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Faut changer les regex avec les '.' partout pour parser de l'écriture inclusive
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17/12/2020, 18h19 |
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[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société
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#486543
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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14/02/2021, 11h28 |
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#486543 |
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Citation :
Gender Differences in Risk Taking: A Meta-Analysis Citation :
Alors après on peut effectivement prétendre que c'est parce qu'on éduque les hommes à être forts et indépendants quand on éduque les femmes à être dociles et soumises, mais il faut alors apporter des preuves qui expliquent pourquoi indépendamment de la culture, on observe systématiquement une prise de risque plus élevée en moyenne de la part des populations masculines que féminines, y compris chez les primates. De la même manière, le dimorphisme sexuel du dégoût est assez explicite à ce sujet. Le dégoût est un sentiment qui provoque des modifications cardio-vasculaires (cf. les crises de panique des arachnophobes par exemple). Il est assez peu concluant de prétendre que ce genre d'effets biologiques est inculqué par la culture, d'autant plus que le dégoût semble quand même pas mal génétique (sauf dysfonctionnements biologiques, tout le monde trouve que la bouffe pourrie, ça pue et cette sensation s'observe chez les nouveaux-nés donc il va falloir se lever tôt pour prouver qu'elle est acquise, par contre, le fait que les français mangent quand même et avec plaisir du fromage qui pue en buvant du vin tannique, ça c'est un acquis culturel qui va à l'opposé du dégoût inné, parce que ce qui est acquis dans le domaine du dégoût a globalement tendance à s'opposer à l'inné). Si on cumule les dimorphismes sexuels ayant trait à la prise de risque et au dégoût, il n'est absolument pas surprenant de constater qu'à l'échelle globale, les hommes sont moins respectueux des gestes barrière que les femmes (et j'insiste sur l'échelle globale, on trouvera bien évidemment des exemples d'hommes particulièrement précautionneux vis-à-vis des gestes barrière et des femmes qui s'en foutent sans que ça n'invalide pour autant la tendance globale). Néanmoins, au vu l'état actuel des connaissances scientifiques, on ne peut rien en déduire de plus que les hommes sont des hommes et les femmes sont des femmes, ce qui est une tautologie parfaitement inutile, mais apparemment, enfoncer des portes ouverte est une occupation aussi plébiscitée du côté des féministes mainstream que de leurs détracteurs. |
14/02/2021, 15h21 |
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#486543
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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14/02/2021, 20h58 |
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#486543 |
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[Modéré par Episkey : DSO]
Dernière modification par Episkey ; 15/02/2021 à 05h37. |
14/02/2021, 23h20 |
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15/02/2021, 10h22 |
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Citation :
Sauf à apporter la preuve que les primates non humains ont une éducation sexuellement dissymétrique, les dimorphismes sexuels comportementaux qui s'observent aussi chez les primates non-humains ne sont pas dûs à l'éducation. Et c'est le cas pour la gestion du risque et le dégoût. Le fait que l'éducation humaine renforce a posteriori des dimorphismes qui lui sont préexistants n'invalide pas que changer l'éducation ne changera pas au final que les femelles humaines sont en général plus soucieuses de l'hygiène et de la sécurité alimentaire et sanitaire que les mâles humains, ni que l'éducation n'est pas la cause du dimorphisme mais un autre de ses effets. Après, si tu as des études scientifiques qui apportent la preuve d'une éducation sexuellement dissymétrique avant la maturité sexuelle chez les primates non humains, je suis toute ouïe. Qui plus est, l'invalidation de l'argument transculturel au prétexte qu'il y aurait peu ou pas de cultures matriarcales est assez peu convainquant dans la mesure où des cultures parfaitement égalitaires montrent aussi les mêmes différences comportementales, par exemple chez les pygmées comme décrit dans ce bouquin. L'explication que tu as avancée est scientifiquement incorrecte. Tout dimorphisme sexuel chez l'être humain n'est pas causé par l'éducation comme le prouvent le rapport au risque et le dégoût. À moins que tu aies des sources à apporter à l'appui de tes propos, auquel cas on pourra discuter constructivement de l'inexactitude de mon curseur, aussi contraire à tes convictions profondes le consensus scientifique sur ces question puisse-t-il être, ton désaccord n'est pas suffisant pour le faire bouger d'un iota. |
15/02/2021, 15h54 |
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Citation :
Par ailleurs, je trouve bizarre (mais comme précédemment, je me base uniquement sur mon "bon sens" et c'est juste un questionnement, je ne suis pas expert du sujet) de se baser sur des primates pour déterminer si un trait humain est inné ou acquis via culture/social, alors que la culture/social est bien plus prépondérant chez les humains que chez les primates. |
15/02/2021, 18h15 |
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Crevard Ingenieux |
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#393901
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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15/02/2021, 18h48 |
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#393901 |
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Sur la question des traits sexués innés ou acquis, le cas David Reimer semble bien faire pencher la balance vers la première option, l'inné, quand bien même ce ne serait pas à 100 %
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15/02/2021, 18h57 |
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Capitaine Courage |
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Citation :
Et sinon, pour repartir de ton raisonnement, ce serait quoi, guérir la cause d'une prédisposition génétique à la violence (par ex) ? La lobotomie ? Plus soft, un ptit eugénisme tranquille ? Et du coup coup pareil, "si c'est assumé, pourquoi pas" ? Donc non justement, c'est bien ce dont le premier posteur accuse "les féministes", et j'ai intervenu uniquement pour remettre en cause cette notion balancée comme ça. (Encore une fois, hors cas extrême et si anecdotique qu'il ne mérite pas d'être pris en compte. C'est pas le cas dans le domaine statistique d'ailleurs ? Genre on évacue les X% les plus extrêmes, "outliers" en anglais.) Citation :
Citation :
C'est sans doute que je ne suis pas assez documenté sur la manière de "guérir les causes" des prédispositions génétiques qui sont le sujet, mais je suis tout à fait ouvert à ton éclairage sur le sujet… Ou alors peut-être que tu avais juste vu une opportunité de placer ce qui te semblait un bon mot, sans trop réfléchir à sa pertinence dans le débat, mais je ne peux pas imaginer que ce soit ça ! Dernière modification par Quint` ; 15/02/2021 à 19h30. |
15/02/2021, 19h07 |
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#393901
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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15/02/2021, 19h11 |
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#393901 |
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Citation :
La réponse est non, parce qu'il y a des différences entre les hommes et les femmes et que le nier est plus un nouveau problème qu'une solution à quoi que ce soit. Par exemple, si on décidait de multiplier les campagnes de sensibilisation, la prise en compte de ces différences permettraient d'en faire qui visent plutôt les hommes et d'autres plutôt les femmes, alors que les nier et faire des campagnes qui visent une moyenne statistique quelques part au milieu des deux pics des répartitions normales, ben ça toucherait moins de monde au final. Donc nier les différences en partant du principe qu'elles sont intrinsèquement sexistes ou discriminantes ne me semble pas très constructif. Les études montrent que ces différences comportementales sont plus particulièrement innées en ce qui concerne la prise de risque et le dégoût, sachant que l'éducation va à l'encontre de l'inné dans ces deux cas (cf. la "sagesse" quand on devient âgé, alors que c'est, entre autres, un meilleur contrôle - acquis - de la prise de risque et une éducation qui va à l'encontre de l'inné concernant le dégoût - cf. le fromage, les vins tanniques, le vinaigre, les plats épicés en Asie et les gens qui élèvent des araignées, des coléoptères et des serpents). Du coup, en ce qui concerne précisément la prise de risque et le dégoût, qui sont deux éléments comportementaux ayant les plus fortes influences sur les diffusions virales, comme le montre la méta-analyse des études sur la diffusion du VIH que j'ai liée plus haut, on est plutôt dans le cadre de dimorphismes innés qui s'observent particulièrement bien pendant une pandémie sur l'acceptation (comportement vis-à-vis du risque) et la conformité (comportement vis-à-vis du dégoût) des mesures de préventions sanitaires. Ce sont des dimorphismes qui sont assez peu visibles autrement, justement parce que l'éducation a tendance à les lisser. Par exemple (et là encore, si vous avez une source qui avance le contraire, je suis preneuse), on n'observe pas d'impact notable sur les épidémies endémiques telles que la grippe, la gastro-entérite ou la dengue. Par contre, la théorie mal fagotée de la charge mentale, elle, s'explique très bien par le dimorphisme du dégoût et se gère d'autant mieux au sein du couple que l'homme sait que non, la femme ne l'emmerde pas pour les tâches ménagères par principe mais parce qu'elle trouve réellement que le niveau de propreté est trop faible, et la femme sait que non, l'homme ne laisse pas traîner ses chaussettes sales en boules dans un coin de la salle de bain parce que c'est un flemmard mais parce qu'il trouve réellement que c'est un niveau de propreté suffisant. Ça explique aussi pourquoi les hommes célibataires, donc sans femme pour assumer cette fameuse charge mentale à leur place, ne vivent pas dans des taudis insalubres, et pourquoi les femmes célibataires ont globalement des intérieurs mieux tenus que les hommes célibataires. Du coup, je pense qu'il est assez important de faire la différence entre ce qui est inné et acquis, parce qu'on ne peut pas toujours changer les ressentis des individus avec de l'éducation, alors qu'on peut toujours améliorer l'empathie avec de l'éducation et de la socialisation, et à mes yeux, sachant ce que je sais sur le dimorphisme sexuel relatif au dégoût chez les humains (savoir forcément incomplet mais apparemment moins que le vôtre ), il me semble que ce problème dit de la charge mentale est avant tout un problème d'empathie des deux sexes qui ne réussissent pas à comprendre le ressenti de l'autre (et là, oui, l'éducation peut jouer, mais pas en se voilant la face en décrétant que les hommes et les femmes sont exactement pareil, vu qu'on sait que c'est faux). Mais bref, je m'égare un peu du sujet qui nous occupe, désolée. Ça va même beaucoup plus loin que le comportement de dégoût, on sait par exemple que le système immunitaire des femmes est plus efficace contre les infections que celui des hommes après la puberté et avant la ménopause des premières sous l'action des œstrogènes qui aident à produire plus de MHC (ou plus variées, je ne me souviens plus trop), mais que le pendant de ce dimorphisme est que les femmes sont sur représentées dans la population des maladies auto-immunes par rapport aux hommes. On suppose que les évolutions ont été conjointes entre le dégoût et le système immunitaire pour amener à de tels dimorphismes sexuels. Bref, il y a des différences entre les sexes et les observer n'est pas systématiquement discriminatoire. Après, oui, on peut considérer que l'éducation a un rôle, mais la clé de tout ça, c'est que s'échiner à vouloir changer une éducation, quand celle-ci s'oppose déjà aux dimorphismes biologiques dans le cas de la prise de risque et du dégoût, qui sont les deux comportements principalement en jeux dans les mesures de préventions sanitaires exceptionnelles, c'est parfaitement contre-productif, et expliquer les différences entre les hommes et les femmes à ces sujets par une éducation qui au contraire les lisse dans l'écrasante majorité des cas, c'est inexact. Ce n'est pas applicable tout le temps, mais dans le cas de la prise de risque et du dégoût, l'éducation n'est pas à l'origine des différences sexuées qu'elle lisse. Imho, amha et toutes nuances que vous jugerez appropriées. |
15/02/2021, 19h51 |
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Citation :
Elle ne promeut pas la docilité masculine pour les petits garçons, ce sont plutôt les maris qui ont droit au traitement de docile et soumis. Citation :
Citation :
Les différences de nos jours seraient déjà faible et la situation inversé, par rapport à 1970, sur le plan de l'autonomie et de l'éducation des parents. Dernière modification par Veilugarux ; 15/02/2021 à 20h47. |
15/02/2021, 20h36 |
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https://www.lefigaro.fr/flash-actu/d...appel-20210224
La Cour d'appel de Paris confirme le jugement de premier instance, contre lequel le Parquet faisait appel, qui relaxait deux femens poursuivies pour "exhibition sexuelle" parce qu'elles avaient manifesté torse nu. Je ne sais pas qui sont les abrutis (ou abruties) qui au Parquet pensaient qu'il était judicieux de poursuivre pour "exhibition sexuelle" des manifestantes en pantalon noir : Le tout alors que des ministres (de mémoire) ont déblatéré sur les seins nus de Marianne dans une histoire de plage. |
24/02/2021, 15h40 |
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