[Enfants] Donner confiance à un petit

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Message supprimé par son auteur.
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Publié par Hippocampe Angulaire
OK alors pourquoi les avoir séparer ?
C'était une obligation ou une volonté ?

L'école nous y a contraint.
On voulait qu'ils soient ensemble en petite section mais ca allait contre la politique de la directrice.
Ca a été une année très difficile pour tous les deux d'ailleurs, mais ca va mieux depuis.
Message supprimé par son auteur.
Mes enfants ont 17 ans de plus,cependant la politique mise en place a l'époque était déjà la même.
Separation d'office,et bénéfique,toujours privilégier leur autosuffisance.
Notre ainé avait un énorme déficit de confiance en soit étant petit ( essentiellement par notre faute, on l'avait trop couvé je pense ). Ca a pris des années mais on a essentiellement résolu ça en lui montrant une confiance absolue dans ses capacités mais sans lui mettre de pression, et en l'inscrivant à un maximum d'activités sportives et culturelles ( dont le judo ).
On avait vu aussi une professionnelle qui avait fait un bilan assez intéressant ( surtout pour elle vu le tarif ) mais les solutions viennent du quotidien.
Modéré par Fio'


Pour revenir à la problématique, ma soeur (la dernière, elle à 3 grands frères) à grandit dans l'ombre de son grand frère (N° 3), mais uniquement de son point de vue, elle se comparait beaucoup et attendait un retour d'affection pas à la hauteur de ses attentes, etc..., ce qui à eu pour effet de cumuler beaucoup de frustration.

Au final c'est en terminant le lycée et en allant faire ses études dans une autre ville, assez éloignée qu'elle à pu s'émanciper de ces idées et depuis, ça va beaucoup mieux, elle s'est plus ou moins équilibrée toute seule.

Du coup je rejoins les conseils du dessus, ne pas tout faire ensemble, il faut clairement sensibiliser son frère que ce qu'il dit, ma soeur était beaucoup plus sensible aux mots quand ils sortaient de la bouche de son frère qu'elle idolâtrait que de moi ou de l'aîné de la famille.

Quelque chose qui m'a beaucoup aidé perso aussi c'est d'apprendre à me comparer à moi-même, ma progression, etc... plutôt qu'aux autres.

Dernière modification par Fio' ; 16/02/2021 à 22h47.
Si j'ai quelques conseils à te donner, pour qu'il gagne de la confiance en lui même:
- Le valoriser sur ce qu'il "fait bien", y compris pour des choses qui peuvent paraître anodines ou qui ne revêtent pas une difficulté particulière pour lui. Cela va lui montrer qu'il est doué pour des tas de choses, c'est juste qu'il ne prête pas attention à ce qui lui paraît facile et qui pourtant peut-être une difficulté pour les autres. Et il est très important que les parents verbalisent auprès de l'enfant quand ils sont fiers d'eux à chaque fois qu'une occasion de le faire se présente.
- S'il a tendance à se comparer systématiquement à son frère, le guider pour qu'il prenne en références d'autres enfants : camarades de classe, cousin.e.s etc.. Quand il dit "Mon frère sait faire (), mais moi j'y arrive pas", lui demander "et dans ta classes ils arrivent tous à () ?"
- Il peut-être tentant d'essayer de modérer son frère si ce dernier a tendance à appuyer sur la corde sensible s'il éprouve de la fierté après une réussite et que le second échoue. C'est possible dans une certaine mesure, mais comme cela a déjà été dit plus haut : si ce n'est pas lui qui le fait, quelqu'un d'autre s'en chargera. Il faut trouver un juste milieu pour valoriser chacun des enfants sans que cela ne dévalorise l'autre.
- Autre point de vigilance, les adultes emploient souvent un registre de langage très complexe sans s'en rendre compte, sur le fond, mais surtout sur la forme. Les enfants, surtout à cet âge sont loin d'en saisir toutes les nuances. On peut par exemple user de second degrés sans le vouloir, par habitude, or c'est quelque-chose qu'un enfant de 5 ans ne saura pas du tout appréhender et interprétera mal.
- Il faut garder à l'esprit également que tous les jumeaux ne fonctionnent pas de la même manière, certains sont en symbiose, d'autre souffrent de cette ressemblance et cherchent en permanence des moyens de se différencier de leur frère ou soeur. Cela peut se traduire par un esprit de compétition, qui dans certains cas est un élément moteur, dans d'autres cas ou jusqu'à un certain point : représenter une source de démotivation ou d'obstacle.

Sinon pour le psy, ou plutot le pédopsy, il ne faut pas voir son intervention comme quelquechose qui va stigmatiser ton fils: Un professionnel compétent te proposera très certainement un enchaînement de séances du type : jeux père/mère/2 enfants, jeux père ou mère et un enfant, entretien avec les parents, jeux en famille etc...
Citation :
Publié par Memoris
Faut aussi savoir qu'en maternelle, jusqu'à l'âge de 5 ans c'est le cerveau reptilien qui prend le dessus sur les émotions, c'est qu'après que se construit le cerveau, les repères, etc... (c'est pour ça que la primaire est à 6 ans et qu'on commence à apprendre à lire et à écrire).
Désolé, mais stop quoi. L'idée qu'il existe un "cerveau reptilien", c'est de la daube.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%...que_du_concept
Citation :
Publié par Bjorn
Ouais, aller voir un psy juste pour un bilan, un avis, me paraît le meilleur des conseils. Quitte à prendre plusieurs avis si un paraît excessif ou pas adapté. Au niveau scolaire et langage une petite visite chez un orthophoniste se justifie pas ? Ça peut débloquer aussi des trucs en quelques minutes
Un enfant qui se dévalorise en permanence, ça inquiète, et ça pointe un problème. Tout le jeu va être d'identifier lequel pour y remédier.
Comparaison avec son frère/les autres enfants pointée à l'école ?
Méchanceté de certains enfants ?
Dépression infantile ?
Enfant qui a les idées qui moulinent mais la motricité qui suit pas et constate sa propre impuissance face à ses envies de réalisation ?
Réelle difficulté (lenteur ? Concentration ? Inhibition ? Motricité ? Langage ?) avec surcompensation qui entraîne une dépense énergétique ++ dont il a conscience et verbalise en disant qu'il est nul quand il voit que les autres semblent y arriver sans effort ?

5 ans c'est petit pour se dévaloriser comme cela. Et il le verbalise souvent a priori. Je pense que c'est clairement à prendre en compte, et lui montrer qu'on le comprend et qu'on y fait attention, qu'on veut l'aider à se sentir mieux, meilleur, comme les autres (même si c'est pas vrai qu'il est moins bien/bon hein, c'est SON ressenti, il est donc à prendre en compte et à travailler), c'est la meilleure des choses à faire.

En général (et je ne dis pas ça parce que c'estétait mon métier), la porte d'entrée, c'est effectivement l'orthophonie.
Parce que
1) c'est 100% remboursé par la sécu (donc pas de question financière qui fait souvent barrière)
2) c'est ludique dans l'approche (donc c'est pas un docteur ou un psychologue avec ce que ces deux métiers peuvent renvoyer comme image erronée), donc en général les mômes sont peu réticents.
3) on est justement armés et spécialisés pour pouvoir faire un bilan global pour pouvoir orienter vers les spécialistes qui seront les plus indiqués : psychomot, orthoptiste, psychologue, thérapie systémique, thérapie courte type hypnose etc, neuropsy, etc... suivant la source du souci.

Donc je pense que je commencerai par là, pour
1) prendre en compte le mal-être verbalisé
2) faire un screening des compétences et voir si ya quelque chose en fond qui pêche (fonctions exécutives, langage, motricité etc) Et orienter si besoin.
3) avoir une guidance parentale d'un pro compétent qui pourra aider pour des conseils à la maison afin d'amener plus de positivité, comme un cercle vertueux de la construction de confiance chez ce loulou.



Mais si tu penses que le souci vient vraiment de la relation des 2 frères entre eux, potentiellement trouve un bon psychologue pour enfant formé en systémie familiale, ça aidera certainement. Que tu peux consulter avant, en parallèle de ma suggestion, ou après, en fonction de vos préférences de parents...

Dernière modification par Madee ; 15/02/2021 à 15h37.
J’ai deux garçons, de 9 et 6 ans.
L’aîné manquait énormément d’assurance, se dévalorisait en permanence, se comparait tout le temps à ses amis ou à son petit frère, alors qu’il n’a jamais eu de problème dans ses relations sociales (il se trouve rapidement des camarades de jeu au parc, sur la plage, à l’école , commence à avoir un groupe solide de copains) ni à l’école où il évolue plutôt bien.
Il a toujours eu du mal à gérer ses émotions. La frustration a été très longue à être contenue, il est plutôt impatient, très sensible. En revanche c’est un gamin qui a la main sur le cœur et qui n’a jamais été violent envers un autre sauf pour se défendre.

D’ailleurs sur ces points, je salue l’implication de ses 2 derniers enseignants qui sont allés à mon sens beaucoup plus loin que leur boulot en prenant le temps de le comprendre y compris hors temps de classe.

Depuis la rentrée, par le bouche à oreille, on lui a fait rencontrer une coach, vu qu’on le trouvait un peu sourd à toutes nos discussions, dans le but de lui faire prendre confiance en lui. Et depuis il a fait de sacré progrès dans la gestion de l’estime de soi, de la prise de parole intempestive et la gestion des émotions.
Toutefois, elle a détecté des petits signes lui faisant penser à un profil atypique et nous conseille de voir un neuropsychologue en vue de faire réaliser un test de potentiel et d’attention.

Donc finalement j’ai pas trop de conseil si ce n’est que si tu sens qu’à deux , vos moyens sont limités , il ne faut pas hésiter à se tourner vers un ou des pro, plutôt que de faire la politique de l’autruche du genre « il va grandir ça va se tasser » comme nos parents nous disent, sans toutefois dramatiser chaque situation complexe.
Je vous remercie infiniment pour tous vos bons conseils.

Nous allons essayer de mettre ca en application et probablement prendre rendez-vous avec une psy (avec ou sans lui).
Je ferme pour éviter d'autres HS en attendant un ménage rapide en rentrant ce soir.

Il est possible que ca vienne effectivement de son frère, oui.
Mais a titre d'info, mon ex avait une fille de 3ans aussi, très éveillée aussi.
Qui pareil, se dévalorisait énormément a la moindre erreur quand elle était persuadée de savoir faire (et c'était le cas), qui supportait pas l'échec.

Elle a fait passer une sorte de bilan.
Il s'avère que la gamine a les meilleurs résultats qu'a jamais vu le psy.
Au delà des résultats, qu'on interprétera comme on veut, ca permet surtout de mettre des mots sur un comportement de l'enfant et d'avoir des pistes & des aides afin d'accompagner son enfant pour éviter de l'avoir en échec scolaire/échec dans la vie.

Dernière modification par Fio' ; 16/02/2021 à 22h49.
Mon petit de 5 ans a des phases très rapides de dévalorisation. Il dit "je vais pas y arriver je sais pas faire..."

De lui même il révise les imagiers ou "travaille" par ce qu'il se trouve pas bon dans les noms des animaux...

En le questionnant je me rends compte qu'il est déjà hyper exigeant avec lui même. C'est l'aîné avec un faible écart d'âge mais je lui ai jamais mis la pression avec un quelconque statut.

L'environnement du gosse a notre époque je pense que l'on appréhende pas! A 3 ans il débloquait un Ipad... ils doivent gérer des infos petit à petit et assimiler très tôt la compétition, le "bien faire"... C'est un avis de semi pro de la petite enfance lol mais je suis hyper attentif, sûrement trop!

Y a un livre pour s'ouvrir à une éducation différente qui peux peut-être ouvrir tes shakras comme le permet les bouquins parentaux : "libérez votre cerveau" de Idriss Aberkane. C'est pas pour ton gosse, c'est pour le parent qui cherche des réponses. Et je ferai comme toi, à une chose près : le psy, je le prendrai pas comme une "case finale" (ce sont mes mots).

Selon moi on est tous dépassés. Les psys connaissent l'humain, ils sont mis à jour en tant qu'humains, leur travail est précieux. Mais l'époque actuelle est folle.

Je les vois pas encore comme des headcones, mes gosses, mais avec leur environnement technologique, ils sont pas comme nous à leur âge. IMO

Si c'était le mien, je trouverai la petite chose du quotidien à repartir entre les deux. Les garder ensemble pour valoriser celui qui est mal.

(Un jeu, une chanson ou une danse : je danserai du smurf avec toute la famille musique à fond. Le truc avec les bras : si il foire t'auras qu'à dire qu'il fait une super robot danse...)
Selon le principe de neuroscience du bouquin si il aide plus petit que lui, ça peux le valoriser aussi, mais c'est pas la base de notre école.fin de la gobelarthèse.

Des jumeaux ça doit pas être simple pour un psy! Si tu es en rase campagne teste le rebouteux au pire! Au risque de me faire modérer, il y a tellement de choses que l'on ignore encore.

Mais te prends pas la tête si tu te sens dépassé : un psy : 3 dessins et quelques questions il sera fixé voté fait en cas de pbm grave. (notre devoir de parent c'est d'agir, même contre nos dogmes).

Peace daron! Tu es au bon endroit, bientôt jol sera en rich snippet sur ce genre de questions.
Alors juste pour rebondir sur Idryss Aberkane. J'ai pas lu ses bouquins mais pour moi un auteurs / personnalité médiatique qui ment sur ses diplômes et qui fait un mélange entre neuroscience et spiritualités je lui ferait absolument pas confiance sur comment s'occuper d'un enfant ou comment me développer personnellement.
Le livre est bien.

L'auteur, c'est un humain qui passe chez Ardisson pour expliquer que Jules Ferry c'est de la merde...

J'ai pas vraiment d'avis sur l'homme. Par contre son propos est utile à lire.


C'est comme goûter un plat avant de dire c'est pas bon. Cela dit, si Etchebest ment sur son double CAP cuisine...je peux comprendre qu'avant de goûter le plat on n'ai pas trop confiance.
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