Les films pas du moment

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Publié par Attel Malagate
Je viens de voir "The Hunt", vous avez peut être déjà vu le trailer :

Et ma foi, j'ai trouvé ça fort sympathique. (sans doute parce que je m'attendais à pire)
L'actrice principale assure le job.
Pourquoi ça se passe toujours dans des pays de l'ex-Yougoslavie les films comme ça, me semble qu'Hostel c'était dans le coin aussi non ?
Actuellement entrain d'écouter la rétro Visconti sur FrCulture, ça m'a donné envie de combler mes lacunes cinématographiques, vous auriez des conseils à donner pour bien débuter le cinéma de Visconti? Par quoi commencer? Merci.
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Publié par .K.
Actuellement entrain d'écouter la rétro Visconti sur FrCulture, ça m'a donné envie de combler mes lacunes cinématographiques, vous auriez des conseils à donner pour bien débuter le cinéma de Visconti? Par quoi commencer? Merci.
J'aime beaucoup Ludwig ou le crépuscule des dieux mais c'est surtout parce que j'aime l'histoire, en plus de Visconti. Je te le recommande !
Je me suis mis au cinéma indien récemment, en commençant par des blockbusters d'actions un peu débile que j'ai eu la chance de découvrir grâce au Gaumont qui faisait des projections en avant première avant la covid.
J'ai pu ainsi les incroyables Race 3, la trilogie Baaghi, Saaho et ensuite sur Prime Video je me suis penché sur le genre avec War, 2.0 (avec les morts les plus incroyables du cinéma et pourtant j'en ai vu), Dabangg 3, Dhoom 2&3. Le dyptique Singham et Krrish 3 en me perdant un peu plus.
Le point commun entre la plupart de ces films c'est le grand n'importe quoi, on se croirait revenu dans les actionners américains des années 80 où seul compte la taille du biceps, le nombre de T-shirt que l'on peut déchirer avec ces muscles et la physique qui se fait détruire à chaque plan. Bref de quoi se taper des bonnes barres, mais au milieu de tout ça, il y a des trucs cools au final comme War que l'on peut voir sans forcément avoir un second degré "moqueur".

Mais lorsqu'on se perd là dedans on finit malheureusement, ou heureusement, par tomber sur des bons films.

Fan de Maneesh Sharma avec Shahrukh Khan, Gaurav est un fan absolu d'Aryan Khanna, dans le quartier il est d'ailleurs un peu son sosie, son rêve est de le rencontrer. Malheureusement la rencontre ne va pas se passer comme il l'espérait. Gaurav va par la suite tirer profit de sa ressemblance avec son ancienne idole pour se venger.
J'ai maté ça un peu au pif après avoir vu de chouette d'action dans le trailer, et en fait c'est un bon thriller, avec de sacré séquence de malaise comme au début quand on voit le degré de fanatisme de Gaurav pour son idole et ensuite sur les moments où ça va jouer du double. Shahrukh Khan va forcément jouer les 2 rôles et je trouve qu'il arrive à bien s'en sortir.

Om Shanti Om de Farah Khan avec encore une fois Shahrukh Khan et Deepika Padukone. Om travaille dans les années 70 comme figurant, son souhait et de devenir une grande star de cinéma. Au cours d'un tournage il va se lié d'amitié avec Shanti qui est la nouvelle star montante du cinéma, celle-ci va se retrouver en danger de mort et Om va mourir en essayant de la sauver. 30 ans plus tard visiblement réincarner en super star de cinéma le nouveau Om a des souvenirs de son ancienne vie et va essayer de tirer au clair les circonstances de sa mort.
J'ai l'impression que c'est un peu le La la land indien, gros film hommage sur le cinéma indien des années 70, aussi bien qu'actuel avec une scène qui réunit une 30aine de star de cinéma actuelle, imaginez Tom Cruise, Brad Pitt, Samuel L Jackson, Leonardo Dicaprio, Scarlett Johanson, Emma Stone, Angelina Jolie et encore d'autres stars américaine réunit dans un même clip en train de faire les débiles.
Au delà de ça c'est une belle histoire d'amour et de recherche de justice, il y a ici quasiment aucune action, on est subjugué par l'ensemble des chorégraphies et les 30 dernières minutes sont vraiment top.

Ram-Leela de Sanjay Leela Bhansali avec Deepika Padukone et Ranveer Singh. Romeo et Juliette chez les indiens.
Ca c'est rentré quasiment instantanément dans mon top 10. On a une alchimie parfaite entre les 2 acteurs principaux, les jeux de regards, les non dits sont magnifique plus besoin de parole quand ils sont ensemble tout est parfait, j'ai rarement cru autant à l'amour entre 2 personnes dans un film que dans celui-là.
Le film est aussi d'une beauté sans nom, ce qui est habituel chez Bhansali, je conseille aussi très fortement le reste de sa filmographie comme Bajirao Mastani, Padmavati qui réunit le même couple d'acteur, ainsi que Guzaarish avec Hritik Roshan et Aishwarya Rai
Petit extrait pour la forme de Ram Leela


Au final j'adore se que j'ai vu, je suis pour le moment cantonné aux années 2000+, mais je compte bien aller plus loin à terme et explorer les différents cinémas indien dont Bollywood n'est qu'un avatar parmi tant d'autres.
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Publié par Colsk
J'attends ton retour parce que pour moi, c'est le meilleur des Tarantino, en tout cas le plus abouti avec des acteurs à contre courant mais qui transcendent leurs personnages respectifs.
Excuse moi je n'avais pas vu ton message !

Je l'ai revu l'année dernière mais après ce deuxième visionnage, mon avis a quelque peu changé.

La toute première fois, j'avais trouvé le film un peu mou et pas spécialement passionnant. Mais lors du second visionnage, mes goûts ont certainement évolués car j'ai apprécié les dialogues et le côté semi cocasse qui m'a rappelé Pulp Fiction.

De Niro est visible de part sa seule présence, alors que son personnage est pas mal effacé derrière un Samuel L Jackson gangsta mais tellement beauf au possible et offrant une performance absolument crédible.
C'est aussi pour cette raison que j'apprécie Tarantino. Il permet à certains acteurs de sortir de leurs rôles habituels et donc de leur zone de confort.
Un De Niro physiquement charismatique mais loser. Joli paradoxe.

Aussi, Pam Grier transpire la force et le courage.
D'ailleurs j'ai beaucoup aimé le clin d'oeil aux Black Panthers (ou alors ce n'est pas vraiment voulu):
0526Grier.jpg

La façon dont elle est habillée renforce son audace face à un Samuel L Jackson décidé mais parfois hésitant et surpris, face à elle.
Les deux acteurs brillent complètement, une fois qu'ils apparaissent ensemble et offrent deux polarités à l'écran.
Bref, joli coude à coude.
Yep Devdas est dans ma liste, et j'imagine que ça doit être très bien comme la plupart des Bhansali, l'autre je ne le connais pas, je le met dans ma liste, mais il y en a tellement à voir.
Seul sur Mars

Pour résumer le film: tant qu'il y a un Matt Damon qui fait des vannes pourries sur fond de disco tout en étant lagué sur une planète hostile à toutes formes de vie, tout va bien.

Le film manque cruellement d'humanité alors que la situation semble désespérée. Mais non, l'astronaute américain trouve toujours des solutions dans le plus grand des calmes et ne semble pas souffrir de la solitude qui accompagne la planète Mars.
Pendant ce temps-là, la Nasa se bouffe les doigts à essayer de trouver un moyen de ramener leur compatriote abandonné au fond du système solaire.

Un problème ? Pas de problème ! Que des solutions ! Incroyable.
Le film se discrédite lui-même tant il est tiré par les cheveux et emprunte des facilités trop évidentes dès les dix premières minutes du film.

Mais bon, il faut bien avouer que sur le plan de la photographie, c'est beau, très beau mais vide, très vide. Et pour combler ce vide (j'en pouvais plus de voir 20 fois le même plan, sous toutes les facettes différentes), il aurait fallut d'avantage s'orienter sur la psychologie de Watney, qui est, malheureusement, aussi insipide que le manque de vie sur la planète rouge.


Je n'ai pas trouvé Gravity ouf mais je dois dire qu'il est un cran au-dessus de Seul sur Mars de Ridley Scott.
@Lilva: Gravity m'a beaucoup plus piqué les yeux que Seul sur Mars. Rien absolument de ce qui est montré dans Gravity en microgravité ne fonctionne. Alors certes, il y a des énormités aussi sur Seul sur Mars mais elles m'ont moins dérangé que dans Gravity. Certaines situations sont juste impossibles (ex: rejoindre la station spatiale chinoise en faisant une sortie spatiale alors que la station et la capsule (station, je ne sais plus) ne sont pas sur les mêmes orbites et quand bien même, il faudrait une poussée impossible à avoir pour y arriver.)

Alors je te rejoins, l'unité de temps dans Seul sur Mars est absente ou trop rapide et donc on ne voit pas les effets de la solitude. Le film est un peu optimiste mais je trouve qu'il se tient un peu mieux que Gravity. (en plus de ne pas filer la gerbe, le première scène de Gravity, une horreur pour moi...)

Bon après, ça reste mon avis.
Je viens de voir "Miss Peregrine et les Enfants particuliers" de Tim Burton.

Alors les images sont jolies, mais globalement je me suis ennuyé.
Les jeunes acteurs déméritent pas, mais c'est pas dingue non plus à ce niveau là.

Les romans sont catalogués dans la "littérature jeunesse".
Je dirais que je sais pas à qui s'adresse le film, peut être aux ados. Mais surtout pas aux enfant, ils risquent d'être traumatisés pour un moment.
J'ai revu Mulholland drive hier, je ne l'avais pas revu depuis sa sortie, qui est souvent considéré comme l'un des meilleurs films du début de 21ème siècle.

Ce film est vraiment incroyable, avec de nombreux niveaux de lecture et une histoire finalement très compréhensible si on ne passe pas à côté de la scène clé du début. L'esthétique et la photo sont très particulières et donnent une impression de "vie réelle" rare dans ce type de cinéma. Difficile d'en parler plus sans le spoiler mais dans le pire des cas, c'est à dire si on passe à coté du sens de l'histoire, des références et des sujets de fond, il reste une errance envoûtante dans un Los Angeles loin des cartes postales. Le seul prérequis est d'être capable de s'immerger dans un film, c'est à dire d'aimer le cinéma.

Dernière modification par Soumettateur ; 27/02/2021 à 08h09.
Lynch après Twin Peaks par ailleurs.
Mais bon si on ne devait regarder qu'un Lynch, beaucoup dirait Mulholland Drive, personnellement je dirai Blue Velvet.
Maintenant si on ne devait en garder que deux, c'est ces deux là que je mettrai.

PS : Beaucoup parle d'Eraser Head comme une référence mais franchement, autant j'apprécie le concept et l'originalité, autant je ne le mets quand même pas au même niveau cinématographique que les deux cités.
Citation :
Publié par Soumettateur
J'ai revu Mulholland drive hier, je ne l'avais pas revu depuis sa sortie, qui est souvent considéré comme l'un des meilleurs films du début de 21ème siècle.

Ce film est vraiment incroyable, avec de nombreux niveaux de lecture et une histoire finalement très compréhensible si on ne passe pas à côté de la scène clé du début. L'esthétique et la photo sont très particulières et donnent une impression de "vie réelle" rare dans ce type de cinéma. Difficile d'en parler plus sans le spoiler mais dans le pire des cas, c'est à dire si on passe à coté du sens de l'histoire, des références et des sujets de fond, il reste une errance envoûtante dans un Los Angeles loin des cartes postales. Le seul prérequis est d'être capable de s'immerger dans un film, c'est à dire d'aimer le cinéma.
Si tu as apprécié ce film, je te recommande Lost Highway de David Lynch, toujours.

Ce réalisateur est une référence pour moi. J'ai également adoré Twin Peaks, qui est une série incroyable à plusieurs niveaux.

@Gratiano je partage également ton avis pour Gravity mais je l'ai malgré tout préféré à Seul sur Mars, qui est beaucoup trop optimiste à mon goût.
Cependant, les deux films restent mauvais selon moi.
Eraserhead est un film expérimental, psychotique et délirant. Je trouve que c'est l'oeuvre la moins abordable de Lynch.

Lynch aime bien jongler avec des images qui n'ont parfois aucun sens. Il dit lui-même qu'il n'y a souvent rien à expliquer. A contrario, il insère des symboles qui vont mettre le spectateur sur la piste. C'est à y perdre l'esprit et j'apprécie cela chez Lynch.
Je n'ai pas vraiment apprécié Mulholland Drive (vu 2 fois aussi), mais je ne remets pas en cause son statut de grand film ainsi que le talent de son réalisateur, Lynch ce n'est pas mon cinéma, mais je ne désespère pas d'y revenir bientôt et pourquoi pas, avec l'expérience, y poser un autre regard. Lynch est un grand réalisateur l'un des plus importants du 20/21 ième siècle, il y a une chose que j'apprécie chez lui, c'est qu'il arrive à rendre le réel extrêmement ambiguë et bizarre. Lui seul est capable de faire ce type de cinéma, puis j'aime bien l'homme, j'ai toujours plaisir à regarder ses masterclass et autres documentaires à son sujet.

Concernant Seul sur Mars et Gravity, j'ai vu les deux films au cinéma, le premier je me suis endormi (sortie de taff conditions pas top), par la suite je l'ai revu en entier chez moi, le second c'est du bon spectacle, celui-ci s'apprécie mieux en salle imo. Pour les deux je ne peux pas dire que j'ai détesté, ils font le taff je dirais, sans m'avoir transcendé, il y a des films dont je me rappelle les sensations, les émotions, l'ambiance du moment et me laisse de nombreux souvenirs, ils n'en font pas partie.

Je l'ai précisé sur un autre thread, j'aime le cinéma naturaliste ancré dans la réalité, les drames et le tragique, mais je reste ouvert à toutes les expériences. Mes trois têtes de gondoles, LVT (surprenant hein), Malick et Tarkovski. Il y a des plans de Tarkovski et Malick qui me hanteront toute ma vie, quand ils s'attardent sur les éléments naturels, le vent qui souffle sur les champs de blés, un couché de soleil, un cours d'eau faisant danser les herbes, et l'homme, frêle créature, dans cette immensité qui le dépasse. La nature en témoin, impassible, il en ressort (du moins je le ressens comme ça), quelque chose de plus grand que nous, de mystique.

Du coup je me suis repassé quelques extraits, ça me fait toujours autant d'effets, c'est dingue Vive le cinéma!
Braguino - Clément Cogitore - 2017

braguino-loc.jpg

Film d'un jeune cinéaste Français qui mine de rien commence à faire son trou. C'est une sorte de docu fiction tourné dans les steppes froides et arides de Sibérie.

On suit deux familles qui ont choisi de vivre en dehors du monde moderne, sauf qu'elles sont en conflit, pour une histoire de terre, de propriété, on a beau se retirer de la civilisation, les vieux réflexes sur la propriété refont vite surface. Ils pensaient se soustraire des tracas lié à la ville, mais reproduisent ici les mêmes erreurs, des querelles de voisinage qui enveniment les relations.

D'ailleurs les deux familles s'ignorent cordialement ou non, quelques fois ça dégénère un peu. On suivra beaucoup plus la première, moins la seconde qui sert à la figuration, à vrai dire je pensais regarder un doc sur les trappeurs reculés de Sibérie, nop, point de rêverie idéaliste ici.

Clément Cogitore nous pond quelque chose de très bizarre, l'ambiance est vraiment glauque, les passages de nuit éclairé à la torche (façon Lynch, on va pas se mentir) ajoute au malaise, le film se déroule dans un silence quasi général, les scènes dans cette foret opaque, profonde, mystérieuse, inquiètent. Mention pour le passage avec l'ours à la limite du soutenable.

Un véritable OVNI donc. Comme quoi on peut s'isoler à l'autre bout du monde, on n'échappe pas à la condition humaine. Très jolie fable noire.

Psychonautas - Alberto Vazquez, Pedro Rivero - 2015

psiconautas.jpg

Film d'animation espagnol. C'est une sorte de bad trip poétique chez les contes de fées, chaque chose parle, du simple objet aux animaux, classique jusque là. Mais l'ensemble est vraiment très sombre, ce n'est pas vraiment un film pour enfant, il y a du sang, de la violence, des drogues, des scènes très dures dans un monde apocalyptique ou chaque entité, objet comme animal semble régit par la loi du plus fort, avec en fond un paysage désolé suite à un désastre écologique.

On suit un groupe d'ado et l'histoire d'un oiseau nommé Biboy, leur objectif quitter cette île. L'animation somme toute classique fait admirablement bien le travail, le long métrage est étrange, mélancolique, extrêmement dur en décalage total avec son style "conte de fée", mais il ne tombe jamais dans un cynisme froid et distant, il y a toujours un peu de poésie, d'innocence pour équilibrer le tout. Un très bon film donc, même si la fin aurait gagnée à être plus claire.

Fifi hurle de joie - Mitra Farahani - 2013

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Documentaire sur le grand et inconnu peintre Iranien Bahman Mohasses.

L'artiste était une figure importante de l'art moderne de son pays, malheureusement la principauté n'avait guère d'estime pour lui et regardait d'un œil méfiant ses sculptures monumentales ou ses toiles, la révolution finira de l'enterrer en détruisant une grosse partie de son travail, chose qu'il n’acceptera pas. Il décidera de détruire lui même ses œuvres et de s'exiler. Dégouté de l'Iran, de son pays, de son peuple et des hommes en général.

Depuis 40 ans on entend plus parler de l'artiste. Les rumeurs disaient qu'il était mort ou suicidé. En fait il est bel et bien vivant, il réside à Rome dans une petite chambre d'hôtel, il ne peint plus, se contente de fumer des clopes et regarder des films en attendant la mort.

C'est la réalisatrice qui réussira à le trouver au prix de beaucoup d'efforts, s'en suit donc une interview d'1h30 sur le célèbre peintre Iranien, l'homme ça se sent est désabusé, son humour est grinçant, cynique, plus rien n'a de grâce à ses yeux, il est pas désespéré, il a juste compris qu'il vaut mieux rigoler de l'absurdité du monde et il le fait très bien, ses paroles se boivent comme du petit lait, il manie les mots avec brio et poésie, un véritable plaisir que de l'écouter parler de lui, du monde et de son œuvre.

Puis arrive la fin, il donne sa dernière interview et commence à tousser, beaucoup de sang, la réalisatrice pose la caméra, on passe en hors champ, elle l'aide et lui dit que ce n'est rien, que c'est une "petite" hémorragie, il répond en haletant, "NON! je suis entrain de mourir!" et effectivement il mourra ce jour, lucide jusqu'au bout. Une scène froide comme la mort. Espérons qu'il s'y trouve mieux dans celle-ci, que dans la vie sur terre.

Le doc est vraiment bien, je ne connaissais pas du tout Bahman Mohasses et je suis ravis d'en savoir un peu plus sur l'homme et l'artiste!

Dernière modification par .K. ; 17/04/2021 à 15h42.
En ce moment, The Guilty repasse sur Arte Replay. Pour ceux qui comme moi l'auraient raté il y a quelques années, je recommande.
J'ai beaucoup aimé le concept de thriller à distance et de huis-clos qui nous oblige à rester en permanence avec le personnage principal.
Le reboot de Highlander est à la recherche de son héros. Devinez qui est sur les starting-blocs.
Je vous le donne en mille :
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Henry "je suis partout" Cavill


Ca fait longtemps que je voulais me le refaire (je l'avais vu au cinéma à l'époque, en 1998), mais il est assez dur à trouvé sur les plateformes, et ne passe jamais à la TV, c'est Couvre-Feu (The Siege).
040520_af.jpg

Résumé:

Citation :
L'Agent spécial du FBI Anthony Hubbard et son unité antiterroriste du FBI enquêtent sur un réseau de cellules terroristes islamistes qui opèrent à New York. Il reçoit l'aide de l'agent Elise Kraft de la CIA et de son informateur, Samir Nazhde...
J'ai volontairement raccourci le résumé, qui spoil de trop.



A l'époque (j'avais 18ans) je m'étais dit "Bhouaaa ça n'arrivera jamais"... Et j'avais oublié ce film, car il ne m'avait pas plus marqué que ça.
Puis quelques années plus tard il y a eu le 11 septembre, puis plus proche de nous les attentats en France (ou ailleurs dans le monde).

Avec le recul, je trouve le film impressionnant d'anticipation sur le monde d'aujourd'hui (sur le terrorisme, pas le couvre-feu sanitaire, hein...).
De plus les acteurs sont bons et sonnent justes (Tony Shalhoub à un personnage très fort pour du second rôle...), la réalisation est pas mauvaise (mais sans folie) et le sujet reste percutant. Je passe en spoil le reste:

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Comment en 1998, ils sont arrivés à être si proche de la réalité d'aujourd'hui ? Je trouve ça dingue !
Bon la partie couvre-feu fait plus que théâtrale, mais la partie parcage des gens, me fais pensé à ceux de Guantanamo (sauf que là-bas la majorité était coupable).
Je trouve aussi que, la tension politique autour de la situation, est très proche de la notre lors des attentats.
Les militaires qui ne demande rien, mais qui par obligations, arrivent à faire des trucs atroce aux concitoyens...

Il n'y à que la fin que je trouve bof, il fallait un happy-end après tant de lourdeur, mais ça n'enlève rien au reste du film.



Si vous voulez voir ce film, évitez la BA, et le synopsis sur Wiki, car ça spoil de trop.
J'ai enfin vu Akira.

Si ma femme n'avait pas été là pour me tenir la main (littéralement) j'aurais pas terminé.
J'ai rien compris.

Je vais donc lire la page wikipedia.

Vu que ce film date des années 80 j'espère que les 40 ans de psychanalyse de l'auteur auront, néanmoins, porté leurs fruits.
Citation :
Publié par THX
J'ai enfin vu Akira.

Si ma femme n'avait pas été là pour me tenir la main (littéralement) j'aurais pas terminé.
J'ai rien compris.

Je vais donc lire la page wikipedia.

Vu que ce film date des années 80 j'espère que les 40 ans de psychanalyse de l'auteur auront, néanmoins, porté leurs fruits.
Ce Akira, en film est une grosse compression d'un gros manga.
Manga qui prends donc plus de temps, sur chaque personnage, on comprends donc mieux chaque point de vue (militairement, politiquement, et humainement)...
Donc c'était compliqué de faire tenir tout ça la dedans.

Mais pour l'époque c'était une grosse claque visuel (musicale aussi) ! Techniquement encore aujourd'hui, en avance sur certains point jamais égalé (genre des traveling etc.).
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