[A supprimer merci] Rupture conventionnelle, chômage, reconversion

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Citation :
Publié par Carminae
Nul besoin d'être Mozart pour jouer du piano.

Sinon, oui négocie la rupture conventionnelle, l'idée de vouloir cumuler taff + formation, c'est intenable, tu vas craquer. Si ton patron refuse la rupture co, il existe des stratégies mais que je n'évoquerai pas ici
Même avis sur le taf+formation, surtout si tu te plais pas au taf, ça aura forcément un impact négatif sur ta capacité à suivre et réussir ladite formation.

T'en es au point où tu prends pas tes pauses pour avoir une chance d'obtenir un poste de quelqu'un qui t'as promis des améliorations maintes et maintes fois, qui ne se sont pas concrétisées, ils te manipulent très clairement.

Pour moi tu as deux issues ici:
Si tu pense pouvoir rester -> Demander une mise à l'écrit des promesses/conditions avec un délai à respecter sous menace de partir,
Si tu préfères partir -> Demander une rupture conventionnelle et s'il refuse, passer par le circuit "off" classique médecin -> burnout -> incapacité prononcée par la médecine du travail après deux mois d'arrêts consécutifs, c'est ce que j'ai fait, et mon employeur m'a relancé de lui-même pour faire une rupture conventionnelle au bout d'un mois.

Bon courage en tout cas, ce n'est jamais facile à vivre ce genre de situations, et n'hésite pas comme dit plus haut à contacter un avocat en droit du travail, ou un conseiller du salarié, qui sauront te rassurer et voir quelles démarches supplémentaires tu peux entreprendre.
Citation :
Publié par Lilva
Oui il s'agit d'un boulot un peu merdique, au fond.
Tu réponds aux appels clients et tu n'as parfois pas le temps de souffler entre deux appels. Sans oublier les dossiers à traiter en amont => résolution de bugs, tests à effectuer, etc. Tout ça tout en prenant des appels.
Le taux de satisfaction doit être impérativement supérieur à 97%. Mon chef aime bien nous le rappeler et donc il nous suggère de ne pas trop traîner en temps de pauses.
Par contre j'ai vraiment remarqué que mon responsable est beaucoup plus rigide avec moi qu'avec les autres. Je lui ai déjà posé la question et il m'a dit que c'est parce qu'il voyait du potentiel en moi et que les autres étaient des bras cassés en gros (il n'a pas dit cela ainsi mais c'était quasiment la même chose). Evidemment je sais que c'est du mytho et qu'il a affirmé cela pour me faire mousser et me redorer le blason. Chose qu'il fait depuis que je suis arrivée.

Mon chef m'a parlé d'évoluer dans un autre service => je n'en ai pas vu la couleur. Il m'a parlé d'un poste de testeuse en me vendant du rêve. Mais en contre partie il fallait que je fasse attention à mes temps de pauses.
"Lilva, si tu grapilles 1 ou 2 minutes de pause, je ne pourrais pas encourager ta candidature pour tel poste". Du coup j'ai arrêté de prendre des pauses dans le but de bien me faire voir. LOL. Depuis, toujours rien. Et quand je suis retournée le voir à ce sujet "Ah mais tu comprends, c'est un peu ric rac en ce moment avec les évolutions de postes..."

Il m'a aussi parlé de monter en compétences => idem, je ne vois rien. Et c'est pas faute d'avoir demandé et d'avoir été moult fois dans son bureau pour me plaindre de l'ennui et de la redondance des tâches qui me donnent envie de me pendre.
Par la suite il m'a mise sur un projet mais ce dernier a été annulé. Je crois qu'il m'a surtout donné un truc pour que je me taise.
Le dernier machin en date, c'était l'histoire du poste de superviseur qui allait soit disant se libérer => évidemment c'est faux puisque mon superviseur est bien bien bien assis dans sa chaise de superviseur justement et qu'il ne compte pas du tout bouger.

Bref, à chaque fois que je parle d'évolution, mon chef me donne deux trois merdes à apprendre, qui n'est en fin de compte, que du boulot supplémentaire mais qui ne mène à aucune évolution de poste ni de salaire.

En résumé, le stress des appels + le manque d'évolution me pèsent énormément et me font péter un câble à peu près tous les ans.
J'en suis à mon troisième ras le bol.
Et ce n'est pas comme si je restais dans mon coin à ne rien dire. Justement, je suis la première à l'ouvrir, à demander des tâches, à montrer que je veux monter dans la boite mais je n'en vois jamais la couleur.

Pour ajouter une dernière chose: ils ne peuvent pas trop se permettre de me perdre car ils ont beaucoup de mal à recruter pour mon poste qui est très technique. Ce serait vraiment dans leur désintérêt que je m'en aille.
Je sais que ce que je vais dire est à contre-courant de ce qui se dit généralement sur Jol mais personne n'est indispensable, tout le monde est remplaçable. Même les astronautes ont un remplaçant de prévu avant leur départ. Tu peux cependant avoir une marge de négociation en fonction de ce que tu fais et "contrôles" dans l'entreprise. C'est ce qu'on appelle la zone d'incertitude. Il semblerait vu ce que tu dis que tu possèdes une zone d'incertitude mais elle t'est utile essentiellement si tu restes à ton poste. Ton employeur n'a aucun intérêt à te promouvoir. Il perd un bon élément où il en a besoin et en gagne un là où il en a pas besoin. Tu as néanmoins une petite marge de pouvoir en cas de départ comme l'indique @Laadna. Mais pour ça, il faut que ton employeur soit pragmatique. Des employeurs qui s'en tamponnent de la GPEC et du turn-over, ils sont pléthores. Si ton employeur s'en tamponne de limiter la casse, alors tu as 0 pouvoir. C'est un point qu'il faut prendre en compte puisqu'il détermine la latitude que tu as.
Ensuite, il faut être prêt à contrôler cette zone d'incertitude. Si tu donnes en permanence alors tu ne l'as contrôle pas. C'est ton manager qui la contrôle en te contrôlant. Il n'a donc aucun risque et aucune obligation à écouter tes demandes.
Dans ton cas, ton projet est difficilement négociable en interne puisque comme dit plus tôt, ton employeur n'a pas vraiment d'intérêt à te laisser monter en grade.

Tu devrais regarder sur le site démission-reconversion que j'ai mis en lien dans mon premier commentaire. Tu peux peut-être en bénéficier. Ce qui te permettrait de travailler sur ton projet de reconversion durant 6 mois environ et de bénéficier du chômage à la suite de la démission.

Mais avant d'initier ça, tu devrais contacter des personnes qui sont community manager ou coach de vie (je me retiens de dire ce que j'en pense parce que c'est pas le sujet...) et les questionner sur leur métier. Aujourd'hui, le taux de retour à l'emploi d'un community manager est assez mauvais. La concurrence y est importante. En ce qui concerne coach de vie, au-delà du fait qu'il y a beaucoup de charlatan, c'est une activité qui se réalise à son compte.
Franchement la santé passe avant tout.

J'ai changé de boîte car j'en pouvait plus au point d'avoir fait un front contre front à mon responsable, j'étais au bord du petage de plombs.

Ils ont refusé la rupture conventionnelle car soit disant ça leur reviendrait trop chère, je leur ai dit que je voulais rien mais après ça ils m'ont sorti que je faisais partie des sachant du site et que ma présence était essentielle blablabla.

Du coup j'ai voulu ne plus venir au travail et attendre qu'ils me virent mais on me la vivement déconseillé car ils auraient pu me faire poireauter des mois et je ne pouvais pas trop me le permettre.

Après un énième coup de pression de mon patron j'ai décidé de me faire virer en fumant à la vue de tous dans mon bureau. Ça n'a pas duré longtemps, j'ai fumé le dernier jours avant mon départ en vacance et j'ai reçu une mise à pieds conservatoire la semaine suivante et suite à mon entretien viré pour faute grave sans indemnités.

J'ai divisé mon salaire par 2 mais je fais un boulot que j'adore dans une excellente ambiance et crois moi ça n'a pas de prix, si vraiment je peux conseillé une seule chose c'est vraiment d'être bien au travail. Depuis ma santé va beaucoup mieux!!

N'hésite pas barre toi si tu peux avoir le chômage !!
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
En psychiatrie prenant en charge des burnouts ? Oui tout à fait
Ton métier ne consiste pas à conseiller des salarié-e-s sur les stratégies de négociation/action avec leur direction en cas de volonté de départ. Ce qui est précisément le rôle d'un-e avocate en droit du travail, qui ne se limite à la plaidoirie que dans les mauvaises fictions. Très content que tu aies pu placer un bon mot et te prendre pour le roi de la répartie ceci dit.

Je plussoie @Belzebuk et sa référence. C'est sale mais les théories qui vendent l'entreprise comme un système ou un organisme prennent globalement les gens qui les composent (les salarié-e-s) pour des cons. Maitriser de l'incertitude c'est vulgairement se rendre indispensable, donc avoir du pouvoir, donc sécuriser non seulement son job mais aussi tout un tas de bénéfices secondaires. Et toutes ces questions de négociations, de conditions dans lesquelles tu pars et de temporalité de départ, j'insiste mais il y a un corps de métier dont c'est la spécialité de garantir tes intérêts et te proposer une stratégie qui convienne à la fois à tes priorités et à ton contexte particulier. Souvent les avocats et leurs clients ne passent pas par un procès, parce qu'ils trouvent d'autres stratégies qui leur conviennent ("arracher un maximum de fric" étant rarement la première motivation à un départ d'une entreprise...).
Citation :
Publié par Laadna
Ton métier ne consiste pas à conseiller des salarié-e-s sur les stratégies de négociation/action avec leur direction en cas de volonté de départ. Ce qui est précisément le rôle d'un-e avocate en droit du travail, qui ne se limite à la plaidoirie que dans les mauvaises fictions. Très content que tu aies pu placer un bon mot et te prendre pour le roi de la répartie ceci dit.
Merci merci :bisoulove: :bisoulove: :love: :love:
Tu as l'air de bien maitriser les prudhommes, tu en as fais combien dans ta vie ? On joue à celui qui a la plus grosse ? Tu y occupes une fonction genre conseiller prudhommal voir tu y sieges ?
Moi, je suis qu'infirmier, d'ailleurs comme la maitresse, je ne fais rien en dehors de mon lieu de travail

Bref, j'ai déjà répondu de la marche à suivre à l'OP, le reste n'est que de la pommade.
Citation :
Publié par Laadna
Souvent les avocats et leurs clients ne passent pas par un procès, parce qu'ils trouvent d'autres stratégies qui leur conviennent ("arracher un maximum de fric" étant rarement la première motivation à un départ d'une entreprise...).
Même si ce n'est pas la première motivation, ça aide bien à prendre un nouveau départ ailleurs. Et c'est souvent plus utile qu'une procédure judiciaire incertaine qui va s'étaler sur des années et parasiter le mental.
Quand tu as donné des années de vie, et de santé mentale ou physique à une boîte qui traite ses salariés comme de la merde, il n'y a pas de raison de se priver, et encore moins de ne pas obtenir le minimum légal, et si possible plus.
Par ailleurs une bonne négociation peut aussi augmenter le chômage reçu derrière.
Ce n'est pas forcément nécessaire de prendre un avocat mais ça aide énormément d'avoir quelqu'un qui s'y connait bien légalement, et idéalement qui peut coacher / suivre plus régulièrement qu'un avocat qui souvent va se contenter du service minimum et coûter cher. Mais dans certains cas ou pas défaut ça peut être utile si on envisage une confrontation.

Lilva avant toute décision tu dois te détacher de ta situation, ce qui peut passer par un nouvel arrêt maladie relativement long par ex, même si c'est pas très marrant, en cette période de covid il y'a de toute façon peu de raisons de sortir de chez soi. Ca te permettra de réfléchir sans avoir la nuisance du quotidien à gérer, et ça les emmerdera en bonus / commencera à les inquiéter. Je te conseillerais de ne pas leur envoyer de signaux de départ autres, voire même de les rassurer / envoyer des signaux contradictoires ... mais c'est toi qui vois.

A partir du moment ou tu auras décidé de partir tu dois faire totalement abstraction des intérêts de la boîte et penser uniquement à toi.
Il y'a plein de façons de partir. Il est possible de partir avec un petit pécule / de meilleures conditions si tu négocies correctement, mais ça demande souvent plusieurs mois afin de placer la société en position de transaction et afin d'accumuler des billes qui les y forceront.
Plus ton ancienneté est grande et tes connaissances des problèmes de la société, ta capacité de nuisance élevés plus tu peux espérer toucher, mais il faut se placer dans un mental très différent de celui que tu as actuellement. Ce n'est pas incompatible du tout avec une reconversion. 1/ trouver ce que tu vas faire /2 faire un plan solide 3/ rançonner ta société afin de partir du bon pied
Plus généralement une fois bien décidée il faut toujours avoir au moins 1 coup d'avance sur ce qui va se passer, préparer à fond et avec une bonne stratégie les différentes étapes, et ça change beaucoup les conditions de départ. Au lieu de subir tu imposes ton propre agenda. Le droit du travail bien connu et utilisé par un salarié sans pitié peut devenir une arme redoutable, du moment que tu ne commets pas de fautes. D'après ce que tu dis cette société est un nid à enfreintes diverses il serait très étonnant qu'ils soient capables de réagir sans se mettre dans une mauvaise situation si tu passes à l'offensive bien préparée.

Dans tous les cas, il faut éviter de les prévenir trop à l'avance ou qu'ils devinent tes intentions et puissent anticiper. Moins ils seront préparés, mieux ce sera pour toi quelle que prenne la forme de ton départ. Il me parait évident que tu n'obtiendras rien par la négociation à l'amiable et la bonne volonté. Manifestement ils n'ont rien à foutre que leurs salariés pètent les plombs, ce qui veut dire qu'ils poussent à la démission les futurs partants comme stratégie de base et d'enfoirés. Ils feront tout pour ne rien te payer, ce qui est impossible avec une rupture conventionnelle (pourtant la meilleure façon et relativement peu coûteuse de se séparer en bons termes d'un salarié). Et vraisemblablement si tu restes ils te pousseront à la faute ou à la démission (placard, changement d'ambiance envers toi...). D'ou la nécessité de ne pas les prévenir.

Récupère un peu, planifie, puis sois forte et décidée ne les laisse plus te toucher intérieurement d'aucune manière.

Dernière modification par Don Patricio ; 09/02/2021 à 02h20.
Citation :
Publié par Wisme
Après un énième coup de pression de mon patron j'ai décidé de me faire virer en fumant à la vue de tous dans mon bureau. Ça n'a pas duré longtemps, j'ai fumé le dernier jours avant mon départ en vacance et j'ai reçu une mise à pieds conservatoire la semaine suivante et suite à mon entretien viré pour faute grave sans indemnités.
Hum... Fumer dans les locaux... Je suis pas sur que cela puisse passer pour faute grave... Faute à la limite.. Mais faute grave c'est pas censé être une faute qui mets en danger la survie de la boite ?

Enfin c'est un detail

Dans tous les cas, je suis d'accord avec toi. Le bien être passe avant tout le reste !
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Merci merci :bisoulove: :bisoulove: :love: :love:
Tu as l'air de bien maitriser les prudhommes, tu en as fais combien dans ta vie ?
Tu veux jouer ?
Si tu vas souvent aux prudhommes sans être avocat ou sans y siéger, t'es soit un mauvais employé, soit un mauvais employeur.

Pour avoir aussi le profil bonne poire, je ne peut qu'acquiescer dans les sens de la plupart des conseils : partir. Dans les meilleures conditions pour soi-même. L'entreprise, on s'en fout dè lors qu'elle s'est foutue de nous pendants des mois/années.
Les fusions peuvent être de bons contextes pour se barrer avec une transaction. En général ils prévoient une enveloppe pour virer les salariés dont ils n'ont pas besoin, ils ne peuvent pas faire démissionner tlm. Et ils ont nécessité de supprimer pas mal de postes.
Si tu la joues bien tu pourras partir avec des conditions correctes. Faut qu'ils aient envie de te lourder mais que tu ne leur laisse pas d'opportunités légales de le faire.

Perso j'utilisais la technique de l'idiot enjoué, qui parle à tlm tout le temps, "la bonne ambiance" bien lourdingue, je faisais le gars motivé dans les rapports interpersonnels mais avec fiasco sur fiasco sur le travail réel, ce qui justifiait également que jennuie toute la hiérarchie par écrit. Ils ont pas mis super longtemps à enclencher un licenciement et là il n'est plus que question de : combien tu veux.
Mais il faut adapter la technique à ton naturel que tu aies le moins besoin possible de jouer ou te forcer. Il y'a même une dose de fun une fois que tu as réellement pris l'offensive à les tourner en bourrique.
Citation :
Publié par Lilva
Je vous remercie pour vos conseils.

Je sors de mon entretien annuel avec mon responsable (en visio). Globalement, je peux oublier la moindre évolution dans cette boite. La raison ? La société fusionne avec deux autres sociétés, ce qui entraine des suppressions de postes pour éviter des doublons. Je comprends mieux la vague de démissions que je vois passer par mails depuis quelques mois.

Etant donné que j'avais émis le souhait de changer de service (comme chaque année), mon responsable m'a à nouveau servi la carte habituelle "Lilva, je ne te conseille pas de changer de poste. Même pour moi, si l'on me proposait un poste de responsable mieux rémunéré, je n'irai pas. Avec la conjoncture actuelle et les transformations en cours dans la société..." blablabla. Bref, la même sauce que l'an dernier.

Evidemment, il n'a pas manqué de m'ajouter une charge de travail supplémentaire, qui consiste à former tous mes collègues (je ne suis pas formatrice et je n'en ai pas la compétence), pour exactement le même salaire hein. Donc mes dossiers à gérer + parfois ceux de mes collègues qui n'en branlent pas une + appels à prendre + formation. Ca va être sportif.

Enfin, il a terminé par me féliciter pour mon boulot, tout en m'affirmant qu'il était très heureux de me compter dans son équipe, que mon absence s'était fait remarquer et que cela lui avait beaucoup manqué que je n'apporte pas ma bonne humeur au service.

Bon le plus sympathique dans tout cela c'est que cela m'incite à me tirer de plus en plus.
Et dans tout ca t'as pas réussit à négocier de ne plus prendre d'appel? De te donner un profil de shadowing pour améliorer la résolution de tes équipiers puisqu'en substance c'est ce qu'il veut que tu face mais en continuant à prendre des appels.

Je ne veux pas être méchant mais j'ai un peu l'impression que tu tends la tondeuse pour te faire tondre. 6 ans de hotline... toutes les personnes que j'ai connu qui dépassaient les 2 ans avaient un pet au casque qui les empêchaient de réellement faire autre chose, j'ai même vue une mère célibataire, sans famille proche, et surtout sans diplôme s'en sortir et évoluer en hiérarchie en moins de temps que ca.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Et dans tout ca t'as pas réussit à négocier de ne plus prendre d'appel? De te donner un profil de shadowing pour améliorer la résolution de tes équipiers puisqu'en substance c'est ce qu'il veut que tu face mais en continuant à prendre des appels.

Je ne veux pas être méchant mais j'ai un peu l'impression que tu tends la tondeuse pour te faire tondre. 6 ans de hotline... toutes les personnes que j'ai connu qui dépassaient les 2 ans avaient un pet au casque qui les empêchaient de réellement faire autre chose, j'ai même vue une mère célibataire, sans famille proche, et surtout sans diplôme s'en sortir et évoluer en hiérarchie en moins de temps que ca.
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Dernière modification par Lilva ; 02/03/2021 à 14h48.
Citation :
Publié par Don Patricio
Les fusions peuvent être de bons contextes pour se barrer avec une transaction.
Normalement, c'est effectivement le cas, j'ai un pote qui était bien content de pas avoir dem' (il voulait se barrer), 2 semaines plus tard, fusion/acquisition et il a prit son chèque de 20k€.
Mais ça ne se fait pas dans le support client.

Pour avoir été "le méchant en charge de désigner les doublons lors de fusion/acquisition" et ce, trois fois (pas en France, je vous l'accorde), il n'y a jamais aucune enveloppe de prévue pour le CS.

Ce qu'il serait intéressant de savoir c'est :

- Qui absorbe qui. - Celui qui absorbe cherche généralement à garder ses employés et c'est l'absorbé qui y perd, sauf s'il y a eu une partie protection de X employés dans le contrat ce qui est possible mais sûrement pas pour le département de Lilva dont la majorité des boites se contrefoutent malheureusement. Par contre ce serait intéressant de savoir si la/les boites avec lesquelles vous allez fusionner font appel à un outsourceur pour faire ton taf. Si c'est le cas, ils vont peut être vouloir intégrer cette gestion opérationelle chez toi et du coup, tu seras lourdée (ce que tu veux, je crois).

- Harmonisation salariale - Qui paie le plus ? L'absorbé ou celui qui absorbe ? Dans mon cas, c'était assez simple, je ne voulais pas des employés de ceux qu'on absorbait parce qu'ils étaient surpayés (je ne suis pas pingre hein, leur salaire était vraiment du grand nawak par rapport à ce qu'ils faisaient) avec des titres totalement fumés tout en ayant moins de responsabilités que les équipes de ma boite. Donc harmonisation salariale strictement impossible.

- Performance / Efficacité des coûts : Qui performe le mieux entre les deux entreprises ? Dans certains cas, un plus haut salaire sera accepté si la productivité suit. Dans le cas de Lilva, les KPI qui seront les plus regardés seront sûrement le coût par ticket ainsi que le coût par interactions.

En bref, pas grand chose à espérer pour Lilva dans le cas d'une M&A. Si ce n'est un plan de départ volontaire.


Citation :
Publié par Lilva
Non mais tu as totalement raison. 6 ans de hotline sans évolution, c'est clairement craignos et ce qui me plombe.
C'est clair que tu n'aurais jamais dû rester 6 ans, c'est assez ouf.
Et des recruteurs potentiels te poseront sûrement la question. De base, 0 évolution sur autant d'années dans le support c'est suspect. Ce qui joue pour toi c'est la fidélité à ton entreprise (quelqu'un ayant 0 évolution ET changeant souvent de boite, là c'est beaucoup trop suspect). Du coup, si on te pose la question, tu pourras mettre en avant ta loyauté à l'entreprise. OSEF si c'est du bullshit.

Dernière modification par Jyharl ; 09/02/2021 à 13h35.
Je serai toi, quitte à me faire prendre pour un con, autant le faire jusqu'au bout.

Pourquoi tu ne te mettrais pas à ton compte au final?

Je m'explique:

- tu as les compétences pour être autonome comme une grande et tu sembles maîtriser ton sujet.

- tu as un bon contact avec les clients et probablement quelques numéros de responsables au passage à contacter si problème.

- tu les appelles sur ton temps libre pour vendre tes services et définir ensemble les tarifs des prestations.

Je sais personnellement qu'être salarié n'a jamais correspondu à mon caractère et qu'à titre individuel, me foutre à mon compte par hasard a été une révélation (ou une épiphanie comme dirait le JDG)

Pas de patron à supporter, pas de collègues qui viennent te casser les couilles à parler de leurs histoires merdiques, juste toi et ta force de travail, tes responsabilités et aucun management à la mort moi le noeud.

Il faut surtout que tu réfléchisses à ce que tu as envie de faire, ce que tu sais faire et quelles sont tes capacités.

Après, les managers qui gèrent une équipe de cette manière me surprendront toujours, on n'obtient rien par la violence ou en pressurant jusqu'au sang les collaborateurs (je dis cela mais je dois être le seul patron à se faire engueuler par ses salariées.).
Citation :
Publié par Lilva
Non mais tu as totalement raison. 6 ans de hotline sans évolution, c'est clairement craignos et ce qui me plombe.

Par contre j'ai affirmé que je souhaitais évoluer dans la boite, bénéficier d'un poste de responsable ou du moins qui me donne des tâches à responsabilités, sans prise d'appels.
Mon chef a tout d'abord été dans mon sens, en m'affirmant que le poste de team leader allait se libérer. Or mon team lead ne s'est jamais tiré et ne compte pas le faire (j'entretien de bons rapports avec lui et d'après ce qu'il me raconte, ce n'est pas dans ses projets. En plus il est membre du CE ).

Mais ouais, je me pointais à peu près tous les ans en affichant clairement mes ambitions.
Mon responsable m'a toujours félicité pour mes compétences et ma façon de travailler, qu'il trouve très efficace et pro. J'ai également de bons rapports avec les autres services et avec mes collègues, alors que mon Team leader actuel est globalement décrié pour son manque de communication et de tact. En gros c'est démerde toi si tu as une question à lui poser.

Bref, j'ai été brossée dans le sens du poil et je me rends compte que je n'ai absolument aucun avenir dans cette société.

En parallèle j'essaie de bien cibler le genre de formation que je souhaite accomplir. Je suis en train de me préparer psychologiquement à une rupture conventionnelle. J'espère surtout que les ovaires vont me pousser pour prendre cette décision.

En ce moment ça va un petit peu mieux mais c'est parce que je tourne avec un anxiolytique (léger) 3 fois par jour. Donc je réponds avec deux de tension aux appels mais cela me permet de "lever le pied".
Mon conseil pour de l'immédiat.

Tu retournes voir ton manager et tu lui dis :
Citation :
Donc mes dossiers à gérer + parfois ceux de mes collègues qui n'en branlent pas une + appels à prendre + formation. Ca va être sportif.
Ca c'est pas possible. Tu lui propose cash de te retirer les appels pour faire du queue management (vue que c'est ce qu'il te demande), du suivit sur les dossiers en cours et aide/formation de tes collègues.

Si il te dis non, alors tu lui dis que tu t'en tiendras à ta fiche de poste. Je te rappelle qu'il lui est interdit d'imposer des quotas dans tes objectifs, que tu prennes 1 appel ou 10, au niveau de la loi c'est pareil, même si il râle et menace.

Si il bafouille que -ca va être difficile, tu comprends... tu lui proposes un deal de prendre des appels seulement le matin et l'après midi tu focus sur tes autres taches ou de ne prendre des appels que le lundi/mardi et les autres jours tu focus sur tes autres tâches.
Citation :
Publié par sinernor
Je serai toi, quitte à me faire prendre pour un con, autant le faire jusqu'au bout.

Pourquoi tu ne te mettrais pas à ton compte au final?
Le support est méga compétitif en freelance, tout le monde casse les prix à tel point qu'il est parfois plus rentable d'être salarié à heures égales.
A moins de parler une langue considérée comme rare où là tu peux augmenter tes tarifs. Et encore, pas pour longtemps vu que maintenant les IA de traduction sont assez efficaces.

De plus, la France n'a pas une grande culture freelance. Surtout pour des agents CS. :/

Sinon +1 au dessus. Dis pas oui à tout non plus. C'est quoi le pire qui puisse t'arriver si tu dis non ? Te faire virer t'arrangerait du coup je vois pas le souci. Et en plus te faire virer parce que tu refuse de faire un truc en dehors de ta fiche de poste, tu prendras des thunes aux PH.

Sinon @Lilva, deux questions histoire de juger de l'attractivité de ton profil et de tes possibilités :

- Tu peux bosser en anglais ou uniquement en français ?
- Quels sont les logiciels sur lequel tu fais du support ? (si tu ne veux pas le dire publiquement, ma boite à MP est ouverte).

Dernière modification par Jyharl ; 09/02/2021 à 13h45.
Citation :
Publié par Lilva
Evidemment, il n'a pas manqué de m'ajouter une charge de travail supplémentaire, qui consiste à former tous mes collègues (je ne suis pas formatrice et je n'en ai pas la compétence), pour exactement le même salaire hein. Donc mes dossiers à gérer + parfois ceux de mes collègues qui n'en branlent pas une + appels à prendre + formation. Ca va être sportif.
Comment tu sors de là avec de la charge de travail supplémentaire ?

Tu reviens d'un arrêt, tu es vénère et remontée, tu es prête à démissionner et tu ne lui a pas dit "no way" quand il a proposé ça ?
Il peut t'enfumer en te disant que ça sera formateur et te préparera pour les rôles que tu veux plus tard, mais en fait non. Pour le coup c'est apprendre à lui dire non qui va t'être formateur !

Il faut que tu lui redemandes à lui parler (et tu demandes par écrit s'il te dit que pas le temps) et que tu lui expliques qu'en fait, non, ça y'a pas moyen. Ou alors à tes conditions.
Au pire quoi, il te fait virer alors que tu prévois de te casser et que tu lances le thread en voulant obtenir une rupture conventionnelle ?


En tout cas un manager qui te fout du taff supplémentaire après 3 semaines d'arrêt, j'arrive pas à comprendre ce qu'il cherche à part effectivement te faire craquer.
Citation :
Publié par sinernor
Et si elle doit tout quitter, pourquoi ne pas faire autre chose carrément, un métier dont elle aurait envie et qui lui plairait?
Je ne comprends pas ta question.
Elle demande littéralement de l'aide sur cette option. C'est carrément dans le titre. Et des intervenants creusent cette question.
Citation :
Publié par Lilva (#31048466).
Mon chef m'a parlé d'évoluer dans un autre service => je n'en ai pas vu la couleur. Il m'a parlé d'un poste de testeuse en me vendant du rêve. Mais en contre partie il fallait que je fasse attention à mes temps de pauses.
Si le test t'intéresse, avec ton passé "technique", ça pourrait être une reconversion intéressante non ?
Surtout que ça recrute énormément dans le secteur.


Tu suis 2/3 cours sur udemy à 10 euros pièces, tu passes la certification ISTQB en candidat libre (200 euros) et tu mets en valeurs ton expérience en support/gestion des anomalies/tu en rajoutes en peu sur la partie "test" et tu peux trouver un poste sans trop de problème.
Citation :
Publié par Lilva
[...]

Donc ouais, je vais vraiment me pencher sur la rupture conventionnelle. Mais il y a tellement de facteurs qui entrent en compte et je n'ai pas envie de me louper dans d'autres domaines.
Un CDI c'est tout de même vachement utile quand on souhaite entreprendre d'autres projets, comme la recherche d'appartement ou effectuer un prêt. Car mon projet est tout de même de me tirer de la région Parisienne dans un futur proche.
Sur cet aspect demande l'avis de personnes qui ont été au bout du processus, mais si la temporalité et le budget sont compatibles avec ta reconversion tu peux acheter un bien dans une ville où tu te projettes et signer la vente/le prêt immobilier la veille de ton départ de la boite (voire même produire les documents demandés la veille de ton départ, et donc avoir déjà quitté la boite au moment de la conclusion de la vente). Si on te demande tu dis que c'est pour louer derrière. Le principe étant qu'une fois le prêt accordé et la vente signée, si ta situation change la banque ne va pas revenir en arrière.
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