Pour ces raisons, elle doit disparaitre, et le plus tôt possible !
Alors en fait, comme d'habitude avec les paniques morales, c'est évidemment au mieux un peu plus complexe, au pire complètement manipulateur/mensonger/de la merde dès lors qu'on se penche un peu mieux sur la situation et qu'on écoute d'autres versions que seule celle d'un auteur dans le FigaroVox, par exemple https://talesoftimesforgotten.com/20...y-think-it-is/ (anglais), ou même les personnes directement citées.

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 12/03/2021 à 23h28.
Citation :
Publié par Kedaïn
Ça va être drôle quand ils vont se heurter à un fait indépassable: le manque de source.

Il y a pleins de gens qui bossent sur ces problématiques en histoire ancienne, mais le constat est assez claire: hormis une histoire des femmes en Grèce Antique et une histoire de la servitude chez les Romains, il y a vite un plafond en terme d'informations exploitables.
Si tu penses que l'absence de sources va les gêner, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi.
Citation :
Spectre Olaf

...

Tu as visiblement mal compris l'enjeu de la question : il s'agit de réformer la discipline et ses approches.

L'Université française peut leur faire gagner du temps. Cela fait cinquante ans que des antiquisants français ont dynamité – et avec quels succès – la discipline pour la renouveler. Leurs noms sont même parfois connus du grand public : Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Marcel Detienne, Nicole Loraux (dont un énorme volume posthume vient de paraître, lisez-le il est top), etc. etc. De très nombreux chercheurs, que l'auteur de la tribune débile a par ailleurs identifiés, qui se sont opposés à ce qu'on appelle encore les Lettres classiques.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
ou même les personnes directement citées.


Les wokies sont tellement cons qu'ils insultent et menacent celle-là même qui prennent la défense de leur idéologie de l'autodafé permanent.

CQFD
C'est évidemment un joli troll.


Citation :
L'Université française peut leur faire gagner du temps. Cela fait cinquante ans que des antiquisants français ont dynamité – et avec quels succès – la discipline pour la renouveler. Leurs noms sont même parfois connus du grand public : Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Marcel Detienne, Nicole Loraux (dont un énorme volume posthume vient de paraître, lisez-le il est top), etc. etc. De très nombreux chercheurs, que l'auteur de la tribune débile a par ailleurs identifiés, qui se sont opposés à ce qu'on appelle encore les Lettres classiques.
"Réformer" la discipline en imposant de nouvelles idéologies à la place d'anciennes tout en utilisant le cadavre comme un parasite.
Ca ressemble bien à ce que Wesley Yang appel l'idéologie successeuse.

Citation :
The "successor ideology" is a concept attributed to essayist Wesley Yang that describes what Yang believes is an emerging ideology among left-wing political movements in the United States centered around intersectionality, social justice, identity politics, and anti-racism that may be replacing traditional liberal values of pluralism, freedom of speech, color blindness, and free inquiry.[1][2][3] It is sometimes linked to an intolerance of differing opinions, cancel culture, "wokeness", "social justice warriors", and the far left;[4][5][6] Yang himself describes it bluntly as "authoritarian Utopianism that masquerades as liberal humanism while usurping it from within".
https://en.wikipedia.org/wiki/Successor_ideology
Ces fameux wokies qui retweetent Tucker Carlson, Eugénie Bastié, fdesouche et de fausses informations sur le Covid et les masques et qui expliquent que Biden organise l'invasion des Etats-Unis par les immigrés.

Les fameux.
Citation :
Publié par Aloïsius


Les wokies sont tellement cons qu'ils insultent et menacent celle-là même qui prennent la défense de leur idéologie de l'autodafé permanent.

CQFD
Gros, gros woke effectivement.


(Sérieusement, ça prend même pas 10 secondes à vérifier )
Citation :
Publié par Fnord
Si tu penses que l'absence de sources va les gêner, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi.
Oh je suis sûr qu'ils vont tenter leur chance, après pour le coup c'est moi qui ai une mauvaise nouvelle pour eux: la recherche en histoire c'est pas de la socio. Je paierai cher pour voir la soutenance de thèse du clampin qui se pointerait avec "La création de la blanchité: Périclès, national-socialiste?"

@Veilugarux Je vais répondre: non. Déjà, "j'ai déjà lu un texte". Moui je veux bien une ref. Ça se retrouve sur Cairn, Persée ou le site de Dépôt Universitaire de Mémoire Après Soutenance. Si c'est tout ce que tu as retenu de l'apport, tu as mal lu ou pas compris. Et non, écrire une thèse ne nous rend pas "bon" pour publier (y'aurait moins de dépression chez les jeunes docteurs cela dit).
A la limite je reconnais l'attrait des médias pour le putàclic, mais je vois pas en quoi ça concerne l'histoire universitaire.

Dernière modification par Kedaïn ; 12/03/2021 à 23h58.
J'ai déjà lu un texte en histoire sur les femmes viking (peut être pas thèse juste mémoire quand même) dont l'apport se résume à "on sait pas mais on peut imaginer" teinté de convenance idéologique sur bien sûr leur invisibilisation.

J'ai lu quelques sujets ces dernières années qui sont dans ce mécanisme, dans les années à venir je crois qu'on va en avoir une quantité.
Une thèse on peut y mettre ce qu'on veut, voir Touraille, c'est à la limite les journaux qui vont avoir du mal à accepter. Une fois qu'on a fait une thèse on est bon pour écrire un livre sur son sujet et parcourir les plateaux télés, France Inter et France Culture pour propager la bonne parole.

Citation :
A la limite je reconnais l'attrait des médias pour le putàclic, mais je vois pas en quoi ça concerne l'histoire universitaire
A mon avis ça va de plus en plus vous concerner. Mais je ne retrouve pas le lien ça me venait d'une discussion en ligne avec des étudiants d'histoires conservateurs. J'aurai donc du mal à te convaincres.

Dernière modification par Veilugarux ; 13/03/2021 à 00h07.
Citation :
Publié par Veilugarux
"Réformer" la discipline en imposant de nouvelles idéologies à la place d'anciennes tout en utilisant le cadavre comme un parasite.
Ca ressemble bien à ce que Wesley Yang appel l'idéologie successeuse.
Cela s'appelle identifier les limites et les fondements de nos connaissances pour les dépasser.
C'est littéralement le projet des Lumières tel que formulé par Kant.

Entre ton publiciste conservateur et les Lumières, je choisis les Lumières.
(Et oui, c'est là une fausse alternative.)
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
(Sérieusement, ça prend même pas 10 secondes à vérifier )
My bad.

Au départ, je pensais qu'il répondait au mec du Figaro. J'ai été tellement surpris de voir que ça répondait à l'historienne que je ne suis pas allé plus loin. Le terme "Karen" était trop connoté pour que j'aille plus loin.

(ça, et le fait que j'ai toujours pas compris comment fonctionnent les fils twitters, je suis trop formaté par les forums classiques)
J'aimerais bien qu'on m'explique sans devoir me coltiner la lecture de sites US, ce que désirent entreprendre les universitaires Américains, je suis vraiment curieux de savoir, si ça me parle ou non. En tous cas l'article du Figaro m'a au moins permis de me renseigner sur la civilisation Phénicienne, Hittites et Carthaginoise. Toujours bon à prendre https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon14.gif
Citation :
Publié par Kedaïn
Oh je suis sûr qu'ils vont tenter leur chance, après pour le coup c'est moi qui ai une mauvaise nouvelle pour eux: la recherche en histoire c'est pas de la socio. Je paierai cher pour voir la soutenance de thèse du clampin qui se pointerait avec "La création de la blanchité: Périclès, national-socialiste?"
C'est pour ça que la démarche wokie est plutôt de créer des disciplines transverses.
Si on ne parle plus d'histoire mais d'études de la racité historique fat-décolonialo-féministo-whatever, discipline empruntant à l'histoire mais aussi à la sociologie, à l'anthropologie, à la littérature engagée, aux théories de philosophes n'ayant jamais eu à appliquer de méthode scientifique ni de diplôme dans les sphères qu'elles concernent, aux mathématiques critiques, aux Buffy studies déconstructivistes noires, à la géographie genrée et à l'art-thérapie vegan, par contre cette thèse deviendra défendable.
D'où le problème que l'université décentralisée et privatisée américaine et de ses 322244 (ou à peu près) sous-disciplines mises au même niveau que celles dont elles ne seraient au mieux que des branches ici, pose au monde.
Le plan c'est de dégager les adversaires à coups de fatwas et de nommer ensuite des alliés qui promouvront en masse des disciples.

Cela a déjà fonctionné. C'est ainsi que la sociologie a été vérolée par l'extrême-gauche @fassin et que l'économie a été largement mise sous le joug de l'ordolibéralisme (cf les jurys d'agrégation d'économie).

Le seul avantage de l'Histoire, c'est qu'elle a l'habitude de voir s'affronter des écoles radicalement différentes et d'aboutir à des synthèses fertiles ou à dépasser les débats. Le soucis ici, c'est que les néo-racistes s'appuient sur des critères non-scientifiques pour attaquer leurs adversaires : leur couleur de peau, leur sexe, leur langage.

Fatalement, si quand vous dites "mais votre traduction des sources épigraphiques pose problème car x, y z" on vous répond "dehors les fascistes mâles hétéronormés blancs", le débat est compliqué. A fortiori si dans la foulé vous êtes doxés sur twitter et désigné à la vindicte "populaire". On verra.
limite une insulte a l histoire de l Europe !


cava être chaud d expliquer au américain les noms des planète !

Dernière modification par gorius ; 13/03/2021 à 00h34.
Citation :
Publié par .K.
J'aimerais bien qu'on m'explique sans devoir me coltiner la lecture de sites US, ce que désirent entreprendre les universitaires Américains, je suis vraiment curieux de savoir, si ça me parle ou non.
En fait j'allais lister les points, mais on va aller plus rapidement (et pour le détail, bin prends la peine de lire ce que j'ai link) : certains universitaires proposent (et le terme a son importance ici : c'est juste des propositions qui sont actuellement débattues) au niveau de leur seule université, de déconstruire ce qu'on pourrait appeler l'équivalent de leur "roman national" au niveau de l'enseignement des langues/histoires antiques.
Bon du coup, après avoir lu l'article du figaro, j'ai entrepris de lire celui partagé par @Crevard_Ingenieux. Il est infiniment plus agréable, plus renseigné et sérieux, à coté celui de Raphael Doan fait office de vulgaire billet d'humeur. Spencer McDaniel, hormis la première partie ou il expose le contexte politique à l'œuvre (qui ne m'intéresse pas trop), la seconde, sur le sujet qui nous concerne, est très intéressante, notamment sur les liens inter-civilisationnelles dans l'art, chose qu'il convient de rappeler, et qui m'a surpris, puisque pour avoir étudié l'histoire de l'art, est une évidence depuis un moment maintenant.

Et comme j'ai pu l'expliquer il y a 1 an dans ce post, l'histoire de l'art a entrepris un changement de paradigme ou l'occident n'est plus le centre du monde et donc la lecture des concepts associés aussi (beauté, technique, signification, rôle de "l'artiste" etc), cela offre un regard nouveau sur la discipline et ouvre le champ des possibles, ce qui est de mon point de vue, relatif à ma passion pour l'art, très excitant, par ses découvertes et les nouvelles réflexions l'entourant, en plus d'être maintenant ma ligne directrice, quand à l'étude de cette discipline.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
En fait j'allais lister les points, mais on va aller plus rapidement (et pour le détail, bin prends la peine de lire ce que j'ai link) : certains universitaires proposent (et le terme a son importance ici : c'est juste des propositions qui sont actuellement débattues) au niveau de leur seule université, de déconstruire ce qu'on pourrait appeler l'équivalent de leur "roman national" au niveau de l'enseignement des langues/histoires antiques.
Et cette déconstruction va jusqu'à la suppression de cet enseignement. Ajoutons que cette déconstruction est basée, comme toujours, sur des considérations néoracistes largement anachroniques.

L'article du NYT https://www.nytimes.com/2021/02/02/m...whiteness.html est très instructif de ce point de vue.

Deux extraits :
Citation :
Amy Richlin, a feminist scholar at the University of California, Los Angeles, who helped lead the turn toward the study of women in the Roman world, laughed when I mentioned the idea of breaking up classics departments in the Ivy League. “Good luck getting rid of them,” she said. “These departments have endowments, and they’re not going to voluntarily dissolve themselves.” But when I pressed her on whether it was desirable, if not achievable, she became contemplative. Some in the discipline, particularly graduate students and untenured faculty members, worry that administrators at small colleges and public universities will simply use the changes as an excuse to cut programs. “One of the dubious successes of my generation is that it did break the canon,” Richlin told me. “I don’t think we could believe at the time that we would be putting ourselves out of business, but we did.” She added: “If they blew up the classics departments, that would really be the end.”
Citation :
Most controversial was the idea of establishing a committee that would “oversee the investigation and discipline of racist behaviors, incidents, research and publication” — a body that many viewed as a threat to free academic discourse. “I’m concerned about how you define what racist research is,” one professor told me. “That’s a line that’s constantly moving. Punishing people for doing research that other people think is racist just does not seem like the right response.” But Padilla believes that the uproar over free speech is misguided. “I don’t see things like free speech or the exchange of ideas as ends in themselves,” he told me.
Pim-pam-poum. L'alliance d'une pensée néoraciste pour qui "la liberté d'expression n'est pas une fin en soi" et de la recherche de prétextes pour faire des économies.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Où on apprend que lire le latin ou le grec ancien n'est pas nécessaire pour étudier l'antiquité gréco-romaine tant c'est bien connu pour un historien être capable de lire une source c'est très surfait.
Citation :
Publié par Aloïsius
Et cette déconstruction va jusqu'à la suppression de cet enseignement.
Tout à fait. Renommer "littérature classique" en "littératures grecque et latine" va nécessairement entraîner la disparition de l'enseignement de la littérature grecque et latine, c'est un phénomène connu.
Citation :
Ajoutons que cette déconstruction est basée, comme toujours, sur des considérations néoracistes largement anachroniques.
Cette déconstruction est basée sur le fait que les enseignements de "romans nationaux" ne sont pas innocents. Tu es bien placé pour le savoir vu ton métier et vu qu'en France aussi, l'enseignement de l'Histoire a été "romantisé" pour servir de propagande nationaliste (par exemple). Mais j'imagine que les travaux de cette SJW woke de Suzanne Citron sont à foutre au pilon.
Citation :
L'article du NYT https://www.nytimes.com/2021/02/02/m...whiteness.html est très instructif de ce point de vue.
Les deux articles que j'ai postés sont justement des réponses à cet article du NYT pour en pointer les "inexactitudes" (pour rester poli).

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 13/03/2021 à 01h15.
Citation :
Publié par Spectre Olaf

Alors pour le moment, tout ce beau monde n’est pas encore parvenu à détruire complètement les départements de classics des universités américaines. Cependant ils deviennent de plus en plus influents, et le contenu des enseignements s’en ressent quelque peu...

Ainsi…
Effectivement ils tâtent le terrain, regardent jusqu'où ils peuvent aller. En Californie ils en sont à essayer de faire passer des lois pour rendre obligatoires des cours chargés d'idéologie woke dans les universités de l'état.

C'est toujours le même programme qu'ils n'essaient même pas de cacher du reste: "dé-blanchiser" la culture et l'éducation, "annuler ce qui ne leur plais pas pour les remplacer par des trucs à eux. les évènements d'Evergreen sont une jolie fenêtre sur le futur vers lequel tout ce joli monde pousse.

L'avenir nous dira si ils arriveront à leur fin mais j'espère vraiment que les institutions du pays vont finir par se ressaisir et les envoyer paître. On est de plus en plus dans la tentative de réécriture d'Histoire et d'endoctrinement de masse ce qui, Historiquement, annonce des périodes très troubles et très sombres.

Dernière modification par ClairObscur ; 13/03/2021 à 01h55.
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