[Wiki][POGNAX] Coronavirus/Covid-19, ici c'est le sujet mondial

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Tiens, ça me fait penser à un petit fait divers qui avait de base été relayé grâce au témoignage de l'humoriste: https://www.ouest-france.fr/sante/vi...-paris-7138823

Le pire dans tout ça, quand les personnes ayant une attestation ont voulu la présenter, les policiers ont refusé net: si elle est valable dans la rue, elle ne l'est pas pour autant dans le magasin. 135 euros d'amende.

L'heure c'est l'heure et la loi c'est la loi mais il faudrait avant tout beaucoup plus de souplesse.
Moi je trouve ça normal.
Vous voulez une tolérance jusqu'à quelle heure ? 18h15 ? 18h30 ? 19h ?

Y a un moment, 18h c'est 18h. Certains ont préféré tirer sur la corde au maximum en se disant que ça allait quand même passer, c'est pas passé. Ils ont joué, ils ont perdu, c'est tout.
Citation :
Publié par Soroia
Tiens, ça me fait penser à un petit fait divers qui avait de base été relayé grâce au témoignage de l'humoriste: https://www.ouest-france.fr/sante/vi...-paris-7138823

Le pire dans tout ça, quand les personnes ayant une attestation ont voulu la présenter, les policiers ont refusé net: si elle est valable dans la rue, elle ne l'est pas pour autant dans le magasin. 135 euros d'amende.

L'heure c'est l'heure et la loi c'est la loi mais il faudrait avant tout beaucoup plus de souplesse.
J'avais lu son ouin-ouin Facebook (Edit : Il est dans cet article, beaucoup de ouin-ouin pour rien). Et au-delà de "l'heure c'est l'heure", perso ce qui m'énerve c'est qu'en rentrant avec sa compagne, ils ont été tous les deux au Franprix à 200m de chez lui.
Y'en a pas un qui pouvait finir les 200m et commencer à préparer des trucs à l'appart, non, fallait qu'ils aillent à deux faire 2-3 courses d'appoint ?
Et ils avaient prévu quoi si le Franprix était fermé ?
Ca va faire un an qu'entre autres je fais plus le marché avec Madame et bébé pour limiter les interactions alors que c'était un moment sympa. Donc j'ai pas une grosse compassion là.

Il a joué, il a perdu, basta. Surtout que ton article donne une info que ne donne pas son post fb :
Citation :
Des témoins ont reconnu que les policiers avaient demandé aux clients de rentrer chez eux avant d’intervenir et de sévir. Mais les employés avaient continué à encaisser et le magasin était resté ouvert.
Je suis + emmerdé quand un commerce est fermé 2 semaines en sanction et que des gens qui ont besoin de ce commerce dans les horaires autorisés n'y ont plus accès.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Soroia
Tiens, ça me fait penser à un petit fait divers qui avait de base été relayé grâce au témoignage de l'humoriste: https://www.ouest-france.fr/sante/vi...-paris-7138823

Le pire dans tout ça, quand les personnes ayant une attestation ont voulu la présenter, les policiers ont refusé net: si elle est valable dans la rue, elle ne l'est pas pour autant dans le magasin. 135 euros d'amende.
Bah y a pas d'attestation pour faire ses courses après 18h, hormis les employés du magasin, qui aurait eu une attestation valable du coup ?
Citation :
Publié par Borh
Tu peux prendre l'exemple de l'Italie qui en septembre a fait sa rentrée des classes 15j après ses voisins et sa deuxième vague a démarré 15j après ses voisins.
Pendant tout le mois de septembre on nous avait expliqué que les italiens étaient devenus le bon élève jusqu'à octobre où ça a redémarré comme les autres mais avec 15j de décalage.

Souvenirs de l'époque où on croyait que les italiens étaient devenus disciplinés
https://www.lci.fr/amp/international...s-2166064.html
L'Italie n'a pas interdit l'accès des écoles aux adultes à la réouverture. Ça prouve que les écoles sont des lieux de diffusion, ça ne prouve pas que la diffusion se fasse par l'intermédiaire des enfants, ce à quoi je répondais en premier lieu.

À ce jour, on a aucune preuve de diffusion au sein de la tranche d'âge 0-11 ans, et on a pas mal de corrélations qui soutiennent l'hypothèse d'une diffusion adulte -> enfant -> adulte mais quasiment aucune qui soutienne la diffusion enfant -> enfant.

C'est un problème de considération de l'école comme lieu de vie des enfants seulement, alors que l'école est aussi un carrefour social de fortes interactions entre des noyaux familiaux habituellement isolés. Bref, ce n'est pas parce qu'il y a diffusion à l'école qu'elle est du seul fait d'une diffusion au sein des élèves. Les adultes se croisent aussi à l'école, qui plus est dans des situations où le respect des gestes barrière n'est pas le plus simple, particulièrement dans les écoles primaires où l'adulte est responsable de lui-même et de son ou ses enfants, et des adultes y croisent des enfants extérieurs à leur noyau familial.

Donc non, les enfants ne sont pas systématiquement des facteurs de diffusion virale quand bien même il semble de plus en plus sûr que l'école le soit.

École ≠ Enfants.

La surmortalité en France en 2020 comparativement à 2019 est de 150 décès par jour. Je veux bien admettre que le confinement puisse être pénible dans certaines circonstances et que tout le monde n'est pas égal face à une telle mesure, mais dans la balance en face de vivre confiné dans 9m², il y a quelqu'un qui meurt. Du coup, le ratio bénéfice/risque est vite vu à l'échelle macro si le risque, c'est quelqu'un qui déprime sur le reddit francophone.

Si tu veux comparer les bénéfices/risque du confinement, il faut aller un peu plus avant et regarder à l'échelle macro. Si on fait le focus sur les étudiants, les situations financières et sociales dégradées sont les mêmes en cas de confinement ou de couvre-feu à 18h avec toutes les activités socio-culturelle à l'arrêt. Donc du côté des risques, on a la même chose avec un confinement strict ou des restrictions sociales fortes pour le cas du témoignage.

Maintenant, du côté des bénéfices, pour le confinement mollasson qu'on a en ce moment, y'en a pas des masses du point de vue des étudiants. Les mesures ont des effets minimes, le plateau est haut et continue à monter, donc la situation risque de s'éterniser et d'empirer la situation déjà dramatique de pas mal d'étudiants. Parallèlement, le système hospitalier commence à saturer, donc il y a peu de chances qu'on observe une baisse du nombre de décès imputés à la pandémie. Il y a donc de fortes chances qu'après de longs atermoiements et agitations médiatiques, le gouvernement finisse par imposer un confinement strict qui sera d'autant plus long qu'il surviendra tard, et plus un confinement strict est long, plus les étudiants en galère vont sombrer profond.

Le bénéfice d'un confinement strict est lui beaucoup plus palpable. Du point de vue des étudiants dans leur cage à lapin ou sans revenu additionnel, c'est la possibilité du retour le plus rapide à des contraintes légères, telles qu'on en a connues en mai, avec la réouverture de quelques petits boulots pour étudiants, le tout après une période, certes très difficile mais néanmoins limitée en durée, de confinement. Du point de vue de la pandémie, on peut tabler sur les exemples de nos voisins européens et des confinements de mars 2020 pour anticiper un désengorgement des services hospitaliers, la baisse du nombre d'infectés et des décès liés à la maladie qui vont avec.

Si on lève les mesures de prévention sanitaires actuellement en place, on a exactement les mêmes risques que pour la situation actuelle mais en pire, avec quasiment aucun bénéfice puisque l'épidémie va s'enflammer avec tous les effets néfastes qu'on connaît.

Donc on a, comme balance, pour le confinement strict immédiat, bénéfice ++++ / risque +++, alors que pour le barbarisme sanitaire actuel, on est plus sur du du bénéfice + / risque +++ et pour l'absence de toute mesure sanitaire bénéfice ---- / risque ++++, si on focus sur la situation des étudiants.

Le témoignage que tu cites me sembles plus être un argument pour un confinement strict immédiat que contre le confinement.
@OeufRoyal Ce genre de témoignage est triste, vraiment, et révèle des problèmes (immobiliers) qui n'ont pas grand chose à voir avec la gestion de la covid, bien que ces problèmes ressortent plus fortement en ce moment.
Cela dit, toute la détresse de cette personne (et de ceux qui sont dans des situations similaires) ne doit pas nous faire détourner les yeux d'un fait essentiel : être enfermé sans avoir grand chose à faire, c'est pénible. Mourir, c'est définitif.
Faut quand même préciser que l'on impose des mesures qui sont en train de déprimer complètement une génération, en plus de l'appauvrissement général de plusieurs secteurs, pour une surmortalité de 150, dont 82% de + de 65 ans.

Et j'oublie les effets devastateurs que tout ca va avoir les - 10 ans qui se construisent psychologiquement dans les confinements à répétitions.
Citation :
Publié par Yesmann
Cela dit, toute la détresse de cette personne (et de ceux qui sont dans des situations similaires) ne doit pas nous faire détourner les yeux d'un fait essentiel : être enfermé sans avoir grand chose à faire, c'est pénible. Mourir, c'est définitif.
Le truc, c'est qu'il n'a jamais été question d'éviter les décès dûs au Covid-19 coûte que coûte, même si la communication politique pourrait parfois le laisser penser. Sinon, pourquoi ces décès là et pas d'autres? Le désespoir, le chômage, l'endettement, l'échec, l'isolement, la dépression, l'addiction tuent et tueront eux aussi, même si parfois lentement, sans parler de leurs séquelles. L'enjeu, qui a été largement débattu, a toujours été d'éviter la saturation du système de santé. Or si ce système de santé tient bon, ce qui est pour l'instant le cas en France, alors on peut logiquement s'interroger sur l'opportunité de confiner une nouvelle fois Jasmine dans son 10m², quitte à prendre le risque de la pousser par la fenêtre. Et si ce système de santé montre des signes d'épuisement à brève échéance, on peut d'abord envisager des mesures ciblées intelligentes, qui, si effectives, éviteraient le recours à la méthode du confinement général dont on commence à peine à mesurer l'impact à court, moyen et long terme sur la société.
Aujourd'hui, en France, le système de santé est saturé.

Et on essaie d'éviter de saturer le système de santé pour diminuer les nombre de décès, donc si, c'est lié.

Quant aux impacts psychologiques et économiques, ils vont empirer à mesure que les restrictions durent dans le temps. Donc cet argument est plutôt favorable à un confinement strict type mars dernier qu'à l'abandon des mesures de restriction de liberté.

Le gouvernement français recule pour mieux sauter avec ses demi-mesures, mais il faudra bien faire le saut un jour. Plus on attend, plus les impacts quels qu'ils soient seront élevés et répartis sur toute la population.

Le confinement, c'est un peu comme arracher un pansement. Vaut mieux le faire vite et violemment pour souffrir moins longtemps.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par GarouGorille
Et si ce système de santé montre des signes d'épuisement à brève échéance, on peut d'abord envisager des mesures ciblées intelligentes, qui, si effectives, éviteraient le recours à la méthode du confinement général dont on commence à peine à mesurer l'impact à court, moyen et long terme sur la société.
Le système MONTRE des signes d'épuisement, toute l'action consiste à trouver le meilleur compromis pour avoir l'action la moins impactante MAIS garder le système à flot, on se ballade constamment sur la crete.
Quant aux mesures, bien sur, on peut discuter de mesures ciblées intelligentes. Mais bon, a priori, il faut qu'elles soient efficaces , efficientes et faisables à court terme (par exemple, avoir des petits groupes dans toutes les écoles quelque soit l'age, ce serait top, mais on a pas les locaux ni les profs, c'est dommage mais c'est comme ca).
On voit un peu partout dans les médias que le nombre de positifs augmente, qu'il va y avoir reconfinement etc, mais qu'en est-il concrètement région par région ? C'est où qu'il y a le feu ?

J'ai bien conscience que faire de mon cas une généralité n'est pas pertinent, mais j'habite Montpellier, qui est tout de même un gros pôle du sud de la France et qui bouge énormément, et en l'occurrence le CHU est quasi vide. Source : une amie infirmière urgentiste, et un médecin du CHU qui nous l'a confirmé pas plus tard qu'hier. Aussi j'ai tout de même l'impression d'être en complet décalage avec ce que l'on écoute partout, même si je comprends parfaitement la notion de principe de précaution.
Citation :
Publié par B£iss
On voit un peu partout dans les médias que le nombre de positifs augmente, qu'il va y avoir reconfinement etc, mais qu'en est-il concrètement région par région ? C'est où qu'il y a le feu ?

J'ai bien conscience que faire de mon cas une généralité n'est pas pertinent, mais j'habite Montpellier, qui est tout de même un gros pôle du sud de la France et qui bouge énormément, et en l'occurrence le CHU est quasi vide. Source : une amie infirmière urgentiste, et un médecin du CHU qui nous l'a confirmé pas plus tard qu'hier. Aussi j'ai tout de même l'impression d'être en complet décalage avec ce que l'on écoute partout, même si je comprends parfaitement la notion de principe de précaution.
Les échos que j'ai de l'AP-HP (Saint-Antoine via des IDE, Bichat via des médecins) sont pas alarmistes non plus (sur la saturation des services) -sans être quasi vides, ils sont remplis mais pas du tout saturés apparemment- mais j'ai l'impression que c'est plus l'est/sud-est de la France qui prend cher en ce moment et que l'inquiétude est que ça se propage au reste du territoire. Visiblement, la proportion de covid est forte dans les services d'urgences/réa, mais aussi parce qu'il semble y avoir beaucoup moins d'autres pathologies que les années précédentes, probablement grâce aux mesures prises (gestes barrière/couvre-feu/whatever), ce qui permet de voir venir plus largement (là où en mars, bah y avait les autres malades déjà présents).
Citation :
Publié par TabouJr
Quant aux impacts psychologiques et économiques, ils vont empirer à mesure que les restrictions durent dans le temps. Donc cet argument est plutôt favorable à un confinement strict type mars dernier qu'à l'abandon des mesures de restriction de liberté.

Le gouvernement français recule pour mieux sauter avec ses demi-mesures, mais il faudra bien faire le saut un jour. Plus on attend, plus les impacts quels qu'ils soient seront élevés et répartis sur toute la population.

Le confinement, c'est un peu comme arracher un pansement. Vaut mieux le faire vite et violemment pour souffrir moins longtemps.
Non.

Le confinement c 'est un one shoot , pour faire redescendre le nombre de contaminé. Mais dés que celui ci s’arrête, la contamination reprend de plus belle, et plus ou moins rapidement en fonction du niveau d'assouplissement.
C'est sans fin et le bénéfice même si efficace et immédiat, sur le long terme montre également ses limites. Donc le souci est la, on est dans une problématique plus cornélienne, et quelque soit les choix, il va y avoir des victimes et des morts.

Dans le cadre de la politique, c'est un triage de guerre, en gros tu choisi qui va être sacrifié et qui va survivre. Et même la tu n’es pas sûr, que ceux que tu as sauvé ça sera de manière pérenne...

Dernière modification par fraanel ; 03/02/2021 à 10h39.
Y a un moment va falloir arrêter avec le "sacrifice d'une génération" et les "souffrances psychologiques ", j'ai surtout l'impression que c'est une excuse pour pouvoir continuer à faire ce qu'on veut comme les excuses avec le masque, je peux pas respirer avec, etc...

C'est facile pour personne mais de la à dire que c'est un sacrifice d'une génération faut quand même pas déconner, nos grand parents et arrière grand parents qui ont connu la guerre et la famine seraient MDR devant tant de fragiles si ils étaient encore en vie.
Citation :
Publié par Wisme
Y a un moment va falloir arrêter avec le "sacrifice d'une génération" et les "souffrances psychologiques ", j'ai surtout l'impression que c'est une excuse pour pouvoir continuer à faire ce qu'on veut comme les excuses avec le masque, je peux pas respirer avec, etc...

C'est facile pour personne mais de la à dire que c'est un sacrifice d'une génération faut quand même pas déconner, nos grand parents et arrière grand parents qui ont connu la guerre et la famine seraient MDR devant tant de fragiles si ils étaient encore en vie.
Dire que l'on sacrifie une génération est exagérée, et je trouve aussi que les gens sont devenus très peu résilients... Ceci étant dit, si je lève la tête de mon nombril ce qu'il se passe avec les jeunes c'est juste factuel. Il n'y a jamais eu autant de consultation en psy que depuis 1 an, et tous les signaux ne sont pas dans le rouge pour rien.

Puis le comparatif à la guerre, c'est marrant 5 minutes. Je n'ai plus de grands parents, mais nul doute qu'en ayant connu ou non la guerre, ils en auraient tout de même eu plein le cul d'être mis à l'écart. On est pas tous égaux face à la gestion d'un problème. On peut éventuellement le déplorer mais c'est comme ça.
Citation :
Publié par TabouJr
Aujourd'hui, en France, le système de santé est saturé.

Et on essaie d'éviter de saturer le système de santé pour diminuer les nombre de décès, donc si, c'est lié.

Quant aux impacts psychologiques et économiques, ils vont empirer à mesure que les restrictions durent dans le temps. Donc cet argument est plutôt favorable à un confinement strict type mars dernier qu'à l'abandon des mesures de restriction de liberté.

Le gouvernement français recule pour mieux sauter avec ses demi-mesures, mais il faudra bien faire le saut un jour. Plus on attend, plus les impacts quels qu'ils soient seront élevés et répartis sur toute la population.

Le confinement, c'est un peu comme arracher un pansement. Vaut mieux le faire vite et violemment pour souffrir moins longtemps.
On est d'accord sur la situation et les objectifs.

La question que je me pose actuellement est celle-ci :
Depuis une dizaine d'années, le mouvement est de diminuer le nombre de lits, non pas pour créer une pénurie de lit mais pour optimiser le coût induit par maintenir quelque chose qui n'est pas ou très peu utilisé. Le constat que l'on peut faire, c'est que le système pour y arriver marche très bien, il marche tellement bien qu'il a fait, qu'il fait et qu'il fera grincer des dents.

Partant de ce constat et partant qu'on laisse à nos gouvernants le temps de la première vague pour comprendre ce à quoi ils sont confrontés, cela fait donc 8 mois (juin à janvier) qu'iil aurait été possible d'investir pour augmenter les lits et pour former les personnels médicaux et soignants afin de faire face à la situation. Nous aurions ainsi un système de santé qui aurait un spectre plus large nous permettant de faire face à une flambée des cas graves et nous permettre d'amortir plus les effets des différentes vagues. Evidemment cela a un coût assez énorme mais il serait intéressant d'avoir une comparaison par rapport au coût d'un reconfinement sur l'économie globale.
Je pense que la balance irait clairement dans l'augmentation des capacités notre système de santé (sans preuve, c'est intuitif en grande partie) et encore plus gagnant sachant que le jour où l'on sera capable de juguler l'épidémie, diminuer le nombre de lits est quelque chose qui se fera sans problème vu l'expertise déjà acquise dans ce domaine.

J'avoue ne pas comprendre de ne pas avoir fait ce choix d'investissement.

Maintenant je ne suis pas dans le secret des ministères et qu'ils ont abordé cette solution sans la retenir mais j'avoue ne pas l'avoir entendue surtout...
Citation :
Publié par Wisme
Y a un moment va falloir arrêter avec le "sacrifice d'une génération" et les "souffrances psychologiques ", j'ai surtout l'impression que c'est une excuse pour pouvoir continuer à faire ce qu'on veut comme les excuses avec le masque, je peux pas respirer avec, etc...

C'est facile pour personne mais de la à dire que c'est un sacrifice d'une génération faut quand même pas déconner, nos grand parents et arrière grand parents qui ont connu la guerre et la famine seraient MDR devant tant de fragiles si ils étaient encore en vie.
Alors je vais être tout à fait clair, quand je parle de sacrifier. Je parle pas forcément de souffrance psychologie spécifiquement et ça reste un élément mais à la marge.
Après sur génération sacrifier, je suis plus mitigé. Car pour avoir des enfant en étude, effectivement la continuité de formation, ainsi que le niveau d'étude en prend un coup.
Et si on trouve pas de vrais solution, il risque y avoir de vrais problème en terme de formation en sortie d'étude.

Mais le problème majeur, est que l'on fait un choix volontaire entre sacrifier des gens par rapport a la maladie ou économiquement. Car la mort économique peu dans de nombreux cas être synonyme de morts réelle. De plus si de très nombreux pans économique se mette a s’effondrer, il est pas dis que l'état puisse répondre et soutenir cette population...
Là on a le potentiel de se retrouvé face à une misère oublier dans nos contré, avec des famille qui crève dans nos rues. (mais c 'est pas grave vu que l'on les aura sauvé du covid)

Je grossi volontairement le trait, mais l'idée est là.
Oui je plussoie colsk on entend beaucoup parler de mesures sociales et de privations de liberté, de mettre des amendes aux méchants français réfractaires, mais pas beaucoup d'augmentation des moyens hospitaliers.

Les coûts sont sans commune mesure, les mesures comme le confinement et la mise à l'arrêt de l'économie via le C.P coûtent des centaines de milliards. Peut être plus que le budget total de l'assurance maladie. Et rappelons que Macron nous a dit en avril qu'il avait changé, qu'il comprenait qu'il fallait inverser la tendance. Tout le monde y a entendu un peu ce qu'il voulait, qu'on allait arrêter de délocaliser, qu'on allait arrêter de supprimer des lits ... Manifestement ça ne voulait rien dire, c'était de la communication brassage d'air, on est surpris.
Je pense que le problème portait plus sur la formation du personnel en 8 mois.
Sachant que pendant la première vague, les élèves infirmiers ont pris le choc psychologique en pleine face, il me semble avoir lu que pas mal de défections ont suivi (de mémoire, je peux me tromper).
Du coup, je sais pas si le souci de renforcer le système s'est heurter au manque de réserve du personnel ou une décision du système (remember le gars de l'ARS Grand Est qui communique sur la fermeture de lit au lendemain de la première inquiétude de la première vague, limogé direct mais pas sûr que ça ait changé quoi que ce soit.)
Citation :
Publié par Wisme
C'est facile pour personne mais de la à dire que c'est un sacrifice d'une génération faut quand même pas déconner, nos grand parents et arrière grand parents qui ont connu la guerre et la famine seraient MDR devant tant de fragiles si ils étaient encore en vie.
Bah pour avoir parlé avec une personne de mon entourage qui a connu la guerre, certes c'est pas comparable, mais elle n'est absolument pas « MDR » face à la situation actuelle, non. Et j'en avais parlé avec elle en avril dernier, donc pas après 10 mois de quasi-confinement (pour elle). Je fais pourtant partie de ceux qui pensent qu'une guerre serait incomparablement plus difficile à supporter, mais sous-entendre que la situation actuelle, c'est que dalle, c'est un pas que je ne franchirais pas pour autant.
Et pour le « sacrifice » de génération, y a quand même 2 paramètres non négligeables :
- les études tronquées (parce que le distanciel, c'est quand même plus ou moins ça, en tout cas avant l'université), on verra ce que ça donnera mais je ne suis guère optimiste
- les jeunes arrivant sur le marché du travail étaient déjà parmi les plus touchés par le chômage avant la pandémie, y a quand même des chances pour que ça ne s'améliore pas du tout pour eux (voire pire, cf le point précédent)
Citation :
Publié par Wisme
Y a un moment va falloir arrêter avec le "sacrifice d'une génération" et les "souffrances psychologiques ", j'ai surtout l'impression que c'est une excuse pour pouvoir continuer à faire ce qu'on veut comme les excuses avec le masque, je peux pas respirer avec, etc...

C'est facile pour personne mais de la à dire que c'est un sacrifice d'une génération faut quand même pas déconner, nos grand parents et arrière grand parents qui ont connu la guerre et la famine seraient MDR devant tant de fragiles si ils étaient encore en vie.
Pas besoin d'aller si loin dans le passé.
J'ai vécu la guerre, les bombes, la scolarité complètement perturbée (sans internet, dans les abris). Et tu pourrais dire que au final j'ai plein de diplômes, et que je m'en suis tiré, donc tout va bien.

Le truc, c'est de ne pas se baser sur des anecdotes. Le truc, c'est de voir si cette perturbation a des impacts a long terme sur les gamins, en terme de connaissance, d'acquis académiques et sociaux, en terme de perspectives futures.
C'est trop tôt pour le savoir, mais j'avais sorti des chiffre il y a quelques mois, qui montrait, pré pandémie, que chaque X jours sans écoles constituait Y% de performance académique en moins. D'autres études (moins sérieuses, comme souligné par un intervenant), supposent aussi des pertes de revenus le long d'une vie. Et tout semble s'accorder que ceux qui souffriront le plus, c'est pas les enfant de cadres comme les miens, mais les plus démunis.


Ouais, c'est pas une guerre, c'est du pipi de chat a comparer a ce que tu vis dans une guerre. Mais ca demeure un sacrifice. La base, pour moi, de la démocratie, de la méritocratie, c'est l’éducation pour tous. C'est le dernier truc a sacrifier.
Les enfants, c'est le futur, c'est eux qui doivent avoir priorité sur le reste (et par extension les moyens de l'EN, la reconnaissance des profs, etc...)
Citation :
Publié par B£iss
Dire que l'on sacrifie une génération est exagérée, et je trouve aussi que les gens sont devenus très peu résilients... Ceci étant dit, si je lève la tête de mon nombril ce qu'il se passe avec les jeunes c'est juste factuel. Il n'y a jamais eu autant de consultation en psy que depuis 1 an, et tous les signaux ne sont pas dans le rouge pour rien.

Puis le comparatif à la guerre, c'est marrant 5 minutes. Je n'ai plus de grands parents, mais nul doute qu'en ayant connu ou non la guerre, ils en auraient tout de même eu plein le cul d'être mis à l'écart. On est pas tous égaux face à la gestion d'un problème. On peut éventuellement le déplorer mais c'est comme ça.
Mon père a connu 2 guerres (à l'étranger) où il a même combattu.

Quand l'épidémie a commencé et que je lui ai demandé d'être prudent, il m'a d'abord dit qu'il avait déjà eu largement plus peur de mourir dans sa vie, qu'entendre des balles siffler à quelques centimètres c'est autre chose qu'un virus.

Je lui ai dit que maintenant c'était différent, qu'il a des petits enfants, est ce qu'il veut pas le voir grandir ? Et qu'à son âge il sera pas prioritaire en réanimation.

Depuis il est super prudent, sort au minimum, ultra chaud pour se faire vacciner, il porte des masques FFP2. Bon il pousse aussi un peu à l'excès et il est prêt à croire n'importe quoi (Raoult, moskitofree...).
En tout cas il est pas du tout prêt à se sacrifier.

Pour mes beaux parents c'est un peu la même chose. Ils en ont connu des belles en Chine, ont perdu leurs parents très tôt, vécu la révolution culturelle. N'empêche qu'ils sont ultra prudent.
Ma belle mère s'est luxée l'épaule pendant la première vague, elle a refusé d'aller à l'hôpital par peur d'être contaminée et elle s'est remise l'épaule toute comme Rambo (j'ai un peu halluciné).
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