lit tes ratures féministes
"[...]En cette année 3524, j'ai vécu une étrange aventure. Accompagnée de six autres équipes de jeunes recrues, notre escouade avait été choisie pour explorer les ruelles sombres de la cité de Fanges. Rapidement, toute la troupe se dispersa pour couvrir la zone. C'est alors que la terre se déroba sous mes grolles et que je chus dans les ténèbres. Revenant à moi, je me trouvais au milieu d'une meute de menaçantes personnes : une horde de petites gouapes, de racailles grimaçantes. Damnation ! Qui les avait prévenues aussi vite de notre arrivée ? Certainement cette petite donneuse de Camille, la seule personne de la horde à avoir des relations avec cette faune ! Mais pourquoi ?
Je n'eu pas le temps d'y réfléchir plus longtemps : une des petites frappes me sécha d'une pichenette de matraque électrique, et ma carcasse secouée de convulsions glissa sur les dalles froides, alors que je perdais connaissance.
Je repris conscience dans une pièce sombre : une sentinelle m'observait depuis l'autre côté d'une grille, tandis qu'une autre observait un couloir où retentissait la marche pesante de bottes ferrées. Une silhouette apparue dans la lueur de la torche qui brûlait contre la paroi : je reconnu immédiatement la face malveillante de Dominique, l'infâme crapule ! Mais que venait faire cette grosse légume ici ? Une huile de son niveau ne se déplaçait pas sans raison... J'étais clairement la proie d'une machination qui me dépassait [..]"
Tous les noms communs de cette caricature de texte sont du genre féminin, qu'il s'agisse d'objets du décors, de groupes ou de personnes. Et pourtant, ces dernières peuvent parfaitement désigner tous des hommes. Je dis ça, je dis rien.
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